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 Les Archives d'Oreline (C1-C3)

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Zarana
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MessageSujet: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 16:58

Vous trouverez ici toute l'information roleplay liée à la première version d'Oreline...




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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 17:00



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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 17:03



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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 17:05

Genèse : La création de l’Univers et le Règne des Dieux


Sur plusieurs centaines de milliers d’années : Formation de l’univers et du globe.

Einhasaad, Mère de la création, nait de la lumière et Gran Kain, Roi de la Destruction, de l’obscurité.

Naissance de la terre, du ciel, de l’eau. Naissance des animaux, des plantes et des Géants.

Einhasaad et Gran Kain nomment les Géants maîtres des créatures vivantes. Naissance de Shilen (eau), Paagrio (feu), Maphr (terre), Sayha (vent) et Eva (musique et poésie).

De l’esprit de l’Eau, Shilen crée les Elfes. De l’esprit du Feu, Paagrio crée les Orcs. Maphr, les Nains, de l’esprit de la Terre et Sayha, les Arteias, de l’esprit du Vent.

Gran Kain crée les Humains, nés de l’esprit de l’Eau, du Feu, de la Terre et des Vents.

Les Elfes servent les Géants dans les affaires liées à la politique et à la magie. Les Orcs servent les Géants pour les combats. Les Nains les servent dans les banques et le travail de manufacture. Les Arteias sont laissés libres car enfermés, ils meurent. Ils rendent visite aux Géants pour leur donner des nouvelles des autres parties du monde. Les Humains deviennent les esclaves des Géants, s'occupant de toute tâche laborieuse.

Gran Kain séduit Shilen qui tombe enceinte. Einhasaad la dépouille de sa position de Déesse des Eaux et la bannit du continent.

Eva hérite du royaume des Eaux. Timide et craintive, elle se cache dans un lac.

Shilen accouche dans une sombre forêt. Les enfants nés de son douloureux accouchement portent la marque du désespoir et de la colère de ses malédictions et deviennent des démons. Parmi eux, les plus fortes créatures sont appelées Dragons et sont au nombre de six.

Shilen crée une armée de ses enfants pour punir les Dieux. Le palais des Dieux est détruit et la bataille dure plusieurs années. Voyant poindre la défaite, les Dragons et Démons fuient vers la terre.

Ne pouvant supporter la tristesse d’avoir perdu de nombreux enfants, Shilen crée les Enfers et y règne.

Einhasaad et Gran Kain retrouvent Eva qui finit par se conformer à leur volonté. Elle régne alors sur les Eaux.

Les Géants commencent à douter de leurs Dieux et à se croire leurs égaux. Ils inventent la « science » (modification d'organismes vivants pour créer de nouvelles formes de vie) et forment une armée pour se battre contre les Dieux.

Pour punir les Géants, Einhasaad jette le Marteau de la Destruction en direction de la Cité des Géants. Presque tous les Géants périssent. Les survivants reçoivent l’aide de Gran Kain qui convainc Einhasaad de les épargner. Il les autorise à gagner ce que l’on appelle désormais la Caverne des Géants, qui fut leur asile mais aussi leur prison.

Les Dieux décident de ne plus réapparaître sur terre. On appelle cette période l’an zéro.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 17:09

Ans 0 à 11 : L’ère du Chaos


Ans 0 à 17

Les Géants ne sont plus là pour gouverner le monde. Les autres races sont perdues dans un monde ravagé. Les Dieux ne répondent pas à leurs appels.

Ans 17 à 21

Les Elfes parviennent à unifier les races, mais ils n’ont pas les mêmes capacités à gouverner que les Géants et les Orcs commencent à leur tenir tête. La majorité des terres deviennent le territoire des Orcs en un instant et les Elfes sont repoussés dans un coin du continent. Les Elfes demandent l'aide des Nains qui refusent, préférant se ranger du côté des plus forts. Les Arteias, eux, refusent de prendre parti et se cachent.

Ans 21 à 25

Les Humains proposent une alliance aux Elfes et, en échange, leur demandent de leur enseigner leur magie. Veora, leader Elfe, convainc les siens d’accepter. En très peu de temps, l'armée humaine devient une formidable force.

L'alliance des Humains et des Elfes commence à prendre le dessus sur les Orcs. Les nains retournent leur veste et commencent à fabriquer des armes et armures pour les Humains, qui se rendent compte qu’ils peuvent à présent battre l'armée orc sans l'aide des forces elfiques.

An 25


Signature d’un traité de paix avec les Orcs qui se retirent dans leurs terres originelles au Nord d’Elmore.

Les Humains se retournent contre les Elfes, affaiblis par les années de guerre. Une terrible bataille de magie opposée à la magie secoue encore les terres. Les elfes sont lentement repoussés jusqu'à ce qu'ils soient obligés de battre en retraite pour se réfugier dans leur forêt où la magie Elfique est plus puissante. Ils creusent de profonds donjons (comme celui que l’on nomme aujourd’hui la Forteresse Elfique) mais ne parviennent à vaincre et finissent par s’échapper au plus profond de leur forêt, qu’ils entourent de solides barrières magiques autour de leurs bois pour bloquer l'accès aux humains et à d'autres races.



Ans 26 à 32


Les Humains conquièrent toutes les terres.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 17:12

Ans 32 à 49 : Guerres en Royaumes Humains et Discorde au sein des Elfes

Dès l’an 26

Formations de clans humains. Les Elfes ont oublié leurs ambitions de règne et se contentent de vivre en paix dans leurs forêts. Cela ne satisfait pas les Elfes Bruns qui veulent continuer les combats avec les Humains, quittes à utiliser la Magie Noire. Cette opinion les oppose au reste des Elfes.

An 33 à 41

Shuniman, chef d’Athena, le clan le plus puissant, réunit les régions actuellement connues en tant qu'Aden et Elmore. Il nomme son royaume Elmoreden et se couronne lui-même empereur. Il crée un nouveau mythe destiné à montrer les Humains en tant qu’êtres nobles : il fait d’Einhasaad la Déesse des Humains à la place de Gran Kain. Les pratiquants de la Magie Noire et les adorateurs de Gran Kain sont persécutés.

Les Humains finissent par croire qu’Einhasaad est leur créatrice et que Gran Kain est le Dieu du Mal.

Création de la Tour d’Ivoire dont l’influence est aussi importante que celle de l’empereur.

L’empereur Shuniman et le royaume d’Elmorenden prospèrent. En Gracia, territoire situé par-delà des eaux, les clans et les petits royaumes se disputent les terres.

Dasparion, mage humain, approche le chef des Elfes Bruns. Il leur enseigne la Magie Noire en échange du sercret de la vie éternelle.

Les Elfes Sylvestres bannissent les Elfes Bruns. Une grande bataille s’en suit. Les Elfes Bruns utilisent un sortilège mortel pour annihiler les Elfes Sylvestres. Mais ces derniers, en rendant leur dernier souffle, lancent une malédiction sur les Elfes Bruns. Les arbres de ces derniers se décomposent, et ils deviennent une race ténébreuse : les Elfes Noirs.

An 41

L’armée d’Elmoreden envahit Gracia. Les Elmorédiens finissent par être repoussés par l’alliance des royaumes de Gracia.

Naissance d’un Royaume de Gracia unifié : Perios.

An 43 à 49

Guerre pour la domination de Perios par Elmoreden. Elmoreden n’y parviendra pas.

Les mages de la Tour d’Ivoire, craignant l’ambition et la soif de pouvoir de Beleth, finissent par utiliser la Magie Noire interdite pour le capturer et l’enfermer dans les donjons sous la Tour. Beleth s’échappe et s’enfuit vers l’île d'Hellbound. La magie noire utilisée pour capturer Beleth a dévasté le sud du Royaume (région actuelle de Gludio). Le royaume rejette la faute sur Beleth et répand la rumeur que ce dernier est un démon.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 17:21

Ans 1057 à 1164 : Fin d'un Age d'Or et Bataille pour les Terres

Ans 1057 à 1079

Age d’or d’Elmoreden sous le règne de l’empereur Baium. Son armée repousse les Orcs et occupe les régions sud de Gracia.

Ans 1079 à 1112

Dans ses dernières années, Baium perd tout intérêt dans les conquêtes et utilise les forces de son royaume pour entamer la construction d'une tour majestueuse atteignant les cieux (construction : 30 ans). Il pense ainsi pouvoir obtenir des Dieux la vie éternelle. Pour le punir, les Dieux lui accordent la vie éternelle mais l’emprisonnent en haut de sa tour qui prend le nom de Tour de l’Insolence.

Ans 1112 à 1146

Elmoreden, affaiblit par les conflits internes pour la succession au trône, tombe dans le déclin et éclate en morceaux. Le royaume de Perios disparaît lui aussi, affaiblit par le froid et la maladie.

Ans 1145 à 1147

Les Orcs profitent de la situation et reprennent leur campagne pour la domination du continent. Avec leurs puissantes armées, ils occupent rapidement le nord d'Elmore, mais la guerre intestine entre les orcs nobles et ceux d'origine plus modeste les affaiblissent. Dans ces conflits, les Elfes ne peuvent faire autrement que se battre pour leurs propres vies dans la guerre sans fin les opposants à leurs sombres frères. Et les Nains sont rapidement repoussés, n'étant pas de taille face à l'armée Orc ravageant tout sur son passage.

An 1148 à 1164 :

Emergence d’une faction humaine dominante : le Royaume d'Elmore. Ils se disent les descendants directs de l'empereur Elmoreden. Leur guerre contre les Orcs dure de nombreuses années.

Les Orcs finissent par être repoussés vers leurs terres et les Nains, dans les profondeurs des montagnes d’Epine. L'armée d'Elmore contrôle toutes les terres du nord et marche vers le sud. L’armée d’Elmore se heurte à l’armée d’Oren et bat en retraite. Les multiples royaumes du sud prospèrent sous la protection d'Oren et ensemble commencent à prendre la forme d'une nation.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 17:23

Ans 1164 à 1243 : Elmore, Aden, Gracia

An 1164 à 1169

Paris, héros de Beheim, s’empare du trône de Gracia. Raoul, chef charismatique des terres du Sud, forme sa propre armée et appelle à l’unification. Avec l’aide de son allié Innadril, il parvient à établir le royaume d’Aden et conquiert Kiran et Dion, puis Oren, avant que le royaume de Gludio n’accepte de compléter l’unification.

An 1211

Mort de Raoul. Trabis accède au trône d’Aden.

An 1214

Invasion des contrées du nord d’Aden par les armées d’Elmore, repoussées par Trabis.

An 1218

Mort de Trabis, emporté par une maladie mystérieuse. Amadeo, jeune garçon de 16 ans, monte sur le trône d’Aden. Paris jubile.

An 2221

Asteir, prétendant évincé au titre de roi d'Elmore, joint ses forces à celles d'Aden, l'ennemi de longue date de son père.

An 1221 à 1226

Echec des tentatives d’invasion d’Aden par Paris. Après la sanglante bataille de Kiran, les troupes de Gracia se retirent.

An 1227

Mort de Paris. Accession au trône de Gracia de Carnaria, considéré comme incapable de gouverner. Le royaume est coupé en deux factions, l’opposition étant gouvernée par Cucarus. La lutte entre le Nord et le Sud affaiblit Gracia. Aden prospère.

An 1243

Signature d’un traité de paix entre Aden, Elmore et Gracia.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 17:26

An 1243 à 32 641 : Transition avec l’Histoire d’Oreline


Durant plus de trente mille ans, l’instabilité règne sur les terres d’Aden. Les alliances sont éphémères et les périodes de guerre alternent avec les traités de paix. Le Royaume de Gracia se replie peu à peu sur lui même, se contentant de relations commerciales avec Aden et Elmore. Le Royaume d’Elmore disparaît, cédé par les Humains aux Orcs et aux Nains. Les Elfes vivent en paix dans leurs forêts, évitant la guerre et s’implicant le moins possible dans les affaires politiques.

Une cité fondée à l’unisson par des Humains et des Elfes prospère sur le territoire d’Innadril. On la nommera Heine. Les Elfes Noirs, quant à eux, commencent à sentir se dissiper la malédiction qui les obligent à vivre cachés de la lumière du soleil. Après trente mille ans, les Sombres refont surface et préparent silencieusement leur revanche…
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 17:37

Epoque 1 (C1 & C2)

Un article de Le RP d'Oreline.

An 32 641 : Contexte

Afin de surveiller les faits de leurs créations, les dieux envoient sur terre des Oracles. Elianor veillera sur les Humains, Océane sur les Elfes, Golkan prendra soin que les Orcs fassent honneur à Paagrio et Thorin s’occupera des Nains. Les Humains, gouvernés par Amadéo Cadmus, descendant du roi du même nom, instaurent une paix durable avec les autres peuples. Leur territoire s’étend depuis Aden, au nord-est, jusqu’à l’Ile aux Bardes, au sud-ouest. Les lois des terres d’Aden autorisent les personnes de toute race à accéder aux villes humaines. Les Nains voient leur commerce prospérer et sont présents à tous les coins du continent. Chez les Orcs, une tribu semble monter en puissance. On la nommera bientôt La Horde, car elle absorbe peu à peu les petites tribus et grossit à vue d’œil. Jewal, son chef, est respecté pour sa valeur au combat et son souci de montrer au monde la grandeur du peuple Orc. Les Elfes, quant à eux, vivent repliés sur le territoire entourant le village elfique. Non loin de là, les Sombres commencent peu à peu à quitter le refuge de leur cité souterraine pour affronter la lumière du monde extérieur et préparer leur vengeance…

Ans 32 641 à 32 643 : Korn et Cloud, la magie contre la magie

C’est dans ce contexte de paix relative qu’un puissant sorcier nommé Korn, se prétendant l’héritier de Beleth, sème la terreur sur les terres d’Aden. Il apprend plus tard l’existence de son jumeau, Cloud, qui sera son plus grand obstacle sur le chemin de la toute puissance. Les deux frères ne tardent pas à former chacun une armée, et le monde retient son souffle, attendant avec angoisse le moment où s’affronteront Apocalypse et les Séraphins. Tous, sauf peut-être les membres de l’Ordre de la Rose Pourpre, groupe de mercenaires menés par l’énigmatique Lord Kafka et l’inquiétante Jyn Azariel, qui tente de manipuler au gré de ses intérêts les différents groupes de pression qui se font face. Aussi manipulateurs que secrets, ils s’infiltrent partout et sont impliqués dans tous les événements qui secouent le monde d’alors. A l’opposé, les pacifistes d’Omega, suivant les préceptes de leur fondateur, le sage Elfe Olorin, tentent d’éviter qu’un conflit n’éclate. Aux côtés de Merissa, la jeune elfe qui prit la suite de son mentor après sa disparition, des Humains utopistes prônent la paix et la fin de la guerre des races. Pendant ce temps, en Elmore, le chef Orc Jewal s’allie aux Sombres, et la prêtresse Eleria devient le guide de la Horde, qui prépare patiemment l’invasion des terres du Sud. Dans le royaume humain, l’insécurité règne. Le Roi Amadeo Cadmus, approchant d’un âge avancé, ne gouverne plus aussi bien qu’auparavant. Et, conséquence d’une trop grande période de paix, l’armée humaine n’est plus aussi efficace. Les mages de la Tour d’Ivoire, redoutant les conséquences de la confrontation entre les deux frères jumeaux, tentent en vain de trouver le moyen d’éviter que Korn ne triomphe. L’Oracle Elfe, elle-même, est sur le point d’intervenir, prête à défier les lois divines pour sauver son peuple qui serait le premier massacré par l’armée Apocalypse. Le combat entre les deux frères dure des mois, et se solde par la mort de Cloud. Mais les dieux, mécontents, punissent le jumeau malfaisant et on dit que son esprit, privé de corps, parcourt encore ces terres à la recherche d’un moyen pour triompher à nouveau.

Ans 32 643 à 32 644 : Le Fléau

Alors que se poursuivent les négociations avec les Orcs et les Sombres, le calme semble gagner à nouveau les terres humaines. Mais plus pour très longtemps. Car un étrange mal fait son apparition dans la cité d’Oren, aussitôt mise en quarantaine. Ses habitants tombent malades par dizaines, et des enfants en bas âge succombent. En peu de temps, le mal gagne la cité elfique où il se révèle mortel. L’Arbre de Vie lui-même est touché, et les Elfes, perdant tout espoir, abandonnent leurs terres. La cité devient rapidement déserte. Le calme et la beauté font place à un paysage de désolation où règne un silence de mort.

Mais le désespoir rapproche bien souvent les êtres les plus différents, et l’on voit se dessiner les prémisses d’une union des races : la Compagnie du Fléau, formée aussi bien d’Humains et d’Elfes que de Nains et… de Sombres. Car le jeune Elhessar Tur’Annion, fils de la prêtresse Eleria, s’est enfin détaché de la vie qu’il exécrait tant. Il a fondé sur l’Ile aux Bardes une école, un refuge destiné à accueillir les orphelins et les renégats. C’est son ami l’humain Fenix qui en est le directeur.

Ainsi, le Refuge cherche activement à arrêter ce que tous appellent désormais le Fléau. Dans sa quête, il peut compter sur l’aide d’Omega, mais également celle d’Aurora, un groupe d’humains révoltés contre le régime en place, menés par la jeune rebelle Satellia Hawk. L’enquête les mène sur de nombreuses fausses pistes, des ruines de la bibliothèque elfique sur l’Ile aux Bardes, jusqu’aux confins de la Mer de Spores, et finit par les mener à Oren, où le duc Orfus Vanik, laissé pour mort, leur apprend avoir été victime d’une machination. Machination orchestrée par le baron Carmon Esthus, aidé par son frère, le mage Clidius Esthus.

Pour enrayer les effets mortels du Fléau, cinq fragments doivent être réunis pour reformer la pierre magique qui contrôle le phénomène. La Compagnie du Fléau s’active, mais le temps joue contre elle. Seuls trois fragments sont retrouvés, et le peuple elfique est décimé. La participation de Lord Kafka à ce désastre restera toujours impossible à prouver, mais fortement probable. Depuis lors, il demeure introuvable.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 17:42

Ans 32 646 et 32 647 : La Renaissance de la Cité Elfique


Deux ans ont passé depuis les événements du Fléau. Plusieurs familles elfiques ont accepté l’asile fourni par le roi humain Amadeo Cadmus. D’autre, se sont exilées dans la cité de Heine. Mais pour continuer à vivre, toutes les peurs doivent un jour ou l’autre être affrontées, et les souffrances, surmontées. C’est à peu de chose près ce qui pousse Merissa à quitter le territoire d’Innadril pour gagner la cité elfique dévastée. Elle y rencontre Shaelia Thylens, et les deux Elfes trouvent chacune en l’autre une épaule réconfortante. C’est ainsi que d’une promesse, celle de s’unir pour le renouveau du peuple elfique, naît le Cercle d’Ambre.

La première mission du Cercle vise à reconstruire la cité elfique, pour qu’enfin la vie puisse y reprendre son cours et le peuple elfique, y renaître. L’Arbre Mère reprend vie grâce à la larme d’Einhasaad rapportée par Gnaar Thylens, demi-elfe époux de Shaelia. Le Refuge, quant à lui, finance généreusement la reconstruction du village, et mettant à la disposition du Cercle maîtres et élèves artisans.

Le jour où la première pierre de la nouvelle cité elfique est posée reste dans les esprits des personnes présentes comme un jour de grand bonheur. Mais surtout, comme un symbole de tolérance. Car toutes sont représentées et se soutiennent mutuellement. Et parce que c’est ce jour que choisissent Elhessar et Merissa pour annoncer leur union. Certains doutent que l’harmonie entre les races existe de leur vivant. Mais tous se réjouissent de voir qu’il existe encore un espoir.

Ans 32 647 et 32 648 : Harneria et le Réveil de la Horde

Le jour de l’inauguration, la fête est interrompue par l’apparition d’Harneria, puissant démon qui sème le chaos sur son passage. La terre tremble et la créature maléfique profère maintes menaces, avant de se diriger vers la frontière Nord du territoire d’Aden où l’attendent les troupes de la Horde. Elle les guide jusqu’à la capitale, qui tombe rapidement sous la masse des guerriers Orcs, rendus plus puissants par la magie sombre. Le vieux roi Amadeo Cadmus succombe, laissant les humains sans roi ni héritier. Fenix, directeur du Refuge, change subitement de camp et décide de partir avec certains de ses compagnons pour une vie de bandits. Elhessar Tur’Annion forme un groupe secret de ses meilleurs et plus fidèles élèves, qu’il nomme « Protecteurs ». Forcés de s’exiler à Heine, les Protecteurs se rapprochent des paladins Darkhen Speedryn, Galâar Liz et Naia ???. Ils décident de former une Alliance ayant pour but de libérer la ville d’Aden du joug des Orcs.

An 32 648 : La Victoire de l’Alliance

L’Alliance attaque Aden. Les Orcs, persuadés d’avoir le dessus quoiqu’il arrive, négligent les forces qui leur font face et se font bouter hors des terres humaines. Soutenus par l’Alliance, le jeune Galâar Liz et son épouse, Naia, sont couronnés roi et reine d’Aden.

La Reine Naia tombe rapidement enceinte. Malheureusement, quelques semaines plus tard, son mari est assassiné par un Elfe Noir. Naia sombre alors dans un profond désespoir auquel personne ne parvient à l’arracher. Elle s’enfuit d’Aden, laissant le Royaume aux seules mains de l’Armée. Sa fille Celen naîtra quelques mois plus tard, et sera confiée à un couple d’amis. Le Conseil du Cercle d’Ambre gouverne les terres Elfiques.

An 32 650 à 32 653 : Règne et Conquêtes d’Alliscus Cadmus

Le jeune Neb, fils adoptif d’une famille de paysans, apprend presque par hasard qu’il est en réalité le seul héritier vivant de la lignée des Cadmus. Il monte sur le trône, sous son véritable nom : Alliscus. Il fait de l’Armée Blanche son armée d’élite et se montre rapidement un roi calculateur et conquérant.

Alliscus signe un traité avec les Elfes. Les sachant décimés par le Fléau, il leur propose sa protection en échange d’une alliance militaire et de l’annexion du territoire elfique au territoire humain. Acculés, les Elfes acceptent, mais un petit groupe résiste. Un attentat est commis contre le roi d’Aden, et se solde par la mort des « traîtres ». Malgré tout, un groupe de rébellion se forme.

Alliscus décide d’attaquer la cité souterraine des Sombres. Les Elfes, forcés de respecter le traité, joignent leurs forces à l’Armée Blanche. L’attaque réussit, mais le massacre qu’il en résulte marque à vie l’armée elfique.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 17:53

Epoque 3 (C4)

Un article de Le RP d'Oreline.

Ans 32 653 à 32 663 : Dix années de négociations

Alliscus renonce au trône, et cède le pouvoir à ses fils batards. Malheureusement, ces derniers disparaissent sans laisser de trace. L'immense empire qu'Alliscus a fondé se retrouve sans Roi. C’est alors l’Armée Blanche, avec à sa tête le nouveau général Lucifer Kira, qui administre le royaume. De leur côté, les nains parviennent à instaurer une pression économique telle que les peuples sont forcés de négocier entre eux. Sans Alliscus, le traité n’a plus lieu d’être, et les Elfes retrouvent enfin leur indépendance sans crainte de représailles humaines. Heine et le territoire d’Innadril leur reviennent. La cité souterraine est restituée aux Sombres qui désertent Giran, devenant la ville des échanges et du commerce, gérée par les Nains.

An 32 664 : Bouleversements

Gina, lieutenant de l’Armée Blanche, entre en désaccord avec son général, Lucifer Kira. Elle crée une armée d’opposition, la Légion, et peut compter sur le soutien des Elfes, ainsi que sur celui de la reine déchue Naia, mais surtout sur la confiance du peuple. Menée par Gina et son compagnon, le mage Melgib, la Légion prend possession de la plupart des villes humaines. Gina et Melgib sont couronnés Roi et Reine d’Aden, quelques jours après la cérémonie qui fait de Naelia Thylens la Reine d’Innadril et des Elfes. Les deux dirigeants du royaume humain sont subitement porté disparus. Gina réapparait, puis reprend son trône tant bien que mal. Lucifer Kira disparaît dans les mêmes conditions. Draen prend alors la tête de l’Armée Blanche. En éliminant Savaggia, Astria devient Grande Matriarche. Les Sombres passent leurs temps à lutter entre grandes familles et reste très mystérieux sur leurs intentions.

Les Dieux sortent d'un long sommeil et envoient des émissaires dans le but de nommer des Héros pour chaque peuple.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 18:32

Villes et villages d'Oreline

Vous qui courrez par monts et par vaux , avez-vous déjà seulement pris le temps de profiter de nos belles cités ? Chacune recèle ses merveilles et ses secrets , au prix de quelques règles bien entendu. Les connaître serait tout à votre avantage, parole de vieil explorateur.

Un petit tour d’horizon peut-être ? Je suis d’humeur à pavasser.

Comment ? Ah , tout de suite les grands mots hein ! Bien , commençons par les villes châtelaines si vous y tenez.

Aden

La perle du continent. Actuellement sous la férule du Roi Amadeo Cadmus, l’on doit bel et bien la réunification de nos contrées aux désirs pacifistes de ses aïeuls. Ligne de conduite que ce dernier s’efforce habilement de perpétuer, ce qui soit dit en passant n’est pas mince affaire, au vu des excentricités belliqueuses qui agitent régulièrement les royaumes d’Elmore et Gracia. Mais envers et contre tout, Aden la sage persiste, et domine au rang de capitale renommée.

Une réputation qui pour le commun des vivants ne serait pas sans ce gargantuesque marché hebdomadaire. Sans exagération, la ville se voit alors prise d’assaut par une foule aussi hétéroclite que grouillante. Une vraie fourmilière je vous le dit, où chacun est à même de trouver son bonheur, pour peu de posséder une bourse suffisamment remplie. Certes, ce n’est pas là notre lot à tous. A défaut faites-y ne serait-ce qu’un tour, nombre d’étalages ne manqueront pas de vous surprendre.

Vous préférez peut-être le calme ? Eh bien soit, Aden saura vous combler. Les plus fervents trouveront tout naturellement leur chemin jusqu’à l’imposante cathédrale. Des décennies entières pour la construire, mais n’en doutez pas, le résultat vaut bien cette peine. Je ne me lasse pas de l’étudier sous toutes les coutures, bien qu’à vrai dire , les plus hautes flèches me rebutent un tantinet … question de vertige dira-t-on. Mais je m’égare. Fidèles d’Einhasad, n’attendez plus, vous venez de trouver votre seconde demeure.

Pardon ? La religion ni l’architecture ne vous passionnent ? Peu importe, il y en a pour tous les goûts. Les jardins royaux sont à disposition des botanistes, et des rêveurs. Des plantes communes aux plus méconnues, les amateurs y étancheront leur soif de connaissance, un cadre bien léché ne gâchant rien. Et si besoin - avis aux insatisfaits - la Grande bibliothèque ne se trouve qu’à quelques pas. Domaines confondus, tout y est ou presque , des études diverses aux ouvrages généraux, en passant par les œuvres personnelles Pour la précision évitez toutefois de vous accaparer trop longtemps certains manuels, les surveillants ne sont pas commodes.

Aussi instructif que cela soit, tout n’est pas non plus que flatterie de l’esprit à Aden. Car il faut bien le reconnaître, la puissance militaire de la cité contribue largement à sa suprématie. Si Cadmus tolère les écarts de conduite de ses partenaires pour mieux ménager les alliances, les troupes demeurent sur le pied de guerre en cas de conflit ouvert. Vous n’aurez d’ailleurs aucun mal à constater que le pouvoir les entretient bien, à en juger les armures rutilantes qui défilent chaque mois sur les avenues dallées. Nulle crainte cependant, vous pouvez circuler en toute quiétude, les excès de zèle ne sont pas monnaie courante. Le Roi veille.

Aden, une main de fer ans un gant de velours. Une ville incontournable mes amis, tant sur le plan culturel que politique. Si vous ne devez en visiter qu’une, je vous conseille celle-ci.

Un dernier détail cependant. N’en déplaise à la gent masculine, les mœurs puritaines du passé sont toujours d’actualité à Aden. Aussi mesdames, je vous enjoins à éviter les tenues légères, en public tout du moins. Sincèrement navré.

Giran

Ou les remparts de l’Océan. Fleuron du Sud , cette fière cité dirigée par le Baron Carmon Esthus se trouve à juste titre entre deux eaux. Pilier des terres de Gracia, elle dut se plier non sans réticences au traité d’alliance unissant les trois royaumes. Paix pour la moins relative qui, bien loin d’éteindre les feux , ni fit qu’ajouter une couche d’huile aux animosités de longue date. En sus de luttes intestines au sein de son propre camp, Giran entra dès lors dans une ère de collaboration houleuse avec ses nouveaux partenaires.

Si vous franchissez l’enceinte de la ville, c’est dans cette atmosphère de méfiance que se déroulera votre séjour. Certes les transactions commerciales s’y font, prospèrent même en grande partie grâce à une vaste zone portuaire, mais les miliciens veillent au grain. Les contrôles d’identité sont fréquents, le port d’armes interdit et tout attroupement surveillé. La grande Arène quant à elle n’a plus ouvert ses portes depuis fort longtemps. Les festivités y étaient pourtant remarquables dans le temps, sous le sceau des joutes martiales. Un esprit sain dans un corps sain, telle était la devise à laquelle les meilleurs répondaient.

Certains vont diront que le Baron Esthus n’est qu’un vieux chevalier acariâtre et que le règne de son parent Alcide, ancien mage de la Tour d’Ivoire, est bien loin déjà . Ah si vous aviez pu visiter le palais à son époque … des pans entiers de murs ornés de reliques, plus rares les unes que les autres. A en faire pâlir les connaisseurs je vous l’assure. Rares n’étaient pas les visiteurs qui séjournaient à Giran dans le simple but, ou espoir, de les contempler furtivement lors d’une quelconque réception. Enfin passons, là n’est pas notre propos, n’est-ce pas ?

S’il y a un point sur lequel je me dois d’insister, ce serait plutôt ce contentieux lourd d’escarmouches envers une cité voisine, Oren plus précisément. Les rumeurs à ce propos vont d’ailleurs bon train : une maîtresse soufflée par le Duc Vanik, une partie de jeu doûteuse… enfin toutes les raisons sont bonnes à expliquer l’affaire. Pour ce que j’en dis moi : inutile de chercher bien loin, on ne fait pas des agneaux de loups, ni d’éternels ennemis de fidèles amis. Je mettrais même ma main à couper que l’un ou l’autre fomente en secret quelque coup d’éclat bien senti contre son rival.

Mais je radote, je m’emporte, faites donc halte à Giran la valeureuse si vous en avez l’occasion. Son architecture prononcée ne manquera pas de vous ravir, voire les plages de sable fin, pour les plus romantiques de nos aventuriers.

Prenez garde toutefois, les Wyrms hantent la vallée et l’on murmure même que le tristement célèbre Antharas happe parfois un passant ou deux sur son chemin. Pardon ? Ah oui .. oui, je sais, je n’suis pas drôle.

Oren

Fief invétéré des Elmoréens. Aujourd’hui considérée comme la petite sœur d’Aden, il fut pourtant loin d’en être toujours ainsi. Mais comme toute chose change, les deux villes marchent à présent main dans la main. Vous me direz, c’est bien là tout à l’avantage da la cadette, qui profite sans discrétion ni modération aucune de l’influence de son aînée. Ce qui n’est d’ailleurs pas pour ravir les conservateurs de la cité, mais que voulez-vous, entouré de ses deux fils et conseillers, le Duc Orfus Vanik semble s’être définitivement ancré dans la voie de la facilité.

Ainsi l’argent et les marchandises importées à bon prix d’Aden coulent à flots. Non pourtant que vous n’aurez pas à y mettre de votre poche si vous envisagez de faire des emplettes, car le taux de taxes se porte comme un charme. Tout profit est bon à prendre, pour mieux être dilapidé dans la foulée. Travaux de voirie, embellissement de la cité et bien sûr les quasi rituelles journées festivalières, Oren sait vous en mettre plein la vue.

A ce propos, omettre de vous parler des orgies ducales serait une négligence impardonnable. Liqueurs en tout genre, racines hallucinogènes et femmes opulentes, nulle réjouissance n’est mise de côté au château. Aux risques et périls des participants parfois, comme pourrait en témoigner l’anecdote bien connue dans la région. Suite aux bons soins d’un catin locale, plus hardie il faut l’avouer que la normale, le Duc se serait vu astreint à une abstinence forcée de plusieurs semaines. Triste à dire par contre, mais le pendant de ce malencontreux incident fut la proscription des filles de joies hors de la cité. Que je vous rassure cependant, la milice, bien habituée aux pots de vins, a fermé l’œil sur certaines maisons de passe.

Mais holà, ne vous y méprenez pas non plus, au delà des plaisirs grivois, les coutumes autochtones n’en sont pas pour autant reléguées au placard à balais. Une fois l’an a lieu une cérémonie tout ce qu’il y a de plus officielle. Le dirigeant y absorbe alors et en grande pompe un breuvage censé lui offrir courage et longévité. Miraculeuse ou non, personnellement je m’abstiendrais bien d’en boire croyez-moi, car la mixture paraîtrait-il découle d’un extrait pur d’alcool local – de plante si je ne m’abuse - auquel on ajoute les menstruations d’une vierge. Ne nous éternisons donc pas là dessus.

En bon seigneur elmoréen , Vanik mène également ses petites guérillas personnelles. Contre ses détracteurs, punis expressément – je vous épargnerai d’ailleurs quelques détails à ce sujet – mais toujours et surtout envers les représentants de Gracia. Et comme il est bien évidemment inutile d’aller chercher aux antipodes ce que l’on peut trouver à sa porte, l’attention de Vanik se porte exclusivement sur son homologue de Giran. A noter qu’outre leurs origines, l’antipathie réciproque qui lie ces deux hommes au demeurant très différents favorise largement le conflit. Toutefois point de hauts faits d’armes pour le Duc d’Oren, ses alliés tout autant qu’ennemis vous le confirmeront, l’effort n’est pas son fort.

Mais trêve de palabres, vous ennuyer avec cette querelle ne sera pas de mes intentions et j’en ai vraiment dit plus qu’il ne convient.

Sans compter que je ne voudrais pas non plus vous ôter toute envie de venir vous délasser a Oren. Oren la décadente ou Oren l’avant-gardiste, il y a à n’en pas douter mille et une façon de perdre la tête à Oren.


Dernière édition par le Mar 23 Oct - 18:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 18:32

Le Fléau

Je me nomme Trope, commerçant de mon état, Oren.

Je laisse ces quelques lignes sur un carnet dont j'ai fait don aux responsables elfes. Je les dédie à ceux qui voudront bien leur venir en aide, qu'ils en fassent bon usage. S'ils veulent vraiment les aider, ils les complèteront eux aussi, car nous ne perdons rien à rassembler ce que nous savons n'est ce pas?

Tout d'abord, moi-même, je suis un humain né à Oren, un de ceux qu'on n'apprécie guère car ayant gardé, depuis six génération, des liens avec la race aux longues oreilles (Elpy exclus). Mes ancêtres étaient des excentriques je l'avoue, mais ceci explique que j'ai, comme mon père et mon grand père avant moi, entretenu la route qui conduit de ma ville à celle des elfes, route oubliée depuis des lustres.

Je n'ai pas de souvenir qu'on m'ait jamais rejeté ici. Il n'est pas rare qu'un de ces êtres ait connu de son vivant mon arrière grand père. Mes relations avec les elfes? Je dirais qu'elles sont plus aimables que commerciales. Le don est leur seule manière de fonctionner et je m'en accomode fort bien.

Quelle ne fut pas ma surprise alors, lors de ma dernière escale ici, de rencontrer ces êtres en si piteux état. Je ne pratique pas la médecine mais comme tous les hommes de mon époque, l'érudition fut mon éducation. Les symptômes de cette maladie sont rares. Cela commence par une fatigue générale des membres. Puis la catalepsie atteint tout le corps jusqu'à plonger l'être dans une sorte de coma.

Je dirais de tout cela que c'est l'oeuvre d'un virus si j'avais affaire à des humains, mais les elfes, eux, ont si peu de contact avec la maladie que leur médecine ne fait ni ne peut faire état de rien de comparable.

Les plus vieux ont été frappés les premiers, et c'est sur eux que je relève ces symptômes, mais les jeunes ne sont pas exempts et commencent à perdre leurs forces. Parmi les classes sociales, seuls les combattants et les mages sont parvenus à garder un semblant de vitalité de sorte que la cité est encore bien protégée. Mais que ce soit les nobles ou les roturiers de ce peuple, les conditions d'hygiène ne semblent pas jouer.

Il est clair que, bien que n'atteignant que cette contrée, la trainée se répend et on voit parfois arriver ici quelques familles d'elfes sylvestres dans des états lamentables. Tous sont touchés par ce mal curieux.

Ecoutez, je ne suis qu'un pauvre commerçant, mais je sais que ce peuple ne mérite pas cela. Si les choses continuent ainsi, je ne donne pas cher de leur avenir.

A présent je dois m'en retourner à Oren, mais ce carnet reste ici comme témoignage. Je reviendrai sous peu et j'espère le trouver rempli d'autres témoignages et vos actions qui nous permettrons d'agir à notre tour. N'hésitez pas à prendre l'initiative. Chaque action est importante.

Signature Trope Joker, marchand militant.


Je me nomme Olorin, ermite elfe à la rechercher de la paix.

Je viens de discuter avec l’aubergiste qui m’informa de ce carnet de note. Je viens donc ajouter mon témoignage sur l’étrangeté de cette affaire… Voilà maintenant plusieurs semaines, que je parcours les terres seul. Je me suis exilé du reste de la population pour faire le point sur moi-même. A vrai dire je sentais quelque chose d’impalpable en moi…ce qui fut le début d’une période de confusion. Je décidai donc de partir me ressourcer dans les forets, dans les montagnes et trouver les réponses à ce questionnement. Au fur et à mesure de mon périple, la chose (c’est ainsi que je nommerais l’inconnu) se fut sentir de plus en plus…elle se manifestait par une fatigue physique générale…Je pensais que ce n’était qu’une mauvaise passe, je me mis donc à méditer pour raffermir mon aura… Ceci marcha au début…mais quelques jours plus tard, le mal revint…mes longues heures de repos ne suffisaient plus à me rendre la vitalité. Cette sensation était très étrange, jamais je n’avais connu ça…j’avais bien entendu parlé de ces maladies touchant les hommes, mais jamais notre race n’avaient été victime de ses infections…je me trouvais donc devant l’inconnu. Ce mal grandit en moi, et plusieurs fois je failli tomber inconscient au milieu des forêts…j’utilisais la magie elfique pour me maintenir debout…voilà comment j’atterri ici…dans ma ville natale. J’ai pris du repos, mais la chose ne décroît pas. Je pense avoir une piste…que je vais aller exploiter. Rien n’est encore sur…mais…cela est obscur même pour moi. Alors pour ceux qui liront ce carnet, ne prenez pas ce mal à la légère…notre survie en dépend.

Olorin.


Le nain etait là, faible mais debout. Porter les messages n'avait jamais été de tout repos. Les gardes s'ecartèrent, ses armoiries et son sceau parlaient pour lui. L'oracle des nains avait dépéché une missive à destination du village des elfes. Le sage en charge de la tenue du carnet etait un elfe de fière allure en temps normal. Ce jour il semblait a l'agonie, ne tenant sa plume qu'avec difficulté. Il prit la lettre que tendait le messager. Le nain s'inclina. Le sage pris la lettre et, après en avoir examiné le contenu le rajouta a l'ensemble des notes concernant le fléau s'abatant sur les elfes. L'écriture etait fine mais hachée.

"Monsieur, voici qu'enfn j'ai le temps d'écrire. Des affaires pressantes. Je suis accompagné de dame Oceane. Il y a quelques jours nous avont rencontrés les deux principaux dignitaires d'un ordre énigmatique. Cette rencontre s'est finie sur une attente. Ils vous contacteront peut être si leurs recherches s'avèrent fructueuses, dans le cas évidemment ou ils cherchent. J'ai pour ma part commencé les recherches concernant votre Arbre en compagnie d'Oceane. A ma connaissance rien ne peut empoisonner l'Arbre des elfes. Cependant il est certain que nous ne pouvont tout savoir, et partant de la j'espere obtenir rapidement de plus amples informations sur le sujet.

Concernant vos semblables, un certain nombres d'observations ont été menées. Plus leur eloignement de l'arbre est grand plus leur état est critique. Aussi ais je fais battre la campagne en tout sens pour envoyer les elfes chez eux. Restez donc proche de votre bien aimé arbre et vos vies ne seront je l'espere pas en danger dans un avenir proche. Le temps presse et je retourne dès a présent à mes recherches. En esperant obtenir des informations ou des résultats rapidement. Cordialement Thorin Oakenshield Oracle du peuple Nain"

Le messager salua le sage et reparti rapidement. Les elfes présents considéraient le nain s'en allant d'un oeil inquiet et curieu. Curieu car les nains restaient en général un mystère pour eux, inquiet car leur vie etait en jeu.

Le premier cours de Théologie que je donnais à mes élèves ne put être aussi fédérateur... Dans l'espoir de leur montrer l'Arbre de vie et de leur faire un cours dessus, je les emmenais au village des elfes sylvestres. Quelle ne fut pas ma surprise de voir Oceane, l'oracle des elfe ainsi que cet elfe noir qui me trouble tant par sa ressemblance avec mon père, Edrahil notre historien... Ils conversaient tout deux avec une personne que je reconnu sans la voir... ma mère, Eleria... et je vis l'objet de leur inquiétude : L'Arbre de Vie. Cet élément inébranlable de la culture et nation elfique était pourtant bel et bien souffrant. Je m'approchais alors avec mes élèves pour en savoir plus. La nation elfique souffrait comme l'Arbre de Vie... elle se mourrait petit à petit... je ne pus y rester indifférent... Je m'approchais de l'Arbre de Vie et effleura son écorce à la recherche d'un quelconque indice sur ce mal... et là je perçu une similarité entre lui et moi... l'éternité n'était plus pour nous... mais contrairement à lui je me battais pour mes proches, mes enfants... et je compris, ou supposa certain diront, pourquoi il ne se battait plus pour vivre... Comme moi ce bon arbre est mourant, comme moi des individus dépendent de lui, comme moi il devrait se battre pour survivre, et pourtant... il ne désire plus vivre. Nous l'avons déçu, nous, le peuple qu'il a adopté comme si nous étions ses enfants, il y a trop longtemps que nous nous déchirons, que nous nous entretuons pour de veine raison, et comme il n'a que nous, rien ne le pousse plus a se battre... je compris cela car j'aurais fait pareil si j'avais été dans la même situation, aussi alors qu'il avait toujours semblé invulnérable et éternel, il avait profité d'un agression extérieur pour mourir au lieu de se battre comme il l'avait toujours fait... en effet, il ne lui était pas possible de mettre fin lui même à ses jours et donc il resta passif devant son agresseur... je ne sais qui déclencha cette apathie, ni comment il s'y prit, mais l'Arbre se laisse mourir et la nation elfique avec lui, j'en suis certain... je ne voit qu'une solution : lui rendre l'envie de se battre, unir les elfes et redonner sa splendeur à cette nation, la sortir de cette décrépitude chronique dans laquelle elle s'est enfoncer depuis trop longtemps... une seule solution, l'union des races. Je retirais ma main et le contact avec l'Arbre sembla disparaître, je fis alors part à tous de mes impressions, mais peu furent convaincu... qu'importe, je ferais tout ce qu'il faudra avec le temps qu'il me reste à vivre pour régler ce problème, je le dois à cette vieille branche las de vivre. Je vivrais pour lui redonner le goût de se battre. Un père ne peut abandonner ses enfants. Je laisse ce témoignage si d'autre veule me rejoindre et aider L'Arbre de vie.


Elhessar Tur'Annion, Fondateur du Refuge


Bonjour mes amis, c'est encore moi, Trope Joker, le désormais fameux vendeur de sous-vêtements transcontinental.

Longtemps que je n'ai pas pu mettre les pieds par ici, les environs ont bien changé, je suis aussi heureux de voir que je ne suis pas seul à me préoccuper des elfes, même si nous ne sommes pas nombreux.

Oui, il s'est déroulé un évènement tragique dans ma ville natale qui a fait que je n'ai pas pu revenir plus tôt. Lorsque je voulus entrer dans ma chère et tendre ville il y a huit jours, un garde m'en empêcha d'un geste brusque. Je voulus lui en demander la raison mais il ne me répondit pas. Je dus attendre deux longue heures qu'un écriteau fut planté devant moi, la nouvelle était fraîche:

"Oyez, oyez, brave gens, La ville refuse désormais tous les visiteurs du dehors. La raison n'est en aucun cas que la grave maladie du duc aurait mis un terme à sa vie. La ville n'est en aucun cas en état de quarantaine et la situation n'est en aucun cas grave. Veuillez rebrousser chemin!"

Connaissant le garde en chef il n'était pas difficile de comprendre ce qui se passait à l'intérieur. Peu de temps auparavant, mon duc avait déjà succombé à quelque mal étrange mais les autorités diminuèrent sa portée, nous ne nous doutions de rien. En fouillant mes souvenirs, je me souvenais que l'époque correspondait à peu près à celle de la décadence de l'arbre, oui, j'en suis à peu près sûr. Le problème est que je ne sais rien d'autre.

Tout nous a été caché durant cette periode, je m'en rends compte à présent, et je ne crois pas aux coïncidences. Mais maintenant, je n'ai plus de patrie, plus de temps, nul part ni aucune chance de mener à bien mes recherches.

Mes amis, je n'affirme pas que vos explications soient fausses, mais je pense qu'il existe une explication plus concrète à ce mal et qu'elle est liée à ce qui m'arrive, que voulez-vous, cela fait si mal de perdre à la fois son suzerain et sa ville. Pourtant s'il y a un lieu qui recèle de réponses, ce doit bien être les archives royales d'Oren...je ne vois pas d'autre lieu.

Je ne sais pas s'il reste beaucoup de temps, je mets là mes derniers et ultimes espoirs. Demain je rassemblerais les âmes de bonne volonté qui voudront bien m'accompagner et mettre un terme à l'opacité. Que tout ceux voulant y prendre part note leur nom et leur raison à la suite, que nous puissions nous organiser. (+ disponibilités par pm si possible).

Le village elfe me semblait bien sombre, bien... mort... Je n'étais retourné dans ces contrées depuis le temps où Orfen y avait siégé. La décrépitude de la race des elfes faisaient froid dans le dos. Je prennais connaissance de l'existence d'un recueil sur ce Mal. Je lus l'intégralité et décidai d'y laisser ma griffe.

"Peuple elfe,

Je sais que je ne suis pas forcément celui que vous attendiez et vous avez raison de le penser. Ce mal qui vous atteint me préoccupe beaucoup mais mes qualités d'enquêteurs sont aussi développées que les auraient un Troll. Toutefois, je voudrais vous aider d'une manière autre. Voila ce que je vous propose.

Identifiez le commenditaire de cet affront. Je pense qu'un tel Mal ne peut être "naturel" et venir de lui-même. Il y a donc un responsable de cette catastrophe. J'ai quelques soupçons vis-à-vis de certaines personnes, mais rien de concret. Je garde donc le silence pour le moment. J'ai besoin de preuves. Je dois cependant continuer quelque quête personnelle sans laquelle, il me serait impossible de vous aider correctement. Je me retire donc, mais vous laisse ce mot qui m'engage à aider la race qui n'est qu'une moitié de la mienne, mais pour laquelle je ressens un profond respect.

Je pense que certaines choses devront être faites quand l'ignoble aggresseur sera identifié. A ce moment, je pense que je vous serai utile. D'ici là, suivez les conseils des personnes qui vous veulent du bien.

Je ne sais pas encore si la maladie m'affecte ou non. Pour l'instant, je ne suis pas touché. Peut-être que ma nature hybride me protège plus longtemps ou m'immunise. Si tel est le cas, je crois que je pourrai vous être utile avec quelques personnes compétentes en médecine.

Je repasserai tantôt.

Gnaar."
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 18:33

* Le jour se lève à peine sur le village de Gludin. Les maigres rayons du soleil filtrent à travers d’épais rideaux ornant la salle principale.*

Yuhan : Je suis prêt. Merissa : Bien. Alors mettons nous en route sans plus attendre.

* Les deux elfes s’empressent de payer l’aubergiste et sortent, se dirigeant vers la place principale *

Merissa *s’arrête tout à coup et ferme les yeux* : Sentez-vous cette présence ? Yuhan : Je sens comme une aura… familière... Je suis troublé... Mes sens me jouent des tours... Merissa : L’Oracle, elle est ici. Tout près. Attendons. Yuhan : Vous l’attendiez ? Merissa : C’est toujours elle qui vient à moi.

* L’Oracle apparaît, rayonnante dans la lumière du matin *

Oceane : Merissa, Yuhan. Merissa *s’incline* : Oracle Oceane... Yuhan *fait de même* : Dame Oracle... Oceane *se tourne vers Merissa* : Merissa... Je dois m’excuser auprès de toi. Merissa : Mais... pour quelle raison ? Oceane : Notre dernière rencontre dans la vallée enchantée t’a entraînée bien loin... Bien trop loin, et ce, sur ma demande. Je pensais ne plus te revoir. Enfin... pas comme cela... Merissa : J’étais prête à prendre ce risque, vous le saviez. Oceane : Tu étais prête à le prendre, oui. Mais je n’aurais jamais dû te le demander. Que tu sois là tient du miracle. Merissa : Ce qui est arrivé n’aurait jamais dû arriver. J’ai été sotte. Je serai plus prudente à l’avenir. Mais il s’est passé tellement de temps... D’ailleurs je ne sais même pas pourquoi j’ai été relâchée... Oceane : ... et je crains que nous ne le saurons pas avant longtemps. Pendant tout ce temps, je suis restée en contact avec Messire Kafka. Même si je ne peux intervenir, il était hors de question de le laisser croire libre de tout mouvement. Je lui ai parlé plusieurs fois après ta disparition. Mais il a disparu depuis un moment maintenant. Il s’est littéralement volatilisé... Yuhan *chuchote* : Encore ce nom... Merissa *inquiète*: C’est fâcheux en effet. Oceane : Soit il a appris à cacher l’effet de ses actions... Soit Messire Kafka n’est plus... Et ce n’est pas le plus grave... Du moins pour la race Elfe. Merissa... pendant ton absence se sont passés de fâcheux événements. Un, en particulier. Merissa : Le Fléau... Oui, je suis au courant. Oceane : Ceux de notre race sont de moins en moins nombreux. Pour tout dire, je crains que nous soyons des rares encore valides. Merissa : Yuhan semble lui-même quelque peu affecté par ce mal. Yuhan *baisse la tête* Oceane : Et toi Merissa ? Merissa : Je vais bien. Oceane : Ton « traitement » semble avoir préservé tes forces, malgré les souffrances... Merissa : Oui, je vais bien, mais nous devons agir vite. Yuhan * acquiesce* Oceane : En effet, le temps cette fois nous est compté. Merissa : Je suis parvenue à réunir un certain nombre d’alliés. Elhessar et ses élèves, Yuhan que voici, un nain nommé Bundushadur. Et je ne compte pas m’arrêter là. Nous devons être nombreux pour explorer toutes les pistes. Tous mènent des recherches. Oceane : Et tous ont trouvé des indices, malheureusement... Trope, le Refuge, Satellia... Chacun pense avoir trouvé l’origine du fléau. Merissa : Qui sont ces gens ? Oceane : Trope est un petit homme, négociant de son état. Il est le premier à avoir parlé du Fléau ouvertement. Quant à Satellia, elle est nouvelle sur ces terres mais possède une théorie intéressante. Malheureusement, je crains que nous n’ayons pas le temps de négocier toutes ces théories. Merissa : Vous craignez de fausses pistes, n’est-ce pas ? Oceane : Je ne saurais te dire laquelle est la bonne. Yuhan : Et si toutes étaient bonnes ? Oceane : C’est aussi une possibilité, Yuhan. Merissa : J’ai parlé avec Elhessar. Il m’a dit soupçonner deux personnes : le seigneur Korn, ainsi que... sa propre mère, Eleria. Oceane : Eleria ! Je n’ai aucune confiance en elle mais... Enfin... si le fondateur lui-même a des soupçons... c’est quelque peu troublant... Merissa : On m’a conseillé d’aller voir Edrahil, historien de son état. Il étudie dans les ruines elfiques. Oceane : J’ai eu vent de ses recherches, oui. Si tu ne le trouves pas, vas voir Nahima, son élève. Elle passe beaucoup de temps dans la cité elfe. C’est une drow très... spéciale. Elle a en horreur ses semblables. Elle tient plus que tout à la réunification de nos deux races. Yuhan : Elle s’imagine être comme nous ? Oceane : Non, elle est plus humaine. Yuhan : Une drow humaine aimant les elfes... Spéciale, en effet. Merissa *fronce les sourcils* : Yuhan... Je sais que vous ne croyez pas en une telle entente mais... Yuhan : Je n’ai rien dit de tel. Mais je n’affirme pas le contraire non plus. Merissa : D’après ce que l’on m’a dit, Edrahil est un drow lui aussi. Nous devrons nous montrer courtois avec lui. Nous sommes du même côté mais après tout, rien ne l’oblige à nous aider... Oceane : Les aides désintéressées... Yuhan n’a pas l’air d’y croire... Yuhan : Pas vraiment. Pas en ce monde. Pas en ce moment. Oceane : Je dois avouer que cela me parait bien étrange à moi aussi... Merissa : Edrahil est un compagnon d’Elhessar, et j’ai pleine confiance en Elhessar. C’est un ami très cher à mon cœur, bien qu’il ne soit pas de ma race. Oceane : Dans ce cas, j’espère que ton cœur ne se trompe pas Merissa. Le Fondateur m’a toujours paru trop proche d’Eleria... Merissa : Mon cœur ne se trompe jamais. Ecoutez... il m’a montré une chose bien étrange... Son père... il est retourné dans ce monde à l’état d’esprit. Il veille sur Elhessar, et sur nous aussi. J’en ai eu la preuve. Oceane : Quel genre de preuve ? Merissa : Ce que vous appelleriez un miracle. Une intervention extérieure invisible. Yuhan *fronce les sourcils* Merissa : Je l’ai senti... Quelqu’un d’autre était là... Oceane : Merissa, faire appel aux esprits n’est pas sans dangers. Le Fondateur devrait se montrer prudent. Merissa : Son père est revenu avec lui du royaume des morts. Il est revenu pour l’aider à vaincre ce fléau, j’en suis certaine. Une fois sa tâche accomplie, il s’en ira. Oceane : Peut être... mais je ne crois pas à l’aide totalement désintéressée, pas même à celle d’esprits. Yuhan *hoche la tête* Oceane : Je viens de croiser une fillette, qui m’a tenu le même genre de propos qu sujet d’un ami. Elle se nomme Lynoa. Elle m’a dit avoir un ami parti, mais pourtant toujours là... et qui ne partira pas avant d’avoir accompli certaines choses... Merissa : C’est tout à fait étrange... Océane : Oui, troublant...



Tout a débuté sur la place du village elfe, Gonéril comme à son habitude avait posé son fessier sur la troisième marche bien que je lui recommandai de ne pas se salir aussi impatiemment. Son tourment lui avait fait oublié les normes élémentaires de l'hygiène et j'en étais fort triste. Où donc allait s'arreter le fléau! Pour me détendre, j'avais entrepris d'entreprendre une certaines drow, Kydra, de participer à ma collecte de sous-vêtements elfiques. Le marché était en pleine expansion, c'était un train à ne pas manquer, mais bien vite une godiche blonde du nom de Marissa me rappela que le temps n'était pas à cela. Il faut toujours qu'on nous dise cela et pourtant comme si je n'en étais pas conscient. Il y avait aussi cette Imrae qui tentait de nous convaincre d'accepter son aide. En effet, elle nous l'a dit sans détour, elle ne voulait pas que ses garnitures de plat préférées ne disparaissent...et cette godiche de Marissa qui a accepté. Moi Trope Joker atteste n'avoir jamais vu une aussi inefficace créature.

Quoiqu'il en soit je tentai de faire un point avec tout ceux présent sur les diverses pistes. Marissa m'affirma être sur le début du commencement d'une piste mais je n'ai pas voulu l'empêtrer plus encore avec mes question. Puis ce fut le tour d'une certaine Nahima, celle qui était la concubine de Kydra à ce que j'ai cru comprendre. Elle me dit avoir trouvé quelque chose d'inédit du côté des ruines elfiques ce que je pris pour argent comptant, et me parla d'une certaines secte assez compliquée sur laquelle elle me donna un gros bouquin d'environ trois-cent pages comme une fleur.

Enfin quand nous réalisâmes que trois feuillets en avait été arrachés, ce fut la goutte d'eau et plus encore lorsque nous vîmes ces feuillets de nos yeux: ils concernaient l'arbre de vie sous forme d'illustration. La piste était bonne mais je n'en étais pas convaincu alors nous retournions aux ruines en apprendre plus. Nahima tenait absolument à ce que nous amenions son amie Kydra avec nous, et j'acceptai sans oser demander ce qu'une femelle en pâte amnésique et quasiment muette pourrait bien venir faire avec nous. Enfin ainsi nous partîmes.

Après bien des peripéthie, nous arrivâmes aux ruines elfiques. Ces ruines assez terrifiantes sont remplie d'ossements inertes et d'autres en mouvement, d'araignées géantes ainsi que de spectres mais tout ceci est normal pour Kydra et Nahima qui les foulaient du pied. Nous voilà partis, arrivant au point où Nahima reconnut inévitablement l'endroit d'où le livre fut sorti. Malheureusement une bande de gros rats littéraires s'opposèrent à notre érudition et nous fûmes attaqués. Plusieurs livres avaient leurs pages arrachées, je constatais cela quand un spectre que Nahima venait d'occir avec grâce vint s'échouer juste sous mon nez et, hasard, miracle, me le mis dans une note cachée qui en gros nous informait de l'existence d'un livre secret, caché, fait de tous les fragments arrachés. L'auteur bienveillant y avait glissé même un plan, ce qui fit que nous le trouvions peu après lorsque je pus grimper sur le dos de Nahima pour actionner le mécanisme d'un gigantesque planisphère au grand déplaisir d'affreux spectres géographes qui aimaient particulièrement Kydra.

Bien sûr, nous ressortîmes rapidement et nous mîmes à consulter le précieux livre récupéré non loin de la chute d'eau proche des ruines. Malheureusement, c'est alors que Kydra l'amnésique fut prise d'une envie irrépréssible de se jeter à l'eau en criant "Edrahil". Nahima à l'eau aussi, je laissais mes affaires au sec pour m'y jeter in extremis. Après plusieurs recherches, il s'avéra en fait que Kydra était un loup-garou amnésique et en pâte dont la double personnalité s'était dissociée au contact de l'eau.

Enfin je n'ai peut etre pas tout compris à cette histoire mais une chose est sur, une fois revenu, un voleur avait subtilisé non seulement mes vêtements mais aussi le fameux bouquins. A présent seule la mémoire de Nahima pourra nous aider, c'est dire si le monde ne tient qu'à un fil...



Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je suis Nahima, élève du refuge de Tur’Anion, assistante de l’Historien Edrahil. Mes recherches ont porté sur une vieille secte d’Elfes Noirs décimée, il y a des centaines d’années.

Cette Secte souhaitait acquérir la Nécromancie des Humains, afin de disposer d’une magie plus puissante encore. Pour cela, ils devaient offrir en échange le Secret de l’Immortalité à un groupe de Mages humains. N’ayant pas d’idée pour y parvenir, ils décidèrent d’utiliser l’Essence de l’Arbre de Vie, cet Arbre garant de la vie des elfes, sacré et vénéré de part le monde. Tout cela fera l’objet d’une thèse que je publierais sous peu.

Mais, ces derniers jours, avec l’aide de sir Edrahil, pour ce qui est des bases, de Joker Thorpe et de Kydra, pour ce qui est de l’aventure récente, il m’a été possible de mettre la main sur un livre secret. Les conditions de cette aventure rocambolesque seront narrées ultérieurement, mais vous devez savoir que ce livre, nous l’avons perdu… Je fais donc appel à ma mémoire pour vous délivrer une information importante au sujet du Fléau.

Ce livre recense les différents points faibles de l'Arbre, ceux par lesquels les Sectaires souhaitaient récolter l’Essence de l’Arbre de Vie. J’ai pu me souvenir de certains croquis, de certaines descriptions.

Les éléments étudiés par la secte pour prendre l’essence de vie sont :

Citation :
; les racines : Elles plongent dans la terre, y puisant eau et maintenant l’arbre droit.
; l'écorce : Cette peau cache le tronc au milieu duquel circule l’eau vers les feuilles
; les branches : Tronc en réduction, il est plus facile de les couper et d’attendre alors la sève de l’Arbre
; les feuilles : Ces feuilles reçoivent l’eau, car elles moins sèches que le tronc et les branches

Ces points ont été scrupuleusement dessinés et annotés en elfique ancien. Bien sûr, les Sectaires étaient attachés à extraire l'Essence, à vouloir utiliser la sève, et avaint remarqués que l'Arbre était insensible à nombre d'agressions extérieures, quelles soient naturelles, magiques ou provoquées par les hommes.

Mais ce qui a attiré mon attention, c’est la dernière partie du livre. Elle rassemble nombre d’annexes sur les histoires entourant l’Arbre de Vie. La Secte avait de nombreux explorateurs qui cherchaient des informations diverses et variées sur les légendes et histoires autour de l’Arbre.

Or, ce qui m’a interpellée, c’est que la Secte a finit par découvrir un événement inconnu à ce jour. Je n'ai trouvé nulle part mention de ce fait, et il porte un certain crédit à une piste concernant le Fléau.

Au moment de la célèbre guerre qui faisait rage entre Humains et Elfes, et pendant laquelle la magie avait été abondamment utilisée, une zone au nord du village des Elfes, derrière les montagnes, a été complètement ravagée. Cet endroit devait devenir la Mers des Spores. Or, et c’est le point que je vous révèle aujourd’hui, c’est à ce moment que l’Arbre de Vie a été atteint, et durement, comme s’il avait été contaminé par les spores de cette mer. L’Arbre était malade, il souffrait, et des elfes mouraient, comme aujourd’hui par le fléau. Il a fallu attendre que la Mer soit circonscrite et protégée par des Mages de la Tour d’Ivoire, pour que la situation redevienne normale.

Ce secret, la Secte n’aurait pas du y avoir accès et ce fut très probablement la cause de son extermination par les Elfes Sylvestres.

Je vous ferai part, dans ma thèse, des rouages de cette Secte, et peut-être, un jour, pourrais-je vous parler de sa chute.

Nahima
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 18:34

Je relate ici les faits liés au mal des Elfes qui pourrait être utile à ceux qui cherchent un remède.

J’ai rencontré il y quelques temps une sorte d’ermite Elfe qui semblait en savoir long sur le sujet. Hélas, à part de longues tirades philosophiques, je n’ai rien pu tirer de lui. Il faut dire que cet elfe était aveugle et muet, et son moyen de communication via pensées était des plus désagréables. Alors que je m’apprêtais à prendre congé de lui, il « pensa » une phrase énigmatique.

« La réponse se trouve dans l’Histoire ».

L’indice était vague, et pour la première fois depuis des années j’éprouvai quelque chose qui s’approchait de la reconnaissance pour celui qui m’avait inculqué son enseignement.

Je faisais les cent pas dans … ma résidence actuelle… lorsque mon regard se posa sur la carte du continent au mur.

L’eau qui abreuvait l’arbre était pure, les gardes et l’espèce de femme araignée veillait sans cesse sur l’arbre. Il restait un élément dont il était difficile de le protéger.

L’air.

Et qu’est-ce que l’on trouve au nord du village Elfe ? La mystérieuse et dangereuse mer de spores.

Je me souviens parfaitement du cours de l’égoïste pervers qui m’avait servi de Maître. La mer de spores est le résultat de l’utilisation de puissante magie prohibée durant la guerre qui opposa Humains et Elfes.

Je m’y suis rendu avec mon ami Lucian et nous y avons rencontré un magicien nommé Angel. Un étrange dôme surplombé d’une main géante domine la mer. Un champ d’énergie que l’on dit généré par la Tour d’Ivoire contient l’expansion de cette région. A l’intérieur, d’anciens symboles étranges sont gravés dans la pierre. Et l’absence de spores à certains endroits nous fait penser qu’on s’y ait rendu récemment.

Voici Notre humble contribution.

Satellia Hawk



Bravo à vous, vous avez toute l'affection de Trope Joker croyez-le bien et croyez aussi qu'il vous la montrera, vous n'y couperez pas! Enfin deux pistes semblent concorder dans les causes du fléau, je ne pense pas que cela soit une coïncidence.

Cependant j'ai bien lu la lettre de dame Satellia, et loin de moi l'idée de croire que je la surpasse en génie mais quelques informations me font penser que le mode d'expansion du fléau n'est pas aérienne, n'y a-t-il pas, entre la mer des spore et la ville des elfes, une vaste chaine montagneuse qui arrête la course des vents?


C'est en pensant à cette idée que je sentis l'espoir me quitter, mais lorsque je repensai à ma ville Oren une autre idée me vint effectivement. Voilà, lorsque le duc se fit plus rare dans ses apparitions, au même moment, à présent que j'y prends garde je le remarque, nous avions eu à Oren une épidémie de basse ampleur. Oren est une ville aussi proche de la mer des spore que l'est la ville des elfes, pourtant les choses ne se sont pas passés de la même manière.

A l'époque, tout le monde subissait une sorte d'affaiblissement dans les membres sans pour autant tomber en catatonie, sauf certains cas plus graves qu'on constata dans les débits de boisson des bas quartiers d'Oren. Il y avait cependant des exception et les commerçant tels que moi n'étaient pas touchés. Il faut savoir que les commerçants consomment bien souvent de l'eau en gourde pour des raisons bien évidentes...enfin le fait est qu'on n'y prenait pas garde mais il y eut bien des cas comparables à ceux des elfes et nuls de ceux qui buvaient l'eau locale ne furent épargnés. D'ailleurs peu après, quand on eu constaté cela, une mesure prise fut de fermer tous les débits de boissons de la ville et depuis, la ville importe son eau des villes du sud, ce qui coupa court au problème.

Tout ces évènements peuvent paraitre bien évidents aujourd'hui mais il faut bien se dire qu'au moment où cela se fit, nulle personne n'y preta vraiment attention, les symptômes était minimes. Tout cela finalement, porte à croire que l'expansion du fléau puisse s'être faite par la voie des eaux.

Quoiqu'il en soit, ces idées deterrées du passé n'ont fait que renforcer la conviction selon laquelle le cas d'Oren était lié à celui du village elfique. Le temps presse à présent et le seul moyen d'en savoir plus serait de s'y rendre. L'expédition que j'ai tenté de rassembler devrait partir sous peu. En espérant que nous parviendront à quelque chose.

Trope Joker Courtier en sous-vêtements.



Je tiens à noter ici une expérience que j'ai vécue, en compagnie de la jeune Zaya, et qui présente de troublants liens avec les évènements qui touchent ma race, les elfes, ces temps-ci.

Nous nous sommes rencontrées par le plus grand des hasards alors que nous arpentions le Champ des Executions, non loin de Dion, et avons fait la rencontre de deux étranges personnages masqués ... Ceux ci, forts intriguants, nous ont emmenées dans un sombre lieu, où flottait une atmosphère chargée de pourriture, et en lequel déambulaient de terrifiants morts vivants, véritables corps en putréfaction. Je ne vous décrirai pas les évènements qui s'ensuivirent, ceux ci n'étant pas l'objet de ma missive. Mais toujours est-il que dans cette sombre arène, dans laquelle nous étions prisonnières, Zaya et moi avons pu percer au travers des paroles de nos mystérieux "hôtes" qu'ils parlaient clairement du Fléau. Cette "Raja" et ce "Roi de Pique" (leurs noms sont sans aucun doute des noms d'emprunts) sembleraient être les instigateurs de la malédiction qui s'est abattue sur les elfes, et, semble-t-il, cet acte n'est qu'une étape en vue d'un objectif encore plus vaste ... Déjà, il serait à présent clair que le Fléau est l'oeuvre de quelqu'un, et non d'une entité, ou je ne sais quoi ... Laissez moi vous décrire les rares éléments que nous avons pu relever sur ces deux personnages déguisés ... Le "Roi de Pique" était clairement un Drow, par ses manières, ses cheveux, sa peau. Son déguisement, fort étrange, était malgré tout d'un grand raffinement, variant les couleurs et multipliant les motifs brodés. Il se bat à l'arc, à ce que nous avons pu en voir ... Quant à "Raja", elle était sans nul doute une Elfe, chose qui m'a fortement étonnée, mais les signes distinctifs propres à cette race étaient aisément identifiables ... Son habit était semblable à celui du "Roi de Pique", et ses manières tout aussi raffinées.

Les informations que Zaya et moi apportons sont bien maigres, mais nous avons jugé utile de vous les transmettre, car s'il s'avère vrai que nous avons rencontré les personnes ayant déclenché le Fléau, de nouvelles pistes pourraient s'ouvrir, et peut être aboutirions nous à des éléments plus concrets ... Si vous avez des interrogations, ou des précisions, venez nous rencontrer, nous ne sommes pas près d'oublier ce soir là et tous les détails qui vont avec ...

Merci de m'avoir lue,

Shaelia.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 18:36

Les mémoires de Joker,
Les Extravagantes Aventures d'un Misérable courtier en Sous-Vêtements (ou l'inverse)



"Je dédie ce carnet à tous les pelvis d'oreline, que les dieux les vêtent avec grâce. Au cas où ma vie viendrait à son terme, ils y trouveront tous les récits de nos aventures."

La confrérie du Fléau

Tout débuta ainsi, par la formation de ce qu'on nomma plus tard la confrérie du fléau. Sa composition hétéroclite peut choquer. Il y avait des elfes bien sûr, des humains. Il y avait aussi des drows. Ils étaient tous réunis pour vaincre le fléau. Après tout ce temps, tous ces appels lancés dans le vide, cela faisait chaud au coeur de voir enfin du monde s'y intéresser.

Lorsqu'on regardait l'arbre la dernière fois que j'eus la chance de le voir, on constatait qu'il avait exactement perdu la moitié de ses feuilles. Tandis que les conversations entre les membres de la confrérie se faisaient plus bruyantes, le sort des elfes se faisait plus certain. Cette image était pour le moins édifiante. Les recherches faisaient certes du bruit, mais ne menaient à rien. Les forces réparties s'épuisaient et j'avais eu raison de les rassembler pour une expédition. Dés ce moment je savais que c'était la dernière.

Le groupe n'a jamais eu de membres fixes, cela aussi était très étrange. Certains partaient, d'autres se joignaient à nous, mais parmi ceux qui nous ont suivis de bout en bout, il y a certains individus qui méritent description. Je suis de ceux qui pensent que la région du fessier parle plus que tout autre partie du corps, je vais donc faire les choses dans cette optique.

Tout d'abord Merissa, un derrière très musclé malgré quelques signes de graisse de ci de là. Je me suis toujours étonné d'approcher le derrière de Merissa, qui semble au premier abord si souple, de le toucher et de constater sa dureté infaillible. Ce derrière est celui d'une athlète à n'en pas douter, mais je n'ai jamais entendu qu'elle n'ait jamais subi d'entrainement particulier. Par ailleurs sa voix douce, ses propos pacifiques sont à l'exact opposé de ce corps surentrainé. Est ce là la voie des fesses guerrières d'Oreline?

Satellia, derrière sous armure, grand fessier fermement maintenu par des muscles en acier trempé. Difficile à approcher, le fessier Satellien se fait discret à l'approche, mystérieux même parfois. Ses accès de colère contre la monarchie cependant font remuer quelques graisses qui trahissent des dessous un peu flasques, signe d'un passé lipidique important.

Lucian, fessier mélancolique, typique des humains timides, le derrière de Lucian est loin d'être très musclé. Harmonieux sans opiniâtreté, il témoigne, sous des dehors un peu frêles, d'un naturel franc et naïf habitué à la bonne nourriture, qui aurait subit des régimes à répétition pour ensuite se résigner à une vie guerrière et monacale. Derrière tourmenté que celui de Lucian.

Yuhan quant à lui est le témoin de ce qui arrive aux derrières infectés par le fléau. Boursouflures, petite vérole, il n'est pas rare qu'il ait du mal à se mouvoir en passage étroit. La seule vision du derrière du Yuhan est en soi un argument suffisant pour convaincre n'importe quel amateur de derrière d'agir contre le fléau.

Nahima, ah...Nahima, derrière admirable. Volontaire et courageux, celui-ci n'hésite pas à s'engouffrer dans les situations les plus sensibles. Ni musclé, ni flasque, aventureux par moment, ses formes arrondies témoignent d'un naturel compatissant. Le derrière de Nahima est le prototype du fessier drow auquel la propension au bien a donné une jolie couleur nacrée...

Voilà pour les plus actifs, bien sûr il n'y eut pas qu'eux. Goneril, qui masque admirablement sont grand âge par une contraction permanente des abducteurs, Boreale, qui à force prend les formes de la main du très-mystérieux Elhessar, Silence, dont le derrière trahit très régulièrement le nom, Kydra, dont le derrière chenu trahit son passif de loup-garou, Zaya et Linoa, dont l'habitude des sucreries promet un grand futur celluliteux...que de beaux fessiers sacrifiés sur l'autel du fléau.


En Route pour Gludio

Mirabelle avait été tuée la nuit précédant l'expédition. Nous aurions du nous douter que ce fut un piège mais de toute manière, je crois que nous n'avions pas le choix. Pour rallier ma ville natale, il nous fallait rallier Gludio, que ce soit à pied ou par l'effet de la magie. Nous nous mîmes donc en route. Sur le chemin deux groupes se formèrent rapidement. Ceux qui appartenaient au groupe de dame Satellia allaient de toute évidence éviter au possible les contacts, ce que je ne comprends toujours pas.

A l'arrière, nous maintenions une certaine allure, mais la faiblesse que ressentait Yuhan ne nous permettait pas d'aller bien vite. Ce fut une erreur de nous séparer si tôt sur le chemin car nos ennemis étaient là, nous épiaient, et frapperaient dès qu'ils en auraient l'occasion. Ce fut à mi-chemin qu'ils le firent, et nous fûmes stoppés nets par un drow. La suite je ne peux la raconter car je reçus un sérieux coup sur le plat du crâne, mais lorsque je me réveillai, Yuhan et Merissa ainsi qu'un drow dont je ne me souviens plus le nom avaient disparus. Il n'y avait d'autre solution que de poursuivre notre route et nous rendre à Gludio dans l'espoir d'y trouver des réponses.

Plus tard, j'appris que ce drow se nommait Saeros et qu'il appartenait à "L'armée des Spectres". Ce clan nous avait mis des bâtons dans les roues en connaissance de cause, de toute évidence notre expédition gênait. Ma conviction, à ce moment, s'en trouva renforcée.

Nous étions attendu à Gludio par les mêmes personnes. Quel culot! Apparemment, nous étions trop négligeables pour qu'on se cache de nous. Et peut-être que cela était vrai. Que peut faire une poignée de guerriers face à un tel fléau. A présent que j'écris ces lignes, dans cette chambre du château de Giran où l'enquête nous a mené, je ne suis pas plus sûr qu'au moment où nous rencontrions Saeros que nous viendrons à bout de cette détestable maladie. Saeros nous laissa retrouver les otages mais il nous avait ralentis passablement. La faiblesse de Yuhan fit que nous décidâmes d'attendre un jour de plus pour continuer notre voyage. Peut-être était-ce un jour de trop.


Le Duc d'Oren

Ce matin là, quand je me suis réveillé, je savais que ce serait le jour où je recontrerais le duc d'Oren. Ce duc que j'ai si souvent appelé mon roi, et que je n'ai jamais vu, a dirigé toute mon existence. A l'école de notre sainte ville d'Oren, on nous apprend qu'il ne peut y avoir qu'un dieu, un roi, une loi. L'esprit critique n'est pas mon fort, mais je n'ai jamais pu imaginer un monde meilleur sans un roi pour le diriger. J'espère ne pas être déçu de l'image noble que j'ai toujours eu de lui depuis l'enfance.

De nouveaux membres s'étaient joints à la confrérie. Le plus surprenant était peut être Urukaï, car c'était un orc. Il dépassait de plus de deux têtes le groupe rassemblé, j'eus donc le temps de l'apercevoir. Ce qu'il me dit ne me surprit pas moins. Il était présent car son clan n'avait rien décidé au sujet du fléau. Ayant appris que "le peuple de la lune"se réjouisssait de la mort des elfes, Urukaï avait décidé que notre cause n'était pas si mauvaise. Cependant, il ne se joint pas à nous tout de suite.

Nous ne pouvions pas nous diriger à Oren directement, la ville était en quarantaine, le gatekeeper inactif. Pour y aller, il nous faudrait passer par un village mercenaire. Pour y entrer, il nous faudrait beaucoup plus de courage. Je ne savais pas où avaient passé la nuit Satellia, Lucian et les membres de leur groupe car ils semblaient éviter les gardes mais ils répondaient présents à l'appel. Nahima était revenue du mariage d'une certaine Imrae avec Saeros. Elle semblait assez perturbée mais me dit ne rien avoir pu découvrir de ce côté là. Un nouvel elfe s'était joint à nous mais je n'ai jamais pu connaitre son nom.

Urukaï nous rejoignit aux abords d'Oren et j'en ressentis un vif soulagement. La ville en elle-même était une forteresse. Nous avions l'avantage d'être de nuit mais les gardes ne nous laisseraient pas passer à moins d'une circonstance extraordinaire. La ville au clair de lune était fort belle. Je ne sais pas si c'est cela qui m'inspira, mais j'eus l'idée d'un plan particulier. Nous avions avec nous plusieurs drows aptes à la discrétion, d'un autre côté, les guerriers possédaient la force brute. En tant normal, nul ne pouvait s'infiltrer dans la ville sans être repéré, pas même l'un d'eux, mais si d'un autre côté nous faisions diversion et ameutions les gardes à un autre endroit, ils auraient une chance.

Urukaï, les elfes, Lucian et Satellia se portèrent volontaires pour la diversion tandis qu'Elhessar, Nahima et d'autres allaient entrer à la dérobée. Lynoa, moi et Yuhan allions attendre que cela se fasse pour entrer en toute sécurité.

Il n'y a rien de pire qu'attendre dans ces moments là. L'anxiété et le sentiment d'impuissance sont un mauvais mélange. Devant la ville qui retentissait de mille bruits, nous ne nous adressions pas un mot. C'était bien la première fois que j'étais pris au dépourvu. Le regard grave de Yuhan n'arrangeait pas les choses. Nous savions que le fléau avait pris possession de ses moyens et nous ne pouvions rien faire. Mais lui faisait honneur à sa race en faisant preuve d'une telle volonté. La plupart dans son état seraient restés au village pour se faire soigner. Son amour pour la vérité surpassait son mal et donnait du courage à tout ceux qui l'approchaient.

L'alarme avait été déclenchée quand on vint nous prévenir qu'il fallait entrer. Peu d'habitants se trouvaient dans les rues à cette heure là, je ne l'avais pas prévu ainsi. Si la police d'Oren est autoritaire et intransigeante, ses habitants, eux, ont un bon fond et n'hésitent jamais quand il s'agit de venir en aide à une cause qui leur semble juste. La mise en quarantaine de la ville, le flou qu'il y avait autour du pouvoir actuel, l'intolérance de la milice, tout cela était pour moi insupportable et je savais qu'il en était de même pour mon peuple.

Le temps pressait, les cloches réveilleraient les gardes d'un moment à l'autre. Une partie de la confrérie s'était retrouvée sur la place centrale, déjà prête à se battre, d'autres avaient du trouver un moyen de bloquer les portes car les gardes n'arrivèrent pas immédiatement. C'est alors que nous rencontrâmes ce vieil homme ( que je pris pour un nain). Attifé comme un mendiant, il ne semblait pas se rendre compte de l'urgence de la situation. En y repensant à postériori, il avait tout de l'allure pataude qu'ont les gens d'Oren, même dans les circonstances les plus alarmantes. Il eut tôt fait de comprendre le pourquoi du comment et comme s'il nous avait attendu: "Il y a bien un endroit où vous pourriez être en sécurité, si bien sûr cela ne vous gêne pas de monter quelques marches".

Postés sur le toit d'une maison d'Oren, nous pouvions voir en contrebas s'agiter les miliciens. Quel beau moment. Dans notre vue, nous avions aussi, au loin, le château d'Oren. L'endroit semblait avoir été choisi pour cette observation. Nous étions tous éreintés mais je crois, heureux.

L'homme qui se tenait alors devant nous, je ne l'oublierai jamais, il nous avait sauvé la vie mais ce n'était pas là la raison de ma fascination. Il avait eu un autre interêt pour ce faire. En effet, cet homme avait toujours été le duc d'Oren.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 18:36

Car nous parvîmmes ensuite à convaincre Satellia et les siens. Nous avions besoin de cela pour avancer dans l'affaire, nous n'avions guère le choix. Tout se fit très rapidement. Quelques heures plus tard, il nous donna une note, un habit et une lame semblable à ceux de la garde. Nous allions de nouveau devoir nous infiltrer quelque part, une tâche non moins risquée que la précédente. Urukaï, préférant la manière forte, nous avait déjà quitté, mais cela valait mieux car nous n'aurions pu entrer avec un orc dans nos rangs.

Tout se passa sans l'ombre d'une difficulté. Nous fîmes illusion du moins le croyions nous. Arrivé au pied du trône, nous eûmes la surprise d'être acceuillis par le duc lui-même qui nous révéla son identité. Quelle ne fut pas ma stupéfaction de me trouver devant celui que j'admirais temps et qui avait passé à mes yeux pour un homme ordinaire. Selon ce qu'il nous dit, notre intrusion avait remué les esprits dans la ville d'Oren, et la note qui nous avait permis de passer la garde, rédigée par le duc lui-même, avait permit de rassembler ce qui restait de fidèle dans son ancienne garde. Avec notre aide, il avait mis hors-jeu ses fils ingrats et était de nouveau maître du navire. Je sentis bien que ce constat ne plaisait pas à tout le monde, mais le duc allait cependant tenir parole, et il nous fit part de tout ce qu'il savait sur le fléau de sa ville.

Le fléau qui sévissait à Oren avait débuté bien avant la tentative d'empoisonnement du duc, mais ce n'est qu'après qu'on comprit que les deux étaient liés. Des mages botanistes avaient constaté une variation de la flore aux alentours de la ville, celle-ci était utilisé pour fabriquer l'alcool très prisé de la région. Mais cet alcool n'était jamais consommé pur, ce qui explique que les symptômes du fléau n'apparaissaient que chez les grands buveurs. Durant la cérémonie rituelle, les choses en allaient tout autrement, l'alcool le plus pur qui soit circulait en grande quantité. En vérité, cette cérémonie n'avait de la tradition que le nom, c'était une orgie prodigieuse de la cour ducale.

A l'époque où sévit le fléau des hommes, par mesure de sécurité, on suspendit la consommation de l'eau des rivières. Le mal fut amoindri, non éliminé, tout simplement parce qu'on n'avait pas suspecté l'eau contaminée d'infecter aussi les plantes. Tout comme chez les elfes, l'eau est la source du problème, l'eau où s'abreuve l'arbre de vie. Des recherches avaient été menées par le duc pour en connaitre la cause, plus précisément par son fils cadet. Le duc avait trois fils, à son départ deux d'entre eux se battirent pour le pouvoir, seul le troisième resta fidèle et chercha les causes du fléau qui, malgré tout, hantait l'esprit du duc.

Le fils n'avait aucune compétence particulière, mais il était parvenu, avec pour seul mobile l'amour de son père, à trouver la cause formelle du fléau. La piste qu'il avait suivi l'avait mené à sea of spore. D'après les histoires et les légendes, cette mer est le résidus toxique des anciennes guerres elfo-humaines. Le lieu, sous l'influence néfaste des magies adverses, avait muté en une terre aride et contagieuse. Seul le travail d'une poignée de mages Ivoirien permit de circonscrire la zone à celle que l'on nomme aujourd'hui sea of spore, par une barrière magique controlée par un artefact. Le fils du duc, avec l'aide de mages de la tour d'ivoire, constata que l'artefact qui controlait la barrière était manquant. Les mages eux-même demeurèrent stupéfaits, seul un confrère avait pu avoir le pouvoir de commettre une telle chose, hors cela leur était inconcevable. Ces mages obéissaient à une discipline stricte, de plus, ils étaient descendants de ceux qui avaient mis en place la barrière, il n'était donc pas suspects. Ce qui était désormais flagrant aux yeux du fils, et aux nôtres qui lûmes son rapport par les mains du duc, c'était que l'acte en question était commandité, il n'était nullement le résultat d'un hasard, d'une coïncidence ou d'un évènement naturel. Un individu avait commis cela dans le but de nuire au duc d'Oren et en le retouvant, nous retrouverions celui responsable du fléau.

Vanik se mit à fouiller sa mémoire, il avait tellement d'ennemis qu'il ne savait plus que chercher au juste à la fin. Mais il fallut se réduire à nous arreter sur un nom, et à en être convaincus. La chance a joué un grand rôle dans cette affaire. La plupart des choix sont des quit ou double et nous en étions encore réduits à cela, par le temps, par le mal. Le nom qui vint en premier fut celui de Carmus, Carmon Esthus le baron de Giran, l'ennemi juré des Vanik depuis des générations. Il y avait fort à parier qu'il nous fournirait le reste des pièces du puzzles. C'est ainsi que nous résolûmes de nous y rendre.


La confession de Carmon Esthus

Ce texte, je l'écris dans une des chambres du baron Esthus, au fil des notes que je recopie consciencieusement. Si je peux l'écrire à présent, c'est que notre piste à été la bonne: Esthus a cédé, il nous a raconté sa version de l'histoire. Et je peux dire que si toute les vérités sont bonnes à dire, elles ne sont passent pas toutes aussi bien dans la gorge, ni par les oreilles.

Pourtant au départ, rien n'était évident. Nous passâmes à peu près une semaine au château du duc. La confrérie s'était dispersée tout ce temps, pendant que Nahima et moi cherchions de quoi étoffer nos raisonnements sur le fléau. Nous mettions aussi au point notre plan, celui-ci s'avérait risqué. Nous avions dans l'idée d'utiliser le bluff. Nous avions le duc en notre possession, si nous parvenions à faire croire au baron que celui qu'il avait tenté d'assassiner n'était pas mort, nous pourrions éventuellement avoir ses avoeux. Par ailleurs c'était bien la vérité, le duc n'était pas mort, par chance. Il s'agissait en fait de faire croire au baron qu'il ne l'était pas, par la suite d'une traitrise. De toutes les façons, nous parviendrions à en savoir plus que nous n'en savions à présent. Nous étions si prêts du but.

Lorsque tout fut prêt, j'eus l'impression étrange que je marchais sur les pavés de ma ville pour la dernière fois. Nahima ne put se joindre à nous pour des raisons que j'ignore. Mis à part cela, tout ceux que j'ai noté au début de notre expédition étaient présent. Nous avons passé peu de temps ensemble mais la route crée des affinités. Pour la première fois, les gens qui m'entouraient n'étaient pas simplement interressés par un quelconque profit. Je n'ai jamais vraiment cotoyé les guerriers. Ceux que j'ai vu se battent pour des choses qui les dépassent. Entre tous les êtres que j'ai connu, ce sont peut être les seuls dont je voudrais me souvenir au moment de ma mort.

Entrer au château de Giran fut des plus faciles. Pour la première fois, nous nous contentions de dire la vérité: nous amenions au baron son pire ennemi. Les tapisseries du château de Giran sont autrement plus remarquable. On n'y renifle pas d'odeur d'alcool dans l'air. Durant toutes mes aventures, je n'ai jamais entendu un mot au sujet du baron qui ne soit en sa faveur. C'est un homme noble dit-on. A Oren, on nous apprend à le haïr. J'ai beaucoup voyagé mais je n'écoute pas les ragots.

Vanik était avec nous. Ce n'est pas le sens du devoir qui le poussa, non, pas plus en tout cas, que notre insistance à le faire venir, par tous les moyens s'il le fallait. Le duc ne voulait pas d'esclandre. Notre cause lui importait peu, il avait un peuple à présent mais nous dûmes lui rappeler que sans nous, il ne l'aurait peut-être pas. Le baron Carmon Esthus est l'exact opposé du duc d'Oren. Il est grand, svelte. Tout dans son maintien est honorable.

Il faut dire qu'en entrant au sein du château, Vanik était passablement assomé, pour donner le change dira-t-on. Des échanges se firent entre le Baron et Satellia jusqu'à ce qu'une gifle de celle-ci ne réveille le duc. "- Vanik c'est bien vous!, lança le baron, vieille canaille, vous avez la peau dure. - Trop dure pour vous!, surenchérit l'autre. - Cela m'etonne que vous puissiez encore tenir votre état drogué comme vous l'êtes. - Et vous vous y connaissez en terme de drogues, n'est ce pas, puisque vous en usez contre moi." Là dessus hors de moi, je ne pus m'empecher d'aller mordre le premier membre en vue du baron. Ce fut sa jambe. "- Que ce nabot me lâche, cria-t-il tout en gardant son calme. - Pas avant que vous n'ayez avoué être un vil frippon vous même! - Que diable me dit-il, gardes! arretez cet homme!" Sur cet entrefait, une voix du haut d'un balconnet se fit entendre. "- Lachez cet homme Joker, ce ne sont pas des manière. Et toi, cher Carmon, n'aurais tu pas une faute à expier?" Le silence se fit, c'était Océane qui était apparu. Elle ne semblait pas trop affaiblie. "- Je n'ai aucune faute à expier en effet. - N'as tu donc aucun honneur Carmon! N'as tu pas tenter de me tuer! - Mais si cela est un crime pour toi cher ami, c'est un bénéfice pour le reste de l'humanité. - Grand dieu!" Merissa, qui était au centre de la pièce, parla à son tour. C'est du crime de tous les elfes que vous devrez répondre bientot, dit-elle. Ces mots semblèrent désarconner le baron qui ne sut quoi répondre. Quand nous lui eûmes expliqué la situation, nous comprîmes qu'il n'était au courant de rien. "- Il y a peu de temps, deux êtres sont venus me trouver. J'avais fait savoir auparavant que je désirais rencontrer des personnes capables de me débarrasser de vous, sir Vanik. Je savais simplement qu'ils étaient les meilleurs. Leur noms étaient des pseudonymes. L'un d'eux se faisait appeler "Le roi de Pique". Il acceptèrent ce contrat et ne demandèrent pas d'argent en échange. Simplement l'aide de mon frère Clidius Esthus, ainsi qu'un service de sa part. Le service avait un rapport avec l'artefact de sea of spore. Je ne sais rien de plus. Si vraiment mon acte a affecté tant de monde, je suis dans le regret, je n'ai jamais voulu telle chose."

Il était difficile de savoir s'il disait la vérité ou non. Silence qui était parmi nous et dont on disait douée de capacités spéciales, nous assurait que oui. De plus, le baron s'est engagé à nous donner l'endroit exact où se trouvait son frère. L'oracle Gonéril semble lui faire confiance. La prochaine étape est donc celle du frère du baron. Il est censé se trouver quelque part dans une grotte d'où personne n'est jamais revenu.

Ainsi s'achève mon récit pour le moment. La ligne suivante sera celle du succès ou ne sera pas.

Trope Joker.



A ceux qui combattent ce mal inconnu, à celle qu'on dit Compagnie du Fléau, je délivre les notes de feu un sorcier rongé par l'ambition. Faites en bon usage, amis.

PS : Chérie, à votre service pour quelle que course que ce soit.

- Jones -
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 18:37

L'heure de gloire approchant, il me parait important de coucher en ces lignes le récit de mon ascension, pour que chacun se souvienne le moment venu, que Clidius Esthus forgea lui même sa réussite.

L'alignement se produira sous huitaine. La très élaborée lunette amplifiante fournie et mise, comme précisé par mon frère, grâcieusement à mon service au nom de la collaboration de Giran à la grande étude astronomique aura au moins servi un intérêt digne de sa mécanique, et de mes capacités. Aux valets de comptabiliser les constellations et autres étoiles dérobées, je travaille seul à mon projet. A l'aube déjà j'ai pu constater que deux des quatre corps célestes mentionnés sont en place sur le plan de l'écliptique. Bientôt les flux éthériques convergeront vers le point précis d'inter-relation des plans, qu'il me faut encore calculer. Fort heureusement l'orbe m'a été livrée aujourd'hui. Correctement enchantée, elle absorbera l'énergie jonctionnelle initialement génératrice du passage. Clidius Esthus, détenteur d'une source de mana sans commune mesure , et accessoirement protecteur dévoué du peuple . Quel beau tableau pour le cadet, mille mercis Baron.

[...]

Mes recherches progressent. Je perfectionne ma maîtrise, si tant est qu'elle puisse encore l'être. Et pourtant, malgré mes dons connus et reconnus jusque chez mes très anciens et très imbus collaborateurs, certaines questions restent en suspend. Comme je l'entrevois maintenant les origines de l'éther en présence seront tierces, voire quartes, et de fait, les paramètres plus nombreux que prévu. Le contôle de l'orbe chargée s'annonce ardu. Il demeure toutefois inconcevable que je prenne partenaire dans cette affaire. Je n'ai que trop concédé. Personne ne me vol - rature - Du temps, il me faut du temps.

[...]

Et les jours passent, révélant leur lot d'inconnues. Plus l'échéance approche, plus il me semble reculer. Après estimation il apparaît que l'orbe ne pourra retenir très longtemps la charge, me privant donc de tout bénéfice durable. Que pourrais-je alors en faire mis à part une explosion mémorable? Fariboles ! Là ne sera pas ce à quoi j'aspire.

[...]

Deux individus ont sans gêne aucune perturbé mes réflexions. Si d'ordinaire je les aurais expédiés prestement, aujourd'hui la bonne fortune semble enfin me sourire à travers leur venue. Je dois avouer qu'il est toujours étonnant de constater comment les intérêts les plus divers peuvent parfois se rejoindre. Celui présenté par ses propres soins sous le nom du Roi de pique, un drow, et l'humaine que je nommerais librement l'Etrangère en raison d'une d'une impression bien particulière, recherchent tous deux le Sceptre d'Ôthaukarr. Et mon frère, mon cher frère, sans même me consulter, suite à un marché qui ne regarde que lui et son ego de nobliot, les a tout simplement assurés que je donnerai suite à leur requête. Peu importe. Il s'avère que cette demande fait ressurgir à point nommé de vieux souvenirs. Le dit-objet faisant du patrimoine de la baronnie depuis le règne d'Alcide Esthus, élu gardien de la relique par ses pairs Ivoiriens, Carmon doit être vraiment inculte ou dos au mur pour consentir à s'en séparer. Mais le connaissant, lui et ses principes, la deuxième hypothèse n'est que peu probable. Ah que ne donnerais-je pas pour le voir se crisper, se décomposer sur son trône, s'il apprenait qu'en donnant son aval à leurs exigences, il mettait en jeu le sort de milliers d'âmes. Car aussi bien informés qu'ils semblent être, les visiteurs en ont des projets. Tout comme la création du sceptre a permis dans le temps de combiner les puissances élémentaires pour lever le Bouclier maudit, sa destruction en les libérant permettra aux spores de se répandre à travers les terres. Je ne puis nier le fait qu'ils visent haut, et douloureux pour leurs ennemis. Toujours est-il qu'ils ont besoin de moi. Leur fournir le sceptre ne suffirait pas leur ai-je dit, sa fragmentation nécéssite une énergie colossale. Energie dont, soit louée la providence, je disposerai bientôt. Aux grands mots les grands moyens. Les tueries de masse ne sont naturellement pas mon fort, mais s'il me faut en passer par là, que cela soit. Ils ont soif de vengeance, moi de pouvoir. Echange de bons procédés.

[...]

J'approfondis mes connaissances sur le sujet. La stabilité du bouclier repose, comme je l'ai noté précédemment, sur des énérgies élémentaires, combinées et dirigées par le sceptre, un sceptre composé d'éclats de Cristaux liés. Ces fragments, cinq au total, sont issus de Pierres primaires, il va s'en dire elles-même élémentaires. Il apparaît que leur origine, encore floue au demeurant, soit de la plus ancienne qui soit. Ces pierres, ou cristaux, ont toutefois été précisément identifiés. Voici les gravures que j'ai pu récupérer.

La Pierre de l'Ombre, parmi les marécages de SwampLand.

La Pierre de la Nature, à Angel Waterfall.

Le Cristal de Roche, sur Elmore jusque dans la gueule de la Louve.

Le Cristal de Feu, au sein de l'antre d'Antharas

La Pierre du Néant, à contrario des précédentes, n'a nulle localisation exacte. Pierre ultime, on la dit mouvante et capable de prendre forme jusqu'au coeur même d'un individu. Sans pouvoir particulier, elle n'en reste pas moins inaltérable, tant que les autres n'ont pas été neutralisées.

A ce propos, s'ils tiennent à ce que leurs plans ne soient pas rapidement déjoués, que les mercenaires prennent bien garde à protéger ces Pierres. Le sceptre détruit, les fragments regagneront leurs matières premières, enchâssés dans les Cristaux. Toutefois, si ces derniers venaient à se briser, le sceptre d'Ôthaukarr pourrait être reformé.

[...]

Tout était prêt, nul détail ommis. Quel spectacle, par mes aïeuls, je n'avais jamais rien vu de tel, d'aussi étourdissant! Non que ce ne fut pas éprouvant pour autant, mais rien ne résiste au puissant Clidius Esthus, capable de venir à bout de ce pour quoi le concil entier des Ivoiriens, eux qui ont cru bon de se passer de ma personne, avait du s'unir. Sous le flux d'ether transitant par l'orbe, leur précieux artefact aura tout juste résisté quelques minutes. N'est ce pas là un pied de nez magistral? Seuls demeurent les anneaux de contrôle, au nombre de cinq : cobalt, rubis, jai, jade et verre, chacun associé à une Pierre primaire. Par leur biais, leurs porteurs contraints de ne plus les ôter disposent de la puissance élémentaire correspondante. Hélas, et à mon plus grand dam, cet avantage est uniquement à but défensif. Depuis que les cinq pierres existent, ces anneaux existent et ils sont traditionnellement portés par les gardiens des pierres. De plus, l'intégrité des cristaux ne pouvant être altérée que si les gardiens et de fait les anneaux sont vaincus d'une manière bien spécifique, ceux-ci sont exclusivement personnels. Je ne peux donc les contrôler tous, aussi j'ai décidé d'en confier quatre aux mercenaires, qu'ils en fassent l'usage qui leur plaira.


Le sceptre fut composé des fragments incrustés depuis des temps immémoriaux dans ces pierres cristallines monumentales. Si ceux-ci viennent à être détruits ou repris, il n'y a pas à douter que la barrière de sea of spore se reformera avec le temps. Cependant seule la reformation de l'artefact, c'est à dire du sceptre originel, et son replacement, sera à même de rendre cette barrière aussi efficace qu'elle ne l'était.

Pour ma part, je me réserve l'anneau avec lequel j'ai le plus d'affinités, celui que bientôt je maîtriserai au delà les lois établies.

[...]

Mon anneau, ô bel anneau, regarde comme je prends soin de toi, vois le feu qui m'anime. Ne sommes-nous pas faits l'un pour l'autre? Livre-moi tes secrets, nous avons tant de chemin à faire ensemble.


L'anneau de verre


Le jour décline sur la cité de Giran. Une elfe, accoudée au muret de pierre qui surplombe le fleuve, semble absorbée par les reflets orangers du soleil couchant sur l’eau.

« J’ai des informations de la plus haute importance à vous communiquer. »

Merissa, à regret, détache ses yeux du paysage pour regarder son interlocuteur.

« Je vous écoute. »


Elle sursaute. L’anneau du néant... En possession de Lord Kafka...

« Oui, il le porte au majeur de sa main droite il me semble. »

« Je lui ai révélé qu’une personne cherchait cet anneau, sans bien sûr dévoiler votre identité. Je me suis chargé d’organiser un rendez-vous entre vous deux, afin que vous puissiez tenter de récupérer cet anneau. Il y est très attaché apparemment. De par son passé... »

Merissa a du mal à cacher sa nervosité, mais se reprend pourtant. Sa voix se fait plus décidée, elle pense certainement au déclin de son peuple, tellement plus décisif que les craintes qui l’habitent.

« Nous irons tous deux »


L’elfe reste silencieuse, d’un silence qui en dit long. Peur ? Mépris ? Peut être un peu des deux... Elle regarde d’un œil noir le drow entrer dans la taverne enfumée, s’asseoir à leur table. Il connaît l’enjeu que représente cet anneau, mais fait comme si de rien n’était... et a l’audace de commander à boire.

« J’irai droit au but. Que voulez-vous en échange ? »

« Trinquez donc avec moi ! »

Elle hésite, mais protester lui ferait simplement perdre plus de temps. Merissa lève son verre à contrecœur, trinque sans joie, et trempe tout juste ses lèvres dans le breuvage.

« Alors, allez-vous vous décider à me parler de cet anneau ? Pourquoi le voulez-vous ? »

L’Elfe a du mal à cacher son impatience. Elle explique ce que le drow sait certainement déjà.

« Quand bien même je voudrais vous le donner, je ne le pourrais pas. L’anneau est complètement inamovible en lui-même. A ce qu’on dit, il est censé être porté par son gardien, ce qui est plutôt logique en soi. S’il y a un scénariste dans cette histoire, il est très doué. »

L’elfe paraît sceptique

« Pensez ce que vous voulez, mais je ne peux retirer cet anneau de mon doigt. Si je le pouvais, ne pensez-vous pas que je vous le donnerais en échange d’autre chose ? Cet anneau m’est complètement inutile. »

« Alors donnez-moi simplement la pierre qui l’orne. »

« Il n’est pas facile de retirer la pierre d’un tel anneau. Il a été forgé par de puissants mages. Ou plutôt, des forgerons assistés de mages. Vous êtes à court d’idées on dirait ? »

« Il y a une multitude de possibilités... »

« Non, il n’y en a qu’une. Me mettre hors combat. »

« Alors selon vous, le seul moyen de détruire cette pierre serait de vous détruire avec ? »

« Pas selon moi. C’est la vérité. »

« Qui vous a dit cela ? »

« Un certain mage du nom de Clidius Esthus. »

« Je vois... »

« Alors Merissa, vous comptez me tuer ? Ce n’est pas que je ne vous aime pas mais je ne me laisserai pas faire vous savez... Surtout si vous me coupez le doigt... Ecoutez, je ne fais pas ma mauvaise tête vous voyez, si vous me promettez quelque chose en échange qui m’intéresse, j’accepterai sûrement de vous aider... »


L’air soucieux, Merissa suit des yeux le drow qui se dirige vers la sortie. Cinq millions... Ce n’est pas une petite somme. Mais que vaut une montagne d’or contre le salut de tout un peuple ?
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 18:39

Histoire de la Grande Aden (BG transition C3)

L'histoire se déroule un an après les évènements du fléau...


Il était une fois un royaume si vaste qu'il semblait que les hommes naissaient et mouraient sur ses terres. Le roi de cette contrée, parvenu à ce point de la vie où la perspective de la mort donne à l'ancienne ardeur une vue neuve, régnait depuis si longtemps que beaucoup de ses serfs associaient son nom à celui de royauté. Rien ne lui manquait, il avait tout accompli. Il passait souvent ses nuits les yeux ouverts à attendre que ses passions agitent son esprit encore jeune.

Ce roi avait trois filles, qui étaient son tourment et sa félicité.

Chacune le chérissait par des charmes différents, et toutes le privaient d'un héritier. Régane et Cordélia, qui étaient les deux ainées, possédaient l'aveuglante beauté du jour, et la clarté de leur esprit n'avait aucun pareil. Toutes deux honnoraient le roi leur père à chaque instant d'une grâce particulière. Cependant, aucune n'appelait de la part du roi le même amour que celui qu'il portait à sa fille cadette, Gonéril.

Alors que toutes les qualités de ses soeurs lui faisaient défaut, elle exerçait sur le roi une fascination égale à celle qu'exerce une nuit sans lune. Il arrivait souvent que la garde la trouvât, au petit matin, les pieds couverts de boue, après qu'elle eût outrepassé l'interdit royal simplement pour aller rammasser quelque gerbe d'herbe sauvage dans la rosée "juste pour voir le monde avant tout le monde".


Le jour vint où il fallut les marier. A cette époque, le peuple humain était sous le coup d'un terrible fléau. Il avait débuté un an auparavant et au bout de six mois, avait décimé la totalité de ce qu'on appelait plus sans baisser le regard "le peuple des elfes". Pour cette raison, on le nommait "la mort rouge".

Un jour, les portes du château d'aden s'étaient refermées. A l'intérieur et comme pour se garantir du mal, une fête continuelle avait lieu. Dans tous les coins, des bouffons aux tenues multicolores dispersaient les rires de la cour, le divertissement et le luxe étaient sans fin.

Chaque heure était l'occasion d'une invention nouvelle et le roi avait vêtu chaque pièce du palais d'une couleur propre. Le palais royal était, ceux qui y demeuraient le comprenaient, l'oeuvre d'un goût excentrique, sans qu'on puisse cependant déceler avec certitude la part de raison de la part de folie.


Il y avait en tout sept salles, comptant les chambres royales.

Ces pièces se succédaient d'une manière presque incensée, une légère infléxion de chacune vers la droite dessinait sur le plan la forme d'une spirale.

En les parcourant cependant, cette impression était absente et les salles faisaient suite aux autres commes si ce fut une ligne droite. Un étroit corridor menait à chacune et une haute fenêtre l'éclairait plus ou moins selon l'heure.

Ce jour là, chaque ouverture possédait un rideau d'une certaine couleur. Les pièces, peuplées de cette sourde lumière, revêtaient le caractère à la fois de l'étrange et du mystérieux.

La première, maculée d'un blanc profond, possédait deux fontaines de marbre en son centre, auxquelles succédaient les prodigieuses tapisseries écarlates de la seconde, ainsi que les voilures d'azur remuant dans la troisième.

Les hôtes subissait à chaque corridor cette transformation du regard sans cesse renouvelée qu'il y a entre la pénombre et la pleine lumière. Les suivantes étaient d'autant plus fastueuses qu'elles étaient les appartements du roi et de ses filles. Une subtile lueur turquoise imbibait les tressages et l'air de la vaste chambre de Régane, tandis qu'on distinguait déjà, au loin, la forme imposante de la statue de le déesse Maphr qui siégeait au centre de la chambre toute de mosaïque faite de Cordélia.

La couleur semblait décroïtre vers l'ocre puis poursuivait vers un pourpre pénétrant, du velour qui tombait avec force sur toute la chambre de Gonéril.

Cependant, on n'y distinguait aucun objet précis, et l'on pénétrait déjà à tâton dans la pièce royale dont les hôtes ne pouvaient sonder l'ampleur qu'aux échos du silence.

Tout au fond de cette dernière chambre siègeait une lourde horloge dont les aiguilles tristement luisaient dans le noir. Lorsqu'elle marquait l'heure de sa cloche, ancienne et sonore, sa voix couvrait, dans tout le palais le bruit des rires et des réjouissances tant et si bien qu'à chaque fois, un profond silence s'imposait à tous, une pâleur montait au visage.

Cela n'était cependant qu'un temps, et des rires ironiques se faisaient très rapidement entendre, plus forts encore, plus brillants, et peu à peu, le naturel et la désinvolture redevenaient le centre des jeux jusqu'au moment où le souvenir de l'heure sonnée soit presque totalement chassé...et que sonna la nouvelle heure.


Ainsi se déroula le jour du mariage des filles du roi.

Après les cérémonies, où le faste, plus présent qu'à l'accoutumée n'en était pas amoindri ce fut le moment pour le père de présenter devant ses filles les trois prétendants.

Chaque fille accepta son futur époux et prêta serment au roi. Régane, comme le voulait sa nature et son éducation, usa des mots les plus doux qu'homme eût jamais entendu. Cordélia, quant à elle, surpassa son ainée en éloges, usa de mots non-seulement doux, mais sublimes, comblant son père de joie et de grâces.

Lorsque vint le tour du serment de Goneril, que chacun attendait plus doux, plus beau, sans savoir comment cela put être possible, le silence se fit dans la grande salle. Gonéril venait de prêter serment selon la formule la plus simple qui soit, à laquelle elle ajouta "je vous aime père, et il est dans mon devoir de vous servir jusqu'au terme de ma vie".

A ces mots, le roi devint comme fou de rage. Tous les mots du monde ne suffiraient pas à rendre ici compte de sa colère. D'une proclamation, il retira à Gonéril son statut, ses droits, sa classe. Devant son abnégation, il lui retira le droit même de demeurer sur ses terres.

Cette princesse était désormais proscrite du royaume à jamais, elle s'en fut.


C'est à cet instant qu'un son lugubre retentit qui glaça toute chose d'effroi. Du fond du palais, l'horloge désignait minuit, lentement et avec force, comme elle le faisait. Lorsque chacun eût compté douze coups et pu reprendre son souffle, un phénomène un treizième coup se fit entendre, puis un autre, sans discontinuer. Alors, de concert et comme animées d'une seule volonté, toutes les mines pâles et défaites d'effroi se tournèrent dans la direction de la chambre noir, avec dans l'âme le désespoir d'y trouver quelque chose.

Une forme s'était profilée et avançait dans le noir. Cette chose avait l'allure d'un homme. Elle avança et passa la chambre pourpre, ocre, bleue, verte et rouge, jusqu'à parvenir à celle où tous étaient assemblés. On remarqua alors qu'il était beaucoup plus grand qu'un homme ordinaire, et son visage était en fait un masque où deux trous noirs figuraient les yeux.

Gran Kain avança ainsi jusqu'à deux pas du roi, sans rencontrer aucune resistance. Là, sa main se leva, et pointa de son index la direction des deux lourdes portes qui, sans doute l'effet d'un vent violent, vacillèrent dans un grand fracas d'acier. Au déhors, dans une nuit sans lune où les regards se perdaient en vain, on voyait très-distinctement qui gisait sur l'énorme piedestal, Goneril, encore vêtue de la gaze pourpre qui formait sa robe de bal, morte.


Beaucoup longtemps ne surent si c'était un rêve. Calme et seul, le roi sortit du château et s'agenouilla aux pieds de sa fille. Les heures passèrent en silence. Au petit matin, lorsqu'il fut tout à fait seul, son regard dans un premier mouvement embrassa la ville d'Aden.

Un silence de mort y régnait, des corps en jonchaient les ornières. Il passa sa fille entre ses bras et descendit vers la mort rouge. Il vit les volets refermés des maisons, la pâle hideur des morts, mais il ne s'arreta pas. Il marcha jusqu'au cimetière d'un pas lent et fatal. On eut dit qu'il se réveillait d'un long sommeil.

Le spectacle du cimetière était particulier. Sa configuration même semblait avoir été changée. Lorsqu'on parcourait l'allée dallée, on pouvait sentir comme une présence vivante. Le roi parvint finalement à sa destination, le sépulcre des rois. Sous le marbre de ses pieds reposaient ses aïeux, il y déposa sa fille et tomba à genoux.

Mais son heure n'était pas venue. Une main se posa sur son épaule. Au sein du cimetière, sous les catacombes, on ne sait par quel miracle, des humains, des elfes, le peuple d'aden et d'ailleurs s'était réfugié et avait survécu. Des autels avaient été construits ici, des croyants avaient, peu à peu, bâti une foi commune. Il s'était créé un culte en Einhasad, en Shilen, en Maphr, en Sayha, en Paagrio, en Eva et en Gran Kain. Des offrandes avaient été faites comme un recours ultime à l'espoir intangible d'une absolution. Le fléau était passé sur eux comme un fleuve dans son lit, c'était des milliers d'âmes qui vivaient ici, sous terre et avec les morts.

C'est ainsi que débuta la renaissance d'Aden ainsi que celle des hommes.

Le Fléau avait bouleversé l'ensemble du royaume.

Il fut la conséquence d'une rivalité sans borne. Un an plus tôt, le duc Orphus Vanik d'Oren et Carmon Esthus baron de Giran, menaient une lutte sans merci qui trouve ses sources dans des luttes plus anciennes, celles qui opposèrent le Nord au Sud.

Le traité de paix d'Elmoreden plaçait les villes sous la fraîche autorité du roi, mais le pouvoir qu'elles conservaient était énorme et nourrissait leur ambition. Le duc et le baron menaient en secret un affrontement brutal pour s'éliminer l'un l'autre.

On associait souvent le duc à Shilen, le baron, à Paagrio. Einhasad était bien sur religion du royaume. Mais Oren avait conservé les moeurs orgiaques de ses origines, Giran, sa noblesse belliqueuse et guerrière, rien n'avait pu l'effacer.

Un jour, le baron de Giran vit venir à lui un groupe de mercenaires. Ceux-ci lui proposèrent d'éliminer le duc d'Oren. Il ne sut rien du vrai moyen, mais en échange, ils lui demandèrent l'aide de son frère, Clidius Esthus. Clidius avait été mage à la tour d'ivoire. Son pouvoir cependant inquiéta en haut lieu, la magie noire était son domaine et il avait été proscrit. Mais lui et son frère restèrent très proches. Le baron en particulier lui accordait une confiance sans faille. Pour lui comme pour le roi, les liens du sang prévalaient. Le baron accepta donc la proposition sans rien connaître. Les mercenaires, avec l'aide du frère, manipulèrent à la fois baron et duc. Leur cible était la race des elfes, et à travers elle, l'oracle des elfes, celle qu'on nommait Océane.

Les oracles étaient les messagers des dieux. Doués d'un pouvoir illimité, leur rôle était avant tout celui d'observateur, mais bien vite, certains s'impliquèrent et leur destin fut ainsi irrémédiablement lié à celui des mortels.

Une redoutable machine se mettait en marche. Le plan des mercenaires était simple. Il s'agissait de faire tomber la barrière magique qui entoure le lieu qu'on appelle sea of spore qu'un artefact contrôlait.

Cette zone où la vie est absente, née de tous les abus de la magie noire durant l'ancienne guerre humaine, contenait une nature contagieuse qui, si elle n'était plus cloisonnée, infecterait la nature proche. Le sort des humains leur était égal, les elfes était leur unique cible. De fait, le fléau connut deux évolutions parallèles.

D'une part, les spores infectèrent largement la nappe phréatique qui coule sous les rocheuses et qui mène au village des elfes. Bientôt, l'arbre de vie même fut touché et les elfes commencèrent à périr. En effet, cet arbre millénaire, qui existait depuis que les elfes existaient, était la base de leur vie.

D'autres part, la nature proche de la mer des spore muta sous l'effet de la magie noire. L'air, lui même portait la contagion mais les humains tout d'abord, y furent peu sensibles. Une certaine immunité les garantissait jusqu'au jour ou plusieurs furent contaminés par l'eau du fleuve.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 18:40

Ce fut Oren qui subit la première les contrecoups de la maladie. Le duc avait pour habitude, chaque année, de boire au terme d'une orgie l'essence d'une fleur locale. Ce fut ce qui signa sa chute. L'eau contamina à moindre échelle la population d'Oren, mais les malades eux, devinrent très contagieux. Un phénomène comparable à celui de la peste se produisit, et bientôt, les quarantaines devinrent le seul moyen de contenir la mort rouge. Mais ce ne fut pas tout. Car en lieu et place du duc, c'était un serviteur qui avait été empoisonné. Le duc toujours en vie, les représailles étaient la voie logique du développement des choses.

Bien sûr, il y eut des tentatives, des recherches, des combats contre le fléau. Car si l'artefact était retrouvé, à n'en pas douter, la barrière aurait pu être reformée, les spores, contenus. Dans cette optique, les mercenaires décidèrent de scinder l'artefact en fragments qu'ils attribuèrent à la garde des plus virulents ennemis du peuple des elfes. Au dernier moment, un groupe en particulier parvint à ces conclusions. Ils se nommèrent eux-même "la confrérie du fléau", et partirent à la recherche des fragments et des gardiens. Deux fragments purent être récupérés par eux, mais au terme de ces efforts, la vie des elfes n'attendit pas.


Dans la cité elfique, l'arbre de vie perdit sa dernière feuille. Les oracles, les gardiens des fragments, et les elfes disparurent ensemble, les uns qui n'avaient plus lieu d'être, et les autres qui n'en avait plus la possibilité. On dit souvent qu'il y eut des survivants et c'est la vérité. Peu avant que l'arbre ne périclita, les elfes qui n'étaient pas morts se regroupèrent pour un long voyage. Il n'était plus possible de demeurer en cette ville maudite sans arbre.

Certains disent qu'ils demeurent dans la forêt des miroirs, loin de tout, dans une retraite définitive. Mais en réalité, la diaspora des elfes restants fut plus complexe. Les rares survivants se dispersèrent aux quatre coins du monde, maintenant dans les esprit le souvenir de l'existence d'un peuple.

La ville elfique quant à elle, n'est plus que ruine et déception.

Pendant ce temps, les représailles du duc d'Oren furent sans précédent. Contre toute attente, l'armée qu'il leva fut gigantesque.

C'est en partie parce que cette armée n'était pas totalement la sienne, mais aussi celle de Gludio et de Dion: Les portes du château d'aden venaient de se clore sur le monde, le pacte de non-aggression n'avait plus lieu d'être et les villes, instamment, retrouvèrent chacune leurs rancunes passées.

Les ducs de Gludio et de Dion, respectivement Lewin Waldner et Byron Ashton, étaient restés neutres jusqu'à présent. Sous la tutelle du roi le culte d'Einhasad, comme partout ailleurs avait prédominé, mais Maphr, déesse de la terre, était dans le coeur de tous dans ces villes aux mille moissons.

La retraite du roi aurait certes pu les ramener à l'état paisible d'antan. Mais le fléau avait atteint ces terres et la nouvelle de la responsabilité de Giran avait mis le feu aux poudres. Traditionnellement opposées à la mentalité des étrangers de l'extrême sud, Dion et Gludio basculèrent dans le conflit.

Touchée par le fléau, l'armée d'Oren n'en était pas moins impressionnante. Les levées au sein d'une population expirante amenèrent le compte à plus de dix-mille hommes.

Quant à Dion et Gludio, l'espoir de reconquête des terres des "marauds du sud" fit faire envoyer une quantité, à elle-deux, égale d'hommes. C'était vingt-mille âmes qui se dirigèrent ensemble vers Giran.

La distance faisant, la retraite du roi n'était pas connue de Giran. Cependant, son armée était renommée de tous, de noblesse et de valeur. Vingt-mille hommes avaient été rassemblés contre elle pour le siège de Giran, mais c'était moitié de corps défaits par le fléau, de père recrutés de force auxquels on avait mis à la main un couteau, d'humbles paysans arrachés à leur terre sur le motif d'idéaux évanescents. En nombre, les armées étaient égales. Cette bataille fut donc un mémorable massacre qui dura plus de six mois.

Les pertes appelèrent d'autres levées, toujours plus douloureuses. Giran la grande s'essoufla. Les peuples de l'alliance en haillons réclamaient du pain. Aucune saillie jamais ne se fit et les corps s'entassèrent d'un côté comme de l'autre jusqu'à ce que les combats gagnent le sein de la ville de Giran.

A ce moment, une terrible guerre civile éclata. Dans toutes les villes, des partisans d'un camp ou de l'autre, sous le coup de la faim et de la soif, se levèrent et prirent les armes. Les états, en ruines, ne purent rien gérer de cela. Ce fut la période qu'on appelle "Le grand chaos". Ces rumeurs en appelèrent d'autres. Les tribus des orcs guettaient ce moment et profitèrent de l'état de fait. Ainsi, tandis que Giran et Oren sombraient dans un cauchemar, Gludio et Dion en connurent un autre.


Telle était la situation du royaume d'Amadeo Cadmus, au moment où celui-ci se rendit au cimetière d'Aden. Tout cela, il l'apprit de la bouche des réfugiés mêmes. Il y avait bien longtemps, dirent-ils, qu'ils attendaient en ce lieu.

Protégés des dieux, pensaient-ils, ils étaient ce qui restait du peuple d'Aden, des vivants entre des tombes. Ce n'était pas là leur place. La mort rouge avait fait son oeuvre, l'influence de la mer des spores n'était pas infinie, elle s'atténuait et après un an, la seule contagion à craindre était celle des cadavres.

Mais quelle triste récompense. La mort rouge avait tout balayé. Le départ avait laissé les cultes sans défenseurs. Leur existence avait conforté les cultes dans leur foi. Leur soudain départ les ébranlèrent. La guerre civile avait mis fin à tout état de droit, une partie du royaume était aux mains des autres races.

L'isolement du roi avait tué son autre enfant, qui était son royaume.

Mais son oeil n'était pas fait pour contempler la défaite et les mains d'un roi sont celles d'un bâtisseur.

Sa première décision fut de désigner, parmi le peuple du cimetierre, qui désormais était son peuple, ceux qui représenteraient les cultes dans le nouveau royaume. Le roi désigna tous les cultes, mais au moment de prononcer le nom de Gran Kain il dit "ce culte, de tout temps et de tout lieu où ma volonté s'exercera, est proscrit par son nom même". Ensuite, il demanda à ces cultes de désigner, parmi eux, les membres de ce qu'il appela "La Haute Assemblée". Instance dirigeante, à la droite du roi, elle serait l'inspiratrice de ses décisions. Tout cela se fit au sein même du cimetière, en un seul instant, le royaume d'aden tel qu'on le connait aujourd'hui était né.

On eût dit qu'une grande puissance s'était emparée du roi, et tout ceux qui le virent à ce moment ne doutèrent pas de la renaissance prochaine d'un grand royaume.

La reconquête ne se fit pas sans mal.

Le peuple du cimetière était un peuple nombreux et hétéroclite. Les citoyens d'Aden mis à part, le reste était composé pour moitié d'hommes expatriés pour moitié d'elfes sans patrie et leur nombre total atteignait presque celui de l'ancien peuple d'Aden. Le corps militaire cependant n'en était pas sorti intact.

Mais la conquête d'un royaume nécessite bien plus d'hommes et bien plus que des hommes.

La ville d'Aden fut reprise en main. Les cadavres furent mis en terre, la plupart des maisons brûlées et reconstruites. Tout comme le système, la ville changea de forme et de couleurs. Une garde et une armée fut ensuite levée, entrainée, et envoyée à la reconquête des territoires. En l'espace de huit lunes, Aden comme aux temps antiques, marchait en direction du sud.

La guerre civile, prise en étau, fut disciplinée et amoindrie dans la région d'Oren sans grande difficulté. Les armées rutilantes furent acceuillies comme les sauveurs d'un peuple martyr.

Mais la progression des troupes fut stoppée à cette ville. On sentait de loin qu'une emprise malsaine régnait au loin, une emprise toute autre que celle de la simple guerre civile, qui s'était installée dans le terreau des occupants et des morts. Cette influence était celle de Zaken.

Zaken, pirate légendaire des temps passés n'était guère plus un homme. Il passa son existence à la recherches du "trésor des Titans". La légende raconte qu'à la fin de sa vie, trahi par ses lieutenants, Zaken aurait troqué son esprit contre l'immortalité en parvenant à invoquer le pouvoir des géants.

Une flotte nombreuse à pavillon noir avait garni les écluses de Gludin et de Giran, attestant de sa présence. Un passage souterrain situé sous cette dernière expliquait la manière dont elle avait été prise.

La puissante flotte qui avait accosté ensuite était à nulle autre pareille. Elle permit aux pirates de conquérir Gludin, puis Gludio par le biais des deux villes précédentes. Plus tard, Dion tomba elle aussi.

Les pirates eux-même n'étaient guère de la race des vivants. C'est à la suite de la trahison que Zaken les auraient punis de mort ainsi que ses lieutenants. Mais la punition fut beaucoup plus conséquente. En fait de mort, pirates et lieutenants avaient réintégrés les services de Zaken sous la nature de spectres et de zombies.

Avant que ceux-ci n'arrivent, les tribus orques qui avaient pris possession de certaines villes avaient été aidées dans leur tâche de nombre d'humains adeptes du culte de Gran Kain. Mais les combats persistèrent dans la ville.

C'étaient des combats de guerilla, faits d'actions ponctuelles et locales, qui n'épargnèrent pas les troupes des orcs. L'arrivée des pirates changea les choses. Une influence maudite s'appesantit tout à coup sur les villes qu'ils approchaient.

L'armée des pirates était dirigée par cinq lieutenants.

De son vivant, les hommes de Zaken étaient craints de tous. Sur ces vaisseaux, ils avaient réalisé la plus parfaite harmonie de race et de culte qui soit, en un ordre qui était le pillage et le chaos. Détachés des réalités du monde, ils inventèrent sur des îles perdues, des idées utopiques de démocratie et de liberté individuelle.

Cependant, leur occupation n'entraina pas la naissance d'un ordre nouveau. Réduits à l'état de spectre, leur influence maléfique s'étendit sur le peuple entier dont ils firent des esclaves. Mais ils ne furent en aucun cas les ennemis des orcs.

Après qu'elles fussent entre leur main, leur action dans les villes se borna à conforter les occupants dans leur position, ainsi qu'à étendre leur influence, comme si une volonté supérieure dictait au delà des mers un plan au mépris du bon sens.

Les troupes du roi, nombreuses et puissantes, étaient sans recours face à une menace venant de l'Océan. Bien que de nombreux travaux avaient été entrepris, aucune flotte n'avait jamais existé en Aden, ni n'avait jamais eût lieu d'être.


Par delà les monts du Sud, il y avait un royaume. Ni ami, ni ennemi, affilié au pacte de paix, il était resté depuis longtemps dans une autarcie presque totale. Ses terres étaient connues sous le nom de la "région d'Innadril".

La région d'Innadril était l'une des premières où les humains de tout temps s'établirent. Sauvage, elle fut longtemps habitée de chasseurs. Son éloignement ne la plaça tout d'abord pas sous les lois du continent et Innadril garda longtemps avec lui des relations de stricte amitié.

Par la suite, Lionel Hunter, roi D'innadril, au moment de la proclamation du royaume d'Aden, prêta allégeance au grand roi Raoul. Cette allégeance était cependant purement formelle et avait pour cause unique la grande amitié qui unissait les deux rois.

Plusieurs conflits éclatèrent en Innadril et le roi fut détrôné. A sa mort, Lex Hunter, fils du roi d'Innadril, fut acceuilli en exil à Aden par le régent Trabis durant ses jeunes années.

Ainsi Amadéo et Lex avaient grandi ensemble à la cour d'Aden. Lorsqu'on connaissait les deux princes, on pouvait dire avec certitude qu'ils étaient en tout point deux parfaits opposés. Au caractère souvent rêveur de Lex répondait la fougue et la hargne d'Amadéo. A l'impulsivité belliqueuse d'Amadéo répondait l'impartialité conciliante de Lex. Cependant, ces différences de conformations n'atteignaient pas la douceur de sentiment de chacun. Une complicité naquit dans l'enfance qui ne fut jamais oubliée ni de l'un, ni de l'autre.

La vie, ensuite, les sépara. Les enfants devinrent des rois et jamais ne se revirent.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 18:40

Le Royaume d'Innadril était principalement commerçant, et isolé avait développé des moeurs et des coutumes trop étrangères à celles du roi. Innadril, qui se composait d'une unique ville, Heine, vivait prospère depuis ce temps où une alliance avec les elfes permit à Lex de revenir au trône.

Le gouvernement de Lex découla largement de son tempérament. Uni aux elfes par un lien inexpugnable, l'échange harmonieux fit naître en son peuple les caractères propres à cette race. Les arts, les sciences et le commerce ensemble se développèrent dans l'esprit fin et sophistiqué dont jouissait la ville. La religion elle-même subit des changements. Dès sa venue, Lex retira à Einhasad, dont il n'avait jamais partagé le manichéisme, sa place de religion dominante. Les divinités d'état devinrent celles d'Eva, déesse de la beauté et des arts et Maphr, déesse du commerce et des sciences.

Un Grand conseil fait de bourgeois et de gentilshommes assistait Lex, qui était fait des notables de la ville. Jamais ni l'autarcie ni l'abscence d'ennemi défini n'avait amoindri son armée, qu'on disait grande et forte. Elle était constituée d'une unique flotte ayant l'ampleur qu'ont d'habitude les armées sur terre.

Jamais en temps normal, aucune aide n'aurait été demandée à cet empire. Le revirement de religion, la compétition commerciale qui existait entre les deux royaumes avait achevés ce que la distance avait commencé.

Mais le royaume d'Aden avait perdu son unité, sa religion et son commerce. Le roi demanda donc à Lex de se joindre à lui, comme une contrepartie à ses années d'Exil.

La Flotte d'Innadril se joignit ainsi aux armées d'Aden dans la reprise des quatre villes acquises aux pirates.


La dernière grande bataille fut épique et mémorable.

Les deux villes portuaires furent prises en étau tandis qu'Amadéo à la tête de son armée chargeait les villes terrestres. La ville de Gludio fut reprise aux pirates après trois mois d'intenses batailles et de contrecoups sanglants. L'influence de Zaken loin des mers était faible et son emprise tenait en bonne partie aux occupants orcs de la ville. Des mésententes entre tribus rivales les avaient affaiblies, mais la victoire fut âpre et difficile.

La conquête des villes de Giran, Dion et Gludin ne put jamais être faite. Dans ces villes, durant ces mois, les troupes parvinrent à bout de l'occupation orque, non sans perte. Mais les lieutenants de Zaken offrirent une résistance sans faille. Contre eux, chaque victoire était un coup à rejouer, à chaque bataillon pirate, un autre faisait place, de sorte que c'était une victoire en soi quand on put circonscrire la région à l'aide des tranchées fortifiées qui avaient servi au siège.

A ce moment, une ordonnance du roi mit fin aux combats. La dette d'Innadril était payée, le royaume, après ces années de guerre et de fléau menaçait de nouveau de sombrer. C'était l'ordre d'un roi dont l'ambition de conquête avait pâli devant celle de conserver le royaume de ses aïeux. Et en effet, tout encore était à faire.

Les levées furent stoppées, les soldes payés, les citoyens regagnèrent leurs villes. Ceux dont les villes avaient été perdues obtinrent le statut de réfugiés politique à Aden.

Toutes les villes du nouveau royaume avaient perdu leur duc. La loi martiale fut décrétée et ce fut l'armée qui les administra. Parallèlement, de nouvelles lois furent écrites, une loi unique pour l'ensemble du royaume. Les derniers fonds servirent à la reconstruction et furent investit dans le commerce.

La religion était le plus grand projet du roi. De tout temps, elle avait été le facteur de l'unité. Au moment des guerres civiles, les cultes mineurs de chaque ville avait repris leur ancienne ampleur. L'histoire du peuple du cimetière était le signe d'une volonté divine, et la réalité politique ne parlait pas autrement. Un clergé de chaque culte fut donc créé à Aden et dés le départ, ils furent libres de la volonté du roi. Ils formaient un ordre parallèle et nécessaire. Seul Gran kain était proscrit, à tout jamais.

Mais ce ne fut pas tout, et sans l'apport des races où reposaient les fondements de chaque culte, aucun n'aurait eu de légitimité. Ce fut alors que des commissions furent créees, les clergés se rassemblèrent et chacun vint rencontrer la race qui avait initié son culte. Seul le culte de Paagrio n'eut pas de commission, car nul n'était disposé à considérer les orcs, chez qui ce culte avait cours, comme digne d'entrer dans la cité d'aden.

Ainsi on vint rencontrer les elfes pour Eva, les drows pour Shilen, les nains pour Maphr. A chacun, on expliqua l'histoire et le pouvoir qu'on donnait à leur culte dans le royaume.

Les nains dont la présence était grande au sein du royaume, acceptèrent de défendre Maphr à la cour. Les elfes dispersés y virent l'occasion de rendre honneur à la déesse Eva. Quant aux drows, qui n'avaient que faire des humains et haïssaient positivement les elfes, ils furent surpris du fanatisme du clergé de Shilen. La volonté des humains de Shilen, égale à la leur, ne se cachait pas et visait à étendre l'influence de la déesse, au mépris des cultes et du roi.

A la fin et pour la première fois au royaume d'aden, chaque culte et chaque race, hormis Gran Kain et les orcs, étaient représentés en une pièce du château d'Aden, par le biais de la Haute Assemblée. Depuis ce jour, la religion d'Einhasad fut toujours vénérée d'une ampleur supérieure à Aden, mais à la haute assemblée, chaque religion prit une part égale du pouvoir que le roi partageait désormais avec elles.


Ainsi était la situation deux ans après les évènements du fléau. Les villes, libres, attendaient les chefs que le roi choisirait pour elles. Les cultes désormaient unis attendaient leurs leaders. Les armées dont la puissance s'accentuait face aux menaces recherchaient des généraux. Une nouvelle histoire pouvait commencer.




Lois du Royaume d'Aden (règne d'Amadeo Cadmus)

Oyez, Oyez, Oyez !

Par la volonté d'Amadeo et de sa Haute Assemblée, que cette charte proclamée comme telle, soit en royaume d'Aden seule et offficielle !


Décret 1 : De l'Organisation politique du Royaume

Loi 1.1 : Le Décisionnel relève des attributions de la Haute Assemblée. Conseil composé d'un représentant de chaque clergé désigné par ces derniers, du capitaine de la Garde Royale et de sa grâcieuse Majesté, la Haute Assemblée dispose de l'entière et inaltérable liberté d'administrer selon ses arrêtés le Royaume. Seul un droit de veto est réservé au Roi.

Loi 1.2 : Les villes d'Oren, Gludio et le bourg d'Hunter's Village sont placés sous loi martiale jusqu'à ce que des responsables méritants soient nommés par la Haute Assemblée. Cette dernière reste ouverte à toute proposition de projet personnel ou communautaire concernant les dites villes.

Loi 1.3 : Toute tentative de renversement, de rebellion ou d'atteinte de quelle que nature que ce soit à l'intégrité du pouvoir royal est passible de peine capitale.

Loi 1.4 : Tout individu affilié à Zaken le pirate est passible si identifié dans le royaume d'arrestation immédiate, ce quels que soient les motifs de sa présence.


Décret 2 : De l'Organisation religieuse du Royaume

Loi 2.1 : Sont reconnus indépendants et souverains les cultes d'Einhasad, Eva, Maphr, Sayha, Paagrio et Shilen. Leurs clergés respectifs ont libre droit de circulation et d'exercice à travers le royaume.

Loi 2.2 : Le culte de Gran Kain est proscrit du territoire. Tout membre du dit clergé identifié en terres royales est passible d'arrestation par les autorités compétentes suivantes : Garde Royale ou Inquisition, disposant là et pour ce seul domaine d'un droit d'action égal à la première. La loi s'étend à tout usage de magie noire affiliée à ce Dieu. Suivant les circonstances un Tribunal exceptionnel est susceptible d'être constitué pour décider des sanctions à appliquer.


Décret 3 : De l'Ordre dans le Royaume

Loi 3.1 :Sauf cas particulier comme mentionné en 2.2, les armées et la Garde Royale sont garantes de l'Exécutif et seules aptes à faire régner l'ordre dans le royaume. Toute consigne émanant d'un représentant assermenté se doit d'être appliquée sans contestation. Les contrevenants à ces consignes ou à un contrôle d'identité sont passibles d'arrestation immédiate.

Loi 3.2 : Tout témoin d'infraction à la loi est invité à avertir dans les plus brefs délais les dites autorités. Sauf dérogation duement attestée, nulle initiative civile en matière de police ne sera reconnue comme telle, et relèvera du délit.

Loi 3.3 : L'enrôlement dans la Garde Royale est ouvert à tout individu, sous réserve d'une vérification de son casier judiciaire et d'une période de mise à l'épreuve. Les postulants sont priés de formuler leur demande en bonne et due forme et de contacter le responsable de corps en fonctions. Les nouvelles recrues recevront lors de leur affectation insigne et équipement de rigueur, en sus d'un salaire mensuel.


Décret 4 : De la Justice au Royaume

Loi 4.1 : Les délits courants et mineurs relèvent en ce domaine des compétences de la Garde Royale, qui attribuera d'elle-même, sauf recours motivé, les sanctions prévues par la loi.

Loi 4.2 : Un Juge Royal nommé par la Haute Assemblée traitera une fois la semaine les plaintes déposées et crimes classés graves.


Décret 5 : De la Fiscalité du Royaume

Loi 5.1 : L'impôt royal est prélevé deux fois l'an dans chaque comté du royaume.

Loi 5.2: Toute marchandise vendue en échoppe patentée est majorée de taxe royale, directement ajoutée à la valeur brute de l'objet. Le pouvoir royal se réserve le droit de reviser selon les besoins et sans préavis le-dit taux de taxes.


Décret 6 : De la Bonne conduite au Royaume

Loi 6.1 : Le meurtre, la tentative de meurtre ainsi que toute aggression physique sont prohibés et passibles de peines allant de l'amende à l'exécution.

Loi 6.2 : Le vol suivant la nature et le montant des biens dérobés est passible de sanctions allant de l'amende à l'emprisonnement.

Loi 6.3 : Sous peine d'amende, le port d'armes dans l'enceinte des cités du royaume est interdit. Les épées et autres dagues se veulent rangées au fourreau et les arcs et autres sceptres attachés dans le dos. Seuls sont tolérés les bâtons dits de marche, sous réserve de verification du potentiel de l'objet par un membre des forces de l'ordre.

Loi 6.4 : Tout individu trouvé ivre sur la voie publique est passible d'arrestation jusqu'à dégrisement total.

Loi 6.5 : Tout individu racolant sur la voie publique est passible d'amende. La prostitution n'est tolérée que dans les maisons de passe patentées.

Loi 6.6 : Sous peine d'amende, les tenues indécentes sont prohibées. La Garde Royale juge là elle-même du provoquant de la tenue.


Qu'on se le tienne pour dit !
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 18:44

Villes et villages d'Aden

Les descriptions qui suivent ont été trouvées sur un carnet, abandonné dans la poussière, quelque part sur la route qui relie Gludio à Dion. Nul doute que ce carnet a été rédigé il y a peu de temps, compte tenu des événements auxquels il fait référence, mais aussi de l'état des pages, qui auraient été illisibles si elles avaient passé plusieurs mois sous les intempéries.


Aden

Aden… Je reviens ici pour la première fois depuis les événements fâcheux qui ont marqué ces dernières années… Et je suis forcé d’admettre qu’elle n’est plus celle que j’ai connue. L’architecture et les couleurs ont changé, les maisons et échoppes qui faisaient son charme tout particulier on été pour la plupart détruites sur ordre du roi. Seule la grande cathédrale se dresse encore au cœur même de la ville, témoin de l’horreur qui s’y est déroulée.

Aden… Même si ce n’est pas visible à l’œil nu, tout en elle porte la marque du terrible fléau qui a décimé la plus grande partie de ses habitants. L’agitation, la foule même ont changé. Les visages sont différents, car des flots d’immigrés sont venus repeupler la capitale. Et ne vous étonnez pas si, aux portes de la ville, vous croisez des Elfes en armure arborant les couleurs royales : nombre d’entre eux font désormais partie de la Garde.

Mais le plus surprenant reste le nombre des lieux de culte qui coexistent aujourd’hui. Fini, le monopole d’Einhasad ! Le roi a encouragé les autre fois à s’exprimer, des autels en l’honneur d’Eva, de Maphr et même de Shilen ont été dressés, et la composition de la toute nouvelle Haute Assemblée reflète cette étonnante diversité voulue par Amadeo Cadmus. En revanche, prononcer le nom même de Gran Kain est formellement interdit dans l’ensemble du royaume, et les gardes sont là pour y veiller.

Non Aden, tu n’es plus la même, mais tu gardes cette grandeur qui caractérise les capitales ! Il va te falloir du temps pour surmonter les épreuves du passé, du temps pour renaître de tes cendres, mais bientôt, j’en suis persuadé, tu brilleras tel le joyau que tu étais auparavant !


Oren

Oren a elle aussi été profondément marquée par l’horreur de la « mort rouge ». A l’instar de sa « grande sœur » Aden, beaucoup d’argent y a été investi pour que la deuxième cité du royaume retrouve sa beauté et son animation d’auparavant. Malgré tous ces efforts, tous là bas sont bien conscients qu’il reste encore des blessures ouvertes, et que les festivités, les rires et la bonne humeur ne reviendront vraiment que lorsque les dernières années seront mortes et enterrées dans le passé.

Oren, elle aussi, a dû accueillir un flot d’immigrés, fuyant les invasions Orcs des villes du sud-ouest du continent telles que Gludio ou Giran. Inutile de vous dire que ces réfugiés furent accueillis avec joie. Ils permirent de repeupler une ville affaiblie par le fléau et décimée par la guerre.

Curieusement, bien que le Duc Orfus Vanik ne soit plus là pour organiser ses habituelles soirées de débauches, la décadence est toujours de mise à Oren, même si elle se fait plus discrète, et le culte de Shilen semble demeurer majoritaire. Les militaires chargés de protéger et d’administrer la ville ont sciemment décidé de fermer les yeux. Nul doute qu’ils trouvent dans ces réjouissances le moyen de rompre la monotonie de leurs journées. Malgré la gêne qui réside toujours dans le cœur des gens, Oren reste la ville la plus joyeuse qui soit encore, ses rues animées à longueur de nuit étant source d’excellentes soirées, de celles qui vous restent gravées dans la mémoire, même après des années de guerre, de misère et de maladie …


Le village des chasseurs

Perdu dans les montagnes, à la croisée des chemins d'Oren et d'Aden se trouve un petit village, bati sur un plateau. Autrefois fondé et habité par des chasseurs, pratiquant leur activité dans Enchanted Valley, d'où il tire son nom, la proximité des monts et des roches changea vite l'optique du bourg.

Les montagnes avoisinantes fourmillaient de gisements de métaux de tous types. Vite, la nouvelle se répandit et le petit village prit de l'ampleur. On y vit appraraitre les premières forges et les premiers commerçants à la fuite des chasseurs, du au tintamarre des marteaux sur les enclumes.

Le Roi d'Aden ne portait par un grand intérêt à ce village. Certains pensaient même qu'il n'en connaissait pas l'existence. Les gens étaient libres de tout, de penser, de croire et de vénérer n'importe quel Dieu. Loin de toutes les ambitions de reconquête du Monarche et des affaires de la cour, ce petit havre de paix était désormais la ville la plus travailleuse des Terres.

Cette petite Terre neutre avait été épargnée par les affres de la vie, les guerres, les doutes et la souffrance. Ces maisons de bois, peu solides, étaient toujours là, témoignant de la sérénité des lieux.


Giran

Giran, auparavant administrée par le baron Esthus, n’a pas non plus été épargnée par les fâcheux événements de ces dernières années. Intrigues, tentative d’assassinat envers le duc Vanik, conflit avec Oren qui a tourné au massacre puis guerre civile, Giran subit de plein fouet les effets du chaos régnant. On raconte que le baron, voyant le nombre de ses hommes diminuer de jour en jour contre les assauts de l’armée de Vanik, perdit tout espoir de victoire et, plutôt que de supporter l’humiliation de la défaite infligée par son pire ennemi, préféra se jeter depuis les remparts. Quel que fut le devenir du baron, celui de la ville n’en fut pas changé. Il ne reste que poussière et décombres sales, rebâties à la hâte, là où auparavant se tenaient de belles bâtisses, qui étaient chacune un régal pour les yeux.

Giran a subi tout autant de pertes que les régions touchées par la « mort rouge ». Pourtant, le fléau qui envahi la ville fut tout autre. La preuve en est ce passage souterrain qui la relie désormais à l’île des pirates, aussi connue sous le nom de Devil’s Isle, l’Ile du Diable. A juste titre, car on dit que ces pirates, menés par le cruel Zaken, ne sont pas de la race des vivants.

Ce passage leur ouvrit la voie pour une invasion de la région sud-ouest du continent, et Giran fut la première à subir leur influence maudite. Les occupants Orcs, qui avaient profité du chaos régnant, furent confortés dans leur position et le peuple, réduit en esclavage par l’armée de Zaken. Giran n’est plus la fière cité d’antan. C’est aujourd’hui une ville malsaine que tout voyageur, aussi pressé soit-il de faire une halte, devrait éviter. Même son Bazaar, qui attirait foule jadis, n’est plus à l’ordre du jour.

Autrefois, le grand Bazaar de Giran était un lieu où l’on rencontrait des gens de tous pays, et des objets de toutes natures. Je crois que plus jamais je ne pourrai flâner dans les entrelacs étroits formés par les petites échoppes, admirer les belles vendeuses, écouter les altercations verbales entre deux marchands voisins, ou encore simplement m’asseoir et observer l'agitation régnante… A présent, le bazaar est détruit, et la ville se peuple de zombies. Réjouissant …

Mais je crois que personne n’oubliera la grandeur de Giran, telle qu’elle était il y a quelques années, quelques années qui ont suffi à tout changer …


Dion

Dion, la tumultueuse... Ce bourg, à mi-chemin entre Gludio et Giran, fut le théâtre de bien des activités. A proximité de Cruma Tower et d'Execution Ground, nombre de guerriers et d'aventuriers traversent le village de Dion afin d'accéder à ces terres maléfiques. Ainsi, la ville a toujours été plutôt animée, malgré sa taille plutôt modeste, comparée aux villes voisines. Mais les évènements récents ont quelque peu retiré toute vie à la ville de Dion.

En premier lieu, le Duc de Dion, Byron Ashton, leva une grande armée afin de se joindre à celle du Roi, pour marcher sur Giran. Nombre de ces soldats ne revinrent pas, et la ville de Dion se mit en deuil pour tous les hommes partis au combat. Et très vite, Zaken et ses pirates vinrent, et Dion tomba. Le chef pirate finit alors d’achever la population essoufflée de la petite ville de Dion. Malgré tout, Dion fut libérée après d’âpres combats, par les vaillantes troupes royales. La ville, au sortir des années chaotiques, est à présent privée de sa population vivace, les bâtiments tombent en ruines et les aventuriers ne viennent plus. Peu à peu, la ville se reconstruit, mais Dion reste sévèrement marquée …

La situation actuelle de la ville n’est plus celle d’avant ces fâcheux évènements, et n’en est que le pâle reflet. Cependant, à mes yeux, les habitants de Dion ont toujours formé un peuple fort de caractère, et solide, et j’ai confiance en eux pour ne pas être abattus par les évènements. Je suis retourné à Dion il y a peu : on ne rit plus, là bas, mais il y a encore l’esprit combatif et la ville se reconstruit. Un des rares bâtiments à avoir été raisonnablement épargné à Dion est son église, consacrée au culte d’Einhasad. A croire que les croyances divines l’emportent toujours malgré le chaos ambiant … Cette église était très souvent emplie de monde, et cela ne tardera pas à se reproduire : en effet, les alentours de Dion sont très intéressants pour les aventuriers et les guerriers en quête de combat. Aussi beaucoup sont ceux à se recueillir à l’église de Dion avant de partir explorer les alentours.

Je suis persuadé qu’il n’est qu’une question de temps avant que Dion ne redevienne celle qu’elle était. Très vite, le bourg se repeuplera, et les inconscients seront à nouveau des dizaines à se rendre à Dion dans le but d’accéder à Cruma Tower ou encore Execution Ground … Quelle idée d’aller là bas !


Floran

Aussi loin que remontent mes souvenirs, Floran n’a jamais changé d’apparence. Petit village isolé et paisible, il y règne une ambiance plus qu’apaisante, bien à l’opposé des oppressantes grandes cités et de leurs foules. Les maisons, plutôt rustiques d’apparence, sont nichées au milieu d’une myriade de champs de toutes les couleurs, cultures qui sont la principale source de revenu et de travail au petit village de Floran. L’endroit n’a aucunement la magnificence de grandes villes, avec leurs prestigieux bâtiments, mais le charme du lieu est tout autre, résidant dans l’atmosphère chaleureuse et conviviale qui règne parmi les habitants, pour la grande majorité fermiers, si l’on exclut les quelques artisans, forgerons, bûcherons, chasseurs, qui entretiennent le village.

Comme dans la plus grande partie du royaume, le culte d’Einhasad est présent à Floran. Les habitants, des ruraux, sont particulièrement superstitieux et par là sont de fervents fidèles, et prient souvent leur divinité. J’ai bien connu le membre du clergé d’Einhasad qui officie à Floran, une dénommée Siatha, femme de grande bonté, qui maintenait les préceptes d’Einhasad à Floran. Outre la foi qu’ont les habitants de Floran envers Einhasad, les paysans vouent aussi un culte à Maphr, Déesse de la Terre, en particulier au moment des récoltes. En effet, leur village ne vivant que des cultures avoisinantes, les autochtones comptent sur Mafr pour leur offrir prospérité. Mais ce culte reste officieux à Floran, le culte d’Einhasad restant dominant, dans la vie de tous les jours.

Mais là où je pensais, à mon retour à Floran, retrouver quelques vieux amis, paysans et fils de paysans, je ne vis que peu d’anciennes têtes, et une flopée de nouvelles. J’appris que, mécontents des trop importantes taxes que les grandes villes prenaient au village, les paysans de Floran avaient fomenté une rébellion, qui s’était terminée par une sévère répression. Je compris vite que ce sujet n’était pas celui des plus bienvenus à aborder lors des conversations avec les autochtones.

Autre fait qui me frappa, je constatai l’apparition d’une milice locale, régentant le village. Alors que par le passé, les villageois s’accordaient entre eux pour gérer leur petite communauté, on trouvait à présent une troupaille d’hommes bien peu avenants, dirigée par un non moins sombre sergent, qui s’occupaient de faire régner l’ordre dans le village, et de s’assurer – gourdin à la main, je pense – que les taxes étaient bien livrées à Gludin, ville dont laquelle la milice dépendait. Et je me rendis vite compte que cette milice n’était aucunement une milice ordinaire … Elle semblait être sous les ordres de l’infâme Zaken et ses morts vivants, qui avaient pris le contrôle des villes avoisinantes, comme Gludin. Le village de Floran n’était que le pâle reflet de ce qu’il était ; tous les habitants semblaient soumis, comme des … zombies. Soumis aux ordres de la milice, et donc de Zaken. L’influence du pirate mort-vivant avait touché l’îlot de paix que formait Floran …

Je regrette tant le temps d’avant, où je passais de si agréables soirées à Floran, réuni dans une grande maison avec la moitié du village, écoutant les histoires farfelues des vieilles, histoires souvent amusantes pour l’auditoire, mais dont personne n’osait mettre en doute leur véracité, tout du moins la leçon qu’elles donnaient. A présent, la milice a quelque peu … refroidi le village et ses habitants. Floran n’est plus le petit havre de paix qu’il était, dans ce royaume si agité …
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 18:45

Gludio

Lors de l'avancée des pirates, la ville de Gludio fut pillée et presque entièrement détruite par les assauts hargneux des compagnons de Zaken. Mais loin des mers, ce dernier n'avait pas assez d'influence... Il en perdit la ville, reprise par les forces nouvelles de la l'armée d'Aden. Trois mois de bataille furent tout de même nécessaires aux armées royales pour reprendre la ville des mains des pirates. Les techniques de combats de ces derniers, pronant l'embuscade et la surprise eurent raison, un moment, des éclaireurs envoyés dans la ville par le Roi. Les corps, décapités étaient rejetés à l'extérieur de la cité. Mais les armes de siège et l'effectif de l'armée du Roi finirent par triompher des hordes venues de la mer.

Il fut alors décidé de rebatir la ville comme dans les temps anciens, afin d'effacer, dans la présentation, les flots de sang et les cris des blessés qui hantent toujours les habitants de Dion, champ de bataille de forces démesurées...

Gludio connaissait une nouvelle renaissance, le commerce et surtout, le gîte des caravanes marchandes pouvaient retrouver une activité quasi-normale. Les troupes du Roi restèrent longtemps en poste à Dion, occupant les lieux en cas de contre-attaque des pirates. Mais rien ne vint, et les soldats furent envoyés au front, dans les autres villes, toujours occupées par Zaken.



Gludin

Où est donc passée la tranquille beauté de la ville de Gludin ? Ses maisons aux pierres polies, le vent frais venu du large qui sillonnait les rues, la population locale, accueillante et chaleureuse ? Tout ceci semble avoir été balayé par les événements des dernières années. La dernière fois que je vins à Gludin, je pus visiter la splendide église, dédiée au culte d’Einhasad, et pus à loisir arpenter la ville, discuter avec quelques aubergistes, glaner ça et là quelques petites anecdotes.

Mais … Les années passées ont ravagé la petite cité de Gludin. Le Fléau, la mort rouge, ne fut pas fatal à population de Gludin, mais plutôt les évènements qui en découlèrent : l’affaiblissement considérable du royaume, et l’attaque des Orcs et des humains adorateurs de Grand Kain sur les régions affaiblies. Pillée par ces derniers, Gludin et ses environs furent appauvris, aussi bien en hommes qu’en ressources, et la période sombre commença alors. Le chaos régnait dans la ville, et la venue de Zaken et de ses pirates par la mer acheva alors la ville déjà en proie à la perdition. Zaken prit facilement le contrôle de la ville, à l’aide de son imposante flotte, et résista au siège des armées royales.

Les combats ont brisé les maisons aux pierres polies, le vent frais du large ne semble plus porter que la mort et les larmes, et la population locale est envoûtée par l’influence maléfique de Zaken. Qui sait à quelles activités se livre Zaken à Gludin ? Ses soldats zombies contrôlent la ville, soumettant la population, qui n’est plus qu’un amas de zombies vivants, ayant perdu toute volonté propre. Seuls les humains fidèles à Gran Kain évoluent en paix dans la ville, et j’ai même entendu dire qu’un petit comité d’entre eux aiderait le pirate mort vivant dans sa tâche.

Je ne saurais que trop vous conter les splendeurs de Gludin dans ce que l’on peut d’ores et déjà appeler l’ancien temps. Malgré que les régions alentours n’aient jamais été de toute sécurité, la ville était calme et vivante, alors que de nos jours, Gludin est une ville perdue, séparée du royaume, au cœur d’un territoire de pirates mort-vivants et d’orcs …


==Talking Island (l'Ile aux Bardes)

Talking Island fait partie de ces rares endroits que l'on peut appeler havre de paix. La petite île, située au sud ouest du continent, est depuis longtemps habitée. La ville de Talking Island, située au bord de la mer, peuplée par les humains, est un petit bourg tranquille. La population y est, à mon opinion, très ouverte, amicale et chaleureuse. Marins, guerriers ou fermiers, les autochtones accueillent les étrangers à bras ouverts, dans les nombreuses tavernes de la ville. Rares sont les gens qui pourront se plaindre de s'être fait arrêter par les gardes aux portes de la ville.

Talking Island a été construite de la plus simple manière qui soit. La ville est scindée par deux rues principales, qui se croisent au centre de la ville, formant une grande place au centre de laquelle trône une jolie fontaine. Les échoppes sont éparpillées entre les maisons de la ville, et nombreux sont les jeunes aventuriers à s’y croiser, échangeant conseils et rumeurs.

La ville, outre son ambiance douce et sa population amicale, est très agréable au regard. Les bâtisses sont toutes construites avec de larges pierres grises soudées les unes aux autres, surmontées de toits de tuile faits de main d’artiste, et décorées d'ornements, poutres et fenêtres de bois. Sans parler de dédale de ruelles, les habitations sont plutôt resserrées sur elles-mêmes, donnant un sentiment d’unicité et de solidarité au sein de la cité.

Aussi loin que remontent mes souvenirs, la ville n’a jamais eu de soucis majeurs. De temps à autre, on déplore la disparition de navires en haute mer, ou quelques attaques des pillards orcs qui rôdent, mais rien ne vient définitivement troubler la tranquille île de Talking Island.

Elven Village (Cité Elfique)

Le village des Elfes … Il n’est plus ce qu’il était. Je me souviens encore, cela remonte à quelques années, de mes visites chez les Elfes. Tout n’était que splendeur, magnificence, chaque bâtisse, chaque sculpture, chaque arbre inspirait le calme, la tranquillité. Leur village surplombant un lac à l’eau claire, les Elfes vivaient dans un petit paradis. Au centre du village, se dressait un immense arbre, symbole de vie pour le peuple elfique. Qu’il était agréable de s’allonger sous son ombre protectrice, de respirer l’air pur du lieu, tout en admirant la vie animer le village …Depuis l’arbre, on pouvait observer tout le village : les bâtiments étaient disposés en cercle autour de l’arbre, connotant l’importance de celui ci dans leur culte.

La journée, le soleil brillait toujours haut dans le ciel, éclairant les demeures des Elfes, et, constamment, sous cette douce lumière, l’on entendait vivre la nature. Des oiseaux de toutes sortes chantaient doucement depuis les branches des arbres, et le doux ruissellement de l’eau qui traversait le village berçait la vie quotidienne du peuple elfique.

On accédait au village par trois ponts, passant au dessus du lac. Chacun d’eux était gardé par quelques gardes, veillant à la paix du village Elfe. Près de l’un d’eux se trouvait ce que l’on appelle la Clairière de l’Arbre Mère, l’imposant arbre qui donna, dit-on, vie aux Elfes, il y a des temps immémoriaux.

Mais … A présent, toutes les feuilles de l’Arbre Mère sont tombées, et les branches se sont affaissées …Le Fléau qui ravagea les Elfes dévasta tout aussi bien leur village. Le peuple Elfe mourant dut abandonner Elven Village, et celui ci n’est plus maintenant que ruines et désolation …L’endroit est toujours aussi calme que par le passé, mais c’est un silence funèbre …L’eau ruisselle encore, les oiseaux chantent toujours, mais les bâtisses sont à l’abandon, les elfes ne sont plus là … Quiconque se rend au village Elfe ne peut que ressentir l’infinie douleur qui a imprégné ce lieu.

Je ne perds pas espoir qu’un jour les Elfes reviendront en ce lieu, le reconstruiront, et lui redonneront sa splendeur passée … Mais, pour l’heure, le silence qui règne sur Elven Village et rappelle les funestent événements qui s'y sont déroulés reste trop douloureux pour des âmes qui ont goûté à sa chaleur passée, pour ceux qui ont su apprécier le peuple elfe …

Dark Elven Village (Village Souterrain)

Il m’est arrivé une ou deux fois seulement dans ma vie d’avoir à me rendre au village des elfes noirs, communément appelés drows. C’est bien un lieu que je déconseille …Le village des drows est bâti dans une immense grotte, et l’on y accède par deux larges passages souterrains, qui s’enfoncent profondément dans les entrailles de la terre avant de donner sur la cité. Outre l’atmosphère suffocante et l’obscurité inquiétante, l’architecture des bâtiments, troublante, est très agressive : les bâtisses, de la plus humble à la plus grande, sont ornées de pointes, de chaînes, de grilles, et sont toutes de noir et d’argent, rendant le lieu moins rassurant encore.

Au centre du village s’élève une imposante main de statue, depuis laquelle émane une maléfique énergie qui englobe la ville d’un bouclier. Lorsque je me suis rendu au pied de la « main », et que j’ai porté le regard vers le bas, j’ai distingué son origine à travers les grilles: une terrifiante statue, d’une taille gigantesque, semble enterrée sous le village …Je ne me rappelle pas d’avoir eu de vision plus stupéfiante que celle de ce visage de pierre, fixé vers le plafond, comme enfermé par ces lourdes grilles …A se demander de quoi les drows se protègent et de quelles puissances maléfiques errent dans les sombres profondeurs de la terre …

Dark Elven Village reste très coupé du monde : en effet, il est situé très au nord du Royaume d’Aden, et bien rares sont les voyageurs à s’y rendre. De plus, les drows vivant là bas sont bien fidèles à leur race, ils sont très fermés aux étrangers, et il ne fait pas bon rester seul dans les ruelles du village le soir … Bien que la nuit soit perpétuelle dans la caverne, où la lumière du jour ne filtre pas … On trouve malgré tout quelques commerces, vendant toutes sortes d’équipements de combat ou magiques, bien que les prix aient tendance à augmenter ou baisser selon la race de l’acheteur. Le bâtiment principal du village est le siège des Tetrachs, dirigeants des Elfes Noirs. Je n’ai osé pénétrer dans le bâtiment … Les dirigeants des drows doivent être à l’effigie de leur peuple … Sombres, dangereux et orgueilleux. Je ne désirais point me frotter à des gens de cet acabit ...
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C1-C3)   Les Archives d'Oreline (C1-C3) Icon_minitimeMar 23 Oct - 18:46

Orc Village (Village Orc)

Il n’est d’endroit au monde qui ne respire plus la puissance brute que le village des Orcs. Perché dans de hautes montagnes, isolé, le bastion des Orcs est une place impressionnante. Sur des sols de terre battue se dressent de massifs bâtiments, taillés dans d’immenses blocs de pierre. Les Orcs n’ont pas cherché une quelconque finesse dans l’architecture. Ils font dans la solidité. De macabres décorations et de terrifiants visages ornent leurs habitations, ainsi que de nombreuses peaux, dents, et autres attributs animaliers, symboles de leur rapprochement avec la nature bestiale.

Lors de mon premier voyage à Orc Village, je fus stupéfait par l’impression de puissance qui se dégage du lieu. Perpétuellement, l’on entend de puissants tambours dont le son grave résonne à travers la pierre, et l’on déambule entre des constructions qui nous écrasent par leur simple vue. De grandes flammes s’élèvent de part et d’autres des maisons, en honneur à Paagrio, dont le temple de feu se dresse non loin du village. En observant ce lieu, on ne peut que s’incliner devant la massive puissance de la nature, la loi de la force.

Outre le village, la population aussi est impressionnante. Un orc n’est pas le genre de personne que l’on a envie de provoquer ou de railler. Moi qui ai pourtant le goût de la provocation gentille, j’ai préféré rester courtois envers ces géants de plus de deux mètres. J’ai été étonné par l’accueil que les orcs réservent aux rares voyageurs : ils ne les enferment pas de suite pour les manger le soir, contrairement à ce qu’on peut raconter sur le fait que les orcs raffolent de viande elfe …Ils sont relativement polis, respectant leur prochain malgré leurs manières brutales et étrangères à nos coutumes. Les orcs réfléchissent peu, mais leur philosophie, extrêmement simple, est aussi inébranlable.

Là bas, on trouve quelques commerces, mais ceux ci sont limités, dus à l’éloignement d’Orc Village. Ce lieu n’est pas un endroit idéal pour les aventuriers, ce n’est pas là bas que vous trouverez matériel et donjons hantés, mais pour les voyageurs, l’endroit est de toute splendeur et sa population, prise par le bon côté, impressionnante.


Dwarven Village (Village Nain)

Ah, le village des nains … Les si bonnes soirées que j’ai passées en ce lieu ! Les excellentes bières naines, « sirotées » dans la fumée de la taverne, plongé dans l’ambiance rustre des nains, avec tous ces mineurs chantant à tue-tête …Et ce bon vieux tavernier, qui dansait sur son propre comptoir, l’esprit embrumé par l’alcool ! Mon ami Krogn, quand il me tapait le dos durant mes innombrables régurgitations, dissimulé au fond de …Mais, je m’égare. Les nains. Peuple dur, courageux, doté d’un sens de l’honneur et de la loyauté profond, les nains sont tout ce qu’il y a de plus respectable, malgré une apparence qui semble parfois quelque peu brutale, rustre. Et l’amitié des nains est une chose à ne pas négliger.

Leur village est construit parfaitement à leur image. Isolé du monde, perché entre deux hauts sommets, recouvert de neiges éternelles, il donne, de par son architecture, une impression de solidité, d’inébranlabilité …Les maisons, trapues et resserrées les unes contre les autres, comme pour se réchauffer dans le froid glacial, sont d’une architecture, qui, aux premiers abords, semble grossière. Mais les nains ne bâtissent jamais rien à la légère. Leurs habitats, outre les multiples sculptures et gravures à même le bois, sont d’une résistance à toute épreuve. Un proverbe nain dit : « Il est plus facile d’apprendre à chanter à mes murs, que de briser ma porte. ». Et, en effet, outre leurs portes épaisses et bien bâties, les murs intérieurs du village nain sont souvent couvertes de fresques rustiques mais subtiles, gravées au cœur du bois …Ces fresques « chantent » en effet l’histoire, la vie des nains. Les nains se serrent les coudes, et n’abandonneront jamais un prochain, et, en particulier, ils sont de toute bonté avec les étrangers.

Particulièrement rancuniers et susceptibles, les nains sont malgré tout capables de donner beaucoup à autrui. Au village nain, personne n’hésitera, si vous outrepassez leurs réponses brutales, à vous aider, à vous offrir le gîte et le couvert. Le village, comme les nains, est une histoire à part entière. Rien ne s’oublie, chez les nains. Dans les quelques commerces que l’on trouve dans la ville, ajouté à cela le nombre impressionnant de forges –et donc de forgerons-, vous pourrez trouver de « bon vieux » objets, des armes de qualité, et quelques potions ou parchemins afin de partir à l’aventure.

Je vous souhaite d’avoir l’occasion de visiter le village des nains une fois dans votre existence. Tant de chaleur, tant de solidarité, tant de légendes, réunies dans ce pittoresque petit village aux maisons basses perdues dans le blanc éternel …Berceau du peuple nain, berceau de la culture naine, il sera aussi, j’en suis persuadé, le dernier bastion de la paix et de la joie si l’obscurité des temps durs vient à nous recouvrir …



Heine

La première fois que j’ai découvert Heine, c’est en cheminant le long des rivières qui donnent ce cachet si particulier à la région d’Inadril.

Au détour d’un pont de bois, elle apparut, fière et élancée, et surtout sans remparts. Ville ouverte, quoique protégée par les eaux de sa lagune, elle est, dès le premier contact, une invitation au rêve, à la flânerie et à l’insouciance. Et pourtant… L’elfe que je suis a de quoi être surpris par la présence de tant de bâtisses imposantes, de tant de rues pavées, encadrées par des canaux, et reliant entre eux tant d’édifices commerciaux, culturels et administratifs. Comment mes ancêtres ont-ils pu s’adapter à une vie si urbaine ?

A l’entrée de la ville, votre l’attention est attirée par une gravure de marbre où sont inscrites les phrases suivantes :


"Bienvenue à tous, habitants ou étrangers,

Lors de votre séjour dans notre gracieuse cité, vous devez en connaître les lois…

Cette ville a été fondée sur des valeurs, souvent peu comprises du monde extérieur, parfois même jugées folles… Mais ce n’est pas de la folie que notre raisonnement. Ici, vous n’êtes pas dans les autres villes du continent, les règles pourront vous surprendre.

Pour respecter notre charte, bien qu’elle vous soit inconnue, faites la chose suivante :

Comportez vous comme si vous étiez dans un monde en paix, où l’esprit est une ressource inépuisable d’idées… Rêvez au plus profond de vous, à des idéaux, à des valeurs qui rendraient le monde meilleur. Laissez votre esprit s’évader dans les doux limbes de l’imagination, pour ressentir un bien-être intérieur.

Maintenant ouvrez les yeux et avancez vers une nouvelle réalité : Heine.

Ps : Pour obtenir des informations complémentaires sur Heine, veuillez vous adresser à l’Office du Passage sur la place du Conseil."


(Ce texte me surprit, mais malgré l’étrangeté de la chose, je me pliai à la règle, en imaginant une douce utopie dans cette ville étonnante…)


Ensuite, lorsque vous passez le premier pont, vos yeux ont du mal à choisir un point où se poser. Les merveilles architecturales se disputent les unes aux autres, et la présence de canaux, surmontés de ponts, et de voies surélevées donne une profondeur et un volume inimitable à cette cité. Mais ce qui frappe le plus le voyageur, fatigué d’avoir traversé tant de mornes plaines, est d’être brutalement confronté au raffinement des habitants, à l’élégance des lieux et à un tel étalage artistique. Ici, les artistes et architectes, venus des quatre coins du continent, sont mis sur un piédestal et stimulent une production locale en avance sur son temps. C’est une ville traversée d’eau et de vie, qui vous encourage à marcher, et d’ailleurs, tout autre moyen de locomotion est prohibé, les échoppes étant livrées par bateaux circulants dans les canaux.

L’autre grande surprise est de croiser des gens de ma race, non seulement bien acclimatés à cette ville, mais surtout ayant développé un sens du négoce redoutable, une capacité de rendre service, et ce, dans le but de satisfaire le client ! A l’opposé, les humains de cette ville ont acquis une distinction et une grâce que l’on ne rencontre dans cette race nulle part ailleurs.

J’ai pu rencontrer mon lointain cousin. Il vit dans une belle demeure et travaille dans une sorte de manufacture où l’on ne produit rien ! Son activité consiste à dépouiller les prix de vente (correspondants à diverses marchandises) acheminés par pigeons voyageurs et à retourner la quantité désirée par le même pigeon.

Le pire, c’est qu’il ne reçoit pas les marchandises : elles sont directement acheminées au client final ! Je comprends maintenant la défiance des Nains envers Heine. Ces humains et elfes sont capables de fournir de tout à tout le monde, sans se soucier de transformation ou de stockage !

La femme de mon cousin est une artiste. Elle est affiliée à une école de peinture, où ils utilisent des techniques, comment dirais-je… d’avant-garde ! Un toucher de pinceau simple, des couleurs pures et peu nombreuses ! Nous sommes loin de l’art académique des peintres d’Aden !

Tous les trois, nous avons déambulé dans les rues magiques de la cité, déjeuné sur une terrasse face à une fontaine magnifique et nous nous sommes offerts le luxe d’un tour de la cité en gondole, ces bateaux longs fins qui transportent les personnalités ou les voyageurs fortunés.

Notre promenade sur les eaux calmes des lagunes restera l’un des meilleurs moments passés dans cette ville étonnante. Tandis que nous nous prélassions sur le bateau, laissant le gondolier nous mener dans les canaux, mon cousin et sa charmante épouse me parlèrent avec grande passion des coutumes et fêtes de la région. Je remarquai que toutes avaient, de près ou de loin, une connotation artistique. Ils regrettèrent que je ne puisse rester assez longtemps pour assister au Carnaval annuel qui mobilisait la ville entière. Durant cette importante manifestation, les artistes, décorateurs, couturiers, peintres, et j’en passe, rivalisent d’imagination pour confectionner des costumes, masques et décors tous plus beaux les uns que les autres. C’est sans nul doute le meilleur moyen pour eux de faire valoir leurs talents.

Fasciné par le récit qu’on m’en faisait, je m’en voulu de manquer une fête qui, apparemment, n’avait nulle part son égale en splendeur, et promis d’être là sans faute l'année prochaine pour cette journée estivale inoubliable.


Avant de partir, je voulais tout de même récolter les informations nécessaires à ma seconde visite, je me rendis donc à l’Office du Passage comme il était conseillé sur la gravure de marbre. Rendu au lieu dit, je pus me procurer divers textes sur Heine dont voici quelques passages :


Généralités sur Heine

Alors que le pouvoir centralisateur d’Aden se faisait plus puissant, en périphérie, et plus au sud du continent, au-delà de Giran, une communauté d’elfes, décidèrent de s’installer dans la région d’Innadril. Le seul endroit qu’ils trouvèrent fut un petit village lacustre, accueillant, où la population humaine qui y vivait était très ouverte. Là, les elfes communiquèrent leur sagesse et tandis que les humains les initièrent aux rudiments du commerce.

Avec le temps, cette communauté hybride en vint à poser les bases d’une nouvelle forme de commerce sans entrave. Réfugié dans une lagune, le village grossit jusqu’à devenir une véritable cité flottante, Heine. Au départ, simples maisons en bois sur pilotis, l’ensemble devint peu à peu une cité opulente où la pierre noble se taille aujourd’hui la plus grande place. Libérés de la tutelle d’Aden, et vivant en bonne harmonie entre eux, les habitants de la cité commencèrent son essor. Explorations, négoce et services bancaires devinrent leur principale activité.

Très vite, son organisation complexe est régie par un Grand Conseil, émanation de l’aristocratie de la ville mais ouverte aux notables et riches commerçants. Ces derniers, rudes négociateurs et excellents en logistique, avaient peu à peu étendu leur sphère d’influence sur l’ensemble du continent. Leur force est de s’adapter à l’offre et à la demande. Heine ne produit pas grand-chose, mais achète et revend toute sorte de biens et de marchandises.

La ville se fit également remarquer dans toutes les avancées scientifiques, ses savants étant les plus renommés du continent. Son sens de l’innovation et par conséquent du progrès la place bien avant les autres villes dans ces domaines. Les réflexions exploitées par les philosophes locales n’ont rien à envier à ceux d’Aden, bien au contraire, leurs idées sont un nouveau souffle sur la vision du monde. Les artistes de la ville se firent aussi remarquer, avec le nouveau style qu’ils donnaient au tableau, tant par les couleurs que les mises en formes ou même les modèles choisit…


Organisation de la cité

Si le pouvoir militaire et la sécurité des citoyens sont confiés au Château d’Innadril et à son Roi, c’est une instance originale qui dirige la cité elle-même : le Grand Conseil.

Lorsque le Grand Conseil émergea, il réunissait les membres de la famille elfe et de la famille humaine les plus en vue avec à leur tête un Grand Intendant élu par les autres conseillers. Plus tard, le Conseil vota l'entrée de nouveaux membres représentant les métiers les plus influents de la cité. Voyant l’ampleur des avancées scientifiques et philosophiques, il choisit également une représentation parmi les savants.

Actuellement, le Conseil est organisé comme suit :

1 Grand Intendant, Conseiller lui-même et élu par ses pairs. 3 Représentants des familles Elfes les plus influentes 3 Représentants des familles Humaines les plus influentes 2 Représentant des guildes des négociants 1 Représentant du corps artistique de la cité 1 Représentant des métiers de l’artisanat 1 Représentant des philosophes, savants et autres scientifiques 1 Représentant des métiers de l’eau (transports fluviaux, pêche, distribution)


En ce qui concerne la représentation par les citoyens de la cité, la majorité est de 17 ans chez les humains et de 50 ans chez les elfes.


Lois de la cité

Art. 1 : Toute personne déambulant dans les rues de la cité de Heine doit le faire dans une tenue décente et se montrer courtois envers tous, sous peine d’expulsion des murs de la ville.

Art. 2 : Toutes les races sont tolérés à l’intérieur la ville dans la mesure où ils n’en perturbent pas l’ordre et en respectent les lois.

Art. 3 : Toute personne de race étrangère désirant s’établir en tant que commerçant devra s’enregistrer auprès du Registre du Commerce du Grand Conseil.

Art. 4 : La mendicité est prohibée.

Art. 5 : Les animaux sont interdits en ville, ainsi que les charrettes et autres chariots. Tout acheminement de marchandises s’effectuera par les canaux qui sillonnent la cité.

Art. 6 : Les principaux cultes officiels sont ceux d’Eva, Déesse de l’Eau, des Arts et de la Nature, et de Maphr, Déesse de la Terre, du Commerce et des Sciences.

Art. 7 : Toute pratique de magie interdite par les règlements de la Tour d’Ivoire est interdite.


La pauvreté de ces lois me surprit, mais le texte à l’entrée de la cité était clair : Heine était une cité libre qui fondait son ordre sur la sagesse et le bon sens de ses habitants.
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