Brennan Aldurren

Présentation

Une lame déchire le bois du parquet pendant qu'une lourde armure vient achever son agonie. Brennan vient se reposer. On dit du Juste Lion qu'il a le corps d'un guerrier accompli, qu'il est de grande taille et musculeux et qu'on peut avec ses doigts lirent l'histoire de ces batailles dans ses cicatrices.

Quant à ce qu'il est, on prétend que jamais cour n'a connu plus valeureux et plus fier souverain. On assure que sa grandeur n'a d'égal que sa franchise et que si les manières ont été délaissées c'est pour assurer un accueil plus chaleureux.

Longue vie à notre Roy, Longue vie au Juste Lion !


Fiche de personnage

Nom : Brennan Aldurren

Race : Humaine

Sexe : Masculin

Age : Jeune adulte

Appartient au clan : Trois Royaumes / Royaume de la Griffe d'Airain

Statut : PNJ - Roi de la Griffe d'Airain

Login forum : Kerym


Son histoire

« L'acier n'est utile que dans des mains expertes, L'acier est inutile dans des mains expertes » Proverbe de la Griffe d'Airain.

Mon suzerain, je ne pense que jamais vous ne lirez ces mots. Jamais je ne vous verrais vous affairer sur ces lignes avec cette moue qui fait de vous celui que j'ai choisi d'aimer. Vous êtes le maître de mon coeur et jamais je ne vous l'avouerais, excusez m'en de ce mensonge car c'est le seul que je ne vous ferais jamais. Puisse mon dernier souffle se diriger vers le Juste Lion et qu'il apaise son coeur !

J'ai cherché longtemps à comprendre ce qui a pu sculpter un homme tel que vous. Il est indéniable que votre éducation ,dans les campagnes éloigné de notre bon Royaume auprès des vétérans que votre père releguait à des rôles subalternes, ait été un facteur important. Ne vous ont-ils pas enseigné la rigueur d'un soldat, l'honneur des vrais chevaliers et la volonté des meneurs ? Il est vrai qu'ils ont fait fi de vous apprendre les manières ou le goût des belles choses mais vous m'avez dit un jour qu'il vaut mieux une laide catin experte qu'une belle noble maladroite , et même si votre goût pour les femmes m'attristent, je ne peux que valider vos mots.

L'autre clé de votre enfance se trouve dans votre mère. Votre père ne fut pas toujours l'homme décrit dans les livres et ses querelles conjugales furent parfois violentes. Le fait que vous ayez vu celle qui vous avait donné la vie pleurer dans vos cheveux, a endurçit votre coeur à l'amour filiale et les rares peintures de votre jeunesse n'arrive pas à dissimuler l'amertume de votre regard mon Roy.

Je crois que de toute façon, vous n'étiez pas né pour vivre en famille. Que ce soit votre mariage avec Virginie, une jeune servante, sans le consentement paternel ou l'enterrement de votre père ou vous vous en êtes allé sans autres mots; votre coeur se préferait vos amis et votre femme. Le peuple n'a jamais vu autre chose chez vous que cette bonté et même si l'histoire l'a érodée, je sais qu'elle brûle toujours avec autant de détermination et je mourrais pour la servir.

C'est une garce quand même que l'histoire ne pensez vous pas ? Vous étiez heureux et voilà que votre femme est retrouvée égorgée sur votre lit, les jambes écartées comme ouverte à la mort. Je vous ai vu pleuré pour la première fois et je me suis mis à genoux et je vous ai offert ma dague. Jamais je n'oublierais votre regard sur moi et votre étreinte en cet instant. Les jours qui suivirent furent noirs pour vous comme pour moi. J'ai parcouru la lande et mis à mort les traîtres sans jamais trouver leur maître. J'ai connu vos coups lorsque je revenais bredouille mais je ne vous tenais rigueur de rien tant je partageais votre peine et que je commençais , malgré moi, à vous aimer.

Lorsqu'enfin vous mîtes fin aux jours de votre dernier frère dont les mains étaient plus sanglantes que les vôtres et que vous partageâtes les terres pour apporter la paix sur celle-ci j'étais encore dans vos ombres. Qui pouvait comprendre votre chagrin de diviser le Royaume de vos aînés ? Qui pouvait ressentir ce que c'était que de n'avoir pu vivre une vengeance ? Vos soeurs, ces petites gourdes, ne pouvaient rien comprendre et je crache sur leurs noms et sur leurs vaniteuses vies ! Qu'elles connaissent milles douleurs et ma soif de mépris ne serait pas encore étanchée.

Je ne vais pas revenir sur les récits concernant votre victoire contre les dragons frères mais sachez que je suis fier d'avoir veiller vos terres en votre absence. Lorsque vous revintes, je cachais la rougeur à mes joues et je vins embrasser vos mains avant cette petite oie que vous aviez nommé baronne . J'écoutais votre histoire et je vous laissais enfin à cette catin anoblie qu'elle vous apporte ce que je ne pouvais vous donner.

Brennan, je me permets de vous nommer ainsi, laisse moi te dire combien je t'aime et combien mon éternité sera mise à la disposition de ta personne et de tes descendants. Jamais je n'aurais cru qu'un coeur immortel puisse autant se passionner pour un homme et je suis heureux de l'avoir appris au dépend de la morgue des miens.

Feryd Sénéchal de la Griffe D'Airain