Oreline
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum serveur privé l2
 
AccueilPortailGalerieRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Retour en stock du coffret Pokémon ...
Voir le deal

 

 Les Archives d'Oreline (C4)

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3 ... , 9, 10, 11  Suivant
AuteurMessage
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 5:59

A ce moment précis approcha une elfe, dans le dos de Sunrion. Il l ‘avait entendu mais ne se retourna pas.

« Juan ? Que se passe t ‘il ? Demanda l "elfe derrière Sunrion.
_Ah… Dame Ollinwen… Vous tombez bien. Puis-je vous demander d ‘amener cet elfe dans votre village pour qu ‘il soit jugé par Falagan ? » demanda Juan.

Ollinwen regarda Juan, puis Sunrion tour à tour. Elle semblait contrarié, de ne pouvoir rester seule en compagnie de l ‘humain et que cette nouvelle tâche repose sur ses épaules.

« Bien entendu, répondit ‘elle d ‘un ton ferme, voyant que Juan ne souriait pas. Avance toi ! » lança t ‘elle à Sunrion.

Celui si exécuta l ‘ordre de l ‘elfe. Il entendit l ‘elfe nommé Ollinwen demander au prince Juan ce que sunrion avait fait, mais celui ci répondit que Sunrion devait voir Falagan et tout lui expliquer, pour qu ‘il soit jugé. Elle l ‘emmena alors devant la gardienne du portail magique, qui les transféra au village des elfes. Il y avait bien quelques temps que Sunrion n ‘avait pas vu ce village… mais il n ‘éprouva aucune satisfaction à le voir. Ollinwen l ‘amena devant le bureau de Falagan. Elle demanda à deux gardes de le surveiller, et elle frappa à la porte. Personne. Ils restèrent un moment devant son bureau, attendant son retour, et Ollinwen congédia les gardes un instant. Elle demanda à Sunrion ce qu ‘il avait fait, et il lui expliqua.

« Aveya ? ? ? que vous êtes naif et stupide ! s ‘écria t ‘elle.
_Comment ? lui dit sunrion qui était blessé par cette remarque.
_C ‘est une manipulatrice. Elle s ‘est servi de vous... et vous avez docilement obéi. A cause de ça, vous étiez près a tuer par dépit amoureux... Moi aussi j ‘ai perdu des amis, j ‘ai aimé... Mais je suis encore là. Sachez, jeune elfe, que vous auriez pu vivre encore bien des siècles et aimer bien d ‘autres elfes... »

Peut être avait ‘elle raison. Il était stupide et naïf. Mais il ne voulait pas croire qu ‘Aveya lui avait menti pour le manipuler. Il était près à accepter le prix pour ces erreurs, aussi cher que cela puisse être. Il regarda Ollinwen. Elle semblait être pour la justice, pour ce qui est bon. Alors pourquoi étaient ‘ils ennemis.. ? quelle question idiote.. il avait voulu tuer quelqu ‘un..

Alors qu ‘ils sortaient du temple, elfe tenu par deux gardes armés qui le surveillait suivant ollinwen, ils virent deux hommes monter les escaliers dans leur direction. A la grande surprise d ‘Ollinwen et l ‘indifférence de sunrion, ils se rendirent compte que c ‘était Juan, le prince, qui suivait Belgarionn. Les deux hommes étaient plongés dans une conversation à voix plutôt forte, dont sunrion ne suivait pas le fil. Il observait Belgarionn, sa cible, celui qui avait volé le coeur d ‘Arielle, celui qu ‘il ne serait jamais. Alors qu ‘il le regardait, sunrion s ‘écoeurait lui même. Belgarionn fixa alors son regard sur Sunrion.

« Laissez moi m ‘entretenir seul avec lui, demanda t ‘il a Juan.
_Je refuse.
_Comment ? ? ? vous refusez ? vous ne me faites donc pas confiance ? questionna Belgarionn d ‘une voix forte et étonné.
_Oui. Dans l ‘état dans lequel vous êtes en ce moment, je ne peux me permettre de vous laissez seul tout les deux », expliqua Juan d ‘un ton calme.

Un silence suivi sa phrase. L ‘elfe entouré de ses gardes fixait toujours belgarionn, d un regard vide. Ollinwen était gêné, elle préférait laisser les deux hommes régler leur histoire seul.

« Très bien. Puisque il en est ainsi, je quitte mon poste. Je refuse d ‘être un jour de plus le commandant de l ‘armée.
_Comment ? ? ! ! s ‘écria Juan.
_ Belgarionn ! » lança Ollinwen, surprise.

Même sunrion fut surpris par cette déclaration. Il ne s ‘attendait pas à ça.

« Après toute ces années au service de votre père... voilà comment vous me traitez ! ! vous, un adolescent ! fit Belgarionn d ‘un air dégoutté. J ‘ai maintenant une mission plus importante à accomplir, et je ne peux la mener à bien tout en restant à ce poste. »

Il quitta la terrasse avec cette phrase. Juan, après avoir lancé un regard à ollinwen, se mit à sa poursuite. Ollinwen décida alors à cet instant de mettre Sunrion en prison, le temps que Falagan soit disponible pour le juger. Les deux gardes poussèrent alors sunrion dans une pièce sans fenêtre, les murs vides, sombre. Ils sortirent, et ollinwen resta un instant dans l ‘encadrement de la porte ouverte.

« Etes vous fier de ce que vous avez fait ? Belgarionn était le seul humain à défendre notre cause, c ‘était un très bon ambassadeur pour les elfes. Vous avez tout détruit. Qui sait qui nous allons avoir maintenant pour s ‘occuper de nos affaires ! ah... »

Elle se rendit compte que le prisonnier ne la regardait même pas. Il était tourné face au mur et il ne bougeait pas.

« ... Dormez, la nuit porte conseil», déclara Ollinwen d ‘un ton un peu plus doux avant de fermer la porte.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:00

Le Prisonnier

Le lendemain, alors que sunrion avait passé sa première nuit en prison, il entendit des gens discuter dehors. La porte s ‘ouvrit pour laisser entrer un elfe, puis elle se referma. L ‘elfe créa de la lumière de la main, une petite boule lumineuse qui alla se coller au plafond. Sunrion reconnu alors Elendill. C ‘était un elfe qu ‘il avait déjà rencontré auparavant, alors qu ‘il était avec Arielle...

« Bonjour, Sunrion. »

Sunrion ne répondit pas. Il ne comprenait pas ce que cet elfe venait faire ici.

« Comment vous êtes vous retrouvé ici ? » demanda Elendill, en regardant les murs autour de lui.
« Répondez, je vous prie , dit il d ‘un ton sec.
_Et vous, que faites vous ici ? cracha Sunrion, de mauvaise humeur.
_C ‘est moi qui pose les questions. »

Elendill agita les mains un instant et Sunrion ressentit comme une brûlure dans son corps. Il recula, et s ‘appuya sur un mur. Encore de la magie... Satané magie...

« Que... faites vous ici ? redemanda sunrion, en se tenant le ventre des deux mains.
_Bon... plutôt têtu. C ‘est le conseil elfique qui m ‘a demandé de vous interroger. Alors je vais avoir des réponses.
_Je ne vous dirais rien. Une elfe... Ollinwen, je crois, sais déjà tout. Le prince Juan aussi.
_Je dois avoir des réponses, alors je recommence, comment êtes vous arrivé ici ? »

Le silence suivi. Elendill, hésitant un instant, sortit puis revint avec un gourdin quelques minutes plus tard.

« Ils savent tout ! ! dans quel but m ‘interrogez vous ?
_Répondez à mes questions et tout ira bien. »

Sunrion trouva cet elfe de plus en plus louche. Pourquoi s ‘acharnait il ? avait il une raison caché derrière tout ça ? Si il voulait des informations, il avait qu ‘a aller voir quelqu‘un d ‘autre... Sunrion n ‘en pouvait plus il voulait être seul maintenant.

« Ecoutez..., fit Elendill en s ‘approchant, l ‘air compatissant. Je peux vous faire sortir. Si vous me dites tout ce qui s ‘est passé, je vous ferrais sortir, lui murmura t ‘il d ‘un air de conspirateur.
_Qui êtes vous vraiment ? ? ! ! explosa Sunrion. Vous m ‘attaquez avec votre magie puis me dites que vous allez me faire sortir ? A quoi cela rime t ‘il ? ?
_S ‘il vous plait... dite moi ce qu ‘il s ‘est passé », le supplia Elendill.

Mais... Que voulais cet elfe ? ? ? qu ‘avait ‘il derrière la tête ? Etais ‘ce un piège ? Sunrion n ‘en savait rien mais ça l ‘énerva. Il avait l ‘impression qu ‘on se moquait de lui, qu ‘on voulait le faire souffrir.

« Sortir ne me servira à rien. Je n ‘ai plus d ‘endroit où aller de toute façon. Qu ‘y gagnez vous, à me faire sortir ?
_Je veux aider mon peuple. Ne voulez vous pas aider votre propre peuple ? Rejoignez moi.
_Non ! laissez moi. Ma vie... m ‘importe peu maintenant. Je serais jugé, voilà tout. »

Elendill recula. Il regarda Sunrion d ‘un air déçu, puis il redevint ferme et froid.

« Alors j ‘utiliserais la force pour vous faire cracher vos phrases. »

Puis il sortit. La lumière qu ‘il avait généré disparut, et sunrion se retrouva dans l ‘obscurité. Il s ‘assit et attendit.

Le lendemain, Elendill revint. Il menaça Sunrion de la magie, mais ne fit rien. Il le menaça de son gourdin mais sunrion ne fit rien. La seule chose qui changeait, ou plutôt augmentait, c ‘était la haine de sunrion pour cet elfe. Il le détestait. Il aurait voulu en finir avec lui, rapidement. Lui prendre son gourdin et le frapper pour qu ‘il parte. Le lendemain fut pire.

Le troisième soir, Elendill arriva. Sunrion ne prit pas la peine de se lever. Etrangement, Elendill avait renvoyé les gardes. La conversation commença. Elendill, qui n ‘en pouvait plus et en avait marre de toujours venir pour la même chose, décida d ‘expédier cette affaire vite fait. Il agita les mains, et sunrion ressentit la souffrance dans sa poitrine. Il tomba à genoux.

« Qu ‘avez vous fait ? pour la dernière fois ?
_Je vous hais ! ! ! lui cracha sunrion en relevant la tête vers lui. Sortez ! ! ! laissez moi ! ! »

Elendill recula d ‘un pas, puis refit son sort magique. Sunrion qui se relevait s ‘écroula. Il poussa un petit cri de douleur.

« Dites moi la vérité ! ! qu ‘avez vous fait ? ? ? »

Sunrion ne répondit rien. La haine montait en lui. Il compara bientôt Elendill aux orcs mages... Ennemi. Il devait le tuer. Sunrion se releva et Elendill lui refit sentir la souffrance de son sort. Mais sunrion fonça sur lui, mais le mage était plus rapide. Il força le prisonnier à tomber a terre par sa magie. Il continua à lui lancer des sorts pour le faire souffrir... de la torture... inutile.. Mais soudain, sunrion ne sentit plus les effets des sorts. Une sorte d ‘aura lumineuse l ‘enveloppait. Ne sachant pas d ‘ou venait cette magie mais ne perdant pas l ‘occasion, il frappa ellendill au visage du poing, et lui prit son gourdin qu ‘il tenait dans sa main. Il avança alors vers elendill qui reculait. Vengeance ! ! pensa t ‘il. Enfin je le tiens ! ! ! Il va payer.

« Plus un geste ! ! » lui cria Elendill.

Il avait sortit deux épées longues des deux fourreaux qui pendaient à sa ceinture. Comment Sunrion avait pu ne pas les voir .. ? Il avait été stupide.. Il lâcha le gourdin. Elendill relança ces sorts. Mais cette fois Sunrion ne sentait plus rien.

« C est inutile ! ! votre magie ne marche plus ! ! » cria Sunrion dans un rictus de haine et de soif de vengeance.

Elendill, contrarié, sortit en vitesse de la prison, comprenant que quelqu’un à l ‘extérieur agissait sur les défenses de sunrion.

« GARDES ! ! ! Poursuivez le ! ! ! ! » cria Elendill dans la nuit.

Des bruits de pas. Des gens qui cours, qui crie pour se repérer. Sunrion se rassit dans un coin. Que ce passait ‘il ? Soudain, la porte s ‘ouvrit. Une silhouette en tenue noir, avec un masque sur le visage et une capuche rabattu entra.

« Suivez moi », dit la voix.

Sunrion resta un moment sans comprendre. Qui... ? Qui pouvait bien l ‘aider alors qu ‘il n ‘avait plus personne sur qui compter ? une sorte de reconnaissance sans borne lui remplit le coeur. Il restait quelqu ‘un qui voulait le voir vivre. Secrètement, au fond de lui même, il se demandait si Aveya était venue le chercher. Non, la voix était trop grave.

« Mais qui....
_NE BOUGEZ PLUS ! ! ! hurla Elendill, accompagné de quatre gardes qui bouchaient la porte de la prison. Ils étaient essoufflés, ils avaient du chercher trop loin et revenir précipitamment. L ‘homme masqué était piégé avec Sunrion. Elendill regarda un instant l ‘homme masqué puis lui demanda :
« Qui êtes vous ? »
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:00

Aucune réponse. Impossible de savoir si l ‘homme le regardait ou si même il l ‘écoutait.

« Soit. » Dit l ‘elfe mage en fermant la porte derrière lui. L ‘homme masqué et Sunrion se retrouvèrent face à face, dans le silence et l ‘obscurité de la cellule. Quelques minutes plus tard, l ‘homme parla enfin.
« Vous aimiez Arielle ? »

Cette question surpris sunrion, qui ne s ‘attendait pas du tout à ça. Il répondit quand même, se sentant plus apte à répondre à cet homme qui avait essayé de le sauver plutôt qu ‘elendill qui avait essayé de le tuer.

« Oui.. mais j ‘ai renoncé.. voilà pourquoi je suis là. Elle aime un humain, expliqua t ‘il avec tristesse, mais sans haine ni rage. Et vous ? qui êtes v... »

Sunrion fut coupé, car la porte se rouvrit. Elendill, agacé par les éléments perturbateurs de la soirée, suivis d ‘une humaine, entrèrent. Elendill créa comme à son habitude une lumière magique pour éclairer la salle. Il voulait tout savoir.

« Connaissez vous ces deux personnes ? demanda t ‘il à l ‘humaine derrière lui.
_Euh.. L ‘elfe m ‘est totalement inconnu.. et je pourrais essayer d ‘identifier cette personne si elle enlevait son masque.
_Retirez votre masque, ordonna Elendill.
_Je n ‘ai d ‘ordre à recevoir de personne, lança l ‘homme masqué.
_Qui êtes vous ? demanda l ‘humaine.
_Vous allez vite le savoir, Dame Aelita, après tout... »

Avec un petit soupir, il retira son masque et fit tomber sa capuche sur ses épaules. Cet homme n ‘était personne d ‘autre que Belgarionn.

« Vous ! ! ! s ‘écria Elendill, boulversé.
_Belgarionn ? ? » s ‘étonna Aelita.

Sunrion resta un long moment immobile. Que faisait-il ici ? pourquoi lui.. ? pourquoi sauver celui qui voulait devenir son assassin.. ? Il ne comprenait pas. Il ne comprenait plus. Qui était son ennemi ? Si Belgarionn voulait le sauver... qu ‘est ce que cela signifiait ? Sunrion n ‘en pouvait plus. Tout se chamboulait dans sa tête. Sa propre race était devenue infecte avec lui. Il haïssait Elendill de tout son corps. Et soudain l ‘humain à cause de qui il se retrouvait ici en parti était là pour le sauver...

« Mais que faites vous ici ? ? ? demanda avec impatience un Elendill dépassé par la situation.
_Je suis venu le sauver, répondit belgarionn en regardant Sunrion.
_Pourquoi... ? pourquoi vouloir me sauver.. ? demanda sunrion avec peine.
_Belgarionn ? N ‘est ‘ce pas l ‘elfe qui voulait vous tuer ? demanda Aelita qui ne connaissait qu ‘en partie l ‘histoire.
_Peut être, oui. Mais c ‘est de ma faute si il est ici.
_Vous serez tout les deux jugé ! ! ! cette histoire ne se finira pas comme ça ! s ‘écria Elendill pour rappeler que c ‘était lui qui dirigeait.
_Jugé ? ah ! et pourquoi donc et par qui ? je n ‘ai plus de roi, je suis libre ! s ‘exclama Belgarionn.
_Nous verrons. Vous n ‘allez pas vous en tirer comme ça. Vous serez jugé pour cet acte inutile et absurde !
_Allons, calmez vous, leur dit Aelita au bout d ‘un moment.
_Vous n ‘avez aucun droit sur cet elfe ! ! » cria Elendill à Belgarionn.

Sunrion eu un déclic avec cette phrase. Il voulait en finir avec Elendill.

« _VOUS EN AVEZ, VOUS ? ? ? ? ? Hurla t ‘il a Elendill en s ‘approchant avec une lueur meurtrière dans le regard.
_Reculez ! ! ! ordonna Aelita.
_Qui êtes vous pour dire ça ? ? ? ! ! ! comment osez vous dire que vous avez des droits sur moi ? ? continua Sunrion à l ‘adresse d ‘Elendill.
_On m ‘a confié la garde de cet elfe ! expliqua Elendill aux deux humains. Il sera jugé par Falagan.
_Mais c ‘est moi qu ‘il a voulu tuer ! ! c ‘est donc à moi de décider de son sort ! ! brailla Belgarionn, n ‘acceptant guère les propos d ‘Elendill. Je vais l ‘emmener avec moi.
_Comment ? je vous l ‘interdit ! Falagan va juger ce prisonnier ! vous n ‘avez aucun droit ! ! Vous n ‘êtes même plus commandant, parait ‘il, alors vous serez jugé tout comme lui, lui lança l ‘elfe mage.
_Sans mon intervention, il serait mort à cause de votre magie ! ! ! vous l ‘avez torturé ! ! ! lui renvoya Belgarionn. Venez avec moi dehors, faisons un duel. Le gagnant décidera de son sort.
_Jamais !!! cette proposition est absurde ! c ‘est moi qui m ‘occupe du prisonnier ! lui dit elendill.
_Aaaaah mais faites le taire ! ! ! Lança Belgarionn. Et puis non, je vais le faire moi même ! »

Il leva son bras droit en direction d ‘Elendill qui soudain ne put émettre aucun son. Il tenta de prononcer des paroles, mais le silence sortit de sa bouche.

« Voilà qui est mieux. Je vais m ‘occuper de cet elfe comme bon me semble, déclara Belgarionn. Il va venir avec moi. »
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:00

Belgarionn s ‘approcha de Sunrion. C ‘était pour lui très étrange. Il se retrouvait soudainement du même coté que Belgarionn. Contre Elendill. Les humains... il ne les avait jamais vraiment apprécié, mais aujourd ‘hui... il les aimait plus que son propre peuple. Mais tout le monde semblait avoir oublié qu ‘Aelita se trouvait dans la salle, quand soudain :

« J ‘ai du mal à croire qu ‘un homme comme vous nous ai dirigé pendant tant de temps.. Ou est passé votre sens de justice, vous qui était le modèle de tous ? Le commandant Belgarionn ? Vous n ‘êtes qu ‘un gamin capricieux...
_Après tant d ‘années aux services du roi, je me libère enfin. Je vais faire ce que bon me semble, maintenant. C ‘est aussi par justice que je fais ce que je fais ce soir. »

Elendill avait l ‘air énervé. Mais personne ne lui prêtait attention car il avait du mal à s ‘exprimer pour le moment.

« Vous ne pouvez pas l ‘emmener comme ça. Désolé belgarionn. »

Aelita agita les mains, et belgarionn tomba sur le sol, endormi. Elendill parut soulagé un instant, de voir que lui aussi ne pouvait plus que se la fermer.

« Sunrion... c ‘est votre nom ? demanda Aelita.
_Oui... en effet.
_Expliquez moi ce qu ‘il vous est arrivé. »

Sunrion regarda Elendill, avec haine et colère, puis Belgarionn au sol avec un air désolé. Il regrettait ses pensés et actes, maintenant. Cet homme n ‘était pas mauvais. Sunrion, avec du mal, se dit qu ‘Arielle ne pouvait qu ‘être heureux avec lui, finalement. Ce soir là, alors qu ‘il avait perdu tout espoir, il reprit goût à la vie. Et il raconta son histoire à Dame Aelita, qui semblait elle aussi pour la justice et à qui sunrion décida qu ‘il pouvait se livrer. Alors qu ‘il racontait, plus il avançait, plus elle écoutait attentivement sans l ‘interrompre, et Elendill prenait un air désolé. On aurait dit qu ‘il regrettait ses actes. Quand Sunrion eut fini, Aelita le regarda longuement. Puis soudain Elendill retrouva la parole, et alors qu ‘il inspirait pour parler, Aelita lui murmura quelque chose, et il sortit.

« Je regrette... C ‘est un homme bien.. il m ‘a prit la femme que j ‘aimais, mais j ‘ai été égoïste. J ‘ai voulu détruire leur bonheur. Voilà pourquoi je me suis rendu, pour m ‘en empêcher, et parce que je n ‘avais plus rien à faire en vie. Mais lui... Il m ‘a redonné envi de vivre, quelque part.. » finit Sunrion tristement.

Aelita leva alors son sort sur Belgarionn. Il reprit conscience et se releva. Aelita lui expliqua ce qu ‘il s ‘était passé, et il reprit son discours.

« Laisse moi l ‘emmener, alors, lui demanda Belgarionn.
_Il reste sous le contrôle des elfes... Nous ne pouvons rien pour lui.. Sauf si je fais une demande au roi.
_Non, emmenons le tout de suite, sinon cet elendill va revenir ! ça ne servirait à rien !
_Je vais faire une demande pour le transférer. Si vous vous comprenez maintenant, il n ‘est plus vraiment coupable... Je vais faire mon possible, belgarionn, lui expliqua Dame Aelita.
_Très bien, mais je refuse de quitter cette cellule tant que cette affaire n ‘est pas réglé. »

Il y eut une pause. Puis sunrion prit la parole.

« Je m ‘excuse... je regrette tellement ce que j ‘ai voulu faire.. Vous êtes un homme bien, Belgarionn. Je vous remercie pour ce que vous faites... Mais.. pourquoi ?
_Si on m ‘avait volé Arielle, j ‘aurais eu moi aussi des envi de meurtre. Je te comprends, et c ‘est de ma faute si tu es là. Voilà pourquoi je voulais te tirer d ‘ici. »

Sunrion fut touché par ces paroles. Belgarionn l ‘aidait, et Dame Aelita voulait elle aussi lui donner un coup de main. Les humains venaient le secourir... d ‘une situation dans laquelle il s ‘était lui même plongé. Désormais, à contre coeur, Sunrion se disait que c ‘était des elfes qu ‘il devait se méfier maintenant.

« Vous devriez l ‘écouter... dit Sunrion à Belgarionn en parlant d ‘Aelita. Rester ici ne servirait à rien.. Mais je vous remercie... »

Belgarionn refusa encore quelques temps de sortir, et Aelita dut employer la force. Elle l ‘endormit encore une fois, rappela Elendill et le transportèrent hors de la cellule. Sunrion se retrouva seul, puis Aelita revint.

« Tenez, prenez ceci. Cette amulette magique vous permettra de m ‘appeler si vous en avait besoin, bien que je pense que vous êtes en sécurité, maintenant.
_Merci pour tout, je n ‘oublierais pas ce que vous faites pour moi », dit Sunrion en serrant l ‘amulette dans sa main, remplit de reconnaissance.

Aelita le regarda un instant, puis elle sortit. La porte se referma.

Le lendemain matin, un peu après que les gardes aient donné son repas à Sunrion, il entendit une conversation dehors.

« Encore de la visite », pensa t ‘il.

La porte s ‘ouvrit, et le prisonnier vit les deux gardes partir au loin, laissant la porte ouverte puis Elendill boucha le vide que créait la porte. Il entra mais la laissa ouverte.

« Je m ‘excuse. » déclara Elendill.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:01

Sunrion ne répondit pas. Il ne voulait pas le revoir, plus que tout. Et pourtant il s ‘obstinait a revenir.

« Pourquoi ne pas m ‘avoir tout dit depuis le début.. ? Tenez, vous voulez à manger ? lui proposa Elendill.
_Vous n ‘êtes pas celui que vous semblez être. Vous êtes louche et malsain. Vous m ‘avez fait souffrir avec votre magie puis m ‘avez proposé la vie sauve en me le chuchotant, puis avait recommencé votre tour de force ! ! et vous vous excusez ! ! vous m ‘empoisonnez avec vos paroles ! Maintenant vous tentez de m ‘acheter avec de la nourriture ? ? j ‘ai déjà mangé merci. Sortez. »

Elendill rentra dans la prison. Laissant la porte grande ouverte.

« J ‘ai dit aux gardes d ‘aller faire un tour, que je vous surveillais. Fuyez maintenant, allez y. J ‘inventerais une histoire, profitez de cette chance. Je m ‘excuse de mon comportement. »

Le faisait ‘il exprès ? Sunrion n ‘en pouvait plus. Il ne voulait pas croire qu ‘un elfe pareil ait du pouvoir dans son pays. Il le haissait, lui demandait de partir, et lui, il lui disait de fuir ? ? quelle générosité ! fuir alors que son affaire s ‘arrange, pour être poursuivis par tout les elfes, qui le prendrait pour un prisonnier en fuite et donc un ennemis ! ! ! il voulait donc le voir mourir.

« Sortez s ‘il vous plaît. Je serais jugé, commença calmement Sunrion, espérant qu il le ferait.
_... Vous refusez ?
_Sortez ! ! vous m empoisonnez ! ! vous n ‘êtes qu ‘un être perfide... » explosa Sunrion.

Elendill resta un moment de glace, puis il s ‘approcha de la porte.

« Vous n ‘êtes plus un elfe, déclara t ‘il.
_Je ne suis.. rien. Laissez moi.
_Les humains, vous aider . ah ! Dame Aelita peut être, mais leur roi n ‘est qu ‘un misérable ! il vous fera exécuter ! ! vous m entendez ? ? ? ?
_SORTEZ ! ! ! hurla Sunrion.
_J ‘espère que vous mourrez ! ! ! ils vous tueront ! vous serez exécuté, sunrion, l ‘ennemi du peuple ! Vous n ‘êtes même pas un elfe ! vous n’ êtes rien ! lui lança Ellendil.

Il sortit en claquant la porte un grand coup. Sunrion n ‘en pouvait plus. Pourquoi cet elfe s ‘acharnait ‘il ? pourquoi lui faisait ‘il de la torture psychologique, maintenant ? c ‘était intenable. Il ne pouvait plus le supporter. Il voulait sortir... ou mourir.


Un jour plus tard, il reçut une autre visite. Une elfe vint le voir. Ollinwen était de retour. Elle ouvrit la porte, et regarda sunrion. Il releva lentement la tête, il était assis dans un coin, à penser au passé.

« Bonjour, Sunrion, commença t ‘elle aimablement.
_Bonjour, répondit simplement Sunrion.
_Comment allez vous ? lui demanda Dame Olliwen sur le ton de la conversation.
_.. J ‘ai reçu beaucoup de visite, depuis que je suis ici.
_Ah ? qui donc ? »

Elle semblait moins sèche et froide que la dernière fois. Elle était plus douce et l ‘écouta attentivement parler d ‘elendil en déversant sa haine dans chacune de ses paroles.

« Mais qu ‘est il venu faire ici ? Vous lui avait pourtant dit plusieurs fois que j ‘étais au courant ?
_En effet. Il n ‘a rien voulu savoir et a continué son interrogatoire et sa torture, dit il en serrant les mâchoires.
_Et vous ne lui avait rien dit ? demanda Ollinwen calmement.
_Oui. J ‘ai pensé qu ‘il me cachait quelque chose, qu ‘il n ‘avait pas à le savoir.. Si vous aviez vu comment il était...
_Je vais le voir en effet. Acceptez vous de me laisser voir votre mémoire ? Voir les événements qui se sont déroulés ici depuis que vous êtes là ? »

Sunrion accepta. Il n ‘avait rien à cacher. Il lui avait déjà tout dit. Et elle observa par le biais de sa magie dans sa mémoire.

« Belgarionn... c ‘est parfaitement lui.. » dit elle en souriant légèrement.

Elle continua, puis soudain s ‘arrêta. Elle se leva.

« Je vais tout de suite demander des explications à Elendill, à bientot, sunrion. Sachez qu ‘avec ce que je viens de voir, vous devriez vous en sortir, si belgarionn vous a pardonné. »

Elle commença à sortir, mais Sunrion se leva et l ‘appela.

« Oui ?
_Pourriez vous... faire en sorte qu ‘il ne revienne jamais ici ? demanda sunrion en serrant les poings. Je ne le supporterais pas.
_Je ferais mon possible, lui dit alors Ollinwen avant que la porte ne se referme, renfermant Sunrion dans l ‘obscurité.

Les quelques jours qui suivirent furent très calmes. Les gardes apportaient à manger à sunrion, sans un mot, sans un regard. L ‘un des deux déposait la nourriture au sol, hors de la porté de sunrion, pour éviter qu ‘il ne tente de s ‘échapper, pendant que son camarade surveillait la porte. Voilà le seul contact avec l ‘extérieur qu ‘avait le prisonnier.

Quelques jours après la visite d ‘Ollinwen, un elfe revint le voir. Encore et toujours Elendill...

« Que voulez vous ? demanda Sunrion d ‘un ton glacial, en regardant l ‘elfe approcher avec colère.
_Rien. Je viens discuter. »

Sunrion rageait intérieurement. Il n ‘en croyait pas ses oreilles. Il souhaitait sa mort lors de son dernier passage, lui avait avoué Elendill, et maintenant il venait « discuter ». Sunrion avait envi d ‘exploser, de faire un massacre. Cet elfe se moquait de lui, avec sa liberté. Il venait le narguer et le faire souffrir.. interieurement.

« Sortez ! ! je croyais que vous ne deviez plus revenir ici ! ! lui lança le prisonnier.
_Je ne vous veux aucun mal.
_Mais vous vous moquez de moi ! ! ! » cria sunrion en serrant les poings.

S ‘en était trop. Il n ‘en pouvait plus... Toujours cette pièce, et toujours cet elfe... il voulait le tuer. Ou au moins le frapper jusqu ‘a ce qu ‘il soit sur de ne plus recroiser sa route. Mais ce n ‘était pas la chose à faire, il le savait. C ‘est alors qu ‘il repensa à l ‘humaine nommé Aelita.. Il prit son amulette et pensa à elle, pour qu ‘elle vienne... Il supporta Elendill quelques minutes encore, qui venait comme ci rien ne s ‘était passé et qui l ‘énervait au plus haut point. Puis Aelita ouvrit la porte de la prison.

« Je croyais vous avoir dit de ne pas revenir ici... lui dit Aelita, sans regarder un seul instant Sunrion.
_Oh, je venais voir comment allait le prisonnier dont j ‘ai la garde.. » lui fit Elendill en souriant à l ‘humaine.

C ‘est alors qu ‘elle regarda Sunrion. Il était assit, dans un coin, la tête entre les mains, les yeux ronds, il regardait le sol en respirant fort. Devenait ‘il fou ? pensa t ‘elle.

« _Je voudrais vous parler de ce nous avions discuter la dernière fois. Nous souhaiterions transférer ce prisonnier à Aden.
_Vous savez bien qu ‘il nous a été confié. Par votre prince, si je ne m ‘abuse.. lui répliqua l ‘elfe mage. C ‘est Falagan qui le jugera.
_Il n ‘est jamais là.. » marmonna sunrion pour lui même, les yeux fixé au sol.

Elendill eut un sourire en coin en entendant cette phrase.

« Alors transférons le, les humains se chargeront de lui...j ‘irais demander une permission au roi, proposa Aelita.
_Il faut demander à Falagan, pour ça, lui expliqua Elendill.
_Ils veulent me faire pourrir ici ! » se dit Sunrion, toujours assit dans son coin sans parler à quelqu‘un en particulier.

Les deux autres l ‘entendirent. Ils s ‘arrêtèrent un instant, se regardant les yeux dans les yeux, puis Elendill déclara :

« J ‘irais parler à Falagan de ce transfert...
_Vous moqueriez vous de moi ? ? ? lui demanda Aelita. Je croyais qu ‘il était absent !
_... Quand il reviendra, finit Elendill avec un sourire presque sincère.
_Je vous hais ! ! ! ! Disparaissez de cette pièce ! ! » lui cria Sunrion, qui devenait fou.

Elendill sortit sans un mot de plus, suivis d ‘Aelita, qui regarda longuement Sunrion, avec un peu de peine avant de suivre le mage.

Il fait sombre... Jamais il ne sortira d ‘ici.. Il voulait mourir, mais les elfes lui infligeaient un traitement de pire en pire... Pour sunrion, Elendill représentait maintenant les elfes. Il haïssait pratiquement sa race à cause de lui. Belgarionn lui avait redonné goût à la vie... mais les elfes voulaient le voir mourir, pensait ‘il. Il avait été stupide, c ‘est les humains qui ‘était ses amis, c ‘était eux qui l ‘aurait accepté si il était allé les voir dès le début... Il voulait partir.. loin d ‘ici... Elendill avait tout les pouvoirs sur lui.. il pouvait faire se qu ‘il voulait.. et Sunrion ne pouvait l ‘accepter. Il tremblait en repensant à cet elfe, il tremblait de dégoût et de haine. Petit à petit, son état empirait... Sans qu ‘il ne s ‘en rende compte. Il n ‘en pouvait plus... Ne savait plus en qui croire... Aveya... ou étais tu ? Arielle, que fais tu maintenant ? Belgarion, qu ‘es tu devenu .. ? Elendill.. va en Enfer ! ! ! !

Le lendemain... Sunrion reçut encore de la visite... Encore et toujours Elendill qui venait le voir.. Mais cette fois il n ‘était pas seul. Une elfe qu ‘il n ‘avait jamais vu, dans une armure étincelante, entra avec lui. Sunrion, qui était assit, leva lentement son visage vers Elendill avec une expression meurtrière.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:01

« Voila le fameux prisonnier, annonça Elendill à l ‘autre elfe, du même ton que l ‘aurait fait un guide touristique.
_Alors c ‘est lui.. répondit l ‘elfe en examinant sunrion.
_Sortez ! ! je vous hais elendill ! ! pourquoi venez vous encore ici ? ? pourquoi toujours et éternellement vous ???!!! »

Les deux visiteurs regardèrent sunrion avec gravité. Elendill fit semblant d ‘être surpris par ces paroles et expliqua à l ‘elfe à côté de lui.

« C ‘est l ‘isolement et la prison... il devient un peu fou..
_Je vois », répondit l ‘autre.

Sunrion releva la tête et fusilla Elendill du regard.

« Mais c ‘est de votre faute si je suis dans cet état ! ! ! espèce de..
_SILENCE ! ! » ordonna l ‘elfe en armure.

Le prisonnier fut surpris d ‘être interrompu de cette façon et cela ne lui plut pas du tout. Si ils ne voulaient pas l ‘entendre parler, ils avaient qu ‘à discuter dehors.

« Vous n ‘êtes que des..
_J AI DIT SILENCE ! ! »

Sunrion se leva d ‘un bond, pour se retrouver face aux deux visiteurs, énervé.

« Je dois admettre que je lui ai un peu forcé la main, pour le faire parler.. et utilisé ma magie, avoua Elendill.
_Vous avez sûrement bien fait », dit alors la Dame elfe qui l ‘accompagnait.

Sunrion n ‘en croyait pas ses oreilles. Il avait bien fait ! c ‘était la meilleure. Alors tout les elfes étaient ils comme Elendill ?

« Vous êtes tous pareil... Alors c ‘est ça, les elfes ?
_Comment ? répliqua l ‘elfe. Sachez, jeune elfe, que vous vous adressez à Lizael, je suis la chef de l ‘armée elfique ! Et avec de telles paroles, n ‘espérez même pas redevenir un elfe de notre communauté si jamais vous sortez d ‘ici !
_Ah ! Sachez alors qu ‘en ce moment je porte plus le peuple humain dans mon coeur que le peuple elfe ! ! ! »

Sunrion n ‘avait pas prévu la réaction de Dame Lizael. Avec une rapidité étonnante, elle le gifla.

« Personne ne peut insulter le peuple elfe ! ! ! ! » lui cria t ‘elle avec colère.

Le prisonnier se tenait la joue. Il regarda derrière Lizael, et vit le visage réjouit d’ Elendill qui se réjouissait de ce spectacle.

« ... Sortez, s ‘il vous plaît, demanda sunrion d ‘une voix grave.
_Je ne vais pas me gêner ! ! lui répliqua Lizael, en sortant. Elendill ! venez ! »

L ‘elfe mage regarda encore un instant Sunrion, savourant cette sorte de victoire, et il sortit.


Les jours qui suivirent furent plutôt sombre pour le prisonnier. Autant dans sa tête que dans son coeur, et devant ses yeux. Il savait maintenant qu ‘il allait être hait des elfes. Si jamais il s ‘en tirait, il partirait pour Aden, ou une ville humaine ou il serait bien accueilli pour y rester. Jamais il ne remettrait les pieds dans ce village. Il repensa alors à l ‘époque où un mage, pour le sauver, avait pensé à ce village où il serait en sécurité... Après le massacre des orcs, ce village était devenu le seul havre de paix qui existait pour les elfes... Mais maintenant, il ne l ‘était plus pour l ‘un d ‘entre eux. Rien ne l ‘avait préparé à la dernière rencontre que nous allons découvrir ici. Il devait être en prison depuis un mois... où deux ? il n ‘en savait rien, il ne savait même plus différencier le jour et la nuit. Seul les allé et retour des gardes lui permettaient d ‘avoir une idée de l ‘heure. Et encore, à condition qu ‘ils viennent régulièrement. Un jour qui devait être gris, jugea sunrion en regardant sous la porte, deux nouveaux visiteurs vinrent le voir. Jamais ils n ‘étaient venus. Deux dames elfes. L ‘une entra en première, en armure, elle avait l ‘air méfiante, craignant que le prisonnier tente de s ‘enfuir, mais ne le regardait pas de l ‘air hautain de Lizael et Elendill. Elle se mit alors sur le côté de la porte, laissant voir à sunrion sa visiteuse. Sunrion, toujours assit, releva lentement les yeux et vit une robe de magicienne. Son coeur manqua une pulsation. Une sueur froide lui coula dans la nuque et dans le dos. Arielle était en face de lui. Après tout ce temps. Les voila face à face. Il se releva lentement, fixant Arielle dans les yeux. Il n ‘arrivait pas à déchiffrer les sentiments qui se cachaient sur son visage. Il lui semblait qu ‘il voyait moins bien depuis qu ‘il était en prison, sûrement à cause de l ‘obscurité.

« Sunrion ? »

C ‘était sa voix.. Toujours la même, malgré le temps qui ‘était passé.. Toujours aussi belle et pure..

« Sunrion ? comment es-tu arrivé ici ? Que c ‘est il passé ? »

Elle ne savait pas ? Personne ne lui avait donné une mauvaise image de lui même ? Elle n ‘avait pas rencontré Elendill.. ? Il se dit qu ‘il avait alors encore une chance de lui expliquer.. Puis soudain, il se rappela qu ‘elle était avec Belgarionn. A quoi bon se sauver à ses yeux.. ? il allait lui expliquer.

« Je regrette tellement.. commença t ‘il.
_Que regrettes-tu ?
_Je... je m ‘en veux... mais tu comprends, quand tu m ‘as laissé.. j ‘étais seul.. Seul une lefe m ‘a accepté et m ‘a accueilli.. il lui avait fait du mal, et à moi aussi... nous voulions.. nous voulions.. mais j ‘ai compris que c ‘était un homme bien, qu ‘il était fait pour toi.. »

Il s ‘emmêlait. Il n ‘arrivait pas à clairement dire pourquoi il était ici. Il voulait s ‘excuser, la garder auprès de lui... Elle revenait comme un rayon de soleil dans sa vie.. elle réapparaissait.. il ne voulait surtout pas qu ‘elle parte si vite, il voulait discuter avec elle.. lui expliquer..

« _Vous vouliez quoi ? demanda t ‘elle après un long silence.
_Aveya et moi.. nous voulions le tuer... » dit il enfin, n ‘arrivant toujours pas a lire sur son visage les expressions qui s ‘y montrait.

L ‘elfe derrière elle semblait surprise. Apparemment personne ne lui avait dit qu ‘elle gardait quelqu ‘un qui avait voulu tuer le héros d ‘Aden.

« Aveya, hein ? »

Sunrion la voyait mal.. pourtant, il aurait tant voulu mieux la voir, qu ‘elle s ‘approche de lui..

« Merci, dit arielle a l ‘autre elfe, nous pouvons y aller. J en ai assez entendu. »

Elles sortirent de la cellule.

« Que... » commença Sunrion, les yeux écarquillés.

La gardienne ferma la porte. Sunrion était paralysé. Immobile, il n ‘osait plus bouger. Que c ‘était il passé ? Pourquoi ? non, non ! ce n ‘est pas possible ! Arielle ! ! revient ! ! cria t ‘il intérieurement, dans son coeur. Il s ‘assit alors contre le mur froid de pierre de sa prison. Elle l ‘avait abandonné... elle aussi.. il ne comprenait pas. Il ramena les genoux contre sa poitrine, croisa les bras en plongea la tête au milieu. Une larme coula le long de sa joue.. C ‘était fini.. une autre suivit. Puis une autre..
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:01

Dix ans...

Pendant de longues années, plus personne ne vint le voir. Il resta seul, survivant grâce à la nourriture que les gardes avaient sûrement ordre de lui donner. De temps en temps, pour empêcher l ‘odeur de la crasse de rester à vie dans la prison, ils lui apportaient un tonneau remplit d ‘eau froide pour qu ‘il se lave. Ces habits se dégradèrent et se transformèrent en haillons. Dix années s ‘écoulèrent dans le silence et la solitude. Il ne pensait plus, n ‘espérait plus. Plus rien ne comptait pour lui. Tout le monde semblait l ‘avoir oublié.


[modifier] Une faible étincelle d 'espoir

Le sommeil… les rêves… est ce donc la seule chose qu’il reste ? ses yeux ne voient plus rien. Les brèves passages des gardes, il ne les voit presque plus. Il ne compte plus les jours, la vie le dégoutte tellement… Dormir.. et que le temps passe.. le temps fuit, mais pas assez vite à son goût. La mort viendra bien le chercher tôt ou tard.

Des bruits… les choses s’agitent dehors. La porte s’ouvre avec fracas. Quelque chose tombe lourdement sur le sol, dans la cellule. Sunrion ne prend même pas la peine d’ouvrir les yeux. Les manigances de ces êtres ne le regardaient plus. Il voulait en finir. Des bruits de pas sur la pierre froide et dure… des gens entrent dans la cellule, la personne jeté à l’intérieur gémit. Sunrion ouvrit alors les yeux. La prison était toujours aussi sombre, mais la porte était grande ouverte, les gardes bouchant l’accès. Sunrion, recroquevillé dans un coin, leva les yeux vers l’elfe qui lui tournait le dos, qui regardait un autre elfe assit par terre. Il avait surement été jeté là par les gardes. Un filet de sang coulait de sa bouche, mais il souriait à l’elfe debout, une lueur étrange dans les yeux. Sunrion observait en silence, son regard passant de l’elfe debout dans la cellule aux gardes, cherchant un moyen d’en tuer un ou deux avant de mourir lui-même.

« _Tss.. Saleté d’être impur », lança l’elfe debout dans la cellule sombre à l’elfe jeté sur le sol.

Sunrion connaissait cette voix. C’était Elendill. Il était là, dos à lui. Son sang se mit à bouillonner, comme au début de sa captivité. La rage s’était imprégné en lui pendant dix ans. Dix ans d’envi de meurtre, il rêvait parfois qu’il trouvait un moyen de sortir de la prison, et qu’ il les égorgeait tous dans leurs sommeils… il se réveillait horrifié au début.. mais petit à petit, il se mit à éprouver cette haine chaque instant… les elfes… ils le maintenaient ici, ils l’avaient oubliés… Arielle l’avait abandonné. Elle était partie. Ils lui avaient enlevé sa raison de vivre. Non, elle aussi était responsable. Elle ne voulait pas de lui. La folie imprégnait lentement son esprit.. il ne suivait pas ce que disait les deux elfes. Soudain, Elendill sortit, sunrion lui lança un regard emplit de haine, qu’il ne vit pas. L’obscurité reprit ses droits sur la prison. Le claquement sonore de la lourde porte qui se ferme flotta un instant dans les esprits, puis s’éteignit. Sunrion, toujours assit dans son coin, fixait maintenant son compagnon de cellule du regard. Avec froideur. L’autre pleurait, roulé en boule par terre. Ils restèrent ainsi pendant de longues minutes, peut être des heures. Puis l’elfe se calma et s’assit normalement, regardant Sunrion.

« _Vous êtes qui ? demanda le nouveau prisonnier sincèrement, sans violence.
_... »

Sunrion n’avait pas parlé depuis bien des jours, peut être même des mois. Les seules fois où il utilisait sa voix, c’était pour hurler en sortant d’un cauchemard, ou pour ordonner aux gardes de le laisser partir. Mais il ne le souhaitait plus maintenant. Si il sortait, il les tuerait tous. TOUS !!!

« _Tu es muet ? » demanda encore le nouveau, toujours sans violence, mais presque amusé.

Sunrion se rendit compte qu’il l’avait presque déjà oublié. Il lui répondit enfin.

« _Mon nom est Sunrion, dit il d’une voix rauque, sombre.
_Moi c’est Ayunken. Que fais tu ici ?
_Ca ne te regarde pas, répondit froidement Sunrion, n’appréciant pas le ton du nouveau. Il ne semblait pas voir où il était.
_Alleeeer raconte ! j’aime bien les histoires ! »

Sunrion serra les mâchoires. Etait ce un piège des elfes qui avait pour but de le faire craquer à nouveau, comme Elendill autrefois ? Peut être n’avait il rien à faire en prison, cet Ayunken. Il se rendit compte que ses pensées se compliquaient trop encore une fois.

« _J ‘ai tenté de tuer un homme, expliqua t’il simplement, sans donner l’envi de vouloir en dire plus.
_C ‘est excellent !! tu voulais le tuer comment ? pourquoi tu l’as pas fait ? »

Sunrion ouvrit un peu plus les yeux. L’autre commençait déjà à l’énerver. Il n’était pas d’humeur, et une voix dans son esprit lui murmurait… « étrangle le… fait le souffrir.. » Il prit sa tête entre ses mains, n’écoutant pas le monologue d’Ayunken de l’autre côté de la prison, qui riait tout seul en le regardant. Shillen lui parlait elle ? Devenait ‘il un sombre ? toutes ces questions traversaient son esprit. Il regarda sa main, elle était bien blanche. L’autre parlait toujours, secouant la tête d’un côté puis de l’autre comme un enfant. C’est à ce moment là que sunrion remarqua ce qu’il était.

« _Demi elfe, gronda t’il d’une voix rauque, menaçante.
_Ouiii c’est ça !! c’est moi. Je suis un.. un demi elfe ! Ayunken regarda ses mains, en écarquillant les yeux, un sourire de dément aux lèvres. Il se mit à ricaner.
_Alors vous êtes là pour ça..
_Je suis une aberration !! je vais tous les tuer si je sors ? ou je me tue ? ou ? je sais pas ? mais toi aussi tu es comme moi à l’intérieur, non ? »

Son sourire glaça le sang de sunrion. Il ne voulait pas être comparé à ça. Pourtant.. en était il différent ?

« Allez, énerves toi.. oui !! c’est ça.. murmurait Ayunken avec exitation. Vient te défouler sur moi !! frappe moi ! »

Sunrion se leva d’un bond. L’autre se leva aussi. A travers ses yeux abîmés, sunrion le regarda froidement, avec haine. Ayunken s’approcha lentement, comme pour le tenter. Les gémissements de fou du dément étaient une raison suffisante pour le frapper. Mais tenter Sunrion en plus… il savait qu’il y avait un piège. Voilà le nouveau plan des elfes ? L’obliger à le frapper pour être accusé ? il tentait de réfléchir le plus vite possible pour prendre une décision, regardant le demi elfe danser sur ses pieds. Puis soudain il fonça sur lui, l’attrapant par le col, le plaquant contre le mur dans l’obscurité. Le dément émit un brusque glapissement de surprise, puis se tut, fixant Sunrion dans les yeux, regardant avec étonnement toute la rage qu’il pouvait voir dans ses yeux, rage qu’il avait provoqué en quelques minutes. Le silence se répandit dans la salle, les ténèbres les masquant. Lentement, Sunrion relâcha le demi elfe, et s’éloigna. Celui-ci se remit alors à rire comme un dément, délirant seul. Cette situation de tension dura plusieurs jours. Ils ne parlaient jamais, et quand ils le faisaient, sunrion avait du mal à se calmer pour ne pas que cela finisse en carnage. Ayunken voulait mourir. Ou du moins sunrion le pensait. Mais il ne voulait pas lui donner la mort. Lentement il commençait à comprendre les choses, mais une partie de lui les refusait, il luttait intérieurement entre la haine envers les elfes et la compréhension.

Quelques jours plus tard, quelqu’un leur rendit visite. Sunrion dormait, quand la porte s’ouvrit. Il se réveilla, près à bondir sur Elendill. Il se rendit alors compte que ce n’était pas lui. Une elfe. La haine s’empara de lui, il voulait lui faire du mal, à elle qui venait les narguer ici. Il regarda les gardes, et vit qu’ils le surveillaient, comme ci ils avaient deviné ses intentions. Dans l’ombre, elle semblait être une étincelle de lumière. Comme un espoir. Il chassa cette vision, et la regarda s’avancer vers Ayunken. Il dormait toujours, pleurant durant son sommeil. Elle posa une main sur son épaule en se baissant, resta immobile un instant, puis se redressa. Elle se tourna alors vers Sunrion, alors que celui-ci pensait qu’elle n’avait pas remarqué sa présence. Dans l’ombre, à travers ses yeux faibles, il dévisagea l elfe. Elle était belle. Son visage était serein, et elle semblait douce. Son visage se superposa un instant avec celui d’arielle dans son esprit, mais il chassa cette pensée d’un brusque mouvement de tête. Arielle l’avait abandonné. L’elfe approchait de lui, puis se pencha vers lui, de son regard indéchiffrable. Sunrion respirait fort, se plaquant contre le mur, la regardant avec froideur, comme si il voulait la transpercer du regard. Elle lui rendit un regard compatissant.

« _Je hais les elfes !!! partez !! lui chuchota sunrion avec force et rage.
_Ainsi vous êtes sunrion… lui répondit ‘elle.
_Vous êtes venu me torturer l’esprit vous aussi ?? les elfes sont fourbes !! manipulateurs ! partez ! » cracha t’il, cependant avec du mal. Il ne lisait rien dans son regard qui disait qu’elle lui voulait du mal.

Elle essaya de prendre sa main, mais il se replia encore plus contre le mur, déchiré entre l’envi de s’enfoncer dans celui-ci et lui sauter à la gorge. Qu’est ce qu’elle voulait ?

_Sunrion.. répéta t’elle. Il y a encore du bon en vous. Faites face, combattez cette haine.. vous savez qu’elle n’est que superficielle. Vous savez que votre façon de voir les elfes ne nous représente pas tous, » lui dit ‘elle d’une voix douce, sincère.

Se fut comme un déclic. Elle venait d’ouvrir un nouveau chemin pour lui. Ainsi les elfes ne le regardaient pas tous avec ce mépris ou l’envi de le fuir, comme Arielle, Elendill ou Lizael. Ainsi.. il restait encore des gens qui pouvait apporter la lumière là où elle semblait avoir disparue. Il l’a regardait avec une lueur dans les yeux qu’il n’avait pas eu depuis longtemps. Il l’a remerciait du regard. Elle le vit, et sourit légèrement. « Soyez fort, Sunrion. » lui murmura t’elle, avant de se retourner pour partir.

« _ Mon nom est Naelia » dit elle en le regardant une dernière fois par-dessus son épaule, dans l’encadrement de la porte donnant sur le monde de la lumière.

La porte se referma sur elle, le plongeant à nouveau dans les ténèbres, avec Ayunken qui semblait sangloter dans son sommeil. La haine ne pouvait le vaincre.. il devait se ressaisir.. mais, qu’est ce qui allait le pousser à vivre ? les quelques phrases de cette elfe lui avait redonné un maigre espoir.. mais elle était partit, et rien ne lui assurait qu’elle ne ferait pas comme Dame Aelita. Dix ans après, plus rien. Plus de nouvelles.. elle et belgarionn avaient disparut de sa vie comme ils étaient venus. Cette pensée le replongea dans la tristesse.

Depuis qu’Ayunken était là, des gens passaient dans la prison, pour lui parler, souvent pas pour son bien. Sunrion ne les connaissait pas. Un jour c’est une elfe qui vint le voir. Quand elle entra, il crut voir Naelia, puis il se rendit compte que ce n’était pas elle. Il la regarda alors avec sa froideur habituelle, pensant qu’elle était là pour ayunken. Elle discuta avec lui, et quand elle en eut finit, elle se tourna vers sunrion. Il lui annonça qu’il ne voulait pas parler. Qu’elle n’avait qu’a sortir, et ne pas essayer de lui prendre la tête. Elle resta, planté dans la cellule. Il se mit alors debout, et commença à laisser sa colère le submerger. Mais contre toute attente, elle resta planté devant lui, et lui répondit. Elle voulait l’aider. Elle voulait aider le prisonnier à sortir de son malheur. Elle lui raconta son enfance.. elle avait été esclave d’une sombre. Il s’en moquait, puis petit à petit, il se mit à réfléchir silencieusement. Il n’avait jamais vu de sombre, mais il pouvait l’imaginer. Et alors ? tout le monde ses problèmes. Sauf qu’elle voulait l’aider. Elle lui donna alors son nom. Elle s’appelait Taria. Il reconnut aussi l’un de ces anciens amis, Yuki… Yuki qu’il croyait mort. Il l’avait lui aussi abandonné. Il ne le vit que quelques instant à travers la porte de la prison. Celui-ci fut sincèrement surpris de le voir ici, et semblait vouloir l’aider. Mais pendant dix ans, ils n’avaient pas été là. Taria vint le voir plusieurs fois. A chaque rencontre, elle réussissait à lui parler un peu plus, il sentait la haine le quitter légèrement, laissant place à la déprime. Il ne pouvait juger la race des elfes si vite. Naelia et Taria en étaient la preuve. Il décida de leur faire confiance.. faire confiance encore une fois, et si elles le trahissaient, il tuerait tout le monde pour de bon. Au fond de lui-même, il voulait croire qu’il restait du bon quelque part… même si son passé était si loin de lui. Un jour, Taria renvoya la gardes. Ayunken dormait encore.

« _Venez, Sunrion.. venez voir la lueur du ciel à nouveau.
_Vous allez vous attirer des ennuis à faire ça, Dame Taria… lui répondit ‘il.
_Je prends peut être le risque que vous vous enfuyez devant moi, mais je veux vous montrer que je vous fais confiance, et que ce qu’il y a de l’autre côté de la porte n’est pas perdu pour toujours. »

Ses mots lui firent du bien. Naelia n’était pas revenu, mais Taria venait lui parler, et maintenant elle lui montrait qu’ elle lui faisait confiance… chose que sunrion n’aurait jamais cru possible. Les elfes… que penser finalement.. Il sortit de la prison, presue aveuglé par la lumière qui baignait le village dans la pureté, le village protégé par Eva. L’arbre majestueux sembla si beau à ses yeux qu’il en eut le souffle coupé. C’était le matin, très tôt. Les rayons du soleil aux teintes orangés rendaient le spectacle encore plus beau. Taria se tenait debout à côté de lui, observant sa réaction, un sourire sur le visage. Il marcha alors d’un pas lent, observant tout autour de lui. Il murmura à Taria « merci », un sentiment de soulagement pénétra en lui, Il devait énormément à cette elfe, rien que pour ça. Il avait le sentiment que jamais il ne pourrait lui rendre la moitié de ce qu’elle avait fait pour lui. Ce n’était pas compliqué… mais elle était la seule à l’avoir fait.. ça suffit pour le toucher au plus profond de lui-même, ravalant sa haine.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:02

Il retourna en prison, avec Ayunken. Taria lui assura qu’il serait bientôt libre, et elle le laissa. Il se sentait mieux. Beaucoup mieux.

« _Alors mon ami ? tu vas me frapper aujourd hui ? me tuer hein ?? tu étais ou ? lui lança Ayunken comme à son habitude.
_C est fini, Ayunken, » lui annonça Sunrion d’un ton neutre, sans haine.

Le demi elfe fut surpris, puis se retourna sur le sol, comprenant qu’il n’en tirerait plus grand-chose.

Vint enfin le jour de la libération. La porte s’ouvrit, peu de jours après, et des elfes entrèrent. Que des femmes, nota sunrion. A leur tête, Lizael, la général d’Eva, pensa Sunrion. Il la reconnaissait vaguement, mais ne la portait pas dans son cœur pour autant. Derrière elle, il vit Naelia, souriant à sunrion, comme si elles venaient pour une bonne nouvelle. D’autres étaient là, dont Taria. Mais c’est Dame Lizael qui prit la parole :

« _Sunrion, levez vous. »

Il obéit. Ce n’était plus le moment de faire la forte tête. Il voulait être libre. Il avait reprit goût à la vie... enfin un peu.

« _Donnez moi une raison de vous libérer, sunrion… je ne peux pas vous relâcher si vous êtes toujours dans le même état d’esprit qu’avant. »

Le silence se répandit dans la salle, on entendait juste Ayunken gratter le mur à côté de lui avec ses ongles. Sunrion se demandait ce qui avait changé.

« _Je regrette. J’ai jugé le peuple elfe trop vite.. je pense, » finit ‘il par dire en fixant lizael, comme pour lui demander si il n’ avait vu que son mauvais côté ou le vrai, autrefois.

Elle le fixa à son tour un long moment, pour jugea ses paroles vraies.

« _Vous êtes libre, Sunrion. Vous pouvez sortir. »

Enfin… voilà ce qu’il pensa. Il n’entendait plus rien, et vit lizael se diriger vers Ayunken, surement pas pour le même discours. Il était libre !! il sortit de la prison, d’un pas lent, pour retrouver la lumière. Les gardes semblaient éviter son regard, comme désolé, dans un certain sens. Il revit Yuki, qui attendait dehors. Naelia et Taria vinrent échanger quelques mots avec lui. Il essaya de sourire, il n’en revenait pas. Après avoir dit aurevoir aux seuls elfes qu’il connaissait, il décida de partir du village. Il le rendait trop nostalgique.. trop triste. Il voulait éviter les elfes un certains temps, avant de se replonger la dedans, si jamais il revenait.

C’est ainsi qu’il quitta le village, auquel il jeta qu’un seul regard avant qu’il soit hors de vue.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:02

L'histoire de Taria
[modifier] Innocence

La petite elfe restait là, assise sur un tronc d'arbre, regardant les oiseaux voler et chanter .Elle etait partie pour échapper aux corvées qui l'attendaient si jamais elle restait à la maison.Deux heures s'étaient écoulées ainsi et elle n'osait rentrer, la punition qui l'attendait lui faisait peur, et puis, elle préférait observer la nature.Soudain, un bruit de feuilles la fit se retourner :Azekiel, son frère était la, a la regarder d'un air sevère :

-Tamirielle! Je te trouve enfin, petite peste! Nous t'avons cherché partout, tu nous as inquiétés!

-Désolée... Je me suis perdue? tenta t'elle pour se justifier

-Moui... bref.. rentrons.. c'est l'heure du déjeuner.Les parents nous attendent....

Tamirielle sauta sur ses pieds et fit un grand sourire, certaine d'avoir gagné sur son grand benet de frère, encore une fois, lorsqu'il ajouta:

-....Et toi , cet après midi, tu feras tes corvées du matin,en plus des normales, plus les miennes de demain matin, ou les parents sauront que tu trainais ici!

Il lui fit un clin d'oeil et la petite se renfrogna, plus si sure d'avoir gagné la partie, et suivit son frère pour rentrer chez elle....Une petite maison, modeste et perdue au beau milieu de nulle part, pres de la foret.A leur approche, les deux parents se precipitèrent , sur leurs visages se lisait le soulagement. Tamirielle sentait qu'elle allait avoir droit a un savon, si Azekiel parlait, et malgré l'accord sur les corvées, elle n'était pas sure qu'il ne dirait rien, histoire de lui donner une bonne lecon .Sa mere bondit quasiment sur elle, la serrant dans ses bras

-Tamirielle! où était tu passée?! nous etions morts d'inquietude!! Azekiel? Ou l'a tu retrouvée?

La petite elfe jeta un regard suppliant a son frère , pour l'implorer de ne pas révéler ce qui s'était passé. Après quelques longues minutes, il répondit finalement

-Elle s'était perdue en foret , en allant chercher le bois.... Je crois qu'elle a eu beaucoup de frayeurs, il vaudrait mieux la laisser se reposer cet apres midi

Les deux parents hochèrent la tete, pendant que Tamirielle regardait son frère sans comprendre pourquoi il l'avait couverte, et en plus, renoncait a la faire travailler doublement .Azekiel évitait soigneusement son regard, géné et ne voulant pas donner d'explications a sa soeur, après tout. Il prit sa soeur par la main et l'emmena dans la maison, suivits des parents soulagés....
[modifier] Capture

Tamirielle avait grandit. D'une petite elfe de six ans, elle était devenue une jeune femme de dix-neuf ans et vivait toujours avec sa famille, toujours dans cette maison lointaine et isolée.Elle se demandait parfois, pourquoi ses parents choisissaient une telle vie, mais après tout, elle était heureuse, et ne cherchait pas plus loin.Ses parents avaient seulement quelques contacts a l'exterieur de leur petite vie ;Ils avaient semblé tristes cinq ans auparavant, mais l'avaient caché du mieux qu'ils pouvaient .Son amour pour la nature était intact et même encore plus grand, passant de nombreuses journées à observer en silence, sous la fausse désapprobation de ses parents. Ils ne la comprenaient que trop bien, et ils étaient fiers de leur fille après tout.Ce jour ci, c'etait son anniversaire, aussi se dépechait elle de rentrer de la promenade à laquelle on l'avait encouragée, impatiente de voir ce que ses parents avaient préparé.A son arrivée, Azekiel la vit par la fenetre.

-Mince, Tamirielle rentre plus tot que prévu.

-Tout n'est pas encore prêt.... Azekiel, va la voir et distrait la une petite heure, il nous faudra encore au moins ca.

-Oui maman, repondit t'il.

Il sortit, et attendit Tamirielle, qui ne tarda pas arriver.Voyant son frère, elle ne put s'empecher de rire, sachant d'avance qu'il allait tenter de l'éloigner de la maison. Avec un sourire malicieux, elle alla vers lui.

-Taria.. tu a une minute? j'aimerai te parler, loin des parents...

En entendant Azekiel lui donner le surnom que leur mère affectionnait, elle ne pu s'empecher de sourire de nouveau, mais le suivit.Ils repartirent donc, tout les deux, vers un endroit Isolé.Azekiel s'assit lourdement, poussant un soupir de fatigue.De plus en plus intriguée par son air mysterieux, Tamirielle ne lui posa pas de question et s'assit à coté de lui.Ils ne parlèrent pas un long moment, puis Azekiel prit la parole

-Taria... tu sais... ce soir, apres la petite fete..Je verrais si les parents peuvent se passer de moi un peu de temps..Histoire de découvrir des choses..

-Tu.. es serieux?, repondit t'elle, un peu triste

-Très.. mais je reviendrais, rassure toi... Je ne vais pas vous laisser tomber, les parents.. ou toi, petite soeur.

-Je suppose... que je ne peux pas t'empecher , hein? Un jour je ferais peut etre comme toi après tout

Ils parlèrent encore un peu, sans vraiment l'envie de le faire. Au bout d'un temps, ils décidèrent de rentrer, en silence.Leurs parents les attendaient, Prets a passer une bonne soirée.Celle ci se déroula dans la bonne humeur, ponctuée par les fous rires devant les pitreries d'Azekiel.Finalement, ils partirent tous se coucher, fatigués mais contents.Pourtant.. au beau milieu de la nuit...Alors qu'elle revait, une odeur etrange parvint à la jeune elfe.Puis, elle se sentit secouée

-Taria! Taria! reveille toi! vite!

Elle se leva d'un coup, encore ensommeillée, et vit a travers ses yeux mi clos, son frère, un air terrible sur le visage

-Azekiel.... Je suis fatiguée...laisse moi dormir..

-Ca n'est pas le moment petite soeur, il faut qu'on s'echappe!

Intriguée, reveillée cette fois, elle regarda mieux, et sentit l'odeur de brulé. Elle vit aussi l'expression de terreur sur Azekiel.

-Fuir? mais pourquoi? qu'est ce qui se passe??

Azekiel secoua la tete

- On nous a attaqués... des gens etranges... Papa les a appelés des elfes noirs..

Prise de panique pour ses parents, Tamirielle fonca, poussant son frère et se rua vers le petit salon.Elle y vit un spectacle saississant : Son père, tout en armes, et sa mère, equipee d'un long baton , et d'une Robe etrange.En face d'eux, Trois Hommes, différents de ce que Taria avait vu jusque là.Les cheveux blancs, sauf Un, au milieu, qui les avait noirs, et la peau si sombre...celui dont les cheveux etaient noirs s'avanca, et dit d'une voix grincante

-Ou est t'il? Vous savez bien de quoi je parle... Dites le moi et j'épargne vos misérables vies..

-Nous ne savons rien, vous faites erreur.. Partez de chez nous sur le champ! , rétorqua le père

-Vous n'avez pas bien compris... je ne viens pas negocier, je viens prendre!

Sans plus attendre, la mere de Taria commenca a prononcer des paroles mystiques, incantant pour lancer un sort .Le chef fit un geste, et l'un des deux autres sorti prestement son arc puis tira..La mère cessa de parler, une fleche fichée dans sa gorge.Elle regarda sans comprendre un moment, puis s'écroula, sous les yeux de Taria, dont les larmes commencèrent à couler.Le père, fou de rage, se precipita vers les trois, brandissant son épée , mais sans resultat.Il fut vite maitrisé, malgré ses passes d'armes.Tombé a genoux après un coup vicieux, Il vit approcher la lame qui lui trancha la gorge.Azekiel, malgré sa douleur, tenta de tirer Taria en etat de choc hors de la maison qui brulait de plus en plus. La portant, il reussi à sortir, mais s'apercut vite qu'ils ne pourraient pas fuir. Les trois sombres, s'approchèrent, ricanant en silence.Azekiel attrapa une grosse branche qui trainait là, et , dans un dernier élan, tenta de se battre contre eux... sans aucun succès, il se fit vite eventrer.Les trois sombres s'avancèrent vers Taria, restée en état de choc, fixant le corps de son frère.

-Et elle? On en fait quoi? ricana l'un d'entre eux

-On pourrait jouer avec avant de la tuer..., proposa l'autre

Sortant alors de sa lethargie, Taria , pour la premiere fois de son existence, connu la Haine, avec une intensité demesurée.Elle placa son regard sur celui aux cheveux noirs, et Il lut en elle toute cette haine qu'elle lui portait.Il arbora un sourire narquois, celui d'un fou.

-Non.. Je l'emmene.Elle sera mon esclave!

-Mais? Cyndre! les elfes ne font pas de bon esclaves!

-Peu importe, repondit 'il. Je la dresserai, et l'éduquerait à ma manière.

-Alors , je la plaindrais presque, ricana l'un des acolytes.Tu ne va pas la louper celle la...

Celui qui s'appelait Cyndre s'approcha de Taria,Lentement, tout en plongeant ses yeux dans les siens.

-Toi... tu es a moi maintenant...., lui dit 'il avant de l'assomer d'un coup sec

Taria se reveilla, dans un lieu sombre et humide.L'endroit était petit, et une odeur regnait, que Taria allait vite identifier par la suite...: La mort, le sang.Ses mains étaient enchainées au dessus de sa tete.Elle resta dans les tenebres, a pleurer silencieusement pour les siens.Au bout d'un moment, des bruits de pas se firent entendre, et Cyndre apparut au pas de la porte, accompagné d'un autre elfe noir qui portait un plateau.Taria y vit des instruments, qu'elle n'identifia pas.

-Reveillée? Non, ne reponds pas.. Sache que je suis Cyndre, le reste ne te concerne pas.. Tu es a moi maintenant.Je vais t'apprendre.. tu va voir..Tu va decouvrir de nouvelles voie a l'art

Il rit, mais cessa lorsque Taria lui cracha au visage.D'abord deconcerté, il lui aggripa les cheveux, et lui cogna la tete contre le mur

-Bientot, tu fera moins la maline

Cette nuit la, Les tenebres retentirent longuement des hurlements de souffrance d'une jeune elfe........
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:07

Une Epoque Revolue
[modifier] Une Enfance Tourmentee
ina! Tina!!

Le noir pénétrant disparut pour laisser place à la lumière d'une pièce, éclairée par un feu dans une cheminée. Une orc penchée sur l'enfant l'observait avec insistance et contrariété.

-Tu t'es encore endormie devant le feu. Comment je peux te faire confiance si à chaque fois que je te laisse seule dans la maison tu t'endors?!

La petite se redressa soudainement sur son séant, inspira d'un coup sec et observa sa mère. Elle avait des cheveux bruns attachés en un chignons très serré, des yeux vert intenses et un visage fin. Les mains sur les hanches, elle était toujours penchée sur sa fille qui la regardait à présent avec culpabilité.

-Excuse moi maman, mais je suis si fatiguée…

-Je sais bien que ce que nous faisons et fatiguant mais je doit pouvoir compter sur toi, afin que ça se termine plus vite! Tu me le promets?

-Oui maman, je te le promet.

La petite orc, assise sur son lit, habillait dans des vêtements simples ne recouvrant que vaguement son corps, souriait à sa mère, d'un sourire éclatant. Ses cheveux bruns attachés en des milliers de petites tresses tombaient sur ses épaules frêles. L'enfant se leva aux côtés de sa mère qui lui prit la main avant de l'entraîner avec elle vers la sortie.

-Résultat, ton père attends toujours la hache qu'il avait demandé…dit-elle dans un soupire. Et hache en main, elle quitta la petite demeure formée d'une seule pièce, avec sa fille.

Quelques minutes plus tard, après avoir traversé la forêt qui se trouvait entre la maisonnette et le lieu de travail, l'orc, suivit de son enfant apparut aux yeux de son époux. Celui-ci coupait avec le peu de force qui lui restaient des arbres, pour quoi faire ça, on ne le saura jamais… Elle s'approchèrent avec légèreté, la mère continuant la chanson que Tina venait d'entamer. Une fois à la hauteur de l'orc, elles stoppèrent leur chant et le regardèrent avec des sourires inscris sur leur visages.

-Alors Tina, je suppose que tu t'es encore endormie? Ta mère à dû partir te chercher et nous avons perdus beaucoup de temps.

-Oui, pardon papa…
-Laisses, je lui ai déjà fais la moral, Gurl.

-Très bien, passes-moi la hache que je puisse couper le bois plus vite.

-Dis papa, qu'est-ce que tu fabriques?

-Ce que je fabrique? Je suis en train de construire…

-Qu'est-ce que je vois là-bas? Demanda l'orc avec anxiété.

-De quoi parles-tu Mériane? Je ne vois rien.

-Mais si, ce sont…oh mon dieu, des humains!

-C'est quoi des humains papa?

-Des gens très méchants qui ne veulent pas de bien aux orcs, sauvons nous et vite, ils ont sûrement repérés la maison!

-Et nos provisions?

-Peu importe, partons!

Et l'orc attrapa sa femme par la hanche et fit monter sa fille sur son épaule opposée. Ils commencèrent alors une course effrénée ayant pour but d'échapper aux quelques humains qui venaient d'apparaître à l'horizon. Ceux-ci tirèrent plusieurs flèches mais ils n'étaient pas aussi doués que les elfes dans cet art, ce qui laissa une avance considérable à la petite famille. Une fois à l'intérieur de la forêt, Gurl déposa sa fille à terre et joignit l'une de ses mains à celles de sa mère. L'orc observa avec des yeux apeurées le visage de son époux.

-Qu'est-ce que?

-Chut, courrez le plus loin possible, sortez de la forêt et rejoignez le village orc, avec un peu de chance j'arriverais à les divertir assez longtemps pour qu'il perdent votre trace.

-Mais je ne veu…

-Je t'ai dis de te taire, surtout ne faites pas de bruit, maintenant, courrez!!!

Et Gurl partit dans la direction opposée à celle de sa femme et de sa fille. Tina, entraînée par sa mère la regardait sans comprendre. Celle-ci pleurait, de peur ou de peine, où était la différence, pour la petite fille, sa mère pleurait.

-Maman, pourquoi tu…

-Tais-toi chérie et cours!

Elles n'arrêtèrent jamais de courir, du moins pas avant d'avoir atteint le village Orc. Avant ça, la nuit était tombé et menaçait les deux orcs de son obscurité grossissante. Tina n'ouvrit pas la bouche durant leur course, elle ne comprenait pas ce qui se passait devant ses yeux, à cinq ans c'est très difficile. Une fois à l'intérieur du village, Mériane se laissa tomber à terre et perdit connaissance tandis que sa fille se mettait à pleurer. Des gardes vinrent à leur secours et les firent transporter au chaud, au coin d'un feu. On en prit soin et des gardes orc furent envoyés à la recherche de Gurl. Tout ce qu'il retrouvèrent fut sa tête, planté sur un pieux, servant de nourriture aux infâmes charognards. La maison avait été brûler et le bois coupé par Gurl avait disparut. Très peu de jours après le désastre on fit mener Mériane auprès du chef Orc, sa fille, pour une fois correctement habillé la suivait à la trace.

-Bonjour Dame Mériane, je vous présente toutes mes condoléances.

-Je vous remercie…

Mériane aussi était bien habillée mais sa beauté n'était plus, son visage déformé par la peine et ses yeux grossis par le flot de larmes qu'elle avait versée. Les deux adultes entamèrent une conversation et Tina les écouta tout en observant le décor autour d'elle, tout ici témoignait de la puissance du chef des Orcs mais trop jeune à cet époque, elle l'a oublié. Ses oreilles captèrent une bride de la conversation qui ne l'intéressait pas.

-Les plans de votre époux ont donc brûlés avec votre demeure.

-Non, je pense que ces humains les ont récupérés avec le bois que nous avions coupés. Ils comptent sûrement se servir de notre invention pour gagner de l'argent.
-Etait-ce des hommes de l'armée?

-Il ne me semble pas, probablement de vulgaires brigands qui comptent présenter l'invention de mon mari à leur Roi.

-Hummm…c'est embêtant, et nous qui comptions énormément sur cette armes…

-J'en suis désolée, mais je ne me souviens pas des plans de Gurl…

-Cela ne fait rien, nous devons retrouver ces humains et au plus vite, il ne faut pas qu'ils puissent profiter de ces plans.

Et sur ces mots, le chef fit entrer des gardes qui escortèrent Mériane et sa fille dans la nouvelle demeure qui leur avait été assignée, au sein de la ville. Des patrouilles et des groupes d'orc furent envoyés à la recherche de ces humains. On les retrouva, éventrés sur leur lit dans une auberge. Les plans n'étaient pas sur eux, probablement dérobés par quelqu'un d'autre. Qui apparemment ne faisait pas partit du royaume d'Aden puisque l'armée Blanche ne présenta jamais l'arme face à leurs ennemis. Qui sait ce que devinrent ces plans.
[modifier] Un Ami, Un Fiance, Un Defunt
es jours, des semaines, des mois passèrent après la mort de feu Gurl. Mériane réussissait tant bien que mal, et ici plus mal, à oublier les jours heureux passés aux côtés de son époux. Refaisant sa vie au sein du village orc, elle voyait chaque jours, chaque heures sa fille grandir un peu plus, mais que deviendrait-elle sans père? Pourrait-elle se former un avenir? Mériane en avait honte mais elle ne possédait pas beaucoup de qualités, et même très peu, elle ne pourrait servir d'exemple à sa fille. Le chef des Orc n'avait toujours pas contacté Mériane depuis la dernière fois, preuve qu'elle devenait lentement une simple citoyenne de son village à ses yeux au fil du temps. Mais enfin, de toute façon la veuve ne désirait pas posséder un grade élevé, sa situation présente lui suffisait, mais suffirait-elle à sa fille? Il faudrait bien qu'elle fasse avec, qu'elle comprenne qu'un avenir simple et sans espoir l'attendait. Cette pensée pesait lourd sur le cœur de Mériane qui chaque jours restait de plus en plus longtemps assise sur sa chaise à bascule, un mouchoir plaqué sur sa bouche pour couper ses sanglots.

Pour Tina, le temps passa tout autrement. Elle n'avait toujours pas comprit que son père était mort, on lui avait simplement dit qu'il avait disparut, alors pourquoi pleurer. La petite orc passait ses journées dehors, à profiter du soleil qui réchauffait paisiblement son nouveau chez soit, jouant avec tout ce qu'elle trouvait, des bouts de bois, des pierres, des Elpys, à tel point qu'elle commença à éprouver de l'affection pour ces petits animaux.

Un jour qu'elle se promenait à l'extérieur du village, la petite fit la rencontre d'un autre enfant orc. C'était un petit garçon qui s'amusait à chasser les Elpys en leur donnant des coups de bâtons, à l'époque, l'espèce n'était pas protégée. Tina blessée par les agissements de cet enfant, lui lança une pierre. Il tomba à terre et lui jeta un regard noir. Elle le soutint et s'avança lentement vers l'elpy a moitié mort devant lui. Elle se pencha le ramassa et commença à le caresser tout en ne lâchant pas du regard le jeune orc.

-Pourquoi est-ce que tu le tape? Il ne t'a rien fait!

-Si, il…

-De toute façon t'es bête!

Et triomphante, la gamine emporta son trophée avec elle en direction du village. Quelques heures après, elle était toujours dehors à essayer de soigner l'elpy quand le petit orc revint et lui tandis la main. Elle ne comprit pas et il dut alors engager la conversation.

-Je suis Geor, t'as raison, je suis bête de taper sur cet elpy alors qu'il ne m'a rien fait.

-Au moins tu le réalise, moi c'est Tina.

Et alors Geor se pencha sur l'elpy et lui fit une attelle, ce fut à ce moment là que commença la grande amitié de Geor et de Tina.


Les années passèrent et l'amitié qui unissait Geor et Tina ne faisait qu'augmenter avec le temps. Ils grandissaient ensembles, jouaient ensembles et apprenaient ensembles. A chaque fois
qu'on demandait où était Tina, on répondait: "Avec Geor". Comme si cette simple information suffisait pour retrouver la gamine. Mais cette amitié n'eut pas des effets positifs que pour Tina, la mère de Geor avait fait la rencontre de Mériane et par un jeu du sort, celles-ci s'entendaient à merveille, si bien que petit à petit la veuve retrouvait le sourire.

Puis, arrivés à l'âge de douze ans, Geor se décida enfin à faire sa déclaration à Tina. Il lui apporta l'elpy qui avait causé leur rencontre et après une longue conversation, il dévoila les pensées de son cœur à la jeun Tina. Elle lui offrit son cœur, ils étaient partis pour une spirale amoureuse. Pourtant, une chose tracassait Mériane, la neutralité de sa fille fasse à la mort ne gênerait-elle pas Geor? On les proclama fiancés et Geor entra dans la Horde en temps que recrue avec pour objectif de devenir le même guerrier fort qu'était son père. Tina quand à elle devint une orc sans avenir, elle resterait aux côtés de son futur époux quoi qu'il arrive mais ceci ne la dérangea pas. De recrue, Geor passa à guerrier de la Horde pour enfin devenir le chef d'un petit groupe de guerrier à l'âge de dix-sept ans. On eut dit qu'on n'avait jamais vu un guerrier aussi compétant. Mais c'est alors qu'une bataille explosa entre une patrouille d'humains et celle du groupe de combattants. Geor n'en revint pas, seul son corps eut le privilège d'être enterré avec cérémonie, son âme quand à elle était restée sur le champ de bataille, loin de son corps et de sa bien aimée.

Et ce que craignait Mériane se produisit, Tina éprouva une certaine neutralité face à la mort de son fiancé. Elle pleura oui, mais une nuit une simple nuit. On lui reprocha de ne pas l'avoir aimé, de s'être servit de lui pour devenir importante mais ce n'était pas le cas et Mériane le savait, elle seule avait comprit sa fille. A la mort de son père, celle-ci avait dut subir un choc, un choc qui l'empêchait de ressentir de la peine face à la mort d'un être chère. Ainsi naquit "l'Orc de Glace"…
[modifier] Drôles de rencontres…
ina était maintenant devenue une adulte responsable, capable de subvenir à ses besoin seule. La chasse était l'une de ses activités favorites, les elpys n'étaient plus que de simples créatures bonnes à manger aux yeux de l'orc, le siens étant mort depuis peu. Le deuil de son fiancé ne dura pas, Mériane sachant comment calmer les douleurs dues à ce genre d'événements ne laissa pas sa fille tomber dans le désespoir, même si elle doutait qu'une telle chose puisse se produire. Les années passèrent et la jeune orc, âgée à présent de vingt-quatre ans, émit le souhait d'entrer dans la Horde. Mais il lui fallait subir un entraînement et surtout de bonnes armes. C'est alors qu'elle fit la rencontre d'un autre orc, il se nommait Gorgoth et c'est lui qui décida d'en faire ce qu'elle est à présent, une orc sur d'elle et capable de l'insoupçonnable. Il l'emmena à Giran et lui fournit une tenue de combat adéquate et des griffes, armes utilisées par les guerriers de la Horde, ceux du Nord.

Orc du Nord était donc ce qu'elle deviendrait, si elle y parvenait. Son objectif en tête, elle suivit donc Gorgoth jusqu'à un endroit dangereux, la Tour de l'Insolence d'après les dires, mais Tina n'a jamais sut pourquoi. Ils montèrent au troisième étage, le niveau risquait d'être élevé mais l'orc faisait confiance à son guide, n'ayant jamais quitté le village Orc, et puis déterminée comme elle était il aurait été difficile de lui faire rebrousser chemin. Une fois en haut, ils firent la rencontre d'autres orcs qui s'entraînaient eux aussi en ce lieu. De tous les noms prononcés Tian n'en retient qu'un, celui de Brams puisqu'il fut le seul qu'elle revit. D'ailleurs, ce fut lui qui l'entraîna, il la fit combattre des monstres forts, plus forts qu'elle et Brams se blessa à plusieurs reprisent, mais pas un ne fléchit, Tina était vraiment déterminée à progresser, rien n'aurait put l'arrêter. Elle les quitta ensuite afin de continuer seule son ascension…

Dion, Orc Village, Giran furent les trois villes que visita l'orc afin de se former. Plus les jours passaient et plus elle apprenait, sa connaissance des chose se développait ainsi que sa force. Un jour, alors qu'elle se promenait à Giran sans but précis, flânant sous le soleil chaud de fin d'après-midi, elle arriva sur la place principale et croisa un petit nombre d'orcs et d'elfes noirs. Une personne attira son attention en particulier, il s'agissait d'une elfe noire, elle avait les cheveux attachés en chignon et une tenue assez légère. Elle était en train de l'observer parler à un autre orc et Tina se retourna alors vers elle. Elle la salua d'abord puis se présenta, l'elfe noire en fit de même mais avec une attention qui s'était soudainement envolée. Elle s'appelait Almalexiel, un nom que garda en mémoire l'orc qui, malgré l'inattention de son interlocutrice tenta d'engager la conversation. Celle-ci ne se montra pas très intéressante et Tina, qui commençait à trouver le temps long préféra partir. Les jours passèrent et l'orc continua à s'entraîner sans jamais s'arrêter. Elle n'était toujours pas entrée dans la Horde et n'avait toujours pas revus le chef des Orcs depuis son enfance, lui qu devait la faire entrer dans l'armée. Plus le temps passait et plus son désir augmentait, le désir de protéger les siens comme son défunt fiancé. Suivre ses traces n'était sûrement pas très enrichissant mais c'était la seule voie que voulait prendre l'orc. Se savoir important au sein d'un peuple était une impression agréable, une impression que désirait ressentir l'orc, tout comme l'avait ressentit son père avec ses plans qui étaient destinés à aider les orcs dans leur bataille contre les hommes et les elfes.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:07

Ce fut en revenant de la chasse au village Dion que l'orc rencontra une personne qu'elle n'oublierais peut être jamais. Suivant le chemin, elle se dirigeait d'un pas lent vers la petite ville de Dion quand sur sa route elle croisa une naine. Elle avait des cheveux roux attachés en deux tresses qu'elle avait attachée à sa tête, de façon à faire deux petits anneaux. Elle était dans une tenue simple, de celles que l'ont porte pour cultiver la terre. Dès qu'elle l'aperçut, Tina comprit qu'elle était une paysanne mais désirant parler, elle alla à sa rencontre.

-Bonjour naine, que fais-tu ici?
-Je sais pas, rien en particulier, je me promenais et je suis venue dans cette ville.

-Je m'appelle Tina et toi?

-Moi c'est Isadora.

Et après les présentations, l'orc et la naine entamèrent la conversation. De fil en aiguille, il se trouva qu'elles s'entendaient à merveille et l'orc entreprit de former la naine qui désirait obtenir de l'argent et des vêtements plus adaptés à la vie commune. Elles visitèrent Floran, se baignèrent dans son minuscule lac et prirent la direction de Giran. Là-bas Tina retrouva Almalexiel, toujours sur la place principale, s'était à croire qu'elle ne la quittait jamais. Tandis que l'orc entraînait la naine, l'elfe noire semblait intriguée par leur amitié et surtout par le fait qu'elles ne se séparaient jamais. C'est ainsi que Tina prit conscience qu'elle passait tout son temps avec Isadora et que celle-ci n'avait toujours pas rencontré ses semblables de Dwarven Village. La naine avait beau dire qu'elle n'aimait pas les nains, il fallait qu'elle les rencontre afin de se faire à leur mode de vie. Par chance sur la place passait justement une naine nommait Angea d'après ce qu'avait entendu Tina un jour à la Tour de l'Insolence. Elle lui confia donc Isadora contre son grès afin qu'elle l'emmène dans la ville des montagnes. La séparation n'enchanta pas l'orc mais elle savait qu'elle reverrait la naine un jour. Une fois les deux naines parties, Tina se retourna vers Almalexiel, la salua et repartit s'entraîner, seule…


[modifier] Dix Années de Répit
[modifier] *Le Peuple De La Lune*
e temps passait et Tina subsistait, continuellement à son poste de soldat du Nord au sein de la Horde, armée des Orcs. Ses liens personnels avec les autres membres de cette armée ne grandissaient pas particulièrement, si bien que la jeune orc passait le plus clair de son temps à se battre seule contre des monstres tous plus puissants les uns que les autres, afin d'augmenter son niveau.Un an s'était déjà écoulé depuis que Urukai, accompagné de Kroc, de Alliscus et de Lizael et de Naomi, signe un traité déclarant la paix entre les races. Les Terres d'Oreline sortaient tout juste d'un conflit rude entre humains et nains, si bien que les forgeront avaient fermé l'accès à leur village afin de se protéger. A l'époque les Orcs n'avaient pas souffert mais si la situation devait se prolonger une véritable pénurie se serait annoncée. Les Humains avaient donc cessé tout offensive à l'égard des nains qui avaient ré ouvert les portes de leur village et donc du commerce. Tina avança lentement dans la clairière se dirigeant à pas de loup en direction d'une étrange créature qui avait attiré son attention. L'animal, puisqu'elle y ressemblait profondément, leva les oreilles en l'air et tourna la tête en direction de la jeune orc qui s'était penchée afin de se dissimuler dans l'herbe. Pas de toute, il l'avait repéré mais Tina ne comptait pas
laisser sa proie lui échapper. Elle s'élança à travers la clairière mais l'animal avait disparut. Tournant sur elle-même pour le repérer la jeune orc jeta des regards attentifs aux moindres recoins, si bien qu'elle en oublia sa garde et que "l'animal" se jeta sur elle. De plus près Tina pus alors l'observer sous tous ses angles. Il ressemblait à un volatile, se tenant sur deux longues pattes se terminant par de puissantes serres, écartant ses ailes afin de soulever la terre pour aveugler l'orc il poussait des cris aigus insupportables. Il faisait très exactement la même taille que Tina qui, une fois à terre après s'être fait bousculer, remarqua que celui-ci possédait de petites dents minuscules mais qui semblaient tranchantes comme le cristal. Il eut donc l'intention de la mordre mais Tina lui assena un violent coup de griffe et se leva d'un bond afin d'atterrir sur ses jambes. Là un combat débuta entre le pseudo animal et la jeune orc guerrière. Le monstre semblait posséder une peau impénétrable pour les lames des griffes de Tina mais elle avait néanmoins remarqué son point faible: sa tête. Perchée sur un long coup qui se balançait de gauche à droite, celle-ci n'avait aucune protection laissant les coups de l'orc à son égard critiques.Encore fallait-il l'atteindre, chose peu évidente puisqu'il projetait continuellement des jets de sables à l'aide de ses ailes et les coups qu'il assenait avec ses pattes étaient globalement très puissants. Un être ne possédant pas la force d'un orc se serait retrouvé à terre depuis un moment, la gorge tranchait par les fines dents de l'animal. A bout de souffle, Tina jugea qu'il était préférable d'en finir rapidement avant d'être épuisé et donc vulnérable au moindre coup. Pourtant la créature semblait imbattable, chaque coup n'avait aucun effet sur son corps et sa tête était trop mobile pour avoir une chance de la toucher avant épuisement.Comprenant que ses armes n'étaient pas assez efficaces l'orc décida de s'aider du terrain. Elle recula alors attirant avec elle l'animal; elle enjamba alors une pierre et leva un bras afin d'attirer l'attention de l'oiseau vers le ciel. Celui –ci ne vit donc pas la roche et trébucha dessus. Une fois à terre Tina lui sauta dessus et l'assomma.

Fière de sa victoire elle se pencha au-dessus de la créature pour l'observer plus en détail, mais perdue dans son inspection, elle n'entendit pas au loin la flèche siffler tout en s'approchant dangereusement de ses omoplates. Elle la prit de plein fouet et affaiblit par ses blessures et son combat elle perdit connaissance.

Lorsque Tina se réveilla, elle était dans une cage en bois, cage qu'elle n'aurait eut aucun mal à briser de ses propres forces, si force elle avait car déjà bien affaiblit elle pouvait à peine bouger. Sa première réaction fut d'observer autour d'elle; Le paysage était très sauvage, elle semblai se trouvait au milieu d'une forêt, remplie d'arbres immenses, et apparemment inhabitée. Malgré cette hostilité ambiante à son égard, l'air y était doux et apaisant, aucun bruit ne venait troubler le silence de cette vaste étendue verte, pas même le chant d'oiseaux. Seul le bruissement des feuilles se balançant au grès du vent se faisait entendre. Mais Tina semblait s'être trompé, la forêt était belle et bien habitée, car à peine avait-elle finit d'admirer le paysage que déjà une elfe aux cheveux d'une extrême longueur et dans lesquels se confondaient des roses, approchait d'un pas léger et svelte. Elle s'arrêta devant les barreaux de la cage, ni trop loin ni trop près au cas où Tina aurait décidé de l'étrangler, puis s'éclaircit la gorge avant d'enfin parler.
-Vous devez sûrement vous demander ce que vous faites dans cette cage? Pour répondre à cette question je préfèrerais être dans mon bureau, je vais demander aux gardes de vous accompagner jusque chez moi et de vous y faire entrer, je vous prie de bien vouloir les suivre sans résistance.

Puis, aussi soudainement qu'elle était apparut, cette elfe disparut dans la végétation. Tina resta septique face à cette apparition et à ce qu'elle venait de dire. Un bureau dans cette forêt? Et quand bien même elle désirerait échapper aux deux gardes, elle n'en aurait pas la possibilité compte tenu de son état. Les deux gardes arrivèrent alors, et Tina fut étonnée de voir que l'un était un humain et un autre un elfe. Ils la firent sortir de la cage et la poussèrent au travers d'un rideau de lianes; une fois de l'autre côté l'orc resta bouche bée face à ce qu'i s'offrait devant ses yeux. Une ville, remplie d'elfes et d'hommes, était construite dans les arbres géants de cette étrange forêt. Les deux gardes la menèrent au pied de l'un d'eux et la poussèrent de nouveau au travers d'un autre rideau de lianes beaucoup moins épaisses cette fois-ci. Une fois à l'intérieur du tronc Tina s'aperçut qu'elle se trouvait dans une pièce joliment décorée d'objets taillés dans du bois extrêmement rare. Au milieu de la pièce, sous une montagne de parchemin se trouvait un bureau, à côté du quel se trouvait une chaise et sur laquelle se trouvait l'elfe que Tina avait déjà vu. Celle-ci se leva précipitamment et adressa un large sourire aux deux gardes avant de leur demander de prendre congé; puis elle retourna s'asseoir derrière son bureau et observa Tina de haut en bas avant de soupirer et de commencer à parler.

-Pfff…qu'est-il passait par l'esprit de Luuna pour croire qu'une créature tel que toi pouvait être capable de le vaincre?

-Une créature tel que moi? Vous voulez dire que vous ignorez que je suis une or…

-Je sais très bien que tu es une orc, simplement je n'ai jamais apprécié les tiens, vous êtes trop barbares, trop fières et surtout trop différent de nous physiquement. Croyais-tu que je l'ignorais? Mais ma pauvre c'es tout bonnement impossible, nous avons étaient créés en même temps que vous, nous les elfes, en cherchant bien dans mes anciens livres je peux trouver tout sur le passé de notre pitoyable monde.

-Oui…c'est certain…pouvez vous m'expliquer pourquoi je suis ici, et ce que vous me voulez?

-Oui, j'allais y venir. Vois-tu, nous sommes le peuple de la Lune, et ce qui t'entoure est notre ville.

-Le peuple de la Lune?

-Oui, tu as du te douter que vivent dans cette forêt des créatures extrêmement dangereuses; elles sont plus grandes que tu ne peux l'imaginer. Le jour elles se cachent car elles ont une sainte horreur de la lumière mais la nuit elles se mettent à guetter dans toute la forêt la moindre trace de vie afin de se nourrir. Notre peuple semblait perdu lorsque nous découvrîmes cette clairière; elle laissait la lumière de la lune se profiler ici même, repoussant les créatures et nous préservant de la mort. Nous nous baptisâmes donc le peuple de la Lune en hommage à cet astre qui nous sauva.

-Et qu'est-ce que je viens faire ici moi?
-Malheureusement…les arbres continuent de pousser et cachent de plus en plus la lumière de la Lune, les créatures se rapprochent dangereusement des remparts que nous avions construit et quelqu'un des notre se sont fait dévorer. Tu n'imagine
pas le choc que cela a été lorsque nous avons découvert leurs corps déchiquetés. Par chance nous sommes installés ici depuis des années, nous avons pus étudier cette forêt et nous avons découvert que s'y trouve un objet rare, très rare, que l'on ne trouve nul part. Il s'agit de la pierre solaire…elle possède le fabuleux pouvoir de produire une lumière égale à celle du soleil. Mais cette pierre se trouve trop loin pour que nous puissions l'atteindre, la nuit tombera avant que l'on puisse l'atteindre et je te laisse imaginer la suite. Je suis Naalu, l'oracle elfe du peuple de la Lune, ma partenaire, Luuna, l'oracle humaine, ta vue te battre contre cette Argneis et elle a jugé que tu étais donc capable de nous aider à récupérer cette pierre.

-Que je vous aide à récupérer une pierre au péril de ma vie? Pourquoi ferais-je cela?

-Tu semble ignorer que tu es ici en temps qu'otage, je ne te laisse pas le choix, tu iras récupérer cette pierre que tu le veuille ou non. Mais ne t'inquiète pas, je t'accompagnerais avec quelques soldats, et ma partenaire Luuna. Bien maintenant tu peux retourner dans ta cage, je te ferais porter à manger.

L'elfe frappa dans ses mains et les deux gardes de tout à l'heure entrèrent, récupérèrent Tina et la ramenèrent dans la cage. Celle-ci s'installa tranquillement, ayant vécu dans des conditions plus rudes. Le soir les gardes lui apportèrent à manger, une sorte de soupe beaucoup moins nutritive, mais l'orc l'avala avec appétit et s'endormit. Le lendemain matin, Tina fut réveillée par le bruit de la porte de sa cage que l'on ouvrait. Elle leva les yeux vers les personnes présentent: une humaine à la chevelure brune et extrêmement longue, c'était apparemment une mage puisqu'elle tenait dans ça main droite un sceptre, une autre humaine à la chevelure rousse elle aussi très longue, cette fois-ci c'était une guerrière, elle tenait dans sa main une longue épée très aiguisée et une armure assez légère. Les trois autres personnes étaient encore des filles, une enfant avec des cheveux blonds dans une armure pourpre et une dague entre les mains, mais la gamine était si petite qu'elle avait plutôt l'allure d'une épée. Une elfe aux cheveux bruns la regardait de ses yeux bruns, serrant le manche de deux sabres prête à lui sauter dessus, et enfin la dernière n'était autre que Naalu, dans une robe en soie bleu marine, une épée accrochée à sa ceinture et un sceptre dans les mains. Celle-ci s'approcha lentement et lui jeta une armure et une longue hache enveloppé dans du tissu avant de prendre la parole:

-Bien, nous partons en expédition ce matin, nous devons analyser le terrain afin de pouvoir y retourner la nuit sans craindre de se faire dévorer par les créatures, habille toi vite!
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:07

TOROLD
[modifier] Fiche Signalitique

Race : Humain Sexe : Masculin Classe : Gladiator Alignement : Loyal-Mauvais Guilde : L'Ordre des Templiers


[modifier] Commencement

Mon très cher frère,


Voilà quelques années maintenant que je suis à ton chevet avec Doria, mais aujourd'hui, j'ai décidé de partir. Je n'en peux plus de te voir souffrir ainsi, je n'en peux plus d'entendre tes cris jour et nuit, sans cesse ruminant ces mêmes injures, ces mêmes remords. Ainsi, je ne suis pas parti pour fuir la réalité, mais bien pour la combattre, pour venger la fin de notre petite tranquillité familiale, notre agréable complicité, tombée en miettes avec tes mésaventures. Je ne t'en veux pas, ce n'est pas ta faute.

Je me demande quand même comment tu as pu endurer tous ces tourments, sans même broncher. Je n'ai jamais vu un corps plus mutilé que le tien, déchiré de toutes parts, incisé sur tous les membres, transpercé dans tous les muscles... Comment as-tu pu tenir... ? Aujourd'hui, tu t'en repents et tu regrettes, toutes ces années de souffrances, de patiente et de vices, pour au final, être trompé.

Regarde comme tu es désormais... Tu as perdu tes cheveux, tu ne peux plus sortir de ton lit, toutes tes cicatrices prennent une teinte verte maladive, comme si, j'en suis presque persuadé, un poison coulait dans tes veines... Tarys, mon frère, je ne supporte plus de te voir ainsi. Je suis parti te venger, prendre à celle qui t'a fait tout ceci ce qu'elle a essayé de te hôter. Je reviendrai avec sa tête dans un panier ou je mourrai l'arme à la main. Je contiuerai de t'écrire. Prends soin de toi, passe mes amitiés à Doria. J'espère qu'elle s'occupera bien de toi.


Ton frère, Torold.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:08

Urukai
Un article de Le RP d'Oreline.
Jump to: navigation, search



Sommaire
[masquer]

* 1 AN 32 641 à An 32 643
* 2 An 32 643 à An 2644
* 3 An 32 644 à An 32 648
* 4 An 32 648

[modifier] AN 32 641 à An 32 643

Une rencontre.

Je profitais des lois que le roi Amadeo Cadmus avait instaurés, toutes les races pouvaient parcourir les terres Humaine. Je chassais donc sur l’Ile des bardes et je m’entrainais au combat dans un donjon de l’ile. C’est la que je fis une rencontre qui allait bouleverser mon existence, ce jour là jai fait la rencontre de Tubor un orc du Nord et de Shark le chef du Nord. Les deux orcs m’ont proposé de rejoindre un clan en pleine croissance, ce clan n’était autre que la Horde. La Horde était diriger par Jewal, un chef peu connu encore mais qui allait marquer l’histoire d’Oreline. Après quelques jours de réflexion j’ai décidé de rejoindre la Horde en tant que soldat du Nord. Dans la Horde, j’ai rencontré de nombreux guerriers, je me noua très rapidement d’amitier avec un Elf noir nommé Malkiar qui était dans la Horde. Je fis mes preuves et je ne tardais pas à attirer l’attention du chef.


Un nouveau défi.

Quelques mois après mon entré dans la Horde le chef du Nord Shark est mort lors d’un attaque. La Horde qui était composé de quatre tribus, celle du Nord, de l’Est, du Sud et de l’Ouest avait à la tête de chaque tribus un chef. Il fallait donc élir un nouveau chef pour le Nord. Contre toute attente je fus nommé chef du Nord, j’avais donc pour la première fois dans ma vie un rôle à haute responsabilité.


De nombreuses batailles.


De nombreuses batailles sont venu rythmé ma vie de chef du Nord durant quelques mois. Jewal voulait montrer au monde que les orcs étaient puissant et que le monde devait les craindre. Toutes ces batailles mon rapprochées d’un grand guerrier du nom de Sorathal, c’est à partir de là qu’une longue et belle amitié commença. J’ai pris aussi sous mon aile un jeune Sombre, c’était le fils d’Eleria la prêtresse de la Horde, il avait pour nom Elhessar. Je suis donc devenu son mentor et lui mon disciple.

Image:bataille1.jpg


Mentor-Disciple.


J’avais de nombreuses choses à apprendre à ce petit, mais j’avais promis à Eleria de faire de lui un très grand guerrier, mais quel fut grande ma déception lorsque j’ai appris que Elhessar allait quitter la Horde. Il avait une autre vision du monde que nous, il voulait voir tout les peuples de notre monde vivre ensemble dans une paix durable, c’est pour cela qu’il a fonder le refuge Tur’Annion. J’ai fini par accepter et j’ai continuer à voir Elhessar en cachette pour poursuivre sa formation. Mais quelques années plus tard l’élève allais dépasser le maître. Malgré nos pensées différente et notre vision du monde, nous sommes rester proche, nous avions même fait une promesse. Quoi qu’il arrive nous ne devions jamais combattre l’un contre l’autre, même lors d’une bataille qui pourrait opposer nos armées, cette promesse a été respecté et nos liens ont continuer à grandir malgré l’opposition de nos deux camp.


[modifier] An 32 643 à An 2644

Le Fléau.

Nous allions rentrer dans une période sombre, la population d’Oreline a surnommé ce mal « le Fléau ». Ce Fléau touchait les Humains et les Elfs, ses deux races ne sont pas sortit indemne du fléau, ils ont subi de lourde perte. Durant cette période j’étais devenu en plus d’être chef du Nord, diplomate des Orcs, je m’occupais des relations avec les autres peuples. J’ai appris à les connaître et je me suis rapprocher d’eux. J’ai chercher d’où pouvait provenir ce mal. Une expédition était organiser pour trouver d’où venait le mal, je me suis joins à cette expédition mais nous n’avions pas trouver la cause du mal et l’arbre mère des elfs continuait à dépérir. Ce n’est que plusieurs mois après le début du Fléau que le mal fut trouvé. Elhessar avait fondé le refuge et il c’était allier avec d’autres clans pour trouver le mal. Le Refuge cherchait activement à arrêter ce Fléau. Dans sa quête, il pouvait compter sur l’aide d’Omega, mais également celle d’Aurora, un groupe d’humains révoltés contre le régime en place, menés par la jeune rebelle Satellia Hawk. Il fallait pour que le mal cesse, réunir 5 fragment d’un cristal. L’alliance formé par les Humains, les Elfs et Elhessar a fini par stopper le Fléau.


[modifier] An 32 644 à An 32 648

plusieurs années de méditation.

Après le fléau j’ai passé deux années loin de la civilisation, je suis rester dans les montagnes pour méditer sur mon passé et mon avenir, je devais retrouver un but dans ma vie. Un appel ne tarda pas a eveiller en moi le besoins de revenir auprès de mes frères Orcs. Jewal avait appelé les orcs à se mobiliser et il avait préparer une attaque sur la grande ville d’Aden. Durant mon absence les orcs avaient prit la ville d’Aden. Avec l’aide d’une soit disante Déesse nommer Harneria, un grand massacre suivit l’attaque sur Aden et le roi Amadeo Cadmus fut tuer. Le royaume humain n’avait plus de roi et aucun héritier.


[modifier] An 32 648

Une année de gloire et de prospérité.

Le peuple orc n’avait jamais été aussi puissant, notre race dominait le monde et elle éveillait la peur chez les autres races. Mais cette période avait trop durée pour les Humains et Elfs, ils avaient décider de former une alliance pour libérer la ville d’Aden. Nous devions donc nous préparer à défendre notre territoire.


La grande bataille d’Aden.

La bataille allait commencer, les deux armées se tenaient face à face, les Orcs et les Drows de la Horde attendaient l’alliance devant la porte du château d’Aden. Les deux armées s’approchaient pour bientôt se retrouver et se rencontrer… Le brouillard se levait sur le champ de bataille, les orcs avaient perdu, la Horde n’avait pas reussi à garder Aden. Ils retournaient tous sur les terres d’Elmore pour constater les dégats. Quand à moi: La bataille était finie, la Horde avait perdu..... Des humains et des elfes se tenaient autour de moi, puis un drow s'avança près de moi, je n'ai pas pu l'identifier, puis......Le noir, je ne voyais rien d'autre que du noir.

Je me sentais soulevé par une personne, c'était ce même drow qui c'était approché de moi lorsque j’était à terre. Nous étions déjà loin d'Aden, et je ne savais pas où ce drow me menait. Je ne pouvais plus bouger mes membres, ma bouche ne répondait plus, seules mes yeux voulaient encore me répondre.

Un peu plus tard, je pouvais entendre de nombreuses personnes qui parlaient autour de moi, mes yeux s'ouvrirent et j’ai pu voir le drow parler avec des Silenos, un peuple mi-homme mi-cheval. Le drow s'approcha de mon oreille et me dit:

"Paagrio vous attendra mentor, je ne vous laisserais pas mourir!"

A cet instant j’ai pu identifier le drow.... Je reconnu cette voie.... Elhessar.... Elhessar m'avait sauvé. Nous nous étions jurés, peu importe ce qui pourrait arriver, mais aucun de nous deux ne devait lever son arme sur l'autre.

Les Silenos me soignèrent, je fus vite remis sur pieds et je partis en direction d'Elmore, la dernière terre des Orcs. Plusieurs jours passèrent avant que je ne puisse voir le village des Orcs au loin. Je franchissais les hautes portes, derrière ces portes de nombreux Orcs étaient déjà présents. J'interpella un Orc qui passait près de moi.

"Dis moi mon frère où est Jewal?" "Jewal? Il est mort au combat lors de la bataille d'Aden, une cérémonie sera célébrée en son honneur."

Jewal était mort, j’ai mit longtemps à accepter sa mort, mais le peuple des Orcs avait besoin d'oublier cette bataille et de donner une grande cérémonie à l'un des plus grands guerriers du peuple Orc et de trouver qui sera l'Orc qui mènera notre peuple à la victoire.


Urukai devenu Chef des Orcs.

Les élections pour élir le chef qui allait succéder à Jewal avaient lieux juste après la cérémonie consacrer au grand chef Jewal mort lors de la bataille d’Aden. Seulement deux orcs avaient été retenu pour prendre sa place. Le premier était le fils cacher de Jewal, son existence a été connu peut de temps après la bataille d’Aden. Le deuxième, c’était moi. Sorathal m’avait demandé de me présenter, après avoir réfléchit j’ai accepter. Le peuple Orcs m’avait élu avec une grande majoriter, la plupart pensaient que Jahem le fils de Jewal était encore trop jeune pour prendre le pouvoir. Je suis donc passer de Chef du Nord à Chef des Orcs.

Image:Trone.jpg


Préparer la guerre.

Une fois élu chef, j’avais nommer Sorathal Général de mon Armée. Mon plus fidèle compagnon et l’un des plus puissant guerrier que la nation orc ait connu. Un conseil avait été formé pour prendre les plus importantes décisions. Celui-ci était composé de Brams, Ocorthul et Lanoghri. La nation orc était affaiblie et la guerre avait fait de nombreux dégâts au sein de la population. Un chef doit toujours avoir la confiance de son peuple, je devais donc satisfaire les besoins du peuple pour qu’il me suive car un chef sans armée c’est un fou. Une fois mon armée reconstituer, grâce en partie au bon recruteur orc dont faisait partie Gorgoth, mon meilleur recruteur, il était toujours prêt à rendre service à son chef. Je pouvais donc voir l’avenir en grand, rêvé de conquêtes, mais la tache n’était pas facile. Les humains avaient comme roi un homme nommer Alliscus, il avait soumit les elfs et possédait le territoire les plus vaste et le plus riche d’Oreline. Je me suis donc mit à réfléchir plusieurs jours sur la façon dont j’allais procéder. Je suis allé rencontrer Kroc le chef d’un des clan dow pour trouver des alliés et renforcer notre puissance. Mon passé de diplomate m’a aidé dans ces négociations. Une alliance était donc née entre les drows et les orcs.


Le temps des conquêtes.

Notre première cible avait été décider, c’était Giran. Les troupes d’Alliscus étaient occupés sur le territoire elf, nous avions le temps de prendre Giran sans mal. Le Royaume Humain se retrouvait coupé en deux. J’avais décidé de laisser Giran aux drows, ce fut un choix stratégique, je préférais prendre Dion et renforcer mes positions dans la forteresse. Si les armée d’Alliscus attaquaient, ils auraient prit Giran avant nous laissant ainsi le temps d’agir et de nous défendre. Mais la prise de Dion ne c’était pas faite si facilement. Le château résistait toujours à mon armée et nous étions en état de siège. Le village de Floran avait été soumit mais le roi Alliscis menaçait de venir reprendre Dion par la force si je ne libérais pas Floran. Javais donc rendu le petit village aux humains . Ce n’était qu’un petit village sans importance peuplé de paysans. J’avais proposé un marché au roi Alliscus: Il nous laissait la forteresse et en échange je laissais partir saint et sauf ses soldats. C’est ainsi que c’est passé la prise de Dion. Dion était à nous et j’avais commencé la reconquête des terres Orcs.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:08

Verite
Un article de Le RP d'Oreline.
Jump to: navigation, search


Sommaire
[masquer]

* 1 Background
* 2 Memoires
o 2.1 L'arrivee
+ 2.1.1 La formation
+ 2.1.2 Un monde a decouvrir
+ 2.1.3 La fin des illusions
o 2.2 Un nouveau depart
+ 2.2.1 La Legion
+ 2.2.2 Le general
+ 2.2.3 La rechute
o 2.3 Le retour
+ 2.3.1 L'ordre Saint

[modifier] Background

Loin vers le nord existe une île, là-bas la terre n’est faite que de roc. L’été il fait froids, les faible plantation de l’île ne parviennent pas a nourrir l’ensemble de la population. L’hiver les tempête et le froid achève la forteresse centenaire à petit feu. Cette île porte le nom de Urden, diriger par un Roi tyran, les habitants reconvertis en bandits pillent les cotes avoisinante, brûlant les villages et tuant les villageois. Cette île est le refuge du mal ! D’après les percepteur royaux… C’est sur cette île que mon père, alors Roi d’un royaume sujet aux attaques des pirates, se battit, se Roi pourtant si peut enclin a la guerre assistait sans rien faire à la mort de nombreux villageois. Mener par le Roi, l’armer parvint a prendre la forteresse, le Roi pirate, préférant la mort a la défaite se jeta du toit de son donjon dans la mer, on ne retrouva jamais son corps. Dans son immense clémence le Roi adopta son unique fils.

Là bas, il fut rebaptisé selon les coutumes locales. Et il se nomma alors Chevalerie, alors âgée de cinq ans il commença une nouvelle vie. Petit à petit la cour sembla accepter la présence de cet individu, même si elle ne l’apprécia jamais. Malgré l’amitié qui le lier a son frère, qui par le plus grand des hasards avait le même age que lui ; Chevalerie attira toujours la haine de mon frère aine Royal

C’est alors que le Prince Vérité et Chevalerie s’entraînèrent à l’épée et se perfectionnèrent dans les sciences. Leur grand frère préférant les soirées de la haute noblesse aux entraînements était gros et chétif, mais c’était l’héritier.

Plus les ages avançait, plus le Roi devenait mourrant ; Royale ne dissocier plus son frère Vérité avec Chevalerie, et les traita de bâtard. Le vieux Roi ne disait rien, il passait ses journées dans sa chambre a dormir, et s’est ainsi que Royale commença a s’imposer sur le trône. On l’appela Majesté, et beaucoup avait oublié le vieux Roi, sauf quelque vieillard sénile.

Et se qui devait arriver, arriva, le Roi mourut, Royale monta sur le trône et chassa ses deux frère du royaumes. Vérité et Chevalerie alors dépouiller de tous furent embauché dans un petit bateau de marchandise. L’embarcation paris vers le sud et fit escale dans un port inconnu aux deux jeunes princes déchu, un port du nom d’Heine. Les deux princes alors âgés de vingt ans utilisèrent leur économie pour acheter une maison, surplombant le port…
[modifier] Memoires
[modifier] L'arrivee
[modifier] La formation

Rien ne nous préparait mon frère et moi à arriver dans ce monde. Mais faire marche arrière nous était maintenant impossible si bien qu’il ne nous servais a rien de nous apitoyer sur notre sort. Nos premiers mois ne furent pas faciles mais notre situation s’améliora nettement ensuite.

L’intégration et la connaissance de ce monde nouveau nous pris relativement plus de temps. Bien que la ville soit sous contrôle elfique mais on y retrouvait aussi des humains exiles fuyant le régime impose par l’Armée Blanche. Nous réussîmes facilement alors a nous tenir informe de se qui se passait dans le monde. Apres une année environ nous n’étions pas beaucoup différent de la majorité des natifs de ce continent. Nous eûmes alors l’envie de parcourir le monde afin de voir de nos yeux les hauts lieux dont on nous avait parle. Malheureusement il nous faudrait prendre les routes, puisque le pouvoir des dames n’est pas infini, or celle-ci ne sont pas sûres. Nous allions devoir reprendre l’entraînement.

Nous partîmes alors nous entraîner sur une petite île au Sud Est. L’entraînement que nous avions reçu dans notre jeunesse était le meilleur que nous avions pu recevoir mais il n’était pas suffisant dans ce monde. Nous le comprimes très vite mais nous étions ici pour apprendre. L’enseignement du maniement des armes n’était qu’une étape et les difficultés ne faisant que commencer. Apres quelques mois de formation, on nous demanda de faire un premier choix visant à nous spécialiser dans le maniement d’une arme. Nous manions l’épée depuis si longtemps mon frère et moi que le choix ne fut pas difficile. Les leçons devinrent de plus en plus individuelles si bien que je ne voyais mon frère que trop peu a mon goût. Je ne lui ai jamais demande a quel point il en avait été affecte mais de mon cote cette période compte pour l’une des plus noires que j’ai connues. Rien que de l’évoquer ainsi je sens encore le désespoir m’étreindre...

Durant cette période je fus frappe tout d’abord d’une profonde nostalgie ce qui en soit ne présente guère de risque sur le coup. Mais je ne sus jamais comment mon état avait pu empirer puisque de cette période je n’ai aucun souvenir... Tout ce que je peux rapporter ce sont ce qu’on m’en a dit après. D’après ces on dit mon état c’est tellement aggravé que j’ai déliré durant des jours d’affilés puis je serais tombé dans une sorte de coma a bout de force. La crise n’avait pas excédée un mois mais le réveil fut quand même difficile. J’étais tout juste assez fort pour tenir sur mes jambes et me nourrir seul relevait presque de l’exploit. Il me fallu quelques semaines de plus pour me remettre sur pied avant que je puisse enfin reprendre l’entraînement. Mais avant j’avais une visite à faire auprès du guérisseur afin de savoir quelles séquelles je garderai de cela. Il n’y alla pas par quatre chemin et m’annonça de but en blanc que je risquais d’avoir encore des crises de ce genre et qu’il y avait des chances qu’une d’entres elles finissent par me tuer. De plus il n’ y avait aucun moyen de guérir l’esprit si bien que seul le temps pourrait être un remède si il m’était clément. Je sus aussi que chacune d’entres elles serait souvent liées a un choc émotif qui surviendrai quelques temps avant. Si le choc n’était pas important je pourrai peut être l’éviter mais certaines ne s’éviterons pas.

Sur ces tristes nouvelles je pus enfin reprendre l’entraînement la où je l’avais laisse. Je franchi rapidement le cap de la seconde spécialisation qui elle nous spécialisait dans le maniement de la magie pour le combat. Elle dépend aussi du premier choix puisque la magie doit ne faire qu’une avec la technique de combat utilisée. J’avais le choix entre les deux variantes classique de magie : la magie blanche et la magie noire. Mon choix ne fut pas difficile puisque je pris la magie qui collait le plus à mon état d’esprit actuel c'est-à-dire noir. Cette magie me permettait de drainer l’énergie vitale de mon adversaire, le ralentir voir même l’effrayer par des illusions. Je pouvais aussi renforcer ma résistance a la magie et avec suffisamment de concentration devenir presque intouchable pendant un léger laps de temps. Le sortilège le plus difficile à maîtriser fut sûrement l’invocation d’une panthère afin de me seconder au combat. Si l’apprentissage des armes ne requiert que peu de difficultés celui de la magie est hautement plus périlleux. Je ne comptais plus le nombre de fois où j’obtins des résultats totalement imprévus. Pour ne rien arranger mon frère fini sa formation bien avant moi si bien que je ne fus pas loin de la rechute. Mais je réussi à la contenir bien que je ne fus pas en meilleur état a la fin. Mais c’était toujours cela de prit. La fin de ma formation ne connu rien de spécial si bien que je ne m’attarderai pas dessus. La cérémonie de fin de formation fut rapide et on me donna un parchemin qui me permettra d’obtenir la fin de ma formation quand je ne ferais plus qu’un avec la lame et la magie selon l’expression consacrée. Pour cela il n’ y avait qu’un moyen : l’expérience. Je parti donc a la découverte de ce monde que je trouvais magnifique et en paix... du moins le pensais je. Le retour sur Terre aurait lieu bien assez tôt. Mais tout d’abord je voulais retrouver mon frère...
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:09

Yurka, le Déchu
[modifier] Introduction à ses Chroniques

Après les guerres du deuxième cri qui déchirèrent les terres de Vesperae, Yurka, dans un premier temps porté en héros, comme raconté dans les Chroniques des Guerres du deuxième cri, fut molesté pour avoir dénoncer les vices et la traitrise du roi. Après avoir vu son peuple décimé par les paysans, il prit la fuite vers les montagnes du sud, ou une brèche lui fut ouverte vers un autre monde, celui ou ses pas résonnent désormais. Avant de partir, il plongea la terre des hommes dans une ombre perpétuelle. Il fut ami avec un guerrier nommé Aethor durant la guerre, un humain autrefois fidèle au Roi de Vesperae. Plus de familles, pas d'amis connus excepté un jeune élève du nom de Meheryah.

C'est un esprit solitaire, qui ne suit pas forcément les préceptes de sa race, mais plutôt ceux de son âme, aussi délitée puisse-t-elle être.
[modifier] Les Chroniques d'un Déchu
[modifier] Vesperae la Grande, sombre une nouvelle fois
[modifier] Le Commencement
[modifier] L'arrivée à Sarosa

Sous les rayons du soleil radieux qui éclairait sans cesse Vesperae, Sarosa, petite bourgade campagnarde, étape de nombreux voyageurs, vivaient les derniers instants de son fièvreux marché, où les poules, herbes médicinales et autres boissons s'échangaient moyennant moult invectives entre les étals. Cette fourmilière, sous l'oeil attentif de sa statue protectrice, respirait la joie de vivre, et semblait virevolter telle une foule de papillons amoureux. Des routes du Sud, qui mènent à la forêt mystèrieuse, trois chevaliers arrivèrent alors. Parmi ces trois chevaliers se trouvaient Aethor, fils de Gameor, héros des guerres du premier hurlement. Son visage était grave, et quelque peu tuméfié par les difficultés du voyage, tout comme ses deux compagnons, qu'il précédait. Ils s'enfoncèrent rapidement dans la foule qui les avala comme la marée recouvre les premiers galets d'une plage. Les marchands, avec leur frénésie habituelle, esquivaient sans mal ces trois imposantes armures qui osaient ignorer sur leurs passages les différentes offres et autres appels. Une voix cependant s'éleva soudainement au-dessus de toutes les autres, faisant taire sans mal la foule: il s'agissait de Mirin, humain d'environ 60 ans, aussi massif et solide qu'un taureau, et qui au milieu de ses lapins pendus par les pattes, lança à l'attention des soldats: "Eh bien sire Aethor, la vue de mes lapins dont vous êtes habituellement si friand vous repousserait-elle donc, que vous ne daigniez jeter un regard à ma boutique?" La notoriété de Mirin était assez grande pour que tout le monde cesse son travail et joigne son attention à celle du fermier, comme si tout le monde sentait le soudain besoin de connaître la réponse des officiers. Aethor s'arrêta, aussitôt imité par ses deux gardes. Il sembla hésiter un instant, tourna son regard vers celui du vieil homme, puis, avec la même grâvité qui l'avait suivi jusqu'alors, lui répondit: "Ce qui me tourmente est bien plus grave mon ami..." Sarosa s'arrêta totalement de respirer. "C'est cette horrible barbe de 3 jours que vous portez qui me répugne" lacha-t-il enfin en éclatant de rire, suivi par ses deux hommes et la foule unanime, soulagée de pouvoir reprendre son activité en toute quiétude. Les trois hommes d'armes entrèrent dans la boutique après une chaleureuse accolade entre le jeune capitaine et le marchand. Ils s'installèrent dans un coin de l'auberge, et commencèrent à discuter.
[modifier] Une triste nouvelle

Mirin commenca: "Alors de où revenez-vous mon cher ami?
-Nous revenons du village des petits hommes, dans la forêt mystèrieuse. Une patrouille de routine, pour prendre des nouvelles de cette curieuse communauté.
-Vraiment? Je ne savais pas que le roi accordait autant d'importance à ces êtres.
-Si, bien sûr. le Roi tient au bonheur de tous ses sujets.."
Mais Mirin n'écoutait déjà plus. Il voyait l'épuisement dans les yeux des deux soldats "... et même pour d'aussi petits êtres..." Mais plus que tout, sa vue fixait un filet de sang qui coulait sur le rebord de l'amure du jeune capitaine. "...le Roi estime qu'il faut régulièrement prendre nouvelles..." Il l'interrompa brusquement: "Et sont-ils soudainement devenus sauvages qu'ils vous aient tailladé l'avant-bras?"
Maladroitement, Aethor s'empressa de recouvrir cette coulée avec sa main gauche, comme si Mirin n'avait pû déjà la voir. Le marchand reprit: "Dites-moi ce qui se passe mon jeune ami. Vous ne craigniez rien ici, vous le savez." Aethor souffla, puis répondit: "J'ai bien peur que nous ayons tous à craindre désormais. Mes hommes peuvent-ils prendre refuge ici cette nuit?
-Evidemment. Qu'on prépare une chambre pour ces messieurs, et en vitesse!"

Le capitaine fit signe à ses hommes d'aller se reposer. puis, se tournant à nouveau ves Mirin, il demanda: "Y'a-t-il un endroit où nous puissions discuter en toute tranquilité?
-Suivez-moi."

Avec les premières lueurs de la lune, le calme était doucement revenu sur le village, et avait estompé la fièvre de l'activité commercante du bourg. Les deux amis s'étaient rendu au jardin de Mirin, un peu à l'écart des autres bâtisses, où il avait également installé son poulailler. Le lieu était simple, à côté d'une petit cabane qui servait de remise au marchand, il y avait une table en bois avec deux chaises de simple facture. Ils y prirent place. Aethor, débarassé de son armure, laissait à présent apparaître une plaie suintante sur la quasi-totalité de son avant-bras. Mirin coupa quelques grandes feuilles d'une plante de son jardin,et les appliqua avec soin sur la blessure. Le jeune capitaine commenca alors son récit.
[modifier] Le récit d'Aethor

"Il y a deux mois environ, le Roi a eu vent d'une activité inhabituelle prés du village des petits hommes. C'est une région réputée pour être calme d'habitude, il ne s'est donc pas inquiété outre mesure. Mais il y deux semaines, un de ces tinys est venu nous trouver au château du Roi, assoifé, épuisé. Son village avait été attaqué. Il n'a pas vu par qui ou par quoi, c'était la nuit. Certains des siens sont restés cachés dans les galeries, d'autres se sont enfuis dans la forêt. Je suis donc parti avec une compagnie d'une quinzaine d'hommes.
-Nous ne vous avons pas vu passer, il faut pourtant bien que vous ayez traversé Sarosa?
-Nous sommes effectivement passés ici, mais de nuit, pour ne pas inquiéter la population. Malgré le discours du petit homme, je dois bien avouer que ni le Roi ni moi-même n'avions vraiment pris cela au sérieux. Le village de ces êtres est à trois jours de marche.
Durant ces trois jours, rien ne nous paru inhabituel, et la route fut facile, exceptée la présence de ces satanées abeilles du sud.
A l'aube du quatrième jour de notre périple, nous arrivâmes donc au village des petits hommes. Il ne semblait pas avoir subit de dégâts. Cependant, il n'y avait personne à la surface. Comme leurs galeries étaient trop petits pour mes hommes, nous avons pris la décision de planter le campement en attendant qu'ils remontent.
Ce n'est que le soir que nous avons compris que nous ne retrouverions probablement personne. Avec la lune, le vent du sud se leva, apportant dans son sillage une odeur pestidentielle, l'odeur d'un charnier. Nous découvrîmes rapidement les corps à l'orée du bois, entassés et en état de décomposition déjà avancé." Aethor s'arrêta un instant, puis reprit: "Puis ils ont surgi: je ne peux vous dire combien ils étaient, soixante, soixante-dix, peut-être plus encore. Certains étaient protégés par une armure, d'autres non, mais tous nous attaquèrent avec la même rage...
-Ils?" Aethor, les yeux à demi-embués tourna lentement la tête vers Mirin, le fixa, et la gorge sèche, parvient à articuler:
"Les morts."

Mirin se releva lentement et prit appui sur le dossier de sa chaise. Il leva les yeux au ciel. La nuit était belle, les étoiles bien visibles, mais leur lueur paraissait bien plus vacillante qu'à l'accoutumée. Très calmement, il dit:
"La prophétie disait donc vrai.
-Evidemment qu'elle disait vrai Mirin! Nous l'avons ignoré, persuadés de notre force, et surtout effrayés à l'idée de voir notre tranquilité perturbée. Même lors de l'enseignement que j'ai reçu, moi, Aethor, garde du Roi, on me racontait cette prophétie comme d'une légende bonne à effrayer les enfants. Mais lui, il n'attend que ça. Drake à été défait autrefois, mais il est bien décidé à prendre sa revanche, et il ne se contentera probablement pas des terres du Sud.
-Sarosa?
-Sûrement. Ce ne sera pas son but, mais il devra passer par là s'il veut s'en prendre au Roi. Pour l'instant, les Ents vont considérablement freiner la progression de ses troupes, mais qui sait combien de temps ils vont tenir." Subitement, Aethor tourna la tête, tendant l'oreille. "Vous l'entendez? Vous entendez la terre hurler Mirin? Les royaumes extérieurs se réveillent...." A nouveau il baissa la tête et murmura: "Les guerres du deuxième cri vont bientôt commencer... et nous ne sommes pas prêts. Nous avons toujours sû qu'elles arriveraient, mais nous les avons ignorées. Mirin, l'armée du Roi est désordonnée,ses soldats sont à peine formés pour la plupart, et leur nombre est dérisoire. Nous ne sommes pas prêts...
Je dois rejoindre le château. Occupez-vous de mes hommes, ils n'étaient pas prêts à endurer ça. Au revoir mon ami.
-Aethor? Devons-nous préparer une défense?

Dépité, Aethor lui répondit:

-...Préparez vous plutôt à fuir"

Sur ces mots, le jeune soldat se leva, serra fermement la main de l'aubergiste, puis montant à cheval, il ajouta: "Une dernière chose. Envoyez quelqu'un prévenir le Roi des hommes-grenouilles. Peut-être arriveront-ils à se sauver eux.
-Ils ne sont pas réputés pour être de grands guerriers...même prévenus, cela ne changera pas grand chose pour eux.
-Peut-être, mais nous ne pouvons les laisser dans l'ignorance.
-Bien Capitaine. Maintenant allez, courez à votre devoir.
-Prenez soin de vous Mirin."

Aethor lança alors son cheval au grand galop en direction de la forêt du palais.
[modifier] L'arrivée au château

Il ne fallut à Aethor que quelques heures pour traverser la forêt. Arrivé à la porte du château, l'un des deux gardes l'interroga: "Holà, qui va là au beau milieu de la nuit?
-Aethor, capitaine de l'armée du Roi.
-Seul?
-Oui, mes hommes sont restés se reposer à Sarosa.
-Ne deviez-vous point revenir que dans quelques jours?"

Aethor, craignant de trahir son inquiétude, coupa court à la conversation: "Soldat, comptes-tu me laisser dehors par nuit encore longtemps?" Le garde bredouilla:"Non, non, entrez capitaine." La lourde porte s'ouvrit dans un grondement sourd.

La grande salle du château repirait la tranquilité d'une nuit pleine de quiétude, encore emplie d'une tiédeur, témoin du précédent banquet. Un garde somnolent se trouvait auprés des armes. En entendant le rythme rapide des pas d'Aethor, il se releva, salua le capitaine, et lui demanda: "Quelles nouvelles Capitaine?
-Va me chercher le roi céant.
-Mais, Capitaine, c'est-à-dire que nous sommes en pleine nuit, le roi dors probablement déjà.
-A-t-il été raccompagné après le dîner?
-Oui, deux jeunes domestiques, pour préparer sa chambre.
-Il y a longtemps?
-Un peu moins d'une heure Capitaine.
-Alors il ne dort pas. Ne bouge pas, je vais m'y rendre moi-même."

Aethor gravit les marches quatre par quatre, puis, arrivé devant la porte, frappa lourdement celle-ci, le poing fermé. Les rires mutins qui s'échappaient du pas de la porte, s'étouffèrent soudain, et la voix agacée du Roi se fit entendre. "Qui que ce soit, si la raison de cette insolente interruption de mes occupations royales n'est pas valablee, tu seras brûlé vif aux premières lueurs du jour.
-C'est Aethor sire, et si vous ne me laissez pas vous parler, il y a des chances que vous ne puissiez plus exercer vos royales obligations.
-Attends moi dans la salle de réception."


(Suite en cours de rédaction)
[modifier] Et le Déchu s'est endormi ...

La lune était déjà haute dans le ciel tandis que le messager de Shilen se promenait le long des falaises près du Village. Il regardait avec ce calme qui le caractérisait les oiseaux nocturnes flotter sur l'air, sans but précis, attendant que le temps passe. Lui-même marchait avec la même indifférence. Depuis plusieurs années tout le lassait, les tensions entre les peuples, puis les tensions entre les familles... Il avait même finit par s'apercevoir que celle qui lui avait offert un répit face au manque qui résonnait en son âme, la douce Olorae, ne pourrait jamais prendre la place de celle qu'il avait tant aimé. Ayasha resterait donc pour toujours l'unique être qu'il eut pû chérir. Il s'arrêta alors sur ce promontoire où il aimait venir régulièrement.

Engendré par les sombres... élevé par des elfes... instruit par des humains... il se dit que peut-être jamais autre que lui n'avait pû profité d'autant de cultures différentes, sans jamais l'avoir mis à profit.

La boucle avait fini par être bouclée, les elfes et les humains s'étaient retournés contre sa première famille, puis contre sa seconde. La Vesperae de son enfance lui manquait terriblement à cet instant.


Les oiseaux qui tournent toujours... tremblent, se disloquent, finissent par se fondre avec le reste du ciel.

Une larme qui perle, puis libérée de son étreinte, coule le long d'une joue... laissée à elle-même elle se laisse porter par le vent, puis finit par rejoindre les flots tourmentés de la mer. De ses tréfonds, un monstre marin libère la plainte que le sombre n'est capable de donner lui-même.

Sur son roc, il tombe à genoux, regarde les oiseaux qu'il aimait tant l'accompagner dans sa chute, impuissants...

Et dans la mer, une larme, vit désormais libre au milieu des siennes.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:10

Zillah
[modifier] Présentation

Zillah est une naine d'âge respectable mais qui pourtant a l'air d'une jeune enfant. Au caractère totalement immature et enfantin, Zillah est une petite capricieuse qui n'aime que jouer aux cubes, manger des bonbons et embêter les gros monsieurs nains. Cependant, certains détails troublent. Sa force incroyable pour une gamine de son âge, et ses propos, innocents mais parfois révélateurs d'un lourd passé qu'elle cache sans le savoir derrière un si joli visage ...
[modifier] Fiche de Personnage

Nom : Zillah.

Sexe : Féminin.

Race : Naine.

Alignement : Neutre.

Classe : Bounty Hunter.

Clan : : Aucun.
[modifier] La Légende de Zillah.

« En elle, la fureur des dieux.

Colère et haine : le noir de ses yeux.

Née des montagnes, de mithril forgée,

Les guerriers elle conduit à leur apogée.

De son seul marteau, Tempête

Dix Mille orcs perdirent la tête.

A la Bataille des Trois Cols,

Aux Mines de Tir-Naböl,

De son corps elle fit muraille.

Les hordes Orcs chargèrent sans qu’elle ne faille.

A la victoire, le peuple Nain elle mena.

De sa main, le sang vert à flots coula.

Des montagnes Orcs elle fit siennes

Avant que son destin ne survienne.

Aux nains elle rendit leur gloire

Aux nains elle redonna l’espoir.

La montagne l’emporta, elle, divine guerrière

Le froid ses jambes firent flancher, fière,

Légende immortelle que le temps n’efface

En ton nom, les Armées feront une dernière fois face.


Frappe, Tempête, tue, Bourreau,

Fléau des Orcs, Furie Guerrière,

A l’aube des temps nouveaux

Ton nom est le cœur de nos prières.

Zillah, puisses-tu pour l’éternité nous protéger.


Extrait des « Légendes de Zillah, Ere des Invasions Orcs. » »


Naomi était sceptique. Le livre que lui avait montré la petite Zillah était bien étonnant …Il était si vieux, les faits qu’ils relataient –les guerres contre les Orcs- dataient de plusieurs siècles …


« Et pourtant, le marteau Tempête, décrit ici, est bien celui que Zillah vient de me montrer … Les runes ne font aucun doute. » dit Naomi tout haut. « Zillah ? »


« Vouii ??? » La petite naine jouait aux cubes, assise par terre, dans le Bar Hammer. Elle semblait captivée par son jeu, et très fière de l’empilement de quatre cubes qu’elle venait d’accomplir.


« Regardes moi … »


Zillah tourna son petit visage vers la gérante du Bar Hammer. Il respirait l’innocence de la jeunesse et ses yeux d’enfants brillaient d’une lueur amusante. Comment était-il possible que ce fut la même Zillah dont parlaient ces légendes … ?


« Tu t’es déjà battue avec des Orcs ? » demanda Naomi.

« Ben oui ! Même qu’ils sont super méchants, et puis pas jolis ! Mais moi je suis la meilleure, alors je m’en fiche ! » répondit Zillah en éclatant d’un rire enfantin.

« Tu sais que ça fait bien longtemps que les Orcs ne rôdent plus dans nos montagnes, Zillah … »

« Pff, t’es bête ! Hihi ! Ils sont partout, et comme ils sont pas zentils, ils attaquent les villages de nous ! »

« … »


« Comment une telle guerrière légendaire d’il y a plus de cinq cent ans peut-elle … Etre en vie de nos jours, et …Aussi gamine que Zillah ? … »


Naomi était troublée par Zillah. Quelque chose se cachait au fond d’elle. Comment avait-elle bien pu faire pour « revenir à la vie », pour autant que la Zillah des légendes et la Zillah enfantine et inoffensive soit la même personne ?


« Dis-moi, Zillah … »


Zillah s’amusait à présent à faire tenir des cubes sur sa tête, sans qu’ils ne glissent sur ses cheveux roses bien coiffés. Au bout de quelques essais, elle parvint à en faire tenir un, et elle se leva d’un bond, toute fière, pour montrer à Naomi. Mais le cube chuta évidemment lorsqu’elle se leva, et elle se rassit alors en soupirant.


« C’est nul … Ca tient même pas ! »

« Bon, Zillah, arrêtes de jouer ! Et écoutes-moi ! » s’exclama Naomi, quelque peu exaspérée.


Sur ces paroles, la naine fondit en larmes, tout en balbutiant des « Z’veux zouer … » et des « T’es messante … ». Prise de tendresse, Naomi se leva et vint prendre la petite Zillah sur ses genoux, la consolant. Comme tout caprice enfantin, les larmes de Zillah furent bien vite séchées, et, deux bonbons plus tard, elle était toute ouïe.


« Racontes moi ta vie, Zillah, s’il te plaît. »

« Euh …Ben je m’appelle Zillah, et je suis une naine ! Et puis un jour, je serai la plus grande ! Et puis j’aime bien les montagnes, parce que ben y a plein de neige, et on peut se jeter la neige dessus ! »

« … »


Naomi était déconcertée.


« Non, mais racontes moi ce qu’il t’es arrivé ces dernières années, d’accord ? »

« D’accord ! » Zillah était toute enthousiaste à l’idée de raconter une histoire à une grande personne. « Ben, je sais pas, en fait ! Hihi ! En fait, je me rappelle de quand je suis née ! C’est comme dans les livres avec des images ! On pousse comme des cailloux sous la neige, puis quand on est assez grands, on sort de la neige ! Ben moi c’est comme ça ! Et puis c’était il y a pas longtemps, j’étais sous tout plein de neige, et faisait même super froid, et puis je pouvais pas bouger, j’étais toute gelée … Ca a duré super super longtemps ! Et puis ça a fondu, alors je me suis dit que j’étais née ! »

« Ca a aucun sens, ce qu’elle raconte, elle a vraiment un esprit d’enfant … » pensa Naomi. « Mais, il doit y avoir une part de vérité …Aurait-elle été congelée ? »

« C’est où que t’es née, Zillah ? »

« Dans une crevasse, à tout plein de mètres en dessous de la Vallée d’Ur-Nag ! »

« La Vallée d’Ur-Nag ? C’est où ? »


Naomi pensait pourtant connaître un minimum les montagnes d’Elmore …


« Haaan ! T’es trop nulle ! Ben ze t’expliques ! Alors, tu vois le Pic aux Quatre Vents ? »

« Euh …Oui … » répondit Naomi, bien peu sûre d’elle.

« Ben tu descends, t’as les Cols de l’Ours, les Dents, et puis après, ben tu vas super loin vers le nord, et puis un peu vers l’ouest, en passant par les Tunnels du Bronze, et t’arrives près du Cirque d’Avageür, et puis ben c’est juste derrière, entre le Mont Maphr et les Sept Rubis !! »

« Ouah …J’ai rien compris ! Tu connais bien les montagnes, dis moi ! »

« Ben voui ! »

« Comment ça se fait ? »

« Ben … Ze sais pas ! »

Zillah était étonnante. Son savoir semblait si étendu, ses compétences grandes, mais enfouies sous un caractère enfantin, voire « débile ».


« Hmm … Et ton marteau, tu l’as eu où ? »

« Euh … Ze suis née avec ! »

« Ca ne fait aucun doute …La légendaire Zillah aurait été congelée dans une avalanche ou quelque chose d’autre …Et aurait … Survécu jusqu’à nos jours …Impressionnant …Et si …Et si Zillah recouvrait sa vraie nature ? » dit Naomi, pensant à voix haute, une lueur dans les yeux.

« Heeein ? Tu dis quoi ? » demanda Zillah, en soupirant. « Ze comprends rieeeeen … »

« Non, rien … »


Naomi, pensive, prit Zillah par les bras et reposa la naine incrédule par terre, près de ses jouets. Elle se remit à jouer, et Naomi partit s’installer dans un coin, le livre « Légendes de Zillah, Ere des Invasions Orcs » en main. Elle le recouvrit, et, démangée, par la curiosité, tourna avec frénésie les pages, cherchant un passage qu’elle avait déjà lu ...


« De sa voix, elle faisait arme.

Eternellement, restait calme.

Jamais ne parlait, toujours observait,

Et puissants, ses rares mots étaient.

La force faisait sa stratégie

La haine était toute sa vie

Tempête, Fléau des Orcs, son seul bien

Dévotion, Charisme, étaient siens.

D’un hurlement, de force et de courage empreint,

Derrière elle, les armées chargeaient vers leur fin

Mourir pour le Peuple. Sacrifice en son Honneur.

Telle était la loi de Zillah, guerrière sans peur. »


« Non, c’est pas là … Ah ! »


« … Seule.

A Skendi son seul amour allait.

A Skendi le Fier que la vie avait laissée

Par les Orcs emportée, à Avageür,

De Zillah déclenchant la fureur … »


« Oh, intéressant … » se dit Naomi, parcourant rapidement les lignes manuscrites sur les pages jaunies et cornées du vieux livre.


« …La Sombre Guerrière seule partit

Sauver mon Peuple, avait-elle dit.

De ce jour on ne revit plus guère

Zillah, Légendaire guerrière,

Ni Tempête, le Fléau des Orcs, son marteau

Qui tant et tant avait fracassé sans repos.

Cette nuit-là, le dernier cri de Zillah

Dans un dernier éclat,

En ampleur dépassa les hurlements du vent

Et le fracas des avalanches et éboulements

Qui, dans une folle danse éphémère

Prirent la vie de Zillah la Guerrière … »


« Ainsi disparut Zillah la Sombre,

Gardienne des Monts, Incarnation de la Colère,

Vengeresse Noire, Furie Guerrière, Protectrice des Nains,

Reine de Tempête, Fléau des Orcs … »


« Et bien, tu en avais, des titres, Zillah … » dit alors Naomi à Zillah qui jouait toujours, un peu plus loin. La naine était à présent persuadée qu’il s’agissait bel et bien de la même Zillah. La disparition lors d’un blizzard de la légendaire Zillah correspondait tant avec la « naissance » de cette Zillah-ci …Une dernière vérification s’imposait …

« Zillah, viens me voir un instant. »


Dans un soupir de lassitude, Zillah délaissa ses captivants cubes et vint s’asseoir devant Naomi, la regardant de son regard innocent et imbécile.


« Quoiii ? »

« Skendi le Fier, tu le connais ? » demanda Naomi, un sourire au coin des lèvres.


Le regard de Zillah se fit sombre et son visage dur l’espace d’un instant, perdant tout trait enfantin ou innocent. Naomi put lire dans ses yeux, en une seconde, plus de fureur et de force qu’elle n’aurait jamais vu en toute une vie. Naomi Hammer était persuadée que si Tempête, le légendaire marteau, s’était trouvé à portée de main, Zillah aurait abrégé sa vie sans hésiter une seconde. Mais la naine détourna le regard, s’immobilisant, comme ayant un moment d’absence, puis repartit jouer, sans dire mot, le visage joyeux.


Naomi sourit. Cette « jeune » naine était tout simplement … Légendaire.


« On te redonnera ta vraie nature, Zillah » dit-elle pour elle-même à voix haute. « On te rendra à ce que tu es … »
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:10

Les Protecteurs de l'Arbre

SCM Aria, Cana (Commandante)

Membres: Varno'Tauron, la Protectrice de la Forêt : Miaelle;

Narmo'Fara, le Loup Blanc : Elendill;

Oma'Orne, la Voix de l'Arbre : Vaknol;

Envinyanta, la Soigneuse : Eltyra;

Ontane,le Createur : Hyarion;

Aide de Campe de la Commandante : Gaelwyn Auriniol

Mar'Tauron, la Protectrice du Foyer : Amasyllae


Objectif: Protéger les villes et les routes commerciales des terres elfes, regrouper les elfes égarés afin qu'il se solidarisent dans l'entrainnement, défendre le peuple elfe à tout prix.


Recrutement: Tout elfe dévoué a son peuple et désirant le proteger peut se présenter, il subira les tests et l'entrainement de base, puis se verra ensuite attribuer un grade et une fonction, de manière à servir au mieux le peuple elfique.


Principe: La solidarité et la dévotion envers le peuple elfes sont de mise. Faites toujours passer les intérets de votre peuple avant les votres.


Background:


Les Protecteurs de l'Arbre furent initialement créés par Dame Eurielle Naethedel, dans le but d'assurer la protection du peuple et du territoire elfique, tant que les elfes resteraient en paix. Leur dévouement à leur peuple et à Eva était total : Ton peuple et ta Deesse avant tout!

Au départ, les Protecteurs étaient scindés en deux groupes : -Les Eclaireurs, qui avaient les roles de messagers, de gardes du corps pour les personnalités importantes, d'espions et de gardes-frontières. -Les Gardes, quand à eux, avaient pour mission de maintenir l'ordre et la sécurité dans les villes elfiques.

Les Gardes se relayaient aux portes de Lomealda et Heine jour et nuit, controlant les entrées et les sorties dans les deux villes, résolvant les problèmes se produisant à l'intérieur des murs, et assurant la sécurité du peuple elfique quoi qu'il arrive.

Les Eclaireurs parcouraient le territoire elfique en tout sens, interceptant tout individu essayant de pénétrer les terres elfes sans y avoir été autorisé, l'amenant aux responsables, qui décidaient ensuite de quoi faire avec l'impromptu. Eux étaient responsables de la sécurité de tout être vivant se trouvant sur le territoire elfe hors des murs des cités.

Par la suite, la Confrérie des Licornes fut créée par Elendill Do'Amn, pour alléger en partie le travail des Eclaireurs. Ils étaient en quelque sorte l'élite des Protecteurs, les meilleurs parmi les meilleurs... Leur role était d'assurer les enquêtes officielles, ainsi que la protection des personnalités, et toutes les missions difficiles ou dangeureuses.

Dame Eurielle dirigea longtemps les Protecteurs. Sous son commandement, on vit passer de grands capitaines, comme Mae Essyriel ou Tamirielle Anwamane pour les Eclaireurs, Elendill Do'Amn pour les Gardes, ainsi que de nombreux Gardes ou Eclaireurs moins gradés, mais qui n'ont jamais démérité, dont la liste serait trop longue pour être retranscrite ici.

Lomealda et Heine, tout comme le territoire elfe dans son immense majorite, n'eurent jamais à craindre de dangers, grâce au bon travail fourni par les Gardes et les Eclaireurs.

Apres un temps, Eurielle quitta l'armée qu'elle avait créée, pour retourner chez les siens, qui avaient besoin d'elle. Ce fut Aria Essyriel, Capitaine de la Garde de l'époque, qui prit le relais, sous les ordres de Lizael Nemendill, la Général d'Eva.

A la demande de Lizael Nemendill, la Général d'Eva, la nouvelle Commandante des Protecteurs réorganisa complétement l'armée. Les Protecteurs furent placés à la tête des différentes garnisons elfiques, ainsi qu'à la direction du corps de messagers. Tous les Protecteurs avaient été réaffectés en fonction de leurs capacités et de leur désir, afin de pouvoir servir leur peuple du mieux possible.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:11

La companie du Corbeau recruteDroite

Aventuriers en quête d'agent! Vous cherchez à vous remplire les poches?

La compagnie du Corbeau vous tend les bras!

Rémunération à la mesure de vos capacités!

Possibilité de promotion, gloire et fortune!


Besoin d'aide? De conseil? D'entraînement ou tous autres services?

La compagnie du corbeau vous la fournie à un prix très raisonnable.

Notre éventail de service est l'un des plus étendue de la profession!

Discrétion garantie et service de qualité.



[HRP]Pour toutes informations PM Fassa[/HRP]
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:12

Affiche placardée dans les tavernes de Gludin, Gludio, Dion et Giran:


Image:Tresor-coffre-T.gif


Chasseur de Trésors sur le point de prendre sa retraite cherche jeune(s) aventurier(s) pour l'aider dans une quête.

Grosse récompense en perspective.

Rendez-vous à la Choppe d'Or, à Giran, à la prochaine nouvelle lune.


Glindor Piedléger

Chasseur de trésors
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:12

Affiches dans la cité des Sombres
Un article de Le RP d'Oreline.
Jump to: navigation, search

Depuis quelques temps, des affiches sont placardées dans la cité des sombres ainsi que dans Rune, ont peut y lire ceci :

Afin de ne pas voir les Principes Shilenites bafoués avec le temps et les fausses idées sur le culte de Shilen, la Grande Prêtresse Ivilith tiens à vous informer que toute personne voulant en savoir plus sur sa Mère et Déesse est la bienvenue au Temple de Shilen. Si cette personne est jugée digne de représenter les Principes de notre Mère, cette dernière pourra passer les Epreuves pour devenir Prêtresse si elle le désir. Si cette personne est un male, alors son cas sera traité par la haute Prêtresse elle-même qui jugera si ce male peu ou non représenter la Voie de notre Mère.Les Prêtresses de Shilen étant totalement indépendantes des familles et de leur politiques, toutes personnes voulant devenir Prêtresses (ou prêtes selon les cas) peut faire partie d’une tierces familles et n’est en aucun cas obligé de quitter sa famille pour suivre les principes de notre Mère. Cependant il va s’en dire que devenir Prêtresses ne se décide pas sur un coup de tête et que ce choix demande mure réflexion, car il influencera votre vie privée par la suite.

Nous tenons aussi à rappeler quelques règles à tenir a l’intérieur du Temple de Shilen mais aussi dans tout lieu de culte dévoué a notre Mère.

Règlement du Temple et de l'Autel des Rites :

Le Temple est un lieu public, mais il se compose aussi d’un ensemble de salles privées réservées aux appartements des prêtresses et des serviteurs de Shilen.

Tout Elfe Noir est le bienvenu dans la partie publique du Temple, où il pourra se recueillir et prier Shilen. Il pourra y rencontrer des prêtresses s’il le désire, et recevoir l’enseignement de sa Mère par leur intermédiaire.

Chacun doit garder à l’esprit que le Temple et l’Autel des Rites sont des lieux sacrés, dédiés à Shilen. Aussi, s’il est possible de s’y réunir à tout moment, aucun acte contraire à la parole de Shilen n’y sera toléré. Ces lieux de Culte sont sous l’unique responsabilité la Grande Prêtresse Ivilith, ou en son absence par toute autre prêtresse. En entrant dans ces lieux, vous vous soumettez à l’autorité des Prêtresses.


Les épreuves pour devenir Prêtresses ne seront quand a elles connus exclusivement des futurs candidats a un telle poste et des Prêtresses en charge de ses candidats.

L’affiche est signée Mitraell, gardien de la Grande Prêtresse Ivilith.


De nouvelles affiches ont étaient collées dans la cité des sombres et dans la ville de Rune, ont peu y lire ceci :

Afin qu’aucune personne n’oublie les Principes de notre Mère ainsi que Sa volonté, une Messe aura prochainement lieu, plus exactement dans cinq jours lunaires après la prochaine pleine Lune. La grande Prêtresse Ivilith mènera cette cérémonie en l’honneur de notre Mère. Chaque Sombres est invités a cette cérémonie. Le thème principal de cette cérémonie tournera autour du Chaos, et plus particulièrement autour du Chaos comme les Prêtresses et l’enseignement Shilenite l’entend. Nous comptons sur la Présence des trois familles actuelles, à savoir les Enfants de Shilen, les purgateurs et les Spectres. Cependant tout Sombre ne faisant parti d’aucune famille est libre de venir tant qu’il respect les règles du Temple.

En espérant vous voir très prochainement au Temple.

L’affiche est signée Mitraell, gardien de la Grande Prêtresse Ivilith.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:12

Message de l'Armée Blanche
Un article de Le RP d'Oreline.
Jump to: navigation, search

Des affiches comme celle-ci sont placardées dans chaques villes du Royaume Humain:


Message de l'Armée Blanche

Peuple humain... le combat contre les agents du Chaos continue de jour en jour.

L'Armée Sacrée est reconnue coupable de trahison envers le Royaume. Ses membres prônent le chaos sur nos terres et dans le monde, c'est pourquoi nous les bannissons du Royaume Humain. Et plus particulierement "Tolomnia la prêtresse" ainsi que "Cleric", son serviteur.

La grande pretresse "Aelita" reste pour le moment introuvable.

Si vous voyez l'une de ces personnes en ville, contactez les autoritées au plus vite.


Lucifer Kira, Chef de l'Armée Blanche.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:13

Le panneau du village nain
Un article de Le RP d'Oreline.
Jump to: navigation, search

Au village nain, devant le bar hammer qui est le lieux le plus fréquenté par tous les nains des régions montagneuses, se trouve un petit panneau en bois planté de travers avec un message simple gravé dessus :

Le nouveau Père du clan mithril, Vugnus, propose un rassemblement du clan au bar et invite tout les nains désirant les rejoindre à y venir ce soir là ! Exeptionnellement, la bière sera offerte durant la soirée.


[hrp : jeudi 25 à 21h.. j 'espère ne pas avoir de problème et être là.. /hrp]
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:13

Une affiche, une critique, une menace ?
Un article de Le RP d'Oreline.
Jump to: navigation, search

Depuis quelques temps, dans la cité des Sombres et à Rune, on peut lire ce genre d'affiche...

Il est temps que tu ouvre tes yeux sur cette société dans la quel tu vie. Observe donc ces familles qui se disent digne représentant de ton peuple, digne représentant de ta Déesse, digne représentant du mal. Ouvre donc les yeux sur ces trois familles, tous plus pitoyable les unes que les autres...

Les purgateurs, famille qui a toujours placé nos règles ancestrales comme leur base, mais cela ne les a pas empêcher de trahir notre peuple avec des Kainistes. Cela ne leur empêche pas de n’être qu’une bande de male en soif de pouvoir, de tout pouvoir, même celui de Grand Kain. Cette famille est connu de tous pour ces actions sanguinaire, mais ne te voile pas la face, cette famille n’est rien d’autre qu’une bande de male qui ressent le besoin d’exister.Une famille, ce mot est bien grand pour le peu de membre qu’elle compte aujourd’hui... Mais elle n’est pas la seule famille à être ainsi, observe mieux...

Les Enfants de Shilen, famille qui a place notre Mère en son centre. Famille qui insulte notre Mère de part leur actions, ceci est sur. Leur Matriarche n’a aucune éducation, aucune autre envie que de se perdre dans les bras de sa compagne, sa compagne qui elle se perd dans les bras d’autres personnes, des premiers enfants de notre Mère...Famille qui fut dirigé un moment par le chef de nos armées, famille qui a toujours justifié ces actions par la volonté de notre Mère. Ce genre de justification ne prouve qu’une seule et même chose, c’est qu’ils ont besoin de justifier leurs actions honteuse par le biais de notre Mère, mais ne t’inquiète pas, Mère n’a point autant de défaut que ces « dignes » représentant de sa volonté...une dernière chose sur cette famille, elle demande le respect des males sans leur en donner le moindre en retour, mais libre a eux de croire que l’insulte et le dénigrement force le respect...

Tu penses en avoir trop vu ? Trop lut ? Ne t’inquiète pas, il ne reste qu’une famille...

Les Spectres, famille qui ne vie que dans le passée de ses dirigeants. Il s’agit de la plus vieille et la plus anciennes des familles Sombres, mais tout le monde le sait, plus on vieilli, plus on s’aigri... et cette loi n’échappe pas a cette famille qui pense que leur futur se trouve dans leur passée, dans le respect qu’a obtenue cette famille de part leur action passée. Cette famille n’est désormais plus qu’un simple fantôme sans vie, une famille qui vie retiré de leur société, de leur peuple, une famille qui doit compter guère plus de cinq membres. Tu ne me crois pas ? Essaye donc de demander un entretien avec leur matriarche...enfin si elle n’est pas trop occupée à chasser ou se pavaner de ses si belles tenues qu’elle a durement eu...

Belle représentation de notre peuple ne trouve tu pas ? Trois familles, aucune n’es capable de suivre nos tradition ancestrales, aucune n’es capable de comprendre les volontés de notre Mère, et par-dessus tout, aucune ne sort de ce petit lot, tous se valent, mais aucune n’est digne de te représenter, aucune n’est digne de représenter celle qui ta donner la vie, Shilen, notre Mère.

Va maintenant, tu es libre de retourner a tes occupation diverse et varié, mais essaye donc d’ouvrir les yeux quand l’un de ses membres viens a toi pour te parler de notre Mère ou de nos principes, enlève se bandeaux et ouvre les yeux sur ce qu’es devenu ton peuple...

L’affiche n'est pas signé, mais au vue de l'écriture, il semblerai que ce soit une femme qui l'est écrite...
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:14

L'Ombre Blanche
Un article de Le RP d'Oreline.
Jump to: navigation, search

Assis dans la Tour d'ivoire, Vitto reflechit a cette histoire de mal qui pèse sur les Terre d'Aden:

Pourquoi personne ne recherche ces soit disant agents du chaos... Ils n'ont pas l'air de se soucier de la gravité de cette menace...

Feuilletant des livres pour rechercher dans le passé si un autre fait comme celui-ci s'etait déjà deroulé, Vitto passa plusieurs journées à essayer de trouver une solution.

Apres quelques jours il lui vint une idée.

Pour pouvoir contrer efficacement ces "agents du chaos" il faudrait des personnes specialisés dans leur capture, mais étant donné que personne ne s'engageait vraiment dans des recherches poussées...

Vitto commenca a désesperer, lorsqu'une autre idée lui vint.

Je vais le faire. Je vais créer une organisation anonyme de représentants du bien pour contrer cette menace et toutes les autres. Nous opèrerons dans l'anonymat. Chaque membre ignorera l'identité des autres. Ainsi nous pourrons agir efficacement dans l'ombre pour le bien de nos terres.

Fier de sa trouvaille, Vitto enfila une cape et une capuche blanche pour chercher les personnes qui l'acccompagneraient dans cette quête du bien...
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Zarana
The raleuse
Zarana


Nombre de messages : 2196
Age : 44
Localisation : Seule ...
Date d'inscription : 26/09/2007

Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitimeMer 24 Oct - 6:14

Agressions...
Un article de Le RP d'Oreline.
Jump to: navigation, search
ne humaine a était retrouvé non loin du Temple de Giran il y a de cela deux jours. D’après les premiers témoignages, l’humaine discutez avec une elfe blanche quand elle a soudainement disparue pour être retrouvé peut de temps après dans une marre de sang, sans doute le sien. D’après la victime, une personne encapuchonnée l’aurait agressé avec une dague. Hélas la victime ne se souviens que de peut de chose a propos de son agression, ce qui complique l’enquête des autorité concerné....


ne autre personne a était victime d’agression ressemant. Cette fois il s’agit d’un elfe, retrouvé dans le village des chasseurs, la ou les maisons sont construisent sur la montagnes. Cette fois aucuns témoins n’a vu une quelconque personne partir précipitamment, mais l’agresseur a laissé une signature. Avec le sang de la victime, un croissant de lune et un œil en son centre on grossièrement était dessiné, à la main certainement. Les autorités locales recherche des informations sur cette signature. Quand a la victime une elfe et un humain l’aurai trouvé, allongé sur le sol, ses vêtements couvert de sang. La victime se reposerait au village elfique d’après les dernières nouvelles.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.horizon-lineage2.fr/
Contenu sponsorisé





Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Empty
MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 10 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Les Archives d'Oreline (C4)
Revenir en haut 
Page 10 sur 11Aller à la page : Précédent  1, 2, 3 ... , 9, 10, 11  Suivant
 Sujets similaires
-
» Les Archives d'Oreline (C1-C3)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Oreline :: La Grande Bibliothèque :: Archives-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser