Oreline
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 Les Archives d'Oreline (C4)

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Zarana
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 20:47

Gran Kain

Sieur Kain tout d'abord. Dieu à la personnalité trouble, avatar de la Mort, des Ténèbres et du Chaos, il incarne le côté destructeur de la famille.

Bannnissez toutefois toute notion trop radicale, car Gran Kain cultive l'ambiguïté du Chaos. La destruction, le mouvement perpétuel se veulent moteur du renouveau, du Grand Cycle, et par là même ne tendent jamais vers l'éradication totale, ou néant stérile. Vous comprendrez par contre aisément que l'immobilisme de l'Ordre figeant le monde comme les idées se trouve aux antipodes de ce principe.

De fait Gran Kain, Muse de l'Anarchie, exècre les lois, les cadres de vie ou de conduite qui restreignent de trop les vivants dans leur fragile existence. Il excelle dans ce don de laisser maîtresses les envies et pensées les plus profondes, aussi abjectes soient-elles. A ceux qui se fourvoient et s'empâtent en vue d'une providentielle rédemption, les adeptes de Gran Kain répondront narquoisement qu'il n'y à plus pathétique et véritable chant du cygne en ce monde que le leur. Car le dieu est un grand réaliste. Et à ceux qui ouvrent les yeux, il concède parfois l'infime don du seul et unique moyen de contrôler cette Mort si souvent mise en exergue. La magie noire est son apanage.

Pour tout ce qu'il représente et ce à quoi le peuple humain a longtemps été associé, le culte du Dieu fut il y a déjà belle lurette proscrit par un empereur très soucieux de l'image de son royaume. Le conflit portait aussi sur l'origine des hommes, mais je ne m'avancerai pas à déméler le vrai du faux dans cette histoire. Toujours est-il que dans ces contrées les fervents de Gran Kain sont encore pourchassés. Le Dieu n'y est perçu que comme le Mal incarné, véhiculant son cortège de désastres et de maladies. Mais ne croyez pas pour autant qu'ils restent sans rien faire. Gran Kain a l'esprit taquin.


[modifier] Einhasaad

Déesse à l'image noble, droite et intransigeante, Einhasad se veut répandre Vie, Lumière et Ordre sur les terres.

Un Ordre ici garant de Vie et de Création via la perpétuité de l'existant, mais aussi un Ordre poussant les vivants à se réaliser et dont dépendrait même la rédemption. Discipline, travail et respect de valeurs telles qu'humilité ou compassion permettent en effet selon la doctrine de parvenir à l'état de grâce recherché. Certains fervents clameront d'ailleurs envers et contre tout qu'une foi assidue leur donne passe-droit par delà la mort pour une vie éternelle. Il va sans dire que ce dernier et contesté principe s'est vu plus particulièrement développé depuis la mise à l'honneur du culte en royaume humain, question de longévité probablement. Quoi de mieux pour motiver le peuple ? Mais passons. Outre ces questions philosophiques, Einhasad reste plus concrètement et communément associée d'une part à l'autorité et à la justice, de l'autre à la fécondité et aux saisons généreuses. A ce propos, de grandes processions lui rendant grâce ont lieu un peu partout au solstice d'été. Si ce n'est déjà fait, vous aurez bien tôt ou tard l'occasion de voir déambuler sur les pavés ces cortèges de samits blancs éclatants.

Car Einhasad est purété, son éclat irradie à travers la parole de ses fidèles et traque l'ombre jusqu'en ses derniers retranchements. Tout ou rien, la déesse ne fait pas dans la demi-mesure. Le Chaos n'est là que mensonge, la destruction motivée perdition et les enfers pure abomination. Inutile de vous préciser que la magie noire associée à son cher mari l'horripile aussi. De fait, si le clergé prône généralement l'entraide, il se charge aussi sous l'égide de l'Inquisition de pourchasser sans relâche les hérétiques. Garre à qui s'attire le courroux d'Einhasad.


[modifier] Shilen

Shilen, de son état fille ainée des fondateurs, ne vous dira pas le contraire. Suite à une relation avec son père, la colère maternelle signa pour de bon sa chute. De Gardienne de l'Eau, élément primitif à partir duquel l'on dit les elfes créés, elle devint, contrainte à l'exil, Déesse des enfers. Reine d'un peuple démon fruit des ardeurs de Gran Kain, et des foules trépassées, elle symbolise depuis lors la souffrance, le désir de vengeance à l'état brut. Volonté que ses quelques rejetons toujours présents à la surface du monde s'emploient à satisfaire, allez donc faire une excursion à Dragon Valley si vous ne me croyez pas. Shilen la fourbe prépare, Shilen fomente en attendant sa revanche, son heure de gloire pleine et entière.

Et ses partisans plus, communs dirons-nous, ne sont pas moindres. Des terres drows jusqu'en royaume humain, la main-mise de la déesse s'étend. L'on murmure que dans les bas- fonds de chaque cité assassins et autres voleurs à sa botte sévissent en secret, voire rivalisent entre eux de perfidie. Mais là n'est pas la véritable source d'influence de la Déesse. Car si d'autant vous dirons qu'ils tremblent à sa simple évocation, nombre et ce jusque dans les plus hautes sphères ont pourtant déjà succombé à la Tentation incarnée. Shilen séduit.

Synonyme de débauche et de luxure, la déesse a de quoi faire tourner la tête à plus d'un. Orgies et autres festivités décadentes sont autant de célébrations en l'honneur de ses sulfureux attraits. Effet de mode ou non, les artistes ne se privent d'ailleurs pas d'y puiser inspiration pour leurs compositions les plus tourmentées. Eva la cadette ne détient plus le monopole en la matière.


[modifier] Eva

Eva justement, la timide et nouvelle gardienne de l'Eau, se veut en effet et à l'origine Muse des Arts. Une inspiration il va de soit plus virginale, tout comme dit-on sa personne, dont nul n'égale la grâce. Et cette beauté dépourvue d'artifices mais on ne peut plus saisissante se retrouve en chacun des lieux bénis par son divin génie. Pour ne vous en citer qu'un, Anghel Waterfall, siège d'une des principales cérémonies annuelles en son honneur.

Mais que ce soit ici, à Enchanted Valley ou aux Grands Jardins, Magie et Nature demeurent au coeur de ses compositions. Car Eva est intimement liée à celles-ci. La rumeur affirmerait même que les fées et autres nymphes en sont les messagers directs. Bien que développant pour la plupart des aptitudes mystiques très prononcées, aucun de ses fidèles n'a toutefois encore - du moins à ma connaissance -, réussi à communiquer avec elles.

Ses détracteurs vous diront qu'Eva et ses suivants ont l'esprit léger et sont peu enclins à une existence citadine habituelle, tandis qu'eux trouveront justement ce style de vie fade voire inintéressant . Comme en art, tout est question de goût et seuls les vrais amateurs savent "L"'apprécier à sa juste valeur. Une connotation certes quelque peu hautaine pour les non initiés, mais tant qu'on ne l'y contraint pas, point de conflit ouvert pour Eva, juste des châmailleries bon enfant. Elle prône avant tout l'Harmonie.


[modifier] Maphr

Maphr revêt un caractère complémentaire et nettement plus terre à terre, tout en rapport avec l'élément dont elle est gardienne. Déesse du Commerce, de l'Agriculture et des Sciences, Maphr ne rechigne pas à mettre la main à la pâte. Ici, tout dans la nature est matière à transformation, utilisation et consommation. Des mines aux provinces agricoles, jusqu'aux étals des commerçants, la prêche de la Déesse est par conséquent largement répandue. Paysans, artisans ou négociant, les maîtres mots se nomment production et profit. Si vous d'ailleurs avez un jour à faire affaire avec un adepte de Maphr, sachez qu'ils excellent plus que quiconque dans le domaine. Mais la satisfaction garantie a son prix.

Maphr l'érudite est avide de connaissances, on dit son savoir sans limites. Rigoureux et consciencieux, les scientifiques maphriens sont toujours à la pointe du progrès. Par contre, point d'études occultes pour la déesse, qui préfère largement s'appuyer sur du concret. Elle délèguera plutôt ces derniers travaux à sa cadette.


[modifier] Sayha

Sayha, gardienne de l'Air, apporte à ce tableau très sérieux une vivifiante touche d'évasion. Déesse au demeurant mystérieuse et assez méconnue - en raison probablement de la lointaine disparition des artéïas - on l'associe au Voyage et à la Providence.

Insaisissable et éprise de liberté, nulle part et partout à la fois, il est fait quasi admis que ceux capables d'entrevoir ses desseins sont à même d'appréhender le canevas du Temps et des évènements. La déesse se retrouve de fait promue vedette chez les voyants et diseuses de bonne aventure. Evitez toutefois de croire tout ce qu'ils vous racontent, je doute que beaucoup soient réellement compétents. Dans le même régistre, les adeptes du jeu tenteront également de se l'approprier, elle et la bonne fortune. Hélas pour la plupart, les faveurs de la déesse sont des plus volatiles.

Mais Sayha demeure et reste avant tout protectrice fidèle des guildes itinérantes, des marchands ambulants et autres marins dépendant de son bon vouloir.


[modifier] Paagrio

Paagrio enfin, seul fils d'une famille décidément très féminine, a reçu pour sa part la garde du Feu. Largement connu comme Dieu de la Guerre et de la Chasse, son influence flamboyante agite régulièrement le monde. Comme le Dieu se veut versatile et changeant, deux courants de pensée s'affrontent bien souvent en son nom. Le premier se veut chevaleresque, majestueux et respectueux de ses ennemis tandis que le second tend davantage vers l'aggressivité brute et l'écrasement de l'adversaire.

Mais de l'un ou de l'autre, il vaut mieux savoir prendre garde. Car sous le calme parfois apparent se cache bien souvent une impétuosité sans faille, prête à jaillir à la moindre occasion; et là ou les foudres du divin s'abattent ne restent généralement qu'aridité et terres macculées de sang. Nul ne dira jamais qu'un fidèle de Paagrio n'a pas relevé un défi lancé ou ne s'est pas plongé jusqu'à ses dernières limites au coeur de la bataille. Bravoure extrême ou folie légère, les avis extérieurs sont à ce sujet sont partagés.

Toujours est-il que la volonté de Paagrio est indéfectible. Un but fixé doit être un but atteint et plus l'on vise haut, mieux c'est. Le Dieu a de l'ambition et cherche en permanence l'amélioration. Et si le principe est on ne peut plus valable dès qu'un critère guerrier entre en jeu, il s'applique aussi à n'importe quelle tâche. En plus d'être exigeant, Paagrio est un grand passionné. Au point d'en être bien souvent aveuglé vous répliqueront certains. Paagrio reste décidément un dieu qui divise, mais un incontournable du panthéon.



Voilà, vous devriez déjà y voir un peu plus clair. De toute manière, je ne pourrais guère vous en dire plus. Quoi ? Non très cher, je ne suis pas conseiller d'orientation religieuse. Le choix vous appartient seul. Ni moi, ni votre soeur ou qui que ce soit, nul ne peut décider à votre place. Entrer dans un clergé n'est pas chose à prendre à la légère, tout du moins eux ne badinent pas avec ces affaires là. Soyez sûr de vous, ou devrais-je dire de votre foi. Au pire parlez-en au préalable avec un de leurs représentants.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 20:47

Restauration de la magie elfique
Un article de Le RP d'Oreline.
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[modifier] La cérémonie

Depuis une semaine déjà les prêtres s’affairaient à apprendre les anciens rituels de protection, les antiques invocations qu’Ollinwen avait patiemment reconstituées pour eux. D’innombrables cristaux avaient été enchantés pour le rituel et étaient prêt à canaliser l’énergie des elfes dans le plus grand rituel fait dans ce village depuis des siècles.

Toute la journée, les prêtres avaient disposés les cristaux à des endroits précis autour de l’Arbre Mère. Des chemins invisibles d’énergies avaient été constitués pour diriger l’énergie vers l’Arbre. Toute la journée, Ollinwen avait chanté des paroles oubliées de tous, prières à Eva, prière a Einhasad, sortilège d’un autre temps.

Au soir, quand la lune commençait à monter, les Prêtres se sont placés dans des cercles de cristaux, prêt à canaliser une partie de l’énergie.

Au rythme des pulsations des cristaux, ils ont demandés aux déesses leur aide contre le chaos. Ils ont demandé à ce que le village des elfes redevienne inaccessible, dissimulé aux yeux des autres races.

Le vent agitait les branches de l’Arbre Mère, l’eau du bassin semblait frémir comme l’eau d’un torrent. Après de longues minutes d’incantations lancés a trois par les prêtres, Ollinwen a énoncé d’une noix surnaturelle, quasi collective, les termes du pacte désiré :


« Que nul non elfe ne puisse entrer dans nos territoire sans y être guidé par un elfe au cœur pur débarrassé de l’influence du chaos »

« Que le curieux ne puisse venir jusqu’à nous sans se perdre »

« Que les armées disparaissent dans nos forêts comme engloutie par l’océan »

« Que le chaos nous soit révélé et qu’il soit anéanti »

« Eva, protectrice des Elfes, Einhasad mère des Dieux, nous vous demandons de l’aide pour protéger vos créations ».


Elle a alors chanté d’une voix irréelle la dernière incantation de la cérémonie, dans une langue inconnue des elfes présents.

L’eau du bassin s’est arrêté de frémir, le vent s’est arrêté, comme si la nature retenait son souffle.


« Par mon sang, je renouvelle notre alliance immortelle »


Elle s’est alors entaillé le poignet avec une dague et à laissé le sang s’écouler sur la racine.

Le sang semblait comme absorber par la racine. Elle a replacé sa main intacte sur la racine, et prononcer quelques mots incompréhensibles.

Les cristaux autour du bassin ont libéré un flot d’énergie vers les Prêtres puis convergé vers Ollinwen qui la catalysé vers l’arbre qui est devenu éclatant une brève seconde, aveuglant tout le monde.

Quand la vue est revenue aux spectateurs, Ollinwen baignait inconsciente dans le bassin, les Prêtres étaient a genoux, épuisés. Une puissante vague de magie ressemblant a une aurore boréale s’est formé autour de l’Arbre Mère, pour s’étendre et recouvrir la forêt.

Un sentiment de calme incroyable auraient saisie les spectateurs.

Certains affirment avoir entendu vu la statue d’Eva prendre vie une minute pour répondre aux suppliques, déclarant que les elfes avaient été entendus.

Pendant de longue minutes, la magie à cesser de fonctionnée, toutes les réserves ayant été drainées pour le rituel.

Se vidant de son sang, lentement dans le bassin, Ollinwen d’une pâleur surnaturelle gisait à peine vivante.

Se remettant doucement, les prêtres sont venus à elle, pour la soigner. Ses deux compagnes, Feawen et Taria sont venue la récupérer pour l’emmener chez elles très inquiètes.

Les rumeurs disent qu’elle se serait réveillé quelques heures plus tard, très faible, et incapable de faire la moindre magie.

[modifier] [HRP]Conséquences de la cérémonie :

Les GK ne peuvent plus envoyer que des elfes a Elven village sans que ceux-ci ne soit invités (accompagnés).

Le passage a pied vers Elven n’est plus possible sans se faire repérer par les gardes… simplement parce qu’étrangement on se perd 10 fois en chemin.

Les personnes chaotiques et/ou mauvaises se sentent mal en entrant dans nos forêts et n’ont qu’une envie, en partir.

L’influence du chaos devient nulle au sein du village.

La ville de Heine restent ouverte aux humains, et sera le point de passage pour les humains qui souhaiterait aller au village elfe (ils seront amenés sans armes A Elven).

Petit commentaire perso : On arrêtera peut être ainsi de voir autant de touristes armés passés au village Elfe.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 20:48

La marche d'Exos sur le Royaume Humain
Un article de Le RP d'Oreline.
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epuis quelques temps, un Démon marche sur les Terres d’Oreline. Ce Démon a déjà attaqué la ville de Giran à plusieurs reprises, détruisant les boutiques, l’église et tout autre chose faite de la main de l’Homme. Mais ce démon a une soif de sang sans limites, portant ses attaques aux quatre coins du continent, jusque dans la grande Aden où les humains ont fièrement défendu leur Terre, jusqu’au péril de leur vie pour une grande majorité.

Mais la dernière attaque de ce Démon que tous appellent Exos restera dans les écrits a jamais, voici son récit...

Le poste de garde aux frontières du territoire humain est souvent paisible, le travail des gardes est principalement de laisser ou non passer les Orcs qui occupent les Terres au delà du poste de garde. Etre garde dans ce genre d’endroit est certes ennuyeux, mais guère dangereux, c’est aussi pour cela que les nouvelles recrues y passent leur premiers mois. Tous ceci était vrai avant ce jour, ce jour où la terre a tremblé, ce jour où il a posé son pied à quelques lieues du poste de garde, ce jour...



La terre a tremblé comme à chaque fois qu’il apparaît. Les quelques gardes présents ont d’abord cru à une illusion ou à un abus de boisson quand soudain la Terre s’est ouverte devant eux, laissant sortir une Horde de Démons tous plus assoiffés et dangereux. Pris de panique, plusieurs gardes ont pensé bon de fuir devant ce qu’il voyaient, laissant leur peurs prendre le dessus, première erreur... Les gardes qui ont fuit se sont vus littéralement transformer, devenant de simple créatures comme celles qui se trouvaient devant eux. Plusieurs messagers furent dépêchés vers la Grande Aden et Goddard pour demander du renfort contre cette attaque, même l’aide des Orcs était nécessaire. Les quelques gardes qui n’avaient pas perdu leur sang froid devaient à la fois combattre cette Horde de Démons mais aussi leurs camarades qui ont laissé leur peur prendre le dessus et donc l’emprise de ce Démon.


e premier messager qui trouva du renfort pour aller au poste de Garde fut celui qui prit la direction d’Aden. Il trouva Dame Gina qui n’a pas perdu de temps pour regrouper la Légion et toutes personnes aptes à se battre. Ainsi, cette dernière partit en direction du poste de garde, avec pour force d’attaque les légionnaires, mais aussi quelques elfes qui étaient de passage dans la grande Aden.

Pendant ce temps, le Démon et sa horde tuaient sans aucune difficulté toute personne qui s’opposaient à eux, commencent ce que nous appellerons par la suite le « Grand Carnage » Les légionnaires ainsi que les quelques personnes prises au passage à Aden arrivèrent enfin au poste de garde. Le combat fut donc engagé, les légionnaires obéissant aux ordres de dame Gina, les elfes à ceux de Dame Ollinwen. Des nains aussi étaient présents, se plaçant et allant là où leur aide était nécessaire. On raconte que pendant la bataille, des Sombres on été aperçus, insultant les elfes, mais combattant malgré tout le Démon et sa Horde.



es Démons affluaient de par cette blessure dans la terre, plus ils en tuaient, plus ils revenaient. Le combat semblait perdu d’avance, la porte avait déjà cédé sous les coups infatigables du Démon et de sa Horde. C’est alors que l’armée Orcs est apparue au Sud du poste de garde qui ne ressemble désormais plus qu’à un amas de terre et de poussière. La horde de Démon fut repoussée par les Archers Orcs, mais Exos lui, était toujours en vie, et sous une forme qu’on ne lui connaissait pas, sous la forme d’un terrifiant Dragon.


S’engagea le dernier combat, dernier combat pour faire tomber le Démon, dernier combat pour ne pas voir le continent et tous ses peuples tomber devant Exos, le dernier combat où tant ont perdu la vie...L’armée Orc, les Légionnaires, les Elfes, les nains et même les Sombres unirent leurs forces pour faire tomber Exos.Les humains se placèrent devant la porte, face au Démon tandis que l’armée Orc, elle, se plaça derrière Exos. Le Démon sous sa forme de Dragon finit par tomber, pour reprendre une forme plus « normale », dirons nous. Nombreux avaient perdu la vie dans cette ultime assaut, chose qui a permis une fois de plus au Démon de fuir. Les premières estimations du coté des humains seraient de l’ordre d’un millier de morts, principalement des soldats et des légionnaires. Nous ne savons pas pour l’instant combien d’elfe sont tombés, de même pour les nains et les Sombres. Les Orcs auraient perdu autant que les Humains.Les frontières humaines ont subit là une attaque qu’elles n’avaient subi depuis bientôt dix ans, depuis la dernière grande Guerre...



Une chose est sure, si personne ne trouve rapidement une solution contre ce Démon, nous tomberons...tous...
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 20:48

Memoire d 'un nain sur le chemin de la mort
Un article de Le RP d'Oreline.
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Mon nom est Durgor. Je suis nain, et j ‘ai trente ans cette année. Parmi les miens je suis considéré comme jeune, et je vis avec mon frère au village d ‘Elmore. Si j ‘ai écris ces lignes, c ‘est pour que tout reste dans les mémoires. J ‘ai tout perdu ce jour là, comme beaucoup de mes amis. C ‘est un dur coup pour notre peuple… mais revenons au début, que je vous explique ce qu ‘il s ‘est passé.

Il y a quelques semaines, j ‘ai appris au Bar hammer que des nains avaient creusés trop profondément dans les mines, et qu ‘ils étaient tombés sur une caverne naturelle, sous nos mines. Un mineur est mort ce jour là, mais je ne connais pas son nom. Car en vérité, nous l ‘avons su bien plus tard, une armée de Golems dormait dans cette caverne, peut être depuis des millénaires, qui sait… Aux temps où les golems étaient si puissants… peut être viennent ils de cette époque. Une expédition a suivi. Des nains plutôt connus au village.. Parmi eux, je me souviens du chef, Vugnus, de Sekena, une de ses amis très proche, je crois, Angea, une naine plutôt mignonne… Enfin, je m ‘éloigne du sujet. Ils sont partis dans les mines, avec un mineur qui avait tout vu… sur le coup, pas mal de nains ont eu peur pour eux. On ne sait pas ce qu ‘il s ‘est passé ce jour là, mais ils sont revenus sans rien avoir trouvé. Le chef a décidé ce jour là de renforcer la sécurité du village, et de nous demander de ne pas sortir dans les montagnes… Des éclaireurs ont été envoyés les jours qui suivirent. Le village subissait alors une tension… horrible. Que se passait ‘il hors du village ? Après bien des jours sans nouvelles et d ‘angoisse, les nains revinrent au village. Ils n ‘avaient rien trouvé, mais les conditions climatiques les avaient empêchés de revenir plus tôt. Toujours rien. Je voyais parfois passer le chef, dans la rue principale du village, il semblait toujours pensif, il perdait sa bonne humeur d ‘antan… Puis du temps passa. Le chef retrouvait petit à petit son humeur normal, ainsi que tout les autres nains du village. Nous étions soulagés, on pensait tous que la menace était passé, que les golems s ‘étaient éparpillés, qu ‘ils ne représentaient plus rien.

Nous nous trompions.

Un matin, alors que j ‘allais au bar, (prendre mon petit déjeuner, hein) le cor de guerre du chef retentit dans le village. Les nains, en alerte, se sont rassemblés devant le bar, la plupart en sortant de celui ci. Le chef arriva alors. Je ne l ‘avais jamais vu comme ça. On pouvait lire dans ses yeux qu ‘il semblait apeuré… sûrement la peur de perdre ses proches. C ‘est alors qu ‘il se tourna vers moi et les autres nains, pour nous dire de partir pour la porte sud, et d ‘être près a faire face à une armée de golem. Alors nous y voilà, pensais ‘je. Ils étaient là. Pendant que nous nous mettions en route, il demandait aux nains de son clan de partir demander du renfort dans les autres peuples… il n ‘a pas perdu son sang froid, le chef. Une dizaine de nain avec moi, nous arrivâmes à la porte Sud, qui se trouve au sommet d ‘une côte. Un fin brouillard baignait le bas de la vallée dans une blancheur opaque. Nous ne vîmes rien. Pourtant deux des gardes de la porte semblaient attendre quelque chose. Je n ‘étais pas rassuré… j ‘allais entamer une conversation avec mon voisin, quand celui ci leva la main en signe de silence.

La vallée en dessous de nous était silencieuse, le brouillard nous cachait tout. Seul quelques sapins dépassaient de cette mer traîtresse. Les nains à mes côtés semblaient beaucoup plus expérimentés que moi. Je serrais ma hache, nerveux. Chaque respiration créait un petit nuage de vapeur d ‘eau devant nous, et c ‘était la seule chose qui nous prouvait que ce n ‘était pas un tableau mais bien la réalité que nous étions en train de vivre. Lentement, des bruits de pas se firent entendre dans la neige derrière nous. Je n ‘osais pas me retourner, près a voir quelque chose sortir du brouillard en bas. Mais c ‘est alors que j ‘entendis une voix de femme, sûrement pas naine. Je me suis retourné, et je n ‘en revins pas. Derrière moi se trouvait le chef, entre un orc imposant, armé d ‘une épée énorme, et une elfe magnifique tenant deux épées fines. Je reconnaissais le seigneur de guerre Urukai, pour l ‘avoir déjà vu de loin dans le bar hammer, ainsi que l ‘ambassadrice Taria, des elfes. Si un jour on m ‘aurait dit que j ‘allais me battre aux côtés de gens si important, je ne l ‘aurais jamais cru. Des elfes noirs, des elfes, des orcs… et enfin, arrivant avec la naine Mishra, la reine du peuple humain, dans sa plus belle armure, suivit de ses fiers chevaliers. Le silence était toujours là. Un bruit sortait du brouillard, en bas. Comme une chute de rocher, dans une musique rythmé. Le son devenait de plus en plus fort, et fit trembler le sol gelé sous nos pied. Qu ‘est ce qui approchait vers nous ? combien etaient ils ? ces questions me tourmentaient. Personne ne parlait, quand soudain une femme elfe noir aux cheveux blancs d ‘une grande beauté mais d ‘un air plutôt mal embouché s ‘exclama : « Putain mais c "est quoi ce merdier… »

Ca arrivait. On distinguait maintenant des formes dans le brouillard. Les golems avançaient, d ‘un pas lent, vers nous. Je me souviendrais toujours de cette image de golems de pierre qui semblaient apparaître comme par magie, à la limite du brouillard. Ils formaient un tas plutôt impressionnant. Nous attendions, tous armés. Les golems grognaient, ce qui était très étrange. Je ne savais pas que ces créatures pouvaient émettre des sons avec leurs bouches. Ils semblaient très énervés. Alors qu ‘ils étaient à mi distance dans la côte, un orc qui me semblait surexité se jeta sur eux en criant, comme un dément avec sa masse. Il fut suivis des nains, puis des orcs. Je courrais dans la mêlée, poussé par mes camarades derrière moi. Au dessus de nous fusaient des boules de feu, des éclairs et des jets d ‘eau qui se glaçaient en vol. J ‘étais soulagé de voir les premiers rangs de golems s ‘écrouler sous le choc des magies elfiques et sombres. J ‘espérais que ça suffirait à les vaincre tous…

Avant que je n ‘ai le temps de comprendre, je me retrouvais en train de combattre un golem, et tentant de le renverser au sol en le frappant de ma hache. Derrière moi, un elfe en tenue blanche effectuait des gestes compliquées avec son bâton et ses mains, soignant les guerriers, et augmentant leurs forces physiques tout en se défendant contre un golem avec son bâton. Le golem que je combattais s ‘écroula devant moi, avec sur le dos une Orc armé d ‘une hache qui me regarda en souriant avant d ‘aller aider quelqu ‘un d ‘autre. Je vis passer à tout allure l ‘orc qui avait foncé sur la troupe de golem au début de la bataille, qui riait encore en faisant des moulinet avec sa hache, tout en courant. Un grand bruit me poussa à me baisser, par réflexe, et je vis une sorte d ‘énergie noire passer au dessus de moi pour détruire un golem dans un bruit sourd. Je me retournais alors pour voir une sombre aux yeux bandés, les mains toujours dans la direction du golem, qui esquissait un mince sourire satisfait. Aucun des notre ne semblait avoir reçu des dommages. Je vis pendant un très court instant mon chef, combattant aux côtés de Sekena, qui semblait vouloir le protéger plus que tout. Les golems commençaient à être moins nombreux. Nous arrivons à les repousser. Je me mis alors à pousser un cri de guerre, comme un véritable guerrier. Je ne vous raconte pas mon étonnement quand soudain derrière moi, les chevaliers humains reprirent mon cri pour se lancer à leur tour en avant, me dépassant pour achever les derniers monstres. La magie et les armes blanches furent de bons alliés dans cette bataille.

Quand il n ‘en resta plus un, nous retournâmes devant la porte, et encore une fois je fus très gené et surpris. La reine des humains s ‘approcha de moi pour me demander si tout allait bien. Quel nain vivant ma simple vie aurait pu croire un jour parler à une telle femme ? je ne suis pas près de l ‘oublier. J ‘étais en train de vivre comme un moment de légende. Je voyais le seigneur Urukai qui parlait à ses troupes, et dans la côte les elfes, silencieux, qui guettaient le moindre bruit suspect avec leur ouïe fine. Le clan du mithril était lui aussi rassemblé, ils attendaient la suite de pied ferme. Toujours aucun bruit, le silence était revenu dans les montagnes. Mais tout s ‘accéléra.

Des golems plus gros que les précédents firent leur apparition dans la vallée. L ‘histoire recommença, et tout le monde semblait soulagé de voir que ce n ‘était pas si compliqué que ça. La guerre contre les golems serait une réussite. Mais alors que je défendais l ‘entrée avec des nains et une elfe blonde maniant ses épées comme une escrimeuse en maître, nous vîmes vugnus, suivit de Sekena et Nalrok courir vers le village. Le chef criait à tout le monde de revenir. Je ne compris pas tout de suite. Je me retournais alors en direction du village, et une peur glaciale s ‘engouffra en moi. Des golems avaient percés une entrée ailleurs dans le village. Ils étaient sur la place. Mais des golems venaient encore du fond de la vallée, sortant du brouillard. La reine Gina redescendit alors avec ses troupes pour contrer la nouvelle vague, pendant que les elfes, sombres et orcs remontaient précipitamment au village. J ‘hésitais. En bas, les humains, avec leur reine Gina, combattaient fièrement les golems, avec leurs lances et leurs épées. Cette reine était incroyable. Elle maniait la lance comme je ne l’ avais jamais vu. Ma simple hache à la main, le feu de la force détruisant la glace de la peur en moi, je me mis à courir vers le village nain où le combat faisait déjà rage. Le bar Hammer était totalement détruit, et les vieux nains et les naines ne sachant combattre se retrouvaient dans la mêlée. Je vis à ma plus grande horreur des corps aux membres écrasés sur le sol… le sang tachait la neige du village nain. Et aucun nain ne pouvait accepter ça. De l ‘entrée nord vint alors encore une vague de golem. Mais ces golems étaient différents, on les aurait cru sortit tout droit des entrailles de la terre… entre leurs roches, de la lave en fusion tombait au sol, ou évaporait la neige sur laquelle ils marchaient. Derrière eux se trouvait le plus grand golem que je n ‘avais jamais vu.


Le village était en sang… les humains nous avaient rejoins, ne pouvant défendre à eux seul la porte sud, car des golems arrivaient. Le chef avait crié la retraite des villageois, qui se faisait téléporter par la magicienne du portail à giran, pendant que les combattants de toutes races les défendaient. Le combat devenait atroce. Il n ‘avait plus rien d ‘attirant ou de palpitant. Nous nous battions maintenant pour nos vies, nos maisons. Celles ci s ‘écroulaient comme de vulgaires assemblages d ‘allumettes devant la force titanesque des golems fait de lave. Le golem le plus monstrueux tronait sur la place du village, il restait sans bouger, silencieux. Mais soudain un humain se jeta sur lui, et le golem, avec une force incroyable, l ‘envoya rouler dans la neige d ‘un mouvement de son bras puissant. J ‘avais peur.. Je voulais partir.. mais c ‘était mon village qui souffrait. Je me mis alors à la recherche du chef, que je vis légèrement à l ‘écart, avec Sekena et Dame Taria. Il regardait le puissant golem d ‘un air que je ne pouvais distinguer de là où j ‘étais. Je vis un magicien elfe s ‘écrouler devant moi, me regardant avec une lueur de désespoir dans les yeux. Je rassemblais alors mon courage à deux mains pour détruire les golems et me rapprocher de mon chef. Mais je n ‘y parvins pas. Un golem s ‘écroula sous le choc d ‘une attaque magique d ‘une sombre connue sous le nom d ‘Astria, je l ‘appris plus tard. Il m ‘écrasa une jambe en chutant. La douleur insupportable me cloua au sol, hurlant de douleur. Je regardais alors autour de moi, et me rendis compte que je n ‘étais pas le seul dans ce cas la. Un orc du nom de Suckolem me tira par le bras, me causant une douleur atroce à la jambe, mais me sauvant certainement la vie… Des nains m ‘attrapèrent alors et se dirigèrent vers la magicienne du portal. C ‘est à ce moment que j ‘entendis : « Fuyez ! ! ! retirez vous a giran ! ! Fuyez ! ! » Les regards se tournèrent alors vers le combat. Le golem énorme causait des dégâts monstrueux, et Vugnus se trouvait devant lui. Le chef attira son attention en lui donnant un bon coup de hache dans une jambe. Il se mit alors à courir dans la direction opposé de la magicienne du portail, pour nous permettre de fuir… Le golem le prit en chasse, et nul ne put le suivre à cause des autres golems qui barraient la route. Les survivants ramassèrent alors les blesses, et approchèrent de la magicienne, défendus par les combattants encore capable de repousser les golems qui tentaient de nous achever. Et c ‘est alors que je pris le portail.

Je me retrouvais à Giran, où un elfe m ‘administra des soins, pour arrêter la blessure de man jambe, l ‘apaisant. Il m ‘expliqua je ne la retrouverais jamais… Je vis alors arriver les autres guerriers par le portail, orc, elfe, sombre, humains et nains. Les nains me transportèrent alors dans le temple, où l ‘on me déposa sur une couchette. La douleur était apaisé, mais je ne pouvais plus bouger… Des images de la bataille me tourmentaient.. j ‘étais maintenant à l ‘écart, je ne savais pas ce qu ‘il se passait.. je m ‘en voulais. Je vis des blessés bien plsu grave que moi passer. Un sombre avait perdu un bras, qui aurait, d ‘après ce que j ‘ai entendu, était arraché brutalement par un golem. Il ne passerait pas la nuit… Le temple se remplit alors, jusqu ‘a ce que la nuit tombe. Qu ‘était devenu le village ? j ‘appris dans la soirée que nous avions finalement renoncé. Les golems ont gagnés la bataille.

Je vis dans la nuit quelque chose se produire. Un orc arriva en courant, avec le chef dans un sale état sur le dos. Il était suivi par Sekena, et d ‘autres nains. Personne ne savait comment avait fini son combat contre le golem, mais il l ‘avait apparemment perdu. J ‘appris en tendant l ‘oreille qu ‘il était maintenant plongé dans un profond coma.. Cette nouvelle me bouleversa. Le chef allait peut être mourir… comme beaucoup de nains ce jour là.

Je me réveille quelques temps plus tard. La fatigue avait mis la main sur moi. Au fond de la salle, je vois le lit où se trouve le chef. Une elfe magnifique en robe blanche est penché sur lui, à côté d ‘un orc qui semble être un sorcier. Mais je suis trop loin pour entendre leurs propos, je me rendors alors… plus tard, je suis réveillé par une elfe. Je reconnais dame Taria de mon lit. En passant devant ma couchette, je vois les larmes dans ces yeux. Elle se dirige vers le chef et commence a lui parler, comme ci il entendait. Cette scène me parut bien triste. Un humain la rejoignit, et ils parlèrent. Avant de partir, Dame Taria transforma de l ‘eau que quelqu ‘un lui avait apporté en une statue, représentant le chef en train de combattre avec sa hache. Cette statue de glace est magnifique, je la regarde tout les jours. Bien d ‘autres gens sont passés, pour voir les blessés et le chef, j ‘ai même vu un sombre dans le noir. Il discutait devant la couchette du chef et sa statue avec deux humains. Il raconta avoir vu le corps du roi melgib et de la reine gina flotter à la surface d ‘une rivière à Floran. Cette nouvelle embua mes yeux de larmes. Ainsi donc, même une guerrière comme elle avait fini ainsi.

Au petit matin, un prêtre vint me voir. Il me dit que mon frère s ‘en était sortit, mais qu ‘hélas, c ‘est moi qui ne le reverrais jamais.



Mémoire d ‘un nain sur le chemin de la mort.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 20:50

La Fin d ‘une légende

Deux mois après la prise du village nain, à giran, lors d ‘un jour de ciel gris, une naine et une elfe se rendaient au temple. Elles allaient voir un vieil ami à elles, le chef de Mithril, toujours plongé dans son coma profond. Le temple était silencieux et vide, seul un prêtre nain lisant un livre assit dans un coin était présent. Marchant lentement entre les piliers de pierre majestueux, Dame Taria, ambassadrice du peuple elfique et Dame Sekena, chef de mithril en l ‘absence de Vugnus, se dirigèrent vers le lit de l ‘inconscient. En arrivant, elles respectèrent un moment de silence devant le corps du nain.. A côté de lui se trouvait toujours la statue que Dame Taria avait fait en l ‘honneur à sa gloire, la statue de glace le représentant au combat. Le nain endormi, sa hache dans les mains, semblait être lui aussi de glace. Les deux femmes eurent un moment de silence, assises à coté du lit. Dehors, le soir tombait lentement… Dame Sekena, peiné par la vue de Vugnus dans le coma, lui prit la main, pour le sentir près d ‘elle. C ‘est alors que soudainement… Elle ouvrit les yeux, comme spectatrice d ‘un fait étrange. Elle ne lâcha pas la main de vugnus, mais elle sentait quelque chose d ‘étrange en lui. Les deux femmes essayèrent alors de comprendre cet étrange phénomène. A chaque fois qu ‘elle le touchait, elle sentait une décharge magique malfaisante et obscur au rythme des pulsations du nain pénétrait en elle. Cette sensation lui fit d ‘abord frissonner la main, mais rapidement elle s ‘amplifia. Des questions sans réponses se posèrent alors. Depuis quand la magie possédait le nain ? Allait ‘il se réveiller ? cette idée les quitta très vite, car sur le visage du nain se dessina une grimace, comme une grimace de souffrance. La pulsation ténébreuse s ‘amplifia, si bien que Dame Taria pouvait la sentir sans le toucher. Elle partit alors chercher Dame Ollinwen, dans l ‘espoir de trouver une réponse. Quand elle fut arrivé, Dame Ollinwen constata la même chose, mais elle tint sa main tellement longtemps que la main de vugnus se ressera sur sa hache, la faisant trembler. Elle entonna alors des chants elfiques pour apaiser le nain, dans l ‘espoir de comprendre. Avec plusieurs tentatives, les trois femmes tirèrent une conclusion de cet étrange mal. Le nain était possédé par une magie ancienne qui semblait empêcher tout être de trop s ‘approcher de lui, lui causant du mal.. L ‘heure était grave, car cette magie n ‘avait jamais été constaté lors des précédents passages de Dame Ollinwen, Taria et Sekena. Elles partirent faire des recherches sur ce mal, bien décidé à le détruire.


Quelques jours plus tard, suite à un concours de circonstances étrange, l ‘ambassadeur nain Golbard, Dame Taria et Messire Verite se retrouvèrent chez un vieux nain qu ‘ils avaient aidé à rentrer chez lui. Le nain s ‘avéra être un ancien bibliothécaire de giran, possédant des centaines de livres de contes et légendes. Il s ‘était retrouvé à la rue suite à la destruction de la bibliothèque lors d ‘une attaque d ‘un démon sur Giran. Il avait pu sauver quelques livres très anciens… et pour les remercier de l ‘avoir aidé, il se proposa d ‘en raconter une. Les trois visiteurs acceptèrent, n ‘ayant rien de mieux à faire dans l ‘instant. Et c ‘est ainsi qu ‘ils apprirent la vérité. Ce vieux nain nommé Tyrhmil leur raconta.. l ‘histoire du Gardien de la montagne. Après refléction, certains disent que Maphr les avaient poussés tout les trois à aider le vieux nain.
[modifier] La légende

Toute légende à un commencement. Et certaines ont une fin. Voici le commencement de la légende… du Gardien de la montagne.

Il y a bien longtemps, alors que Maphr avait encore une influence visible sur la société naine, des humains tentaient de piller les nains sur leurs routes commerciales. Les goblins se faisaient aussi de plus en plus nombreux près du village. Les nains se plaignirent au temple, et maphr trouva la solution à leurs problèmes. Elle partit dans la montagne pendant quelques jours, et trouva celui qu ‘elle choisit pour être le gardien. Elle donna alors des pouvoirs au gardien, des pouvoirs permettant de protéger les nains des pilleurs et des goblins. Sa puissance était démesuré, et rien ne lui résistait. Pendant des années, le Gardien défendit le territoire nain et ceux ci vécurent en paix. Mais un jour… Parmi les humains qui pillaient, un jour se trouva un magicien sombre de Gran kain. Celui ci utilisa alors la magie noire de son dieu sur le Gardien, le transformant à tout jamais. Personne ne sut ce qu ‘il devint, jusqu ‘a ce qu ‘il fasse son apparition à la porte du village, tuant les nains sur son passage. Les nains qu ‘il ne tuait pas se retrouvaient blessés et en sale état, ne se réveillant pas. Le Gardien sortit du village, après avoir commit son massacre sans raison. Hélas, Maphr était introuvable, elle avait quitté le monde des vivants, elle et ses frères et sœurs. Les nains, usant de leurs ingéniosité, imaginèrent un piège où ils attirèrent le Gardien. Il se retrouva alors coincé, lui et les golems qui le suivaient désormais, enfermé dans une grotte sous la montagne. Revenant au village, les nains apprirent que ceux qui avaient combattus le golem et qui étaient encore en vie ne se réveillaient pas. Quelques mois plus tard, ils mourraient subitement sans explications.. Mais le village était sauf. Ce fut la fin du Gardien.

Du moins tout le monde le croyait, car des centaines d ‘années plus tard, l ‘histoire rattrapa la légende.
[modifier] Les préparatifs

Ayant écouté cette histoire, l ‘ambassadeur Golbard prépara une réunion, avec l ‘aide de Dame Taria et de Messire Verite, pour retourner prendre le village par la force. Pour cela, des affiches furent placés dans toutes les villes, réclamant l ‘aide de chacun. Beaucoup répondirent à l ‘appel, des orcs, des humains, des elfes et des sombres. Le peuple nain se rassembla, et la réunion de la reprise du village eut lieu. Hélas, quelques tensions obligèrent les hauts responsables à se rassembler en réunion privée dans le temple de Maphr. Peu de gens surent de quoi les dirigeants de chaque royaume parlèrent lors de cette réunion. Mais une date fut fixée, dans le but de partir à la conquête du village perdu. Le rassemblement se ferait à Goddard, les orcs ayant acceptés temporairement de voir des elfes fouler leur sol, pour aider les nains. Une sorte d ‘entraide encore rarement vu permis aux nains d ‘avoir toute l ‘aide nécessaire. Les trois jours avant le départ, peu de gens virent des nains dans les rues de Giran. On dit qu ‘ils étaient tous au château, dans le but de reprendre ce qui leur appartient, sans pour autant dévoiler comment.
[modifier] Vers les montagnes d 'Elmore

Le matin tant attendu arriva enfin. Les orcs les plus teigneux avaient été envoyé au village orc, pour ne pas causer de soucis. Le rassemblement devait s ‘effectuer à Goddard, la forteresse des orcs. Les races arrivèrent une par une. D ‘abord vinrent les Nains. Parmi eux la chef temporaire, Sekena, suivit de Golbard, Angea Mishra Filou et Tamoune. D ‘autres étaient avec eux. Tous portaient des sacs de voyages, et leurs meilleurs armes et armures. Les elfes arrivèrent alors, suivant leur général Lizael. Kally, le grand prêtre, Taria l ‘ambassadrice, Liannnan le conseiller de la reine, Vaknol l ‘instructeur, Dame Ollinwen, Dame Feawen, Dame Aria Dame Miaelle mais aussi Dame Yuna, accompagné par des membres de la garde du village, étincelants dans leurs armures blanches. Parmi les sombres qui venaient en aide aux nains, Dame Lucie, l ‘ambassadrice Olorae, Dame shaina, Dame Nurikha, Dame Fiona Dame Nyna et Messire Ansem, ainsi que de fideles guerriers les accompagnant pour leur sécurités. Les humains, encadrant leur dirigeant Kahess et l ‘ancienne reine Gina venue pour l ‘occasion, suivit des Messires Elthaim, Verite Odeb, Lune, Kimeor, Lloyd… et bien d ‘autres.

Les orcs attendaient sur la place, patiemment, eux aussi portant des sacs assez gros pour nourrir un elfe un mois. Urukai regardait le rassemblement, une expression sur le visage que nul ne pouvait décrypter. A ces cotés se trouvaient Zira, Tauramal, qui portait un étrange chargement sur les epaules, Ghazgkull, l ‘ambassadrice Tina, et Oigour. Eux aussi étaient avec leurs guerriers.

Lorsque tout le monde fut calmé de voir la présence de leurs ennemis en face d ‘eux, une magicienne du portail apparut. Sekena réclama le silence et la femme parla. Tout le monde avait les yeux tournés vers elle. Elle expliqua alors à tous l ‘itinéraire à suivre, et la troupe de secours se dirigea alors vers la sortie, vers l ‘inconnu. Au total, c ‘était peut être une centaine de personne qui était là, car chaque races ne pouvait emporter autant d ‘hommes qu ‘elle le souhaitait, sous peine de ralentir le rythme… mais il fallait de quoi résister aux golems une fois sur place.

Hors de la ville, la troupe prit la direction du nord, sur les terres des orcs sauvages. Les elfes étaient tout ensemble, comme chaque race le faisait. Peu de discussions avaient lieux, chacun était concentré sur l ‘objectif . Le pas de marche était rapide, si bien que la magicienne du portail qui les accompagnait râlait souvent, mais les humains qui l ‘accompagnait la soutenait, pour accélerer l ‘allure. Après quelques heures de marches, alors que la discussion se faisait à l 'arrière, des bruits de combat vinrent de l ‘avant de la troupe. Les orcs sauvages les avaient repérés. Le sentier était encerclé de collines, si bien qu ‘ils apparaissaient sur les collines bien trop près d ‘eux. D ‘habiles archers les clouèrent sur place, empêchant la petite horde de progresser et de descendre la colline. A l ‘avant, des orcs portant des masques fait d ‘os commencèrent à marmonner des incantations, dans le but de faire du dégat de masse dans la troupe serrée. Mais les magiciens elfes et sombres furent plus rapide, et les boules de feu rasèrent le sol, accompagné par des flèches de glaces. La ligne d ‘ennemis fut vaincus, mais sur les flancs de la troupe, des orcs armées d ‘haches plus grosses qu ‘eux résistèrent aux archers, et les humains, nains et orcs entrèrent alors dans le combat. Les orcs sauvages ne firent pas long feu, leurs armures et casque en os se fracassant sous les coups de haches et d ‘épées. La troupe se remit à avancer. Dans la journée du départ, ils firent beaucoup de rencontres avec les orcs sauvages, ceux ci prévenant les autres en hurlant leur cris de guerres. Mais toutes les tentatives d ‘assauts furent repoussés par l ‘alliance des races. A chaque attaque, une volée de flèche, faisant crouler la plupart des ennemis, suivis d ‘une attaque massive magique, composé de boules de feu, d ‘énergie sombre, de lumière éclatante… Quand les créatures sauvages parvenaient à franchir ces assauts, ils se heurtaient aux guerriers orcs massif, bien que les créatures soient plus grandes qu ‘eux, aux nains cuirassés armées de haches aiguisées, et aux épéistes elfes, sombres et humains qui découpaient la chair avec une aisance déconcertante. C ‘est ainsi que se déroula la première journée, et ils trouvèrent le soir un lieux sur pour leur campement. Au bout du sentier se trouvait en effet une grande maison de bois, ainsi que les sources chaudes. Ils s ‘y installèrent pour se reposer, car la nuit tombait. Certains hélas remarquèrent des pertes dans la journée… quelqu ‘uns étaient tombés.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 20:51

Leur campement se trouvait aux pieds des montagnes, et certains se décourageaient rien qu ‘à les regarder. Mais on pouvait lire dans les yeux de certains, comme Sekena, Taria et Gina de la détermination. Messire Kahess, le dirigeant des humains, semblait lui aussi vouloir en finir avec les golems, et il semblait près à tout pour cela. Cette soirée fut marquée par un seul évenement notable. Beaucoup d ‘agitation parmi les orcs, dont l ‘un, nommé Ghazgkull, semblait provoquer inutilement ses frères. Mais le seigneur Urukai ordonna alors son arrestation, bien qu ‘il doive continuer le trajet avec eux. La tension monta entre tina, l ‘ambassadrice et l ‘orc. Beaucoup de curieux furent attirés par les haussements des vois.

La route reprit le lendemain, la longue montée dans les montagnes… Les sommets enneigés semblait les dominer de haut, comme impossible à escalader. L ‘orc appelé Tauramal, qui portait pourtant de lourds tonneaux sur son dos, ne perdit pas l ‘allure, restant avec les autres. Plus ils montaient, plus les tensions diminuèrent, chacuns s ‘aidant pour résister au froid, proposant un remède, un moyen de lutter aux autres. Les nains et les orcs pourtant ne semblait pas vraiment dérangés. En tête de colonne, les nains suivit de la magicienne montraient la voie. Ils arrivèrent en milieu de journée au niveau de la neige, mais ils ne ralentirent pas l ‘allure. Le vent glacial souffla sur les visages, endolorissant les longues oreilles et les nez que l ‘on ne sentait presque plus. Les nains les conduisaient par une vallée, de chaque cotés de la colonne se trouvait des dents blanches montant au ciel, comme pour le défier, ainsi que défier n ‘importe qui de les traverser. Le grand pretre Kally, ainsi que les autres magiciens passaient leur temps au près des plus frileux pour leur donner des soins, pour résister au froid. Plus aucun animal ne venait à leur rencontre. Les lieux qu ‘ils traversaient étaient désert, rocheux et glacés. Le soir, beaucoup se souviendront de la nuit qu ‘ils ont passés pendant des années. Les tentes menaçaient de s ‘ envoler, peu de gens trouvèrent le sommeil cette nuit là, le vent hurlant dans leur oreilles comme une longue plainte qui n ‘en finissait pas. Dès que le soleil passa par dessus les monts, la troupe se remit en marche, fatigué mais près du but. Encore deux jours, pensaient les nains.

Les deux jours qui suivirent furent tout aussi laborieux que le premier, des éclaireurs partant en avant, pour prévenir contre les avalanches et les dangers imaginables. Le paysage était magnifique, bien que inhabitable. Ils traversaient des haut plateaux, ayant une vue sur le lointain spectaculaire. Au bout de trois jours, ils arrivèrent enfin près d ‘une vieille construction naine abandonnée, signalant leur arrivé sur le territoire d ‘Elmore. Ils montèrent le campement dans la vallée, au pied des montagnes. Le vent les avaient quittés, mais pas la neige. Dans les pensées de tous, seul la journée du lendemain comptait. Demain, certains prendraient leur revanche.
[modifier] Le combat titanesque

Le matin, les troupes se préparèrent, décidant de ne pas perdre de temps. La magicienne commençait à marmonner seule, invoquant quelque chose. L ‘arme secrète des nains, qui ne pouvait traverser les montagnes, serait bientôt là. Sekena ordonna alors aux autres de se mettre en route, qu ‘elle les rejoindrait. Les nains commencèrent alors leur marches vers le village, suivit de l ‘alliance des peuples. Un groupe d ‘orc, composé de Tauramal et ces tonneaux, Zira et Oigour monta dans la montagne, dans le but de se retrouver au dessus du village. Arrivé devant le village, des golems qui semblaient avoir été immobile pendant des jours et des jours sortirent de leur léthargie pour avancer lentement, menaçant, vers la troupe qui avançait sur eux. Lançant leurs cris de guerres, les nains, les orcs, les elfes et les sombres se jetèrent dans la mêlée, couvert par les sorts magiques qui passaient au dessus de leurs têtes en arc de cercle, pour replonger sur les golems avec des bruits sourd, des chocs renversant les blocs de pierres vivants. Mais ce début d ‘agitation provoqua l’arrivé du Golem magique, que l ‘on appelait le Gardien dans la légende. Suivit de dizaines de golems, il avançait vers la sortie du village ou le combat avait démarré. Les peuples remarquèrent alors que leurs pas provoquaient des tremblements dans le sol. Le combat faisait maintenant rage. Les haches s ‘abattaient, rompant les bras des golems, fracassant la pierre, tout en abîmant les lames. Les archers avaient rangés leurs flèches, et l ‘épée au clair, protégeaient les magiciens qui se concentraient sur leurs sorts. Des corps volaient.. des éclats de pierres, des rochers entiers détachés du reste de leurs corps par la magie, volaient sur les restes des maisons naines, s ‘abattant sur les cadavres de maisons, finissant la destruction totale du village nain. Les pertes du côtés de l ‘alliance grandissaient, la pierre écrasant les armures comme de vulgaires bouts de bois, répandant le sang elfique, nain, orc et humain sur le sol enneigé… Le golem, celui qu ‘on appelait le Gardien, était au cœur du combat. Le sol tremblait à chacun de ses coups, certains perdant l ‘équilibre quand ils s ‘en approchaient trop. C est alors que certains se rendirent compte que la terre tremblait en rythme, non pas à cause du golem. Lentement, les golems de pierres ralentirent, comme si eux aussi cherchaient la source de ce bruit et de ses vibrations. Les combattants se retournèrent alors vers les magiciens à l ‘entrée du village, qui fixaient quelque chose les yeux ébahis. Sekena, d ‘un pas triomphant, avançait suivit d ‘une masse énorme derrière elle. La machine de siège la plus grosse jamais construite, à l ‘apparence de golem. Le monstre mécanique grinçait en avançant, ancrant ses pieds dans le sol à chaque pas, écrasant la roche sous lui. Son pas lourd et lent semblait refléter la force qu ‘il pouvait posséder. Il devait être au moins deux fois plus grand que le Gardien de pierre, d ‘après les rapports de certains. Les guerriers refirent alors un rang, laissant passer ce monstre d ‘acier et de bois sous les ordres de Sekena. Les golems arrivèrent à sa rencontre, mais un terrible bras plus gros qu ‘une coque de navire marchand s ‘abattit sur eux, réduisant les corps de pierre en cailloux. Les golems étaient trop petits pour pouvoir le vaincre seul à seul. Les guerriers et magiciens des races replongèrent alors dans le combat, soutenant la machine de Siège. Ils la débarrassèrent des Golems accrochés à ses pieds qui l ‘empêchaient d ‘avancer. La magie était partout, les sorciers et magiciens déchaînant leurs pouvoirs dans cette ultime bataille. Sekena criait à la machine d ‘attaquer le Gardien. Le monstre mécanique laissa alors de côté les petits golems pour rentrer au cœur de leur cercle, pour affronter son adversaire. Les autres golems n ‘avaient pas le temps d ‘aider leur maître, submergés par les fiers guerriers de toute races qui s ‘acharnaient sur eux. Le Gardien paraît les coups de la machine, bloquant ses bras immenses et tentant de la faire basculer sur le dos pour l ‘immobiliser au sol.

C ‘est alors que le Cor de guerre orc retentit. C ‘était le signal. Les guerriers et magiciens se replièrent, devant la porte du village. Les nains eurent le cœur serré, sachant ce qui allait se produire. Une explosion fit décoller un nuage blanc de neige dans la montagne au dessus du village. Un terrible tremblement suivit, comme un roulement de tambour de plus en plus fort… Des masses de neiges dévalaient la pente menant au village, à cause de l ‘explosion créé par Tauramal, un guerrier orc, accompagné de Zira et Oigour. Cette manœuvre avait pour but d ‘anéantir tout les golems une fois qu ‘ils seraient rassemblés. La neige s ‘engouffra dans le village, explosant les restes de batiments qui faisaient barrages. Les golems, toujours lent dans leurs mouvements, eurent à peine le temps d ‘essayer de résister. L ‘alliance des races observa le spectacle avec espoir. La neige frappa alors le tas de golem, avec en son centre la machine de siège et le Gardien. C ‘est un bruit déchirant et qui frappait les tympans qui se répendait dans la vallée, son échos le transportant au loin. Lorsque la neige s ‘arrêta, le village était presque totalement submergé. Quelques toits restaient encore visibles, et on pouvait toujours distinguer la machine de siège de Mithril, toujours debout, ses bras forcant sur ceux du gardien, dont la neige arrivait au « torse ». Lentement, des golems se frayèrent un chemin vers la surface, et avancèrent lentement vers la sortie du village, où l ‘avalanche n ‘était pas passé. Il n ‘en restait que très peu, les autres ayant été emporté par les flots de neige. Le combat continua. Lentement, le golem de siège et le Gardien sortirent eux aussi de ce flot de neige molle, qui gênait leurs mouvements. Le combat se déplaça alors à l ‘entrée du village, en haut d ‘une falaise de bonne taille. Les deux géants étaient au bord de la falaise, luttant toujours pour voir qui serait le plus fort. Les magiciens concentraient leurs magies sur le Gardien, le déstabilisant. Les autres golems étaient tous vaincus. Le Gardien était seul. Les nains, les orcs, les elfes, les sombres et les humains survivants se jetèrent sur le gardien, qui fut alors submergé, baissant sa garde. Sekena donna alors son dernier ordre à la machine de siège. Celle ci recula légèrement, un de ces puissants bras en arrière. Un puissant coup circulaire fit craquer la roche qui composait le Gardien. Il n ‘avait pas prevu un tel choc. Il bascula alors, et lentement, tomba du haut de la falaise, s ‘écrasant en bas dans un bruit sourd. Les yeux se retournèrent alors vers la machine, qui, elle aussi emporté par son coup, bascula et s ‘écrasa à coté du Gardien bien des mètres plus bas. Cassé en d ‘innombrables morceaux, la machine de siège avait tout de même vaincu le Gardien. Ils avaient remporté la victoire. Les cris de joie des nains retentirent, enfin libéré de cette menace, enfin ils avaient repris leurs terres. Les autres races se joignirent à eux, les amis se félicitèrent, se serrant chacun tour à tour. Les pertes avaient pourtant été lourde.. on retrouva le cadavre de beaucoup de guerriers, de courageux combattants qui avait mené leur guerre jusqu ‘au bout. Les orcs ne se réjouirent qu ‘un court instant de la victoire. Leur ambassadrice Tina avait été la victime d ‘une trahison. On la retrouve morte, tuée à coups de haches. La magicienne du portail se rapprocha alors, transportant les gens qui désiraient à Giran. Tout allait reprendre son cours normal.. Les blesses furent transportés à Giran. En arrivant la bas, certains se jetèrent sur le temple, et virent alors ce qu ‘ils pensaient bien y voir. Vugnus était réveillé. Le mal était vaincu, le peuple nain sauvé.

Cette histoire resta gravé dans les mémoires, et entra dans les grands récits des légendes naines.

Ainsi prend fin la légende du Gardien des montagnes.

De Tyrhmil, ancien bibliothécaire de Giran, d ‘après les rapports du prêtres de Giran, de l ‘ambassadeur Golbard, du Guerrier orc Tauramal et de la vision du combat de Dame Sekena.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 20:51

De la guerre


Nous avions été assiégés dans notre Village. Seuls les Elfes n'avaient pas attaqué, refusant de soutenir les humains dans cette action, et cela fut heureux car nos défenses n'auraient pû contenir une telle puissance. Orcs et Humains avaient tenté une attaque frontale, mais les deux furent repoussées... non sans mal.
Pour la première fois les affaires du monde avaient eu prise sur nous. Pour la première fois la guerre n'avait pas été pour nous une source de profit mais de destruction. Pour la première fois nous comprîmes que ces forteresses appréciées par les autres races, et que nous construisions pour eux, que nous réparions pour eux, pouvaient nous être utiles.
Qui le premier eut cette idée? Personne ne s'en souvient. Mais nous reconnaissons tous qu'elle fut bonne.
Nous allions construire une ville pour les Sombres. Nous allions construire une ville pour les Orcs. Et nous allions construire une forteresse pour protéger nos terres, en secret, pour enfin nous révéler dans toute notre puissance lorsqu'elle serait terminée. Nous ne serons plus opprimés. Nous ne serons plus attaqués.



[modifier] Les nouvelles Terres


Qui envoyer pour trouver le lieu idéal? Les Sombres se sont promenées en leurs nouvelles terres en silence, jusqu'à trouver le lieu idéal pour Rune. Les Orcs ont investi sous la clameur des batailles leurs territoires nouvellement acquis, jusqu'à indiquer comme emplacement pour Goddard, la plaine ou s'était tenue leur plus grande bataille.
Ce seront les chasseurs qui iront, les plus talentueux parmi les gardes les accompagnant. Ces nouvelles terres doivent être explorées de fond en comble afin de déterminer ou doit être élevée notre forteresse, ou elle sera à même de nous protéger efficacement. Ou elle sera la plus merveilleuse.
Voilà que de marchands, de chasseurs, d'artisans, nous devenions explorateurs, combattants..... quel présage celà offre-t'il pour le futur?

[modifier] Les cryptes de la disgrace

Le premier groupe d'explorateurs fut envoyé depuis les terres Orques. Un passage avait été découvert, qui semblait pouvoir relier ces territoires à nos terres. Une crypte immense, ce fut leur première vision de ces lieux. Une crypte antique, qui prouvait que ce lieu, bien loin d'être un désert, avait un jour été habité.
Les hordes de créatures qui infestaient ces cryptes auraient pû mettre à mal la petite expédition, sans les capacités de lanciers de deux des gardes. Qui sait si nous aurions persisté dans notre projet, si ce voyage s'était terminé aussitôt que commencé?

[modifier] Le repaire du mal

En sortant de la crypte, le groupe d'explorateurs tomba sur des orcs à l'état sauvage, semblables à ceux de Ketra, mais heureusement bien moins puissant, bien que soutenus par des shamans maléfiques, qui faisaient appel à des esprits insensés et incohérents, et très certainement encore plus maléfiques que leurs maîtres.
Comment le groupe s'est il sorti de ce guet appens? Nul parmis eux n'a jamais voulu le révéler, mais il semble que Chaos ait commencé à ce moment à tenir des propos incohérents....

[modifier] Les Ruines de Pavel

Les inscriptions que la première expédition a pu recopier dans les ruines qu'ils ont ensuite traversé, nous apprenent qu'en ce lieu un Géant, nommé Pavel, a à une époque tenté de prévoir et de contrôler les conditions météorologiques, non pas à la manière des mages mais en utilisant une "science". Cela nous parait étonnant, comme le paraitraient sans doute à nos yeux bien des merveilles acceptés comme courantes à l'époque des Géants.

[modifier] Le labyrinthe glacé
Bien que le froid soit courant en Elmore, le lieu que l'expédition traversa ensuite sembla vraiment désolé. Un froid intense maintenait en l'état un labyrinthe de Glace, il aurait aussi bien pû avoir été construit la veille que durant l'Ere des Géants.

Chaos à ce moment là, devait déjà avoir perdu l'esprit, car il a apparemment cherché pendant toute la traversée du labyrinthe, à perdre ses camarades et lui-même dans ce dédale. Malgrès tout le groupe continua son chemin, en direction du Nord, afin de revenir a Dwarven.
Le chemin n'était pourtant pas le bon, car ils se retrouvèrent bientôt devant une château immense, clos et impénétrable. Ils durent alors rebrousser chemin à travers le labyrinthe.

[modifier] Le site de la future Schtuttgart

Chaos disparut durant la seconde traversée des ruines laissées par le Géant Pavel. On n'entendit plus parler de lui pendant de longues années. En prenant un sentier qui serpentait au Nord de ces ruine, les explorateurs arrivèrent bientôt sur le site qui devait devenir Schtuttgart, nom dont nul parmis les Nains ne semble se rapeller l'origine....
Ce site était idéal, il comblait nos espoirs, et bien plus encore. Ce serait là que naitrait notre forteresse.
Un chemin vers le Nord, à travers des plaines désormais infestées de bandits, le ramena bientôt jusqu'au village, par une route que nul Nain n'avait osé emprunter jusque là. Ils avaient été transformés par ce voyage, et l'on dit que les membres de ce groupe sont devenus les plus hauts officiers de la garde Naine



[modifier] La construction secrète


A la suite de ce voyage, de nombreux autres Nains s'aventurèrent en ces terres, mieux équipés et préparés que ne l'avaient été leurs prédécesseurs.
En même temps les discussions continuaient au conseil des anciens, les plans avancaient, les mines de pierre au Sud du village furent ré-ouvertes, et les forêts du Nord d'Elmore payèrent leur dû pour notre nouvelle merveille
Comment tous ces évènement se déroulèrent ils sans que les Humains ou les Elfes, les Sombres ou les Orcs, en soient informés? Cela représente le plus grand mystère... sans doute notre peuple avait il compris qu'il n'était plus intouchable? Je ne peut que supputer à ce sujet.
Alors que seule la construction de la forteresse, au Nord du site de la future ville, un évènement vint interrompre notre entreprise. Des hordes de Golems attaquèrent et prirent notre village. Des mois durant, notre peuple abbatu sembla dans l'incapacité de retrouver son énergie, mais la reprise du village, émaillés d'incidents entre les races, nous redonna courage tout en montrant bien combien il était important de finir au plus vite notre entreprise.

Avez vous déjà vu une ville naitre en quelques petites semaines? Cela fut un grand prodige, sans doute la plus grande oeuvre qu'aient jamais réalisé les enfants de Maphr. Avec son aide nous avons terminé notre entreprise, et bientôt notre chef invitera nos alliés pour leur faire découvrir notre pouvoir. Devant leurs yeux ébahis, se révélera ce qui, sans être la plus grande ni la plus belle cité de tous les temps, est néanmoins le plus grand chef d'oeuvre que vous puissiez, peuples d'Aden.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 20:51

Une affiche anonyme...
Un article de Le RP d'Oreline.
Jump to: navigation, search

Une silhouette encapuchonnée a été aperçue dans plusieurs villes importantes du continent, placardant des affiches anonymes sur les murs. On dit l’avoir croisée à Heine, Giran, Aden, Oren, Gludin et Gludio, distribuant ces mêmes parchemins dans les temples, les tavernes, ainsi qu’aux Gardiennes des Portes. Voici ce qu’ils contiennent :


" Habitants des terres d’Aden et Elmore, notre salut viendra de notre union contre la menace qui frappe notre monde. Les portes des Abysses ont été ouvertes. Que vous soyez Orc, Sombre, Nain, Humain ou Elfe, vous avez peut-être perdu une connaissance, un ami, un proche, au cours des fâcheux événements qui secouent régulièrement notre continent. Le Néant progresse et les attaques menées par les Démons se multiplient.

Mais ne vous perdez pas en lamentations, car nous pouvons encore agir. Et il est de notre devoir de faire tout ce que nous pouvons pour refermer les portes du Royaume des Morts. A notre connaissance, elles sont au nombre de quatre. Et leurs quatre clefs ont été remises chacune à un porteur. L’un des porteurs est Humain, le deuxième est Nain, le troisième est Elfe et le dernier est Sombre. Ces clefs, qui ont l’apparence d’épées, possèdent des attributs magiques qui leurs sont propres, et doivent être activées afin que les Portes puissent être refermées. A ce jour, toutes les Epées n’ont pas été réveillées.

Lorsqu’elles le seront, chaque porteur devra se rendre devant la Serrure correspondant à sa Clef, et les Portes devront être refermées dans un laps de temps défini. Or, le mystère de l’emplacement des Serrures n’a pas encore été percé. La plupart des informations recueillies sont semblables à des énigmes, et seules des suppositions permettent d’établir la correspondance entre chaque Clef et chaque Serrure.

Nous savons que la première Serrure est située au Monastère du Silence. Nous sommes plusieurs à avoir eu l’opportunité de la voir. Il s’agit d’une sorte de piédestal de forme ronde. Toutefois, nul ne sait si les autres Serrures ont cette même apparence. Une hypothèse consiste à penser que cette Serrure peut être refermée par la Clef possédée par Vugnus, le Chef du Conseil du peuple Nain. Mais cette hypothèse reste à vérifier.

La deuxième Serrure se trouve au cœur d’un grand volcan. Et la troisième, à l’Œil du Ciel. Quant à la quatrième… La quatrième Serrure est refermée par la Clef possédée par le porteur Sombre. L’Epées que l’on nomme Dévoreuse. Il est dit que c’est par elle que tout se jouera. Car la Dévoreuse a sa volonté propre, et le chemin du Porteur vers la Serrure sera une lutte sans fin. Et c’est cette même serrure qui sera la plus difficile à localiser. Car elle est mouvante. Se déplaçant par cycles d’une Lune, elle pourra se tenir sur une île du Sud, au cœur d’une Antique Tombe ou à l’intérieur d’un Ancien Laboratoire. Malheureusement, le quatrième lieu possible n’est pas connu de nous.

Les Serrures doivent être localisées au plus vite, et les Porteurs ont besoin d’être protégés tant qu’ils sont en possession des Clefs. Lorsque le moment sera venu de refermer les portes, des Armées devront être levées, car les Serrures sont gardées.

Le temps presse, car nul ne sait quand et où les Démons frapperont à nouveau, à l’image de ce qu’ils ont fait de la cité de Dion. "
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 20:54

Nom : Varoon

Prénom : Aenys

Race : Elfe sombre

Metier : Mage de combat

Sexe : Féminin

Age : Adolescente, ne connait pas son âge réel (26)

Religion : Shillen

Alignement : Chaotique Mauvaise

Guilde : Auncune pour l'instant


Déscription rapide :

Froide et détachée de tout. Elle montre rarement ses sentiments. Ayant une ambition dévorante, elle est prête à écrasée quiconque se dresse sur son chemin.

Ayant apprit la patiente, elle rumine toujours longuement sa rancune. Elle prête à tout pour s'ériger au somment...
[modifier] BackGround

Aenys ne se souvient plus, ou ne souhaite pas s'en souvenir, des élèments de son enfance. Les voici tout de même narés...


[modifier] Une enfance oubliée...

Née d’une bonne famille de sombres, elle fait ses premiers pas et ses premières découvertes dans un monde riche, plein de noblesse, et d’arrogance sombre. Les cinq premières années de sa vie, sont les plus calmes, voir même les seuls méritants cet adjectif. Elle était appelée à avoir une bonne éducation, et reprendre la succession des prents. Mais seulement, le destin lui choisit une autre voix...


[modifier] Un évenement fortuit...

A ses sept ans, elle sivit ses parents dans un voyage en extérieur. Après plusieurs jours de route, elle était assez rochons et demandait à rentrer, mais ses parents ne l’écoutèrent pas. Peut-être auraient-ils dus ? Quoi qu’il en soit, à la tombée de la nuit, la caravane fut attaquée par des brigands. Des humains, des orcs et même des sombres rebelles, et rebus de toute société. Ils tuèrent les parents, mais décidèrent de la garder en vie, pour pouvoir s’amuser avec elle plus tard.

Depuis ce jour, et pendant quatorze ans encore, ses journées ne furent plus remplies que de coups, insultes, attouchements, viols parfois, et même souvent, le temps passant. Elle perdu son identitée, ses sentiments, son âme... Les prières aux dieux ne lui étaient d’aucuns secours, ce qui la priva même d’unne foie salvatrice.

Plusieurs fois la bande changea de membres. Plusieurs fois on la vendait à d’autres malfrats. Plusieurs fois elle vit le monde. Mais toujours, ses journées étaient routines. Du lever au coucher, et même après, elle devait écarter, s’abaisser, et faire toutes tâches ingrates. Ses yeux perdirent toute lueur à ses neuf ans. A dix elle ne parlait plus. Et à douze, elle savait par coeur comment satisfaire les hommes au plus vite pour avoir la paix. Elle appprit à se servir de son corps comme d’un élément de persuasion, et comme d’une arme. Elle ne reçut jamais d’éducation, mais apprenait insconsiemment différentes langues au fur et à mesure des brigands, et mêmes quelques bases en combat et magie en les voyant s’exercer.


[modifier] Une résolution dévastatrice...

A ses vingt-et-un ans, elle décida qu’il était temps pour elle de se libérer. Non pas pour être libre, non pas pour stopper ses tourments, mais juste par gout d’indépendance. Tout ce qu’elle souhaitait, c’était d’être son propre maitre. Elle s’exerça un peu aux armes et à la magie, en cachette, et découvra son goût pour les arts occultes.

Une certaine nuit, alors qu’elle n’accompagnait que trois brigands, elle décida de partir. Mais pour franchir le pas, elle sut qu’il lui fallait tuer ses possesseurs. Elle attira deux hommes dans sa chouche, pour satisfaire leurs appétits, et les tua une fois leur soif assouvie. Le troisième fut tout aussi simple, elle s’approcha de lui et l’embrassa, tout en balladant une main experte sur son sexe, et plantant une dague dans son dos de l’autre. Il mourru rapidement, la regardant, plein d’incompréhension.

Après ela, elle partit sur les routes, avec presque rien sur le dos, sinon une bourse prise sur les brigands. Elle garda ses vieux réflexes, haïssant les mâles, mais se servant de leurs envies et de son corps pour arriver à ses fins. Quand aux femmes, Aenys les préfère nettement aux hommes. Il n’y a d’ailleurs qu’avec elles, qu’elle arrive à libérer ses sentiments, et à ressentir quelque chose...


[modifier] A la recherche d’un idéal...

Depuis sa libération, Aenys parcoure le monde, à la recherche d’un but, d’un idéal. Elle en profite de même pour augmenter son savoir magique, et combler son manque d’éducation sur son peuple et sur le monde. Elle ne souhaite pas retrouver une famille, ni même avoir d'attaches particulières. Elle veut montrer au monde son indépendance et sa force d'âme. Elle veut prendre sa revanche sur la vie...


[modifier] Premier pas dans l'aventure...(Chroniques)
[modifier] A la rencontre de son peuple de sang...

Après quelques années d’errance, Aenys arriva enfin sur les terres de son pays. A peine arrivée, elle croise une sombre, d’assez belle allure, qui l’interpele. Aenys ne voualit point s’attarder en ces lieux, mais cette sombre insitait pour parler, l’interrogeant, sur son identitée, sa vie, ses buts... Enervée, Aenys fulmina lorsqu’Astria se présenta comme la grande matriarche du peuple sombre, le plus haut placée. La petite sombre expédia les réponses, et envoya presque balladée sa supérieure involontaire, refusant toute aide de sa part. Elle croisa également un étrange orc répondant au nom de gnyarkk, qui ne se comportai pas en orc, et était totalmeent soumit aux drows femelles. Il avait el toupet de parler la noble langue sombre, mais savait au moins garder une attitude humble, et dominée. A peine quelques jours plus tard, dans une autre ville sombre, elle croisa une matriarche du nom de Lucie. Provocatrice et méprisante comme à son habitude, Aenys trouva bien vite une plus forte tête qu’elle en la personne de Lucie. Après quelques échanges de paroles méprisantes, et ironiques, Aenys se retrouva avec une blessure à la joue, et un bleu dans la jambe. Ne comprenant toujours pas l’humilité, Aenys continua à rigoler de Lucie, et de son comportement, qu’elle avait tant connu de part le passé. Mais son attitude lui valut sa première vraie blessure, une grande plaie au ventre, et au visage. Elle souffrait mais ne le montrait pas, acceptant presque la mort avec facilité. Lucie la ballaça en bas des escaliers, avant de lui écraser le ventre avec son pied. Lucie partie, Aenys ne tarda pas à s’évanouir.

Lorsqu’elle se réveilla, Aenys se trouvait au temple du coin, ou un inconnu l’avait amené. Les soigneurs lui avait prit la majeure partie de ses économies pour les soins prodigués. Ils lui expliquèrent qu’elle était restée ainsi trois jours, et qu’il lui faudrait encore deux trois jours pour se rétablir parfaitement. Grâce à leur soin, il n’y avait même pas de cicatrice. Mais, étrangement, ils n’avaient pu supprimer une toute petite marque, due à la baffe de Lucie. Aenys devrait vivre avec. La jeune sombre profita de ces deux jours de calmes forcés pour réflechir, à Lucie, à l’orc, à sa vie, à ce sentiment grandissant et inconnue, ou se mellait peur, admiration, jalousie, envie, crainte, respect...


[modifier] Une leçon à apprendre

Voilà à peine quelques jours qu'Aennys se remet de ses blessures, qu'elle rencontre à nouveau Astria, accompagnée de deux mâles, Ansem et Azall. Portant encore les marques laissées apr Lucie, et la fatigue de la guérison, Aenyss fut très vite sur la défensive, voir même agressive face aux questions de la grande matriarche. Répondant froidement, manquant de respect, elle ne fit que s'attirer les foudres de la grande dames et de ses sbires. C'est ce moment que choisit Lucie pour arriver, et d'autres sombres peu de temps après elle. Fulminant, Aenyss perdit la réalité de vue, elle vit un mal approché, il était aveugle. Il lui prit le menton, et tint bon malgré son ordre de la lâcher. Avant qu'elle ne comprenne, elle ressentit unne douleur cuisante, suivie d'un froid terrible dans ses yeux. Elle sombra dans le néant, et se mit a rever, dépassant le seuil de douleur appréandable.

Elle sombra un long moment dans la noir, avant de se sentir aspirer, elle voyait des images, mais ne les comprenait pas. Lorsqu'elle comprit enfin qu'elle assistait aux évenements forts de sa vie, à ses souvenirs enfouits, elle devint presque folle. aenyss était une spectatrice extérieur à sa vie, et ne pouvait intervenir. Elle revécut maintes et maintes fois le coup d'Azall, si... douloureux, et libérateur à la fois. Elle revécut aussi son premier viol, la mort de ses parents, son premier meurtre... toutes ses douleurs dues à son insolence... Aenyss crut bein que son calvaire n'allait jamais se terminer. Mais c'est là qu'une autre image apparu, une image ne venant pas du passé. Un grand sombre la dominait, affublé de cornes, et d'uun sourire sadique. Il criait son nom, tout en jouissant de son corps. Ses coups de riens lui faisait terriblement mal, mais elle ne pouvait bouger. Elle brandit sa volonté, et finit par ouvrir les yeux. L'un de ses oeils était obstrué, mais elle voyait unn guérisseur sombre audessus d'elle, juste inquiet de sa santé. Elle avait dur à ses sortir l'image du démon de sa tête. La voyant émerger, le sombre prit la parole.

-Bonjour Soeur. Je te prévient de suite. Nou avons guérit tes yeux sur ta fortunne restante. Mais le rituel a raté, et ton oeil gauche est condamné. Nous ne savons si il y eu des effets indésirables ou non, et dans le doute, nous avons cachés ton oei.

N'écoutant pas le guérisseur, Aenyss porta la main à son bandage, et l'enleva d'un coup sec. C'est alors que le démon réapparu, bien réel, devant elle. Mais il n'était plus seul, et d'autres attendait leur tour plus loin. Hurlant de follie, Aenyss commença à incanter, mais ne fit jamais son sort. Elle retomba dans le néant...
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 20:55

[modifier] Des changements radicaux...

Lorsqu'elle se réveilla à nouveau, suite à un autre cauchemar, Aenyss sut avec certitude qu'elel ne pourrait plus jamais dormir en paix. Elle mit unn temps avant de comprendre que la Grande Matriarche se tenait devant elle. Elle adopta aussitôt une attitude fervante et dominée. Elle donnait tout le respect dont Astria avait droit, eut égard à son rang. Un plan germait dans la tête d'Aenyss, et elle commença de suite à le mettre en oeuvre. La Grande Matriarche l'interrogea sur ses actions de démences, et sur son ressentit. aenyss y répondit avec humilité et obéïssance, même lorsqu'Astria lui ordonna de retirer son bandeau. Malgré les sorts d'apaisement, Aenyss devint folle et s'attaqua à la grande matriarche, qui fut ebranlée, par la puissance magqieu générée par Aenyss et son oeil. Bien vite, Aenyss s'épuisa, et s'endormit. A son réveil, la grande matriarche lui fit par des ses observations, et lui ordonna d'apprendre à se contrôler. Elle lui demanda également d'aller la revoir, une fois reposée. Aenyss se recoucha, sous la surveillance des guérisseuses, et tenta de se reposer.

Le lendemain, elle se réveilla en entendant la prière méditative d'un homme. Lorsqu'elle se releva, et aperçut Azall, elle fut surprise. Le voyant remettre son bandeau, elle se rappela qu'il était aveugle. Elle se rapprocha un peu. Il semblait avoir aucunne envie de la tuer, il s'inquiétait même de sa santé. Il trouvait, lui aussi, que la Grande Matriache était vraiment très (trop) conscilliante. Aenyss vit la une aubaine, et se lança. Elle lui demanda humblement de devennir sa pupille, afin qu'il puisse parfaire son éducation, et lui enseigner ses préceptes. Azall accepta évidement, et dès lors, devint le maître d'Aenyss, mais aussi son protecteur. Il lui promit d'être présent à l'entrevue qu'elle aurait avec Astria. Elle aller s'habiller, et continuer de se reposer, avant le retour de son maître. Au soir même, Azaal revint, suivit de peu par Astria. Elle s'interrogea sur le changeement d'Aenyss, mais accepta néanmoins qu'Azall soit son tuteur. Evidement, il devait répondre d'elle, et ses actes étaient surveillés. Si il échouait, il devrait assumer. Et c'est là qu'il faciilta la tâche. En cas d'échec, il acceptait la mort comme punition. Aenyss resta impassible a tout cela, mais jubillait intérieurement. Astria prit congé, et Azall emmena Aenyss à l'extérieur pour sa première leçon. Il lui exprima sa façon de penser, celon laquelle tous les sombres faisaient aprtie d'un engrenage, et que personne ne pouvait servir seul. La jeune sombre écouta attentivement son nouveau maître, avant de prendre congé. Elle pouvait à nouveau être libre...


[modifier] Les leçons commencent...

Quelques jours plsu tard, AEnyss alla trouver Azall dans sa demeure, afin de continuer les leçons. Elle trouva endormit, et tenta de la réveiller. Elle vit tous les objets autour de lui, et prit un livre. Il se réveilla peu après. Elle lui renda le livre, et lui expliqua la raison de sa venue chez lui. Il s'étonna qu'elle ne l'ai pas tué, ou du moins essayé. Bien sûr elle y avait pensé, mais n'avait rien fait. Elle lui dit ne pas avoir de raison de le tuer. Une fois cela expliqué, il lui confia le livre qu'elle avait prit juste avant. Le titre était "Veldrosh" (silence en sombre), et fut rédigé par les ancètres d'Azall. Ses aïeux furent exécutés pour hérésie après avoir rédigé ce tome. Ce livre renfermait bein des secrets, et n'était lisible qu'à condition qu'on y verse son sang. Azall le confia à Aenyss, et lui demanda de le percer à jour. Elle accepta, elle jubillait de l'aubaine même. Après, il lui enseigna les bases du langage secret des Sombres. Un language complexe des signes. Elle apprit les bases et les quelques codes militaires. Il lui donna également d'autres ouvrages, traitant des bardes noirs de Bae'Queshel. Leurs étaient magiques, mais ne sont plus maintenant que des quantiques à Shilen, et des mélodies appaisantes. Il y avait également un livre ou deux sur l'histoire du peuple sombre. Aenyss prit tout ces livres et promit de les étudier. Azall la congédia juste après.

Peu après être sortie de chez son instructeur, Aenyss croisa Ansem, uun autre sombre présent lors de sa punition. Elle lui présenta des excuses, et comprit qu'il était charmant. Il s'inquiéta de sa santé, et des raisons de son manque d'éducation. Aenyss lui donna satisfaction en lui répondant. Ansem lui promit qu'elle pouvait lui demander un service, et qu'il le lui rendrait avec plaisir. Il lui proposa également de rejoindre les spectres. Comme il semblait pressé, il s'en alla juste après. Aenyss était forte heureuse d'elle, et se mit en quête d'un endroit où loger et étudier...


[modifier] Une famille en attente...

Quelques temps après avoir rencontré Ansem, Aenyss alla voir les maîtres, afin de leur demadner des ouvrages de lectures. C'est là qu'elle rencontra à nouveau Astria. La grande matriarche s'enquit de sa santé det de ses projets. Ensuite, vint le moment où elle lui parla de sa proposition. En effet, Astria donnait la possibilité à Aenyss de rejoindre sa famille, si elle le souhaitait. Et cela, afin de bénéficier de protection, de mieux s'épanouir, et de, peut-être, pouvoir guérier son oeil dans le futur. Aucune des raisons n'intérressait Aenyss, qui ne les trouvait d'ailleurs pas correctes. Mais rejoindre cette famille faisait partie de ses plans. Elle promit à la Grande Matriarche d'y réflechir. Prenant congé d'Astria, Aenyss se mit en quête d'Azall pour l'informer de ces propositions. Il dit ne pas s'y opposer lorsqu'elel lui demanda son avis. Comme elle insista, il lui avoua avoir quelques réticences pour son intégration, mais ne voulait en donner la raison. Tout ce passait comme le prévoyait Aenyss, et elle s'attendait à la réaction d'Azall. Bien sûr, son choix était fait, depuis longtemps, mais elle en pouvait accepter si facilement, elle prit donc la décision de continuer à jouer son petit rôle. Elle prit uune plume et un papier afin d'écrir une lettre à Astria...


Peu après, elle croisa Ansem au temple de Shillen. Ils discutèrent un instant de sa possible intégration aux Spectres, avant qu'Azall ne les interrompe. Aenyss se retira pour les laisser aprler. Si elle avait un doute, elle fut certaine du sujet de leur discution, lorsqu'Azall lui demanda de sortir pour les laisser en paix. Une fois leur discuttion achevée, Aenyss rattrappa Ansem pour lui demander de l aider à trouver un logement. Faisant uun tour des maisons, elle choisit celle proche de chez lui et d'Azall. Comem des blessures le faisait souffrir, ansem rentra chez lui après avoir promit de meubler la nouvelle maison d'Aenyss. Elle insista pour le ramener. Une fois sur place, elle l'aida a retirer son rmure, et à se coucher. Malgré ses tentatives, ansem ne craqua pas. Il insista pour qu'elle dorme dans une pièce appart. Ce fut étrange pour Aenyss, c'était le premier homme à lui résister. Cela l'énervait, et lui plaisait en même temps. Bien vite elle se ressaisit et repensa à son but...


[modifier] Un évenement fortuit...

Alors qu'Aenyss se consacrait à ses études, et à l'élaboration continue de ses buts, uune bien mauvaise nouvelles arriva à ses oreilles. En effet, son maître Azall était mort. Il venait de succomber à la maladie qi le rongeait. Apprenant cela, Aenyss se trouva d'un coup sans repères, perdue, et laissée seule à elle-même. Elle avait perdu son guide, son moteur, son but dans la vie. Enfin, un de ses buts, comme elle comprit après plusieurs jours de désolation. Sortant de son silence, elle alla voir Astria afin d'accepter sa proposition d'intégrer les spectres. Elle précipitait ses plans, mais n'avait pas d'autre choix. Ayant pris connaisance des règles, elle se retira chez elle, afin de se recentrer. Après deux semaines, sa maison était vide, plus aucun meuble n'était encore présent. Personne ne l'avait vu partir. Elle n'avait laissé aucun avertissement...


[modifier] Renouveau...(Chroniques)
[modifier] Renaissance...

Depuis sa disparition, aucune trace de la jeune elfe noir impétueuse...

Même elle-même ne savait pas ce qu'il était advennu d'elle. Depuis le soir où elle c'était endormit dans, pour la première fois depuis longtemps, un sommeil sans rêves, Aenyss ne savait plus ce qu'il se pasait. De temps à autres, elle émergeait de sa torpeur pour voir le ciel bouger, avant de retomber immédiatementdans l'abime de l'inconscience.

Puis une fois, le ciel fit place aux arbres, puis une autre fois au plafond d'un caverne.

Depuis la caverne, des rêves étranges hantaient son sommeil. Elle se voyait entrain de combattre un démon à la taille et à la force innimaginable. Elle se sentait toute petite et des plus vulnérables. Après plusieurs tentatives, elle sut que sa magie était inutil contre ce démon, voir même qu'elel se retournait contre elle. Il ne lui restait donc que la fuite devant ce monstre...

Elle ne sut combien de temps elle fuyait dasn ses rêves, mais elle apprit vite à profiter des rares moments de répits ou elle apparaissait sasn crier gare dasn une clairière paisible. Maios ces moments étaients toujours trop court, avant que le démon ne la retrouve, et que le décor change...

Une fois, elle sentit la présence de quelqu'un d'autre, mais ne put trouver la source de cette sensation. Une autre, elle crut voir une ombre. Mais toujours, le démon l'empechait de cehrcehr mieux, ou de tenter de comprendre. Elle était épuisée, et avait de plus en plus de mal à courir.

Puis un jour, un elfe noir élégant apparut devant elle. Sur un signe de sa part, la clairière apparut, et le démon s'évanouit dans les ténèbres. Il parla d'une voix douce et calme.

(s)-"Bonjour Aenyss, comment vas-tu ? Oh bien sûr, tu ne sait pas, tu ne comprend rien."

Ce sombre semblait lire en elle comme dans un livre ouvert. mais elle répondit :

(a)-"Qui êtes vous ?"

(e)-"Qui je suis importe peu. Ce quej e peux t'apporter est important."

(a)-"Et que pourrait tu m'apporter feluquet ? dépeche, le démon reviendra."

(e)-"Non je ne crois pas, pas tant que je le voudrait... Sait-tu qui est ce démon ?"

(a)-"Non."

(e)-"C'est ton oeil, ou pour être précis, la magie qu'il y a dans ton oeil. Si tu vois le démon, cela veut dire que tu as une chance de le maitriser, et de te rendre plus forte. Maintenant, je te pose une question et réflechit à ta réponse. Veux-tu affronter le démon? ou qu'il redevienne insible à tes yeux ?"

Aenyss ne mit que peu de temps à réflechir, son ambition étant toujours trop forte.

(a)-"Le tuer."

L'elfe noir sourit, et sortit une petite dague du néant. Il lui la tendit.

(e)-"Voilà ta seule arme pour le vaincre. Je ne te dirait qu'une chose. Sous peu, il tombera endormit pour 2 minutes. C'est tout ce dont il a besoin pour récuperer."

Aenyss prit la dague, et soudain l'elfe noir disparut, avec la clairière. Et le démon revint, la poursuivant toujours. Puis soudain, il s'arreta, et s'endormit. Aenyss s'approcha, et se dit qu'avec sa peau, la dague ne transpercerait pas. Alors qu'elle se demandait que faire, une imga lui revint : Azall.

Mais bien sûr, les yeux. Elle grimpa tant bien que mal sur le démon pour atteindre ses yeux. Au moment où elle arrivait à hauteur de ses globes, il se réveilla, et s'agita. Aenyss planta de toute ses forces la dague dans l'oeil droit du démon. Elle fuit projeté dans les airs quand il fut prit de douleur et le néant l'engloba...

Elle se réilla dasn une caverne, toute endolorie. L'elfe noir se trouvait devant lui et sourit.

(e)-"C'est bien petite, tu as réussit, maintenant repose toi, tu en a besoin"

Il lui toucha le front, et elel ressombra dans le sommeil. A son réveil, la caverne était vide, elle se leva doucement, et trouva un feu allumé avec un peu de nourriture. Elle mangea et attendit.

Après une semaine de repos, et toujours sans nouvelle d'une présence, elle décida de quitter la caverne. En sortant dehors, elle fut éblouit par la lumière, mais constat que Rune se décinait au loin.

Ainsi, avec une force nouvelle dans ses veines, elle se dirigea vers la cité sombre...

[HRP]En vérité, elle a vaincu la magie, qui presque totalement disparue d'elle. Elle n'est donc pas plus forte qu'avant, elle a juste gagner un peu d'expérience. Qui plus est, toutes ses cicatrices ont disparues, mais cela, elle ne le sait pas encore. Tout comme les changement de son visage.[/HRP]
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 20:56

Fiche de personnage

Nom : Ainulindae Amarelis.

Race : Elf de lumière.

Age : Vien d'un âge ancien, bien lointain.

Classe : Spell Singer.

Alignement : Chaotique Bon.

Guilde : A venir peut-être
[modifier] BackGround

Ainulindae Amarelis est né il y a bien longtemps. Il a connu bien des guerres, et le Fléau. Venant d'une famille noble, il eu droit à la meilleure des éducations, et un accès à de grandes connaissances. Bien que son père le destinait à uun avenir de guerrier, et un post d'officier haut placé, Ainulindae ne l'entendait pas de cette oreille. Il se passionait pour l'histoire, la nature, et surtout, la magie. Dès son adolescence, il avait de grandes connaissances historiques et culturelles. Ses maîtres plaçaient de très grands espoirs en lui, tnat il aimait l'étude. Mais son père, lui, n'était pas des plush eureux, car son fils ne montrait pas tant de zèle à l'apprentissage des armes. Il faillit tuer Ainulindae à l'exercice, lorsque sa femme l'arreta. Quelques jours plus tard, lorsqu'Ainulindae fut sur pied, son père comprit qu'il pourrait quand même reservé un avenir militaire à son fils. En effet, l'apprentissage de l'histoire avait également fournit à Ainulindae de grandes connaissances stratégiques, et son imagination lui était très utile. Donc, bien que cela ne plus pas à Ainulindae, il persevera dans cette branche, tout en continuant les autres, sur le côté. Atteignant son premier siècle, Ainulindae était un bon stratège, et progressait rapidement comme mage et historien...

Voilà les seuls souvenirs qu'il conserve de son enfance. Ce qui suit de sa vie, il n'en conserve que des brides. Guerres, morts, amours, ...

Sa mémoire ne reprend qu'après le Fléau, dans le cimettière d'Aden. Il était très agé, et seul. Ses maîtres n'étaient plus, tout comme ses parents. A la libération du peuple elf, il s'exila volontairement, afin de méditer et de se ressentrer. Son retour dans la société attendrait.
[modifier] Chroniques
[modifier] Shaelia et le cercle.
[modifier] Un temps de réflexion.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 20:56

Ajira
Un article de Le RP d'Oreline.
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[modifier] le regard du coeur ...

Dans le château d'Oren ...


- chamberlain: MON SEIGNEUUUUUUUR AJIRAAAA !!!!

- Ajira: quoi quoi ? *calme*

- Chamberlain: Les patrouilleurs ont trouvé dans la forêt, une grotte habitée par un ou plusieurs drows, ainsi que des cadavres humains ...

- Ajira: hum ... *il prend ses lames et se leve*. Tres bien, je vais y jeter un oeil.

- Chamberlain: Tout ... tout seul ? Ne voudriez vous pas que ...

- Ajira: Non, sa ira *sourit*


Il ouvrit les portes du château calmement, attacha ses lames dans son dos, et marcha vers la forêt. Seulement, les portes a peine fut-elles fermées, qu'il se mit a courir tel un guerrier barbare fou. Son regard avait changé ... il y avait lontemps qu'il n'avait pas eu ce regard, si monstrueux et glacial, qu'il aurait pu pétrifier la méduse elle-meme.


Il pénétra dans la forêt, et la, il se remit a marcher, mais en conservant ce regard maudit. En effet, il trouva un cadavre d'un des patrouilleurs. Il en profita pour en faire ressortir un squelette, histoire de ne plus etre seul. Soudain, il entendit un son, très fin. Et une flêche se planta dans la tête du squelette.

Celui se démembra totalement. Sans la moindre hésitation, Ajira se mit a terre, essayant de retrouver la trajectoire de la flêche ... Le crane avait été percuté par la droite. Il se leva, et sans regarder, il lança une boule de feu a droite. Le drow, qui s'était levé, espérant achever le Grand Sage a la dague, l'eu reçu de plein fouet.


- Ajira: punaise .... c'est pas passer loin ...


Sur de son coup, il s'avança vers le drow. Il savait que celui-ci n'était pas mort, mais il devait être salement touché. Il s'avança donc, et s'agenouilla devant le drow: il mit sa main sur le torax de la victime, a plat, et commença une incantation. Certains la connaissaient : c'était la destruction de l'âme, une spécialité d'Ajira.


Mais avant que le sort n'aboutisse, le drow pris la dague, et donna un coup au visage de l'humain.

D'un bond, Ajira recula , mais c'était trop tard. le drows l'avait atteint aux yeux, il ne voyait plus rien. il se mit a crier de douleur, un cri perçant que même un garde dit l'avoir entendu. Le drow été fier, mais ce cri le laisser perplexe. Non, il avait peur. Ajira était bléssé, mais c'était une personne puissante, très puissante. S'il parvenait avec une magie a calmer la douleur, le drow pouvait être sur que sa en serai finit de lui. Il se leva, bondit sur Ajira pour lui mettre un coup critique.


- Le drow: mais ... c'est impossible ...


Il avait arrété de crier, et avait repris un calme inébranlable, cette fois ci. De la main gauche, Ajira avait bloqué la dague. De la main droite, il avait planter son index dans le front du drow. mais aucun sang ne coulait. jusqu'a ce que Ajira dise :


- Ajira: dis ... disparait ... Varn Güilars


Et en une fraction de seconde, la tete du drow explosa.

En rentrant au château, tout le monde cria en voyant Ajira, bléssé a ce point. Pour avoir retrouvé le chemin du château, il expliquait au chamberlin qu'il avait développé une sorte de sixième sens ... Les yeux du coeur. Il n'était pas le seul a les posséder, nombreux guerriers avaient cette vision, pour disserner l'aura des monstres.

Le plus épatant était de le voir aveugle a ce jour. Cela ne le dérangeait pas, car maintenant, il était presque sur que personne ne serait apeuré par son regard, aussi glacial qu'il fut.

Mais il n'était pas au bout de ses surprises ...



[modifier] Un nouveau don

Ajira commençait a s'habituer d'être aveugle. beaucoup de citoyens a Aden, a Oren ou dans d'autre ville, était étonnés de le voir les yeux fermés, sans savoir qu'il était devenus aveugle. Sans les yeux du coeurs, il savait où il était. Quand il touchait un mur, il sentait la pierre qui vieillissait, lisse a force de la toucher. " Je suis a Aden, sur l'escalier, coté gauche " pensat-il. Il décida depuis la d'aller voir la guilde des mages, celle qui l'avait fondée. Aujourd'hui il y avait un examen pour tout les apprentis, meme les plus jeunes. C'était le motif d'Ajira : sa présence était solicitée pour voir les futures recrues.

Il rentra dans cette demeure, et sans que personne ne disent quoi, tous les apprentis mages se levèrent, et le saluèrent très poliment. Etonné, il ajouta ceci :




- Ajira: Je vous remercie pour cet accueil chaleureux, mais il vaudrait mieux que vous vous concentriez sur le test qui approche. Je vous souhaite tous bonne chance, et j'espere ne pas vous destabiliser. Je serai dans la salle, mais ce ne sera pas une raison pour avoir honte si vous échouez. l'échec apprend beaucoup de chose. Enfin, ceci dit, je voudrais surtout que vous réussissiez tous *rigole*

- un éleve: grand Sage, pourquoi depuis peu, vous avez toujours les yeux fermés ??

- Ajira: Sa ? tu le saura si tu réussit le test, petit curieux


Apres sa, le premier candidat passa pour " ouvrir le bal ".

Il avait choisit d'utiliser une magie assez puissante, et au passage une spécialité d'Ajira : " Blaze ".

Il se concentra, et invoqua la boule de feu. L'incantation avait été très bien réussit, si bien qu'Ajira siffla un peu. Elle dégageait beaucoup de chaleur. Mais au moment de la lancer, il y eu un problème : La boule de feu commençait a bruler l'élève. C'était parce que la boule de feu était devant lui, et non au dessus de lui, comme avait écrit Ajira dans son livre de magie.

L'examinateur était déçu, et il allait lui refuser le passage en classe supérieur.


" leve les bras, allez ! " Pensa Ajira. Et comme un réflexe, le garçon leva les bras, et d'un mouvement souple, lança la boule de feu sur le mannequin de pierre, servant de cible. Tout le monde applaudit, y compris Ajira. Finalement, il eu une réponse favorable au test, et en passant, il passa voir Ajira :


- l'eleve: Merci beaucoup Monsieur le Grand Sage ?

- Ajira: je te demande pardon ?

- l'eleve: Oui, quand vous m'avez demandé de lever les bras, c'est grace a vous !

- Ajira: Mais je l'ai juste pensé, je ne l'ai jamais dit ... oh ! *il met sa main devant la bouche* Et si ... *il refléchit* Bien, va dans la pièce suivante.


Un autre élève arriva. Il voulait en avoir le coeur net. Avant meme qu'il commence, il demanda que tout le monde se taise. Il pensa ceci en direction de l'éleve :


" Tu va dire a voix haute le nom de la magie que tu va exécuter "


Et l'éleve, naturellement, répondit a ce quoi Ajira avait pensé. Cette fois, il en était sur: Il lui avait communiquer par télépathie ce dont il pensait ! Et meme chose pour l'éleve précédent.

Il dit aux maîtres de l'école qu'il devait partir, car il devait essayer quelque chose. En croisant un élève, il ré-essaya " Leve les bras " pensat-il. l'éleve, étonné, mit ses mains sur sa tete, et leva les bras ensuite.

Ajira rigola, puis partit, de très bonne humeur. Il venait de découvrir un nouveau don, plutot pratique. Il se demanda ensuite si sa avait un rapport avec la perte de sa vue.

A force de réfléchir, il commençait a avoir mal a la tête. Il partit donc de Aden, en direction de Oren, dans son château, pour se reposer un peu, lui et son nouveau don.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 20:57

Alexiel

Naissance d’une Haine...
ui es tu ? Pourquoi porte tu cette cape et cette capuche ?

Combien de fois vais-je encore entendre ce genre de question...

Qui suis-je, en voila une bonne question, je n’était rien d’autre qu’une enfant a l’époque, rien d’autre qu’une gamine de 14-15 ans qui vivait avec ses parents, rien d’autre qu’une fille que ses parents éduquaient tant bien que mal suivant les principes de notre peuple. Oui, je n’était rien de plus a cette époque, l’époque ou la guerre contre les humains et elfes était ouverte, l’époque de l’insouciance, la bonne époque...
Mais toute chose a une fin, et cette époque a disparue le jour ou les humains et elfes ont foulés nos terres, le jours ou ils se sont conduis comme nous au combat, l’époque où ils ont tous compris qu’ils avaient fait une erreur en se conduisant de la sorte au combat, en tuant avec cette haine, haine compréhensible a vrai dire, mais cette haine était digne des Sombres, pas d’humains et encore moins d’elfes. Ils ont tués comme notre armé le faisait, dans la rage du combat, dans le sang et la sueur, dans la haine des personnes tombé contre l’ennemi...mais nous étions la proie cette fois si, et eux les prédateurs enragés... ils ont attaqués notre nid comme tout bon prédateur l’aurai fait, mais ils ont fait une erreur, erreur de sentiment, de rancœur, erreur d’humain et d’elfe.Quand un sombre donne la mort il la donne généralement sans aucune rancœur, et si la personne qu’il tue a de la famille, il s’arrange soit pour qu’on ne sache jamais que c’est lui qui a donné la mort, soit il tue toute la famille de la victime pour s’assurer que personne ne se vengera un jour ou l’autre contre lui. Voila la plus belle erreur de cette attaque contre notre cité, avoir laissé des enfants en vie, alors qu’ils ont tués leur parents.
Qu’es ce qu’un enfant qui voit ses parents mourir sous ses yeux ? Un corps sans vie et sans aucune volonté de vivre ou de survivre, ou alors une haine qui grandi jour après jour, dans l’ombre, une haine éternelle, une haine sans limite, une haine pure...

Heureusement pour moi, j’ai était arrêté avant de me lancer tête baissé, le visage encore mouillé par les larmes qui y coulait, arrêté par cette femme, si grande, si belle. Elle m’a d’abord troublé, je pense que c’est la raison pour laquelle je l’es suivie dans le Temple alors que l’ennemis se trouvaient encore dans la cité. Elle m’a caché dans une pièce annexe du Temple, je n’ai pas compris ce qui c’est passé ce jour la, mais ce jour a changé ma Voie et ma vie. Elle m’a dit qu’elle reviendrai dans deux semaines lunaire au plus tard, que j’avais assez de nourriture ici pour vivre le double de ce temps, et que pour voir le ciel je n’avais qu’a monter un ou deux escaliers. Ces deux semaines d’isolement dans ce Temple m’ont d’abord inquiété, a entendre des humains ou elfes passer dans notre Temple, je n’avais qu’une seule envie, les tuer, tous... mais a chaque fois que cette envie revenait, je pensais a elle, elle et sont calme alors que l’ennemis est dans notre ville, elle et son sourire si intriguant...

Elle a finalement tenue promesse, deux semaines se sont écoulées et elle est revenue, sans aucune difficulté pour passer inaperçue devant les quelques humains qui avaient pour mission de garder le Temple et la Cite. Je vais te conduire la ou tu pourra dormir en paix, mais pour cela tu devra avoir une confiance aveugle en moi et mes actions... je me souviendrai toujours de cette phrase, quand a elle elle a du se souvenir de cette gamine qui lui est tomber dans les bras en pleurant, ces pleures étaient ma réponse...

Dix ans se sont écoulés désormais, et je vie toujours a l’ombre de celle que je considère comme ma mère, a l’ombre de la prêtresse...mais mon enseignement et presque fini, et les épreuves vont bientôt tomber, je les relèverai tous, sans exception, comme vous me l’avez appris Maîtresse Almalexiel...

[modifier] Enfants de la Haine
levé dans l’ombre de la prêtresse, la haine est le seule sentiment que ces enfants expriment, ils ne connaissent que ce sentiment, sentiment toujours alimenté par la prêtresse qui est à la charge de leur éducation. Elevé dans la haine, ces enfants ne sont que des armes dans les mains de leur maîtresse et prêtresse, des armes aveuglent qui tuent sans jamais poser de question, sans jamais exprimer le moindre regret, sans jamais exprimer le moindre plaisir non plus. Ces enfants ne sont guère comme les autres, refoulant leur sentiment au plus profond de leur être et ce des leur plus jeunes ages, il n’es pas rare de voir ces enfants devenir fou a l’age adulte, fou des qu’ils expriment des sentiments qu’ils ne connaissent pas et qui les effrayent. De véritable arme qui n’obéissent qu’a une personne, ne font confiance qu’a une personne, ne tue que pour une personne, ne donne leur vie que pour une personne, la Prêtresse en charge de leur éducation....

Les premiers enfants ayant reçu ce genre d’éducation remonte à l’age des premières guerres ancestrales entre les elfes blancs et les elfes noirs. A l’époque ces enfants étaient essentiellement utilisés pour des assassinats en tout genre, aussi bien contre les elfes blancs que contre leur propres frères ou sœurs. Rare sont ceux qui arrivent a ce détacher de l’emprise de leur maîtresse, et encore plus rare sont ceux qui arrivent a échapper au sort que leur maîtresse donne aux traîtres. Ont raconte que certains enfants aurai étés élevé ainsi après l’attaque des Humains et des Elfes blancs contre la cité Sombre, mais sans aucune certitude.Ainsi vivent ces enfants sans vie, c'est ainsi que certains enfants sont élevé chez les sombres, comme de vulgaire arme...




[modifier] Premiers pas en dehors du Temple

Almalexiel : ton enseignement est désormais fini Alexiel, voila maintenant plus de dix ans que tu vie entre le Temple et la Cité, plus de dix ans que tu suis mon enseignement, tu es désormais libre de quitter le Temple, libre de vivre ta propre vie, tout comme tu était libre de suivre mon enseignement...

Alexiel : par...partir du Temple...mais je n’ai nulle part ou aller a part le temple, et je ne connais personne en dehors de vous et quelques frères et sœurs, quand a mon enseignement il ne peut déjà être terminé, quand a ma vie, je vie a travers vous Maîtresse...

Almalexiel : ton enseignement est belle et bien fini Alexiel, il ne te reste plus qu’a le mettre en vigueur jusqu’au jour ou tu passera la première épreuve.

Alexiel : la première épreuve...

Almalexiel : va désormais, il y a bien des choses qui ne s’apprenne pas dans un livre ou a travers les paroles d’une personne, reviens me voir ce soir.

Alexiel : bien Maîtresse.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 20:57

Le soir même, au temple de Shilen...

Alexiel : c’est...c’est impressionnant, cette image que vous avez laissé dans l’esprit de certaines personnes Maîtresse, je n’ai parler qu’a deux personnes aujourd’hui, et l’une d’elle était si...

Almalexiel : qui était cette personne ?

Alexiel : il dit s’appeler Athanor, il parle de vous comme si il s’agissait de sa mère, le temps n’a eu aucune influence sur se qu’il ressent pour vous, c’est intriguant et inquiétant a la fois.

Almalexiel : laisse moi deviner, il compare chaque une de tes paroles au miennes, et il t’a demandé si tu n’était pas moi ?

Alexiel : oui Maîtresse...

Almalexiel : débrouille toi pour qu’il m’oublie, tes épreuves risquerai d’être compromis si des gens se souvienne de moi...et qui était la deuxième personne ?

Alexiel : une sœur qui recherchais ses parents, enfin a part ses paroles guère polie je n’ai pas retenu grand-chose de sont histoire, elle doit avoir un peut près 14 ou 15 ans.

Almalexiel : il doit s’agir de leur enfant, elles s’aiment toujours après ses dix années almalexiel rigole légèrement enfin...tu peut te reposer si bon te semble alexiel, ou continuer a découvrir ce monde qui t’entour, tu es libre après tout... almalexiel disparaît dans les Ombres du temple.

Alexiel : bien, Maîtresse...


Quelques jours plus tard au Temple de Shilen...


Alexiel : Les paroles d’athanor sont de pires en pires maîtresse, ont dirai qu’il ne vie que par vous, il compare toutes mes paroles aux votres, il ne parle que de vous comme étant la plus sage et la plus protectrice des sœurs qu’il n’es jamais connu, non pas que je doute de ce qu’il dit mais...

Almalexiel : le pauvre garçon, j’ai du trop marquer sont esprit a l’époque, c’est impressionnant que tant de temps après ma disparition il parle encore de moi léger soupir mais si il ne me crois pas morte cela risquerai de changer bien des choses. Tu sais ce qu’il te reste à faire Alexiel, je ne sais pas si il résistera à ce qu’il va voir mais après tout si c’est la seule solution pour qu’il m’oublie...

Alexiel : bien maîtresse, je ferai comme bon vous semble.

Une silhouette encapuchonné et un jeune mage ont était vu dans les jardin de Shilen ce même jour, ont raconte que ces deux personnes se sont dirigé vers l’ouest du temple pour s’arrêter au pied d’un arbre ou l’ont pouvait voir une simple stèle en pierre pour signaler la présence d’une tombe...

Quelques instants plus tard un crie de douleur et de colère a pu être entendu jusque dans la cite...nul ne sais ce qu’il sais véritablement passée ce jour la, mais le jeune mage est revenu des jardin de Shilen avec une aura d’un rouge sanglant, quand a la silhouette encapuchonné...
[modifier] Premiers pas en dehors de la cité...
a nuit au Temple de Shilen...

Almalexiel : alors cette découverte du monde extérieure, ou en es tu ? Qu’a tu vue ?

Alexiel : plutôt amusante, j’ai vue beaucoup de choses, certaines plaisantes, d’autres moins. J’ai fait la connaissance de l’actuelle Ambassadrice, Dame Olorae qui vous remet le salut. J’ai aussi croise le chemin d’elfes...je dois dire que ce genre de rencontre et si existante, cette envie de meurtre qui jaillie soudain, cette envie de faire couler leur sang, de les tuer froidement, de les égorges, mes mains qui tremblent d’excitation a ces envies, oui vraiment plaisantes comme rencontre...

Almalexiel : Olorae, Ambassadrice, c’est amusant de voir ce que le temps offre a certaines personnes, et ce qu’il fait disparaître. Enfin tu te fera ton propre avis sur cette personne, mon avis est basé sur ses actions antérieure, elle a du changer depuis le temps...

Alexiel : a vrai dire je trouve cette personne plutôt intéressante, nous avons discuté théologie il n’y a pas si longtemps, cette discussion était même enrichissante. Elle m’a dit qu’elle ne connais qu’une seule personne qui pensé comme j’ai pensé lors de cette discussion...c’est a ce moment qu’elle ma demander de vos remettre le bonjour. Elle m’a aussi demander de faire parti d’une famille si je voulais l’assister dans son nouveau rôle, avez-vous une famille a mon conseiller ?

Almalexiel : l’assister dans son nouveau rôle ? Almalexiel rie légèrement pourquoi pas après tout...pour la Famille je te conseillerai les Purgateurs, après tu es libre de ton choix Alexiel.

Alexiel : merci Maîtresse...

Almalexiel : avant que tu ne partes, sache que tu vas passer l’épreuve de la Prière Eternelle dans trois jours lunaire à compter de ce jour, prépare toi en conséquence.

Alexiel : déjà ?! Enfin je veut dire ce n’est pas trop tôt ?

Almalexiel : j’ai confiance en toi Alexiel, et puis tu ne porte pas la marque du Culte pour rien... almalexiel rit légèrement avant de disparaître dans les ombres du Temple Aluve’ mon Enfant...

Alexiel : Aluve’ maîtresse...
[modifier] Liberté et repos eternelle
éjà quelques jours que Shi’ Nayne avait disparue, quelques jours aussi que les ombres dans le temple s’agitaient, quelques jours ont suffit pour perturber bien des choses...

Shi’ Nayne ne l’avais jamais cachée, elle était l’élevé d’Almalexiel, mais elle avait aussi dit qu’Almalexiel était morte, c’est tout du moins ce que tous croyaient jusqu'à ce jour, ce jour ou le sang d’une enfant a coulé en Terre Elfique, ce jour ou la Prêtresse est sortie de son Temple après tant d’années... Cela ne faisait plus aucun doutes, Shi’ Nayne devait avoir un lien avec les différentes agressions qui c’était produite ces derniers jours. Aucun doute non plus sur le fait que les elfes la retenaient dans une de leur ville. Shi’ Nayne l’avait toujours dit, elle sacrifierai sa vie si sa Mère lui demandait de le faire, peut être l’a-t-elle finalement fait. Les elfes l’on emprisonnée dans une de leur ville, et une elfe a osait aller la où l’on ne peu aller, dans l’esprit d’une personne. Une elfe a violée l’esprit de Shi’ Nayne, ce viole, Almalexiel le savait, elle savait qui chez les elfes était capable d’une telle chose, et elle savait aussi que cette elfe le ferait si son élève refusait de parler, elle le savait....l’esprit de Shi’ Nayne aller être le lieu d’une confrontation, confrontation qui aller lui coûter la vie. Mais les sombres sont fourbes, et Almalexiel n’enfreint pas a cette règle. Elle voyait a travers les yeux de Shi’ Nayne, elle connaissait sa position, quitte a ce que son élève meurt, autant mettre tous les chances de son cotés pour que cette elfe en souffre. Elle appela celle qui etait aussi sombre qu’elle Tolomnia la Kainiste. Le plan était simple, une fois Tolomnia sur place, il suffisait d’attendre que l’elfe rentre dans l’esprit de son élève, qu’elle s’y crois en sécurité, et contre-attaquer, elle et Tolomnia contre l’elfe. Le plan était simple, mais les elfes sont devenu plus sombres qu’avant, et tuer de sang froid une enfant comme Shi’ Nayne ne leur fait plus peur désormais, leurs peurs ont changées en dix ans, chose que n’avait pas prévu Almalexiel de son Temple. L’affrontement a belle et bien eu lieu, mais une autre elfe est rentrée dans la prison au moment où Ollinwen, l’elfe qui pensait violer l’esprit de Shi’ Nayne sans problème était mal au point. L’elfe n’eu pas un moment de réflexion, pas un seule sentiment pour ce qu’elle venait de faire, son épée encore dans le ventre de Shi’ Nayne étendue au sol, baignant dans son sang...Shi’ Nayne était morte...au Temple de Shilen, une femme sombre tombe au sol, les mains sur la tête, des larmes de sang coulent de son visage...Mais le combat n’était pas fini, Tolomnia continuait le sien avec pour relais son corbeau, Almalexiel elle avait non seulement perdu son relais, mais aussi son enfant...

Bien des parts d’ombres résident encore sur cette histoire, sur le fait que des sombres aient réussi a venir jusqu'aux portes de Heine, lieu ou Shi’ Nayne se trouvait.Ce qui est sure, c’est que les sombres sont reparties de la ville avec le corps de Shi’ Nayne et un goût de vengeance dans la bouche, une envie de sang, de meurtre...une envie qui n’a pas était assouvie depuis cette période de paix, la paix...la paix n’existe plus entre les elfes et les sombres touchés par la mort d’une de leur Sœur, la paix n’existe plus pour les Purgateurs, car elle n’a jamais existée...

Quelques actions ont eu lieu suite a la mort d’une des leurs, mais les Sombres ont vraisemblablement perdu tout esprit de vengeance et de haine, car aucune action mémorable, aucun bain de sang n’a eu lieu après la mort d’une des leur. Mais tu n’es pas morte pour rien Alexiel, ta mort aura au moins servi a une chose, a sortir le chien de sa niche, le chien qui ne faisait qu’aboyer fut un temps, le chien qui mord désormais...Tu m’a fait sortir de cette niche Alexiel, et je t’en remercie...tu es libre désormais, libre de cette enseignement que j’ai forcé et que tu n’a jamais vraiment compris, libre de ses trahison, de ses rumeurs, de ses mots qui ont pu te blesser...oui tu es libre car desormais tu repose dans son Ombre, la ou personne ne viens te poser de question, la ou personne ne te demande qui tu es, la ou elle veille sur toi chaque jour qu’Elle fait...repose toi mon enfant, tu l’a bien mérité..
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 20:58

Alfador
Un article de Le RP d'Oreline.
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[modifier] Background
[modifier] L'enfance d'Alfador

« Il existait, il y a bien longtemps, sur l’île murmurante, un humble fermier, qui, de part le fait d’avoir retrouvé — et surtout rendu — un des bijoux de la comtesse régionale de l’époque, Odous, c’est vu offert un noble cheval, blanc comme neige.

Ceci tomba à quelques jours de l’anniversaire d’un des fils du fermier, et d’ailleurs ce dernier lui offrit pour sa majorité. Un voisin vint voir le fermier, et lui dit tout étonné de ce qu’il venait de voir : « Eh bé ! T’a plus qu’beaucoup d’chance toi ! C’pas à moi qu’la reine, viendrait offrir une d’ces bêtes ! Un ch’val tout blanc, d’race pure sûr’ment. » Le fermier sourit en lui répondant ceci « Bé, en fait, s’tu veux vraiment savoir s’que moi j’en pensions, j’sais pas si c’est une si bonne chose ou une mauvaise chose moi, t’sais ! » Le voisin le regarda bizarrement, comment peut-on trouver qu’un cheval blanc, de pure race sûrement, puisse être un mauvais cadeau… Quelques jours plus tard, après avoir appris à son fils les rudiments pour monter sur un cheval, son fils tente de monter cette bête, mais cette-dernière rue et éjecte son cavalier. Le jeune adulte fait une mauvaise chute, tombe sur des pavés et se brise la jambe droite. « Oh ! C’est vraiment pas d’chance… dit le voisin. T’avais bien raison quand tu disais qu’ce cadeau était p’t’être un mauvais truc… J’pense même qu’celui qui t'a donné c’cadeau a fait exprès de c’tromper d’bête, il t’a donné une bien belle bête, mais avec un d’ces caractère... Et il s’est gardé pour lui l’vrai cadeau. Et puis voila qu’ton fiston pourra plus bien marcher tout’sa vie, enfin, moi c’que j’en disions ! » Le fermier ne semblais pourtant pas contrarié du fait que son fils ce soit brisé la jambe, et ne s’étais pas pleins à la Dame qui lui avait fait ce présent. « Bé, en fait, s’tu veux vraiment savoir s’que moi j’en pensions, j’sais pas si c’est une bonne chose ou une si mauvaise chose moi, t’sais ! », Lui répond-il. Là-dessus, la guerre éclate entre les hommes et les orcs, et tous les jeunes gens sont mobilisés de force, pour montrer aux autres ce qu’ils valent. Seulement, le fils du fermier, ayant la jambe brisée, ne peut malheureusement pas marcher assez vite et est le seul à ne pas être recruté par l’armée. Le voisin revient, attristé par la nouvelle de la mort de son propre fils, et dit : « Toi et ton fils, z’avez bien d’l’à chance ! Il est l’seul à n’pas partir à la guerre, et toi tu n’t’inquiéteras point sur son sort dans la guerre ! Là c’est sur, j’pensions que celui qui vous a donné c’cheval savait tout à propos d’cette guerre, et qu’il à fait exprès d’vous l’donnez avant l’anniversaire du p’tit pour l’sauver ! Enfin, c’est s’que j’en disions hein ! » Et là le fermier lui répond tranquillement : « Bé, en fait, s’tu veux vraiment savoir s’que moi j’en pensions, j’sais pas si c’est une si bonne chose ou une mauvaise chose moi, t’sais ! » Peut de temps après il…»

Alfador interrompt soudainement son grand-père pour lui demander combien de jours dure cette histoire ? Le grand-père sourit à cette question, et lui répond doucement que tout dépendra du temps qu’il mette à s’endormir…

Le lendemain, Alfador se réveille à la lumière du jour, et sa mère n’est pas encore venue le réveiller ; il risque d’être en retard à l’école. Il descend assez vite dans la cuisine pour prendre son petit-déjeuner, cependant… Dans l’ombre d’une marche, derrière l’angle de l’escalier, tente de se cacher une bête velue… Une bête qui va bientôt ruisseler de sang ! Alfador ne se doutant de rien continue de descendre, par contre, il entend une sorte de grognement étrange en provenance d’en bas, des bruits de pas, et d’objets qui tombent ! Pas rassuré du tout, il continue courageusement sa descente vers le rez-de-chaussée. Il tourne à l’angle de l’escalier, pose son pied sur une marche et... Mais, cette marche ? Il retire soudainement son pied, mais trop tard, le mal était déjà fait... Son pied se retrouve taché d’un peu de sang. Il vient d’écraser littéralement sous son pied un jeune elpy, bienheureusement encore dépourvu de corne.

Arrivé en bas, il comprend vite la raison de ce boucan. Sa mère, Namara, dormait bruyamment en bas des escaliers, recouverte de 3 ou 4 elpys. Elle était rentrée tard dans la nuit, après qu’Alfador ce soit couché. Sans doute était-elle allé la veille à la taverne du coin, pour « boire un peu » . Il faut dire que c’étais l’anniversaire de mort de son mari. Seulement, pourquoi des elpys se trouvaient dans la maison ? La réponse venait d’elle-même si l’on se donnait la peine de regarder la porte. En effet, dans son état, la mère d’Alfador n’avait pas vraiment refermé la porte… Il restait un passage assez grand pour faire passer une horde d’elpys sauvages en quête de bocaux à briser. Car il faut le dire, mais les elpys se trouvent être très doués pour l’escalade de tables, étagères, et autres meubles ! Il s’avèrent aussi très doué dans l’épluchage des carottes ! Mais ça, c’est une autre histoire..

Enfin. Alfador passa par-dessus sa mère, la laissant dormir encore un peu, et alla fermer la porte puis prit son petit-déjeuner. Peu de temps après, son grand-père, Roihclem, vint lui porter un livre intitulé : Devenir un Puissant Mage en 483 leçons illustrées. Intrigué, Alfador lui demande ce qu’il fait debout à cette heure. Son grand père lui répond que là n’est pas la question, et qu’il a besoin d’un mage dans famille. Alfador réfléchit, il sait que Roihclem a toujours été quelqu’un de carrément fou, mais il doit avouer qu’il a toujours voulu devenir mage — pour corriger un défaut qui lui vaut d’être la cible des moqueries d’autres gamins comme lui — et il se trouve que le cadeau de ce livre tombe plutôt bien. Sur ce, il fait la bise à son grand-père pour le remercier, lance depuis la porte un caillou sur sa mère, histoire de la réveiller, et part vite en courant vers l’école du village...


Quatorze ans ont passé maintenant, Alfador était devenu un mage respecté — enfin ça se discute — dans le village mais malgré son don pour la magie, il fut contraint par la force de le quitter... Il faut dire que ses bas-faits sont plus courants que ses haut-faits, assurément à cause de son défaut majeur... Pour citer un exemple, il me semble qu’un jour un certain Glenn lui avait demandé un service concernant son troupeau : les rendre plus gros et que les bêtes produisent plus de lait. Alfador, bien content de se sentir utile dans son village accepta sans hésitation ! De plus, avec son excellente mémoire, il se rappelait très facilement de la formule exacte — « Chähan-tôn su rle’pondÂvï nion » il me semble — et se mis aussitôt arrivé au travail. Seulement, son « léger » problème ne l’a pas aidé, si bien que les bêtes de Glenn étaient toujours aussi petites ; il ne s’étais rien passé... Alfador, pas encore découragé, retenta l’expérience après avoir constaté son échec. Et il se trouve que cette seconde tentative réussit ! Enfin « réussit » en le disant vite ! Ou plutôt en le disant très vite ! En effet, les bêtes de l’ami Glenn s’étaient toutes, à une exception près, transformées en une sorte de girafe à carapace de tortue. C’était assez.. grotesque, mais enfin, ce n’étais pas le pire, une des bêtes du troupeau c’était transformé en un savant mélange d’Estrovouille et de Glaoupard à crête de Tcho ([Pub on] Pour plus d’information à propos de ces créatures, je vous conseille fortement d’acheter puis de lire l’édition « bestiaire » de ‘’l’Encyclopédie Anarchique du Monde de Troy’’ aux éditio.. ZAPPP ! [/Pub off]) mais tout cela peut encore paraître banal, en effet, le nombre de jeune se prenant pour de grands mages et provocants des phénomènes semblables est assez hallucinant, mais le pire dans cette histoire, le plus incongru, le plus hors du commun, c’est la transformation de Glenn en une sorte de Grenouille bondissant de partout avec une épée (qu’il appelle « le Masamune »), parlant comme il y a 15siecles et surtout hurlant de partout que la reine Leene est en danger... Enfin, Alfador, pas inquiété du tout, dit que c’était tout à fait normal, parce qu’en fait le champ de Glenn formait un Shmalock parfait, ce qui déphasait les stipules de son bâton cognitif... Je pense plutôt pour ma part que c’est une excuse pour ne pas dire qu’il c’était lamentablement planté, mais bon. On pourrait encore citer une petite demi 100aine d’exploit du genre, mais je pense que c’est assez clair... Donc je vais juste raconter pourquoi il a été banni de son village...

Tout commença par un beau matin du mois d’avril, pluvieux à souhait, rendant Glenn la grenouille hystérique à souhait. Donc il se trouve que le chef du village était parti en quête d’un puissant mage dans les environs — il ne faisait pas confiance, et à juste titre d’ailleurs, à Alfador —. Tous les mages des environs qu’il croisa, s’enfuirent en courant lorsqu’il leurs expliquait d’où il venait. En effet, Alfador c’était fait une étrange réputation parmis les autres mages et enfants du coin. On raconte d’ailleurs aux jeunes et turbulents gamins refusant de manger leur soupe que l’on va faire venir Alfador pour le transformer en poulpe mutant à 9 tentacules et quart (ce qui est d’ailleurs réellement arrivé une fois, mais c’étais à cause de l’orage et de l’odeur qui... Oh et puis on s’en fou). Donc le chef, résigné, fut forcé de se rabattre sur le seul mage du village : Alfador ! Enchanté par la facilité excessive à réaliser la mission que lui demandait le chef, Alfador n’hésita pas une seule seconde avant d’accepter. Il dut cependant attendre le lendemain avant de tenter quoi que ce soit, le chef du village ne voulait pas mettre danger les habitants et avait évacué avec eux pour la journée dans une grotte non loin de là. Alfador se trouvait donc seul au village, appréciant la confiance qu’éprouvait le chef et les autres à son égard, et se mit à prononcer la formule rituelle pour faire fleurir l’arbre du centre du village, dont les fleurs symbolisent la fertilité du chef. « Sssâ-a-ävaivouplan’thé-déchou !?! ». Il y eu une détonation assourdissante et flash de lumière blanche, et puis, plus rien... L’arbre central, l’arbre du chef, lui, était couvert de fleur ! Alfador quant à lui était assez étrange, il avait une tête qu’il ne faisait jamais d’habitude, il était joyeux ! C’était la première fois qu’il n’eut aucuns problèmes pour réaliser un sort magique. Il courut retrouver les autres tout guilleret, il alla tout leur dire, et eux restèrent incrédules. « Non ? C’est pas possible ! Lui, réussir à faire de la magie ? ». Ils coururent tous vers le village ou ils durent bien constater l’évidence, l’arbre était fleurit, et bien qui plus est. Peut de temps après, tous décidèrent qu’Alfador devait partir. Arrivé à ce niveau de l’histoire, il me semble nécessaire d’ouvrir une légère parenthèse. En effet, la famille des Oräcl’eû avait prédit l’arrivé de pierres depuis le ciel sur le village le jour ou Alfador réussirait à faire de la magie. D’ailleurs, pour la petite histoire, le lendemain du départ d’Alfador, quand tout le monde se cachait dans la grotte, un caillou — pas plus grand que mon poing — c’est abattu sur la place centrale du village. Il y eu tout de même un blessé, un gamin pas plus haut que 8 pommes qui avait ramassé la pierre incandescente dans sa main gauche.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 20:59

Aliana


[modifier] Le réveil


Oh Eva... J'ai mal à la tête... où suis-je?

De l'eau... Un lac...

en levant la tête

le village Elfique... qu'est ce que je fais la? Et d'abord qui suis-je? A... Ari... Ali.. Aliana!

Elle sort du lac, et s'assoit sur la berge Qui suis-je? Je ne me souviens de rien... Allons demander au village, les gens pourront peut-être m'aider...

Aliana se lève et se dirige vers la rampe du village


[modifier] Le Journal

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Ceci est la premiere page de mon journal.

Je ne me souviens de rien avant aujourd'hui, au moins, si jamais cela devait se reproduire, ce journal m'aiderait à retrouver la mémoire...

Par où commencer? Je me nomme Aliana (quoique, est-ce même mon nom?), je suis une elfe, j'ignore mon age, mes origines, tout, en fait... Je me souviens de toutes les villes, tous les lieux de ces terres, mais je ne sais pas ce que j'ai pu y faire...

Je me suis réveillée en ce jour dans le lac situé sous le village elfique. Après avoir reprit mes esprits, je suis montée au village en passant sous l'Arbre-Mère. Un des gremlins qui se trouvait là m'a mordue, il n'a pas été bien difficile de m'en débarasser, même à mains nues... Je me suis rendue chez un des marchands du village, pour m'acheter de quoi me defendre en cas de besoin, avec les quelques adena que j'avais dans mon sac (d'ou viennent-elles, d'ailleurs, je l'ignore...). Il m'a demandé si je voulais des armes ou des ustensiles de magie, je lui ai repondu instinctivement qu'il me fallait une arme. La magie ne m'attire guère.... J'ai egalement acheté le minimum pour vivre hors des villes.

J'ai ensuite parcouru un peu le village, posant des questions, pour voir si quelqu'un me connaissait... Ces gens ne semblaient pas me reconnaitre... J'irais voir ailleurs, je finirais bien par trouver quelqu'un qui pourra m'aider...

Ce soir, je campe à quelque distance du village. La foret est calme... Tres calme... Ainsi se termine la première journée de ma vie.
[modifier] Les Protecteurs

http://site.voila.fr/stock_images/oreline/fem_guer_102.jpg

Comme je semblais incapable d'utiliser la magie, je me suis lancée dans la maitrise martiale. J'ai rencontré Dame Eurielle, qui m'a proposé d'intégrer les rangs des protecteurs. J'ai bien sur accepté avec joie. J'ai subi une série de tests, et ai ensuite été nommée garde au village elfique.

Meme si le travail de garde n'est pas toujours des plus passionnant, il me permet d'utiliser au mieux mes compétences au service de mon peuple et d'Eva. J'ai rencontré d'autres membres des protecteurs, tous sont ouverts et accueillants. Même si je n'ai pas de passé, ici, j'ai l'impression d'avoir un avenir...
[modifier] Mae

http://site.voila.fr/stock_images/oreline/elves23.jpg

J'ai rencontré Mae, Capitaine des Eclaireurs.... Dès que je l'ai vue, un mot m'est venu à l'esprit, Nessima... "Pleine de jeunesse"... J'ai longtemps discuté avec elle, selon elle, il est possible que je sois sa soeur Aria... Je lui ressemble, au moins un peu... Pourtant, Aria était une mage... Je ne maitrise absolument pas la magie... Qu'est ce que ca peut bien signifier.. Il va falloir que je me renseigne sur une elfe qui aurait disparue il y a environ un an...
[modifier] La Cérémonie

http://site.voila.fr/stock_images/oreline/burning_woman.jpg

J'ai assité à une cérémonie réunissant tous les elfes... Durant cette cérémonie, tout le monde semblait baigner dans une force étrange, je dirais dans la magie, tout simplement, mais je n'ai absolument rien ressenti... Jusqu'au moment où tous sont retombés, et d'un seul coup, mon corps a commencé à me démanger... Au début, c'était un léger picotement, qui s'est ensuite transformé en démangeaison, puis tout mon corps me brulait... Pourtant il n'y avait aucune marque, rien! Au bout de quelques minutes, ça s'est calmé, mais j'ai quand même traversé deux fois le village dans une tenue un peu trop légère...

Je devrais essayer de voir quelqu'un qualifié en magie pour comprendre ce qui a pu se passer...
[modifier] La révélation

Aria secoue la poussière qui s'est amassée sur son journal et sourit, puis commence à écrire.

Tant de temps s'est écoulé depuis la dernière fois que j'ai ouvert ce journal, j'ai temps à y consigner, et si peu de temps pour le faire... Mettre à plat toute ma vie, pour ne rien oublier...

J'ai rencontré Mae, capitaine des Eclaireurs, mais surtout ma soeur oubliée, ainsi que Taria, qui m'ont aidée à retrouver la mémoire. Ce ne fut pas sans mal, la folie et la mort furent proches, mais je pense qu'au final, toute cette mésaventure nous a apporté beaucoup plus que ce qu'elle nous a enlevé.

Pour commencer, mon nom n'est pas Aliana, mais Aria Essyriel, troisième fille de la famille Essyriel. Mes soeurs sont Sybill (Qu'Eva veille sur ton ame, ma Soeur), Elynn, que j'ai retrouvée il y a peu après 15 ans de séparation, et Mae.

Je sais aujourd'hui que Zania ne m'en a jamais voulu de l'avoir tuée... C'était un accident.. Un terrible accident...J'aurais voulu que ce soit également le cas pour moi, cela aurait évité bien des problèmes... En tous les cas, même si je ne suis plus coupée de la magie (la aussi, le rétablissement du lien ne fut pas une mince affaire...), je n'utiliserai plus jamais de magie offensive, je le jure devant Eva.

J'ai aussi rencontré Miaelle, avec qui je partage aujourd'hui tout, et même plus...

Que dire de plus? Je pourrais remplir des centaines de pages avec tout ce que j'ai fait...

Azuriel a été assassiné par un Sombre, Aresius. Je l'ai vengé, mais à quel prix? Ma précipitation a failli provoquer une guerre... J'aurais du être plus discrète.

Il y a encore si peu, j'étais simple garde chez les Protecteurs, mais avec le départ de mon Capitaine, Elendill, puis quelques temps après, celui de Dame Eurielle, me voila à la tête des Protecteurs, directement sous les ordres de la Générale d'Eva, Lizael Nemendill. Tant de responsabilités nouvelles en si peu de temps...

Je remplis ce journal en espérant ne jamais avoir à le relire pour chercher à le comprendre.. Ne plus perdre ceux que j'aime.. ma douce Miaelle, Osolle Taria, Hera Lizael, ma famille, Mae et Kally, Elynn, Sybill, Feawen, Olliwen, Illyana, mon amie, le mystérieux Liannnan, tous les Protecteurs, la Reine, Naelia... et tous ceux que j'oublie déja...

Aria referma le journal en soupirant.
[modifier] La fin d'une Protectrice

Gaelwyn prit une plume, et ouvrit le journal d'Aria à la fin

La Dévoreuse, arme maudite plus que toute autre... Capable de briser une personne en un instant… Cette arme a causé la perte de celle que je considère comme une des plus grandes âmes à avoir veillé sur notre race, Aria Essyriel.

Ce qui suit, je le tiens de sa bouche :

Aria accompagna le groupe chargé de protéger les Porteurs des Clés, seules armes capables de refermer les portes reliant notre monde aux abysses. Après avoir refermé les trois premières serrures, au Monastère du Silence, à la Forge des Dieux et à l'Oeil du Ciel, la petite troupe se rendit au Temple Oublié, une des quatre positions possibles de la dernière serrure, celle de la Dévoreuse, portée par la Sombre Olorae.

Au fur et à mesure que les serrures étaient refermées, et que le temps passait, Olorae semblait avoir de plus en plus de mal à contrôler son arme. Arrivée au Temple Oublié, au moment de refermer la dernière serrure, l'arme prit le contrôle de sa porteuse. Un démon se matérialisa hors de celle ci, et Olorae se mit à attaquer tous ceux qui étaient la pour la protéger. La seule chose qui leur permettait de ne pas disparaître instantanément était la protection que leur avait accordée Melena. Grâce à elle, tous ceux qui étaient touchés par Olorae se voyaient infliger des douleurs atroces, mais ne mourraient pas dans la seconde.

Aria a subi ces coups à cinq reprises. A la fin, tenant à peine debout, elle a chargé le démon, après la chute d'Olorae, usant de ses dernières forces.

La Générale Nemendill a du la tirer pour la sortir de là, et la ramener au Temple de Lomealda, pour qu'on la soigne, ou tout du moins qu'on essaye...

Quand je suis rentré au village, pour me rendre au Temple, j'ai croisé le nain Alastor Fhinth, qui portait l'armure d'Aria, complètement détruite. Il l'emmenait pour essayer de la réparer, mais n'avait guère d'espoir d'y parvenir.

Arrivé au Temple, j'ai constaté que l'armure de ma supérieure n'avait pas grand chose à envier à son corps... Elle était couverte de blessures... Et ces cinq coups... Eva, je n'ai jamais rien vu d'aussi atroce...

Après quelques jours à recevoir les meilleurs soins possibles des prêtres, la plupart de ses blessures étaient guéries, mais les blessures de la Dévoreuse ne semblaient pas vouloir guérir... Et Aria était toujours aussi faible...

Elle me demanda de rédiger une lettre terrible à Lizael, où elle lui exposait ses dernières décisions, et lui demandait la permission de quitter ce corps brisé....

Après que Lizael m'ait donné sa réponse, je retournais auprès d'Aria, qui me demanda de trouver Amasyllae et Taria.

Une fois les deux femmes dans sa chambre, Aria eût une longue discussion avec elles, dont je ne peux que deviner le contenu...Elle a du informer Amasyllae de la nouvelle répartition des Protecteurs : je serai au service permanent d'Illyana, Cariendur remplacerait Miaelle et Amasyllae, qui elle remplacera Aria en tant que Commandante des Protecteurs.

Je les vis sortir du Temple, et décidait de les suivre de loin. Amasyllae était en larmes, et Taria semblait résignée. Elles se dirigèrent vers les chutes de Starlight. Les deux elfes appuyèrent ma supérieure contre un arbre, et une longue discussion s'en suivit. Je ne sais exactement ce qu'elles se sont dites, mais il m'a semblé que Taria et Aria tentaient de convaincre Amasyllae de quelque chose...

Au bout d'un moment, Amasyllae s'éloigna des deux soeurs. Taria aida alors Aria à se lever, et la serra contre elle. Pendant ce temps, Amasyllae chantait sa mélancolie de sa voix douce et profonde. Aria et Taria étaient toutes les deux en larmes. Je vis alors Taria sortir une dague, et la planter dans le coeur de sa soeur. Je me mis à courir vers elle, mais m'arrêtait quand je vis que le visage d'Aria était encore souriant, malgré la douleur. Amasyllae se tourna vers elles, et poussa un long cri de tristesse.

Une elfe est arrivé ensuite, je ne sais qui elle était. Je suis resté à distance, ne sachant que faire, j'ai attendu qu'elles soient toutes les trois parties pour m'approcher du cristal qui était apparu à l'endroit où le corps d'Aria avait disparu, et je suis resté la de longues heures, à prier Eva d'accepter celle qui aura défendu son peuple de toute sa ferveur...


Gaelwyn referma le journal, et se rendit à Heine, au Temple d'Eva, donner le journal à celle qui saurait le mieux le terminer et quoi en faire, Taria....


L’écriture qui suit est celle d’une autre personne


« Ceux touchés par une arme démoniaque et qui ne guérissent pas sont voués a devenir eux même des démons au termes de leur agonie. Le seul moyen est donc de les libérer avant. »


Ces mots résonnaient dans ma tête… avec tout ce que j’avais déjà vécu… Aria… ma sœur… condamnée … Miaelle est morte, je le savais, ce n’est qu’un fantôme qui erre en ce moment dans le temple d’Eva. Je suis donc allée la voir…Qu’Eva me pardonne mon geste… elle ne savait pas, je lui ai donc appris… que sa bien aimée avait rendu l’âme. Pas qu’elle d’ailleurs… Ollinwen est devenue une esprit de l’eau, et le sarcophage de Feawen a été détruit par les tremblements de terre. Il ne reste donc plus personne… il ne me restait qu’Aria, et Lizael… Et j’ai pris ma décision en la voyant, comme ça, allongée, mourante, ses plaies ne guérissant pas… je préfère encore l’opprobre des miens, que de voir ma sœur devenir une créature démoniaque. Je l’ai emmenée, avec Amasyllae, aux chutes, la ou nous avons passé tant de temps. Amasyllae ne peut, ne veut comprendre, que rien ne nous retient désormais ici. J’ai sorti cette dague, celle avec laquelle nous nous étions coupées les paumes et avions mêlé nos sangs. Aria… ma sœur de sang… ma sœur d’âme… je l’ai libérée… j’ai senti une partie de moi mourir en même temps qu’elle, et même encore, je sens le vide, et mes larmes ne cessent de couler alors que j’écris .Elle est partie avec le sourire aux lèvres, heureuse de retrouver sa Miaelle. Mae est venue, sans doute attirée par ses pouvoirs et Sybill, leur vraie sœur disparue . J’ai cru qu’elle allait me tuer… j’aurais voulu qu’elle le fasse, mais au lieu de cela, elle a fait une sorte de rituel, pour sûrement pouvoir encore parler a Aria dans la mort.

J’ai voulu lui rendre hommage, et je l’ai emmenée la ou leur amour s’était déclaré, ou elles s’étaient tout avoué, et par une cérémonie, très privée, échangé son corps contre un cristal. Désormais, les chutes de Starlight seront ornées d’un souvenir éternel de celle que j’ai aimé comme ma sœur, alors que nous ne partagions aucune parenté… Nos souvenirs se refléteront, tout les souvenirs auxquels nous avons pensés pendant la cérémonie, Amasyllae, Mae et moi.


J’en ai terminé… Il ne me reste plus que mon départ a préparer. Adieu, Aria. Que les jardins d’Eva te soient agréables.


le journal s’arrête, et on voit de nombreuses marques, comme si quelqu'un avait pleuré longuement au dessus du journal.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 21:00

PRELUDE : Instants de vie
[modifier] Chapitre Ier : Neb, sourire Bright, et Faran, sourire Colgate

* Neb, tu peux m’ouvrir le portail ? *

Un soupir pour réponse et Neb pousse le vieux portail de bois bancal qui entoure la clôture. Quelle pitié de vivre à la ferme alors qu’à quelques lieues de là se trouvent des villes aussi magnifiques qu'Heine ou Aden. Son père poussa les cochons à l’intérieur de l’enclos. Malgré les violents rayons du soleil, ce vieux bonhomme releva la tête vers son fils et lui adressa un sourire. Le petit enfant craintif avait bien grandi, il était un homme maintenant. Les travaux de la ferme étaient plus faciles avec Neb. Il s’épongea le front avec un vieux morceau de tissu et reprit ses efforts.

Les porcs, les champs, autant d’activités qui rythmaient la vie de Neb. On étaient bien loin des fabuleuses histoires que lui contait son père quand il était petit, assis au coin du feu. Son histoire préférée ? Le combat acharné des hommes pour reprendre leur liberté face aux Elfes esclavagistes.

Les elfes… Sans y penser ses poings se serrent, prêts à frapper. Ces êtres si prétentieux, hautains avec leurs constructions magiques semblant dire au monde qu’ils valaient mieux que tous. Neb les détestait, il les haïssait même. Leurs anciens maîtres… Bien qu’il fut beaucoup trop jeune, il pouvait sentir sur ses épaules le poids des humiliations passées tout comme il pouvait le lire dans les yeux de ces maudits elfes.

Neb avait pris le chemin en compagnie de son père en direction du champ. Bien qu’il ne se sentit pas fermier dans l’âme, les travaux manuels ne le rebutaient pas. Au contraire, ils décuplaient sa force et… sa rage.

Ils passaient devant la maison de Faran, son voisin et ami. Tous deux avaient grandi ensemble et même s'ils ne s’entendaient pas parfois, ils partageaient bien trop pour s’en vouloir. Neb lui avait parlé de son projet fou de partir vers Aden et vers les terres envahies. Faran n’avait pas dit grand-chose. Impossible de savoir s’il le suivrait. Neb avait tout prévu, prendre la vielle armure de son père, emprunter l’épée du forgeron du village et partir.

Il en avait parlé à ses parents. Ils n’étaient pas d’accord bien sûr mais ils n’avaient rien dit. Son père savait très bien que le même sang coulait dans ses veines, un sang vif et impétueux que seul l’amour de sa mère avait pu contenir. Neb n’avait personne hormis Faran et ce dernier avait un goût certain pour l’aventure. Tous deux pourraient partir à la fin de la saison du blé.

Une feuille se détacha de l’arbre bordant le petit champ. Elle dansa quelques instants avec le vent pour venir se poser sur l’épaule de Neb. Comme si l’aventure posait sa main près de son cou pour l’attirer à elle. L’heure était venue. La saison du blé se terminait. Neb croisa le regard de son père qui avait compris. Pas un mot, juste une franche accolade entre un homme d’expérience et un homme qui venait de naître.

Ce soir, il ferait ses bagages mais avant il passerait voir Faran.

- La mienne est plus longue que la tienne. - Alors là je demande à voir. Sors-là qu'on soit bien sûrs. - Avec tout ce monde ? - On est paladins, on a le droit. - Ah, d'accord alors.

- Ah quand même… - Je t'avais prévenu. - Soit, ton épée est plus longue que la mienne. Mais mon bouclier est plus large. - Un paladin ne doit pas avoir à se cacher derrière son écu. - Oui mais un paladin mort ça ne sert pas à grand chose. - C'est pas faux.

C'était donc ça être paladin ? Faran avait imaginé la vie de preux chevalier autrement. Les longues chevauchées sur de puissants destriers, les princesses à sauver, les monstres à défaire, l'amour courtois, les nuits à la belle étoile, l'honneur, les batailles épiques, les belles armures rutilantes, l'amitié, le sourire d'un blanc éclatant… D'ailleurs, Neb et lui s'entraînaient souvent en surveillant leur reflet à la surface du petit lac près de leurs fermes voisines.

- On est d'accord alors ? En priorité protéger les dents ? - Taiauuuuuuuuut !

Ils échangèrent quelques coups avec leurs épées en bois vert, comme à chaque fois que les travaux des champs leur laissaient un peu de temps.

- Allez, on ne faiblit pas ! Rappelle-toi ce qui est arrivé à nos ancêtres parce qu'ils n'avaient pas su être assez forts ?

Ils parlaient tout en se battant.

- On ne sera les esclaves de personne ! - Ah non ? De personne ? Vraiment ?

Faran retint un sourire moqueur auquel Neb répliqua par une avalanche de coups et par un :

- Les jolies voisines, ça ne compte pas !

Cette fois-là comme toutes les autres, ils s'arrêtèrent au premier son. On battait le rappel dans les champs. Il fallait reprendre le travail. Plus qu'une semaine et c'en serait terminé des corvées. A Faran les longues heures encore à moissonner paraîtraient bien longues s'il ne pouvait pas en même temps bavarder avec Neb. Au pire, s'ils ne se retrouvaient pas côte à côte, il pourrait toujours rêvasser en travaillant, imaginer être ce cavalier aperçu loin là-bas sur la route, l'imaginant partir à l'aventure tandis que lui resterait là à travailler pour un autre que lui…
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 21:00

Chapitre II : Neb et le tas de bûches

* Schlack !*

Le métal de la hache s’enfonce dans le bois, fendant net la bûche en deux. Le billot vacille un peu sous l’impact. Une goutte de sueur semble jouer aux montagnes russes sur les muscles du bras. Un geste précis libère la hache.

Ils ont libéré Aden !!! Aden libre !!!

Marcien, petit garçon d’environ 9 ans qui vivait seul avec sa mère dans le petit village de Floran, courait vers l’arrière de la maison, une gourde d’eau fraîche à la main. Les cheveux en bataille et assez long apportaient une touche « typique » à la pauvreté caractérisant cette famille amputée récemment de son chef. Neb lève le regard et observe le petit garçon sauter comme une biche au milieu de morceaux de bûches parsemant le sol. La joie se lisait sur son visage en même temps qu’il lui tendait la gourde.

Se remémorant son arrivée dans ce village, Neb réalisa qu’il n’avait pas encore vu sourire le garçon de la sorte. Son père était mort dans un accident de chasse il y a peu et sa mère se battait tous les jours pour conserver sa ferme depuis ce moment. La jalousie est chose commune dans les petits villages et Neb n’avait pu refuser d’apporter son aide à la jeune femme en échange de quelques repas. Depuis, les voisins arrêtaient de convoiter la ferme et Neb tentait d’inculquer quelques valeurs au petit. Il pensait s’être éloigné de son métier de paladin pendant un temps mais il avait vite compris, aux sourires de la femme, qu’il faisait autant de bien ici. Cela ne durerait pas, ils le savaient tous les deux, mais la chaleur d’une famille, même aussi artificielle que celle-ci, réchauffait le cœur froid de Neb depuis le départ de son ami Faran. Les jours avaient passé, un mois peut être trois et Neb se liait au petit garçon. Leurs longues discussions au soir, les questions incessantes posées par des yeux avides de récits, tout cela convenait à Neb. La soirée tournait au rituel, d’abord il mangeait tous ensemble en écoutant les futures aventures de Marcien, puis les hommes discutaient entre eux. Enfin, Marcien allait se coucher et Neb restait seul avec Alicia. Bien qu’il ne voulait pas se l’avouer c’était le meilleur moment de la journée. Ils discutaient peu mais il planait dans l’air comme une odeur d’interdit que chacun essayait de fuir à sa manière. N’osant se parler vraiment, les discussions n’étaient que banales. Ils parlaient des tâches à faire pour le lendemain, du bois qui commençait à diminuer. Pour finir, Neb se diriger dehors, vers l’étable où il s’était aménagé un petit coin. Alicia lui proposait à chaque fois de dormir à l’intérieur de la maison, pour qu’il soit au chaud mais Neb refusait toujours. Là, pendant une ou deux secondes, son cœur s’emballait et son esprit imaginait des instants merveilleux. Les yeux d’Alicia se troublaient aussi et finalement chacun se dirigeait vers sa couche. Combien de nuits avait il passé la tête sous l’oreiller à se demander ce qu’il était bien de faire ou non. Une veuve doit elle pleurer son mari jusqu’à la mort ? Faut il qu’elle sache en faire le deuil ? Quel était le meilleur avenir pour Marcien ? Finalement, Neb se relevait et faisait des exercices physiques afin de purifier son esprit. L’aube le surprenait parfois.

Ils ont libéré Aden !!! L’Alliance !!!

Neb écouta avec attention les dires que Marcien tenait de l’étranger qui venait d’arriver. Ce dernier ne restait pas, à peine le temps de se désaltérer. Neb n’avait pas eu le temps d’aller le voir. Galaar, à la tête de l’Alliance a bouté les orcs hors de nos frontières ! Il va être Roi dit-on !

Un nouveau Roi ? pensa Neb. La grande Aden va alors être remise sur pied. Réflexe chevaleresque, Neb rangea la hache sur le billot et chercha des yeux ses affaires. Il devait partir, les Hommes étaient enfin prêts à se libérer d’eux même. Il allait pouvoir entrer en scène. Son regard croisa celui d’Alicia, triste et résignée. Elle frottait les bras pour se réchauffer tout en regardant le tas de bûches.

Je pense qu’il nous suffira pour l’hiver, dit-elle. Je ne veux surtout pas que notre famille vous retienne. D’autres ont besoin de vous. Un sourire forcé vint ponctuer sa phrase, il se voulait rassurant mais on lisait bien la tristesse qui s’emparait d’elle.

Neb s’arrêta. Son cœur battit la chamade. Il regarda Marcien, Alicia et la petite ferme qu’il avait appris à aimer. Après tout, il faut toujours finir ce que l’on a commencé lui disait son père. Plutôt que de se diriger vers ses affaires, Neb pris une autre bûche et saisit la hache. Il regarda Alicia et sourit.

Oh vous savez, je n’ai pas encore fini le tas de bûches. Sûr qu’il faudra que je parte mais je ne saurais vous laisser sans bois de chauffe. Tout cela peut attendre.

La soirée se déroula comme à son habitude. Marcien les fit rires tous les deux en racontant comment il se débarrasserait de l’immonde Dragon de cavernes, puis il discuta de choses et d’autres avec Alicia. Elle faillit aborder le sujet de son départ mais elle se reprit au dernier moment. Neb joua la même comédie qu’à chaque soir. Il lui sembla que la voix d’Alicia était plus insistante ce soir quand elle lui proposa de rester dormir dans la maison. Neb s’était à moitié retourné et la jeune femme avait cru l’espace d’une seconde que son vœu était exaucé. Mais il s’était arrêté en plein élan pour décliner poliment l’invitation. La nuit fut longue cette fois et elle fut le témoin d’une larme sur la joue du Paladin. Choisir sa voie était facile lui avait dit son père mais la tenir est autre chose. Neb en saisit tout le sens quand il prit la décision de partir définitivement après avoir finit le tas de bûches. Quelques jours seront nécessaires alors, autant en profiter.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 21:00

Chapitre III : Neb et la dernière bûche

Floran,

Cela faisait maintenant quelques semaines que l’Alliance avait pris le pouvoir dans Aden. Très éloignée des grandes métropoles, le petit village de Floran attendait avec impatience des nouvelles du nouveau Roi. Chaque arrivée d’un voyageur était l’occasion pour le village de se réunir autour d’un bon repas en échange de quelques nouvelles. Mais malgré les incessantes questions des villageois, les réponses étaient toujours les mêmes…

Je ne sais pas, on attend toujours les grandes réformes promises par le Roi Galaar. Il faut être patient, on ne redresse pas un royaume comme cela…

Neb s’était vite lassé de ces réunions. Il faut dire que ces dernières semaines n’avaient pas étaient faciles pour lui, le tas de bois descendait à vu d’œil malgré qu’il ait ralentit considérablement son rythme. Il tentait de faire durer sa dernière tâche pour Alicia et son petit Marcien en se dispersant au maximum. Il avait réparé et consolider le toit, monté une barrière autour de la ferme, aidé à mettre bas une vache,… Certes, il s’éloignait de son mode de vie paladin mais il souhaitait de moins en moins laisser Alicia toute seule. Le lien qui existait déjà entre eux s’était étoffé depuis l’annonce de son départ. Les conversations qu’ils avaient le soir une fois que Marcien était couché progressaient tout doucement. Elle lui avait parlé de son mari, de ce qu’il représentait et du vide qu’il avait laissé en elle. Lui, avait partagé avec elle l’objectif fou qu’il s’était fixé et la peur d’échouer pour revenir travailler à la ferme de ses parents et avoir une vie « banale ». Alicia avait montré une pointe de tristesse en entendant ces mots, le prenant pour elle, pour ce qu’elle avait à lui offrir. Subtilement, Neb avait glissé que sa vie depuis qu’il était à Floran n’avait rien de banale et qu’il était très heureux. Elle semblait avoir compris le sous entendu et la conversation avait repris de plus belle. Les deux jeunes gens se couchaient de plus en plus tard au fil des jours. L’envie d’être ensemble et peut être aussi pour repousser le moment de la dernière question.

Vous voulez dormir dans la maison ? L’hiver arrive, vous serez mieux au chaud que dans l’étable ?

Rituel qui marquait la fin de leur instant privilégié de fin de journée où l’envie de répondre « oui » prenait de plus en plus le pas sur l’obligation morale de répondre non. Cependant, il fut un soir où Neb n’eut pas à prendre sur lui pour aller s’isoler seul dehors en laissant les morsures du froid apaiser son esprit bouillonnant. Ce soir là, ils avaient parlé de tout et au moment de sortir, elle l’avait accompagné dehors pour s’assurer que la température était une excuse valable. Ils s’étaient assis sous les étoiles et sous l’imposant spectacle céleste, ils s’étaient tut. Le temps prit alors une tout autre proportion. D’une rivière effrénée précipitant Neb à tout instant vers la fin de sa halte à Floran, il se transforma en lac paisible, faisant dériver les deux êtres doucement, tout doucement…

Neb avait fermé les yeux pour mieux profiter de cet instant. Elle avait un peu froid et son coude effleurait légèrement celui de Neb. Contact interdit et pourtant si tentant, Neb s’efforça de profiter au maximum de sa chaleur, de la savourer. Une minute ou une heure plus tard, elle avait posé lentement sa tête sur son épaule. Le parfum de ses cheveux longs et soyeux enivra le paladin. Il n’osait plus bouger de peur que ce moment de rêve ne s’échappe, essayant de caler les battements de son cœur sur le sien, sa respiration sur la sienne.

Une toute petite minute après (ou trois heures, il ne savait plus), le soleil se leva, surprenant les deux êtres honteux et interdits.

Sans dire un mot, elle s’était levée et lui avait sourit. Neb sentit la gène s’emparer de ses joues. Elle partit en direction de la cuisine préparer le petit déjeuner pour eux et Marcien. Neb l’avait suivie des yeux, l’esprit un peu embrumé par cette nuit fantastique.

Sans jamais qu’ils n’en sachent jamais rien, le petit Marcien avait eut la plus heureuse surprise de sa vie ce matin quand il avait ouvert les volets. Comme à son habitude, il avait pris soin de ne faire aucun bruit en poussant les lourds battants de bois pour ne pas réveiller les petits oiseaux nichant près de sa fenêtre. Son regard tomba directement sur sa mère et Neb, tête contre tête. Il avait étouffé un cri de joie pour contempler un peu plus longtemps ce dont il espérait depuis plusieurs semaines déjà. Puis, il s’habilla et rejoint sa mère dans la cuisine, sans mot dire et afficha un sourire radieux. Autant ne rien dire pensa-t-il. Avec de la chance, Neb ne partirait pas.

Ce jour là, Neb ne fit rien. Il restait assis et se repassait en boucle la nuit précédente, essayant de se remémorer les battements de son cœur, le souffle de sa respiration. Fallait il vraiment qu’elle reste toute seule toute sa vie ? Se devait il par son honneur de ne jamais connaître plus que le contact de sa tête sur son épaule ?

Quelques jours plus tard, un nouveau voyageur arriva au village. Blasé, Neb décida d’aller en ville pour acheter des clous. Il comptait faire quelques aménagements dans la chambre du petit aussi il avait besoin de matériel. Il s’était arrêté à la taverne, histoire de prendre un boisson chaude et se réchauffer un peu.

Personne, sauf un elfe.

Le longues oreilles avait insister pour avoir un peu de compagnie et Neb, encore sous le coup de cette nuit blanche en compagnie d’Alicia, avait accepté. Il faut croire que l’amour rend plus ouvert d’esprit car jamais il n’aurait partagé sa table avec un descendant des tortionnaires de ces ancêtres. L’individu tenta d’engager la conversation, de discuter de choses et d’autres. Il faut croire que l’amour n’est pas encore de taille à lutter avec des années d’éducation. Neb ne s’était pas laissé faire, il avait remis l’étranger en place. Supporter l’omniprésence de leurs anciens esclavagistes, il pouvait le faire. Faire comme si rien ne s’était passé, c’était au dessus de ses forces.

Au milieu des railleries du paladin, l’Elfe lui apprit qu’il avait accompagné un humain de Talking Island jusqu’ici. Il s’appelait Faran et ils étaient devenus amis. Il avait rajouté que Faran le cherchait aussi.

La magie des étoiles se dissipa sous cette nouvelle. Que Faran se soit rapproché d’un Elfe n’avait pas d’importance. Il était revenu pour rejoindre Neb. La promesse qu’ils s’étaient faite, devenir paladins, repris sa place dans son univers. Coupant court à la conversation, il était repartit pour Floran. Alicia et Marcien, Faran, ses parents qui croyaient en lui. Tout cela essayait de se faire une place dans l’esprit du paladin mais il avait du mal à leur donner une priorité.

Arrivé à Floran, Neb se rendit compte qu’il avait oublié d’acheter des clous pour la chambre du petit. Le sourire d’Alicia le désarma. Il ne savait pas quoi faire. Il ne dit mot et fit le tour de la maison.

Déboussolé, il prit la hache et commença à couper les bûches restantes. Cela le calmerait se disait il mais il ne réalisait pas que chaque coup porté sur le billot le rapprochait d’une décision qu’il ne voulait pas prendre.

Dans sa cuisine, alors qu’elle s’interrogeait sur le visage sans expression de Neb, Alicia le vit prendre la hache et se diriger vers le tas de bûches qu’il n’avait pas touché depuis plusieurs semaines. Tel le bourreau de leur amour, elle le vit se mettre à l’œuvre. Une larme coula sur sa joue suivie de quelques sanglots étouffés dans son tablier. Neb partirait, elle en était sûre. Ce soir elle ne lui proposera pas de rester dormir dans la maison, elle se devait de lui rendre la tâche plus facile. Neb l’avait intriguée au début de leur rencontre. Un si bel homme, gentil, tendre et bon père, elle n’en avait rencontré qu’un avant. Mort trop tôt, elle avait peu à peu trouvé en Neb le père qu’il manquait à Marcien et l’homme qu’il lui manquait pour elle. Mais il devait partir… il reviendra peut être…

Le froid mordait ses bras, ses mains. Le temps que tout se remette en place et Neb réalisa qu’il venait de poser la dernière bûche sur le billot. La dernière…bûche…

Sans le vouloir, sans se rendre compte, il venait de couper toutes les bûches qu’il restait.

Je dois d’abord terminer de couper de bûches avant de partir…

Ses propres paroles lui revenaient en tête. Mais il n’avait pas voulu, il ne cherchait qu’à se concentrer sur ce qu’il arrivait. Les yeux fixant cette dernière bûche, Neb ne savait toujours pas quoi faire. La couper ? la reposer sur le sol ? Partir pour son rêve ? Rester pour son amour ?

Son regard remonta doucement sur la fenêtre de la cuisine. Alicia était là, elle le regardait, les yeux légèrement humides. La hache se faisait plus lourde entre ses mains. Leurs regard se croisèrent, incapables de se séparer.

Alicia ne pouvait plus bouger. Elle était restée là, le regardant couper chaque bûches, une à une. Elle avait tressaillit à chaque coup de hache, comme si elle avait reçu elle-même chacun de ces coups. Résignée, elle hocha doucement la tête en ravalant ses larmes. Elle lui murmura, doucement pour qu’il comprenne sans l’entendre :

Vas-y mon amour, vas-y…

Neb la vit hocher de la tête. Bouleversé par ce qu’il venait de faire, il hocha lui aussi la tête et murmura :

Oui, tu as raison, mais je reviendrai mon amour.

* Clang*

La bûche n’offrit aucune résistance. Le coup net et précis envoya les deux morceaux de part et d’autre du tas. Neb lâcha l’arme et se dirigea vers l’étable. Ses affaires n’étaient plus prêtes depuis bien longtemps. Il remballa tout ce qui lui appartenait et fit le retour de la maison en direction de la place du village. Il marqua une pause avant d’arrivée à la porte d’entrée. Il ne pouvait pas partir et la laisser toute seule avec Marcien. C’était au dessus de ses forces. Il prit appui sur le mur de la maison et pleura quelques instants.

* Clang*

Alicia sursauta et poussa un petit cri. La dernière bûche… Elle vit Neb se détourner et se diriger vers l’étable. Seule dans sa cuisine elle regarda ses mains. Elle venait de se couper avec le couteau. Le plat qu’elle avait préparé n’était que pour deux personnes… Inconsciemment elle avait senti le départ de Neb. Devait-elle aller à la porte d’entrée pour lui dire une dernière fois au revoir ? Non, elle devait faciliter son départ. Mais savait-il vraiment ce qu’elle ressentait pour lui ? Devait-elle lui crier son amour pour qu’il revienne ? Que faire ?

Ses jambes cédèrent sous l’émotion et elle tomba sous le poids de la douleur. Elle pleura quelques minutes, réfugiant la tête dans ses mains.

Un grincement ! Le portillon, Neb s’en allait. Courageuse, elle se leva et ouvrit précipitamment la porte d’entrée. Il était dehors, le dos tourné avec son sac sur le dos et sa masse à la main. Il avait revêtit son armure comme le premier jour où elle l’avait rencontré. Entendant la porte s’ouvrir, Neb se retourna, les yeux rouges de douleur. Ils se regardèrent et faute de pouvoir parler, leur regard à tous deux en dit long. A la fin de ce dialogue muet, Neb hocha la tête, rassurant et apaisé. Elle le comprit et sourit timidement.

Ils ne s’étaient jamais vraiment parlé. Rajouter des mots sur ce qu’ils ressentaient n’aurait contribué qu’à rabaisser leurs sentiments. Pas besoin de mots, non, ils se comprenaient comme cela.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 21:01

Chapitre IV : Neb et son nouveau nom

Tu n'es pas notre fils Neb...

Assis à quelques pas de la maison parentale, Neb ne peut plus avancer. Impossible de faire obéîr ses jambes.

Tu n'es pas notre fils Neb...

Il était venu rendre visite à ses parents. Un an d'attente, une année de labeur à s'entraîner sans relache. Il avait bien faillit lacher son rêve dans la petite ferme de Floran. Les yeux d'Alicia le hantait toujours au milieu de ses rêves mais il avait trouvé la force.

Tu n'es pas notre fils Neb...

Il pensait qu'il aurait été plus dur de se remettre en selle après Alicia. Finalement tout avait été plus facile. Il avait un futur maintenant et atteindre le rang de preux chevalier n'était plus qu'une étape.

Il avait même retrouvé Faran. Tous les deux avaient beaucoup discuté et Faran lui avait parlé des problèmes de son père. Neb lui raconta le courenement du Roi avec l'orc et les Drows qui étaient présents, acceuillis comme des amis. Fous de colère, les deux chevaliers étaient partis verser leur colère sur le village Drow.

Une fois calmés, ils étaient rentrés ensemble et discutèrent beaucoup sur le chemin.

Tu n'es pas notre fils Neb...

Ses parents. Faran l'avait convaincut d'aller les voir, de leur donner des nouvelles. Neb prit donc la route de Talking Island, impatient de savoir ce qu'il allait lire dans les yeux de son père.

De la tristesse. Une larme de fierté. Et une lettre jaunie par une vingtaine d'années.

A celui qui trouvera cette lettre,

Vous tenez entre vos mains Alliscus, le dernier descendant de la lignée royale. Cachez le, élevé le comme votr...

la lettre était déchirée mais elle en disait assez long.

Alliscus?

Quel nom étrange aux oreilles de Neb. Long à faire le point dans son esprit, il suivait un petit chemin sans trop chercher à savoir où il menait. Trois jours de marche déjà, s'arrêtant de temps en temps pour manger quelques fruits, tombant littéralement de sommeil.

Il ne savait même plus qui il était. Neb, le jeune fermier rêvant de gloire et richesses? Neb, le pire ennemi des races impures, l'esclave libéré? Alliscus, l'unique descendant légitime du trône Humain?

Trois jours de marche. La poussière des terres séches qu'il traversait s'était collée sur ses joues, son front. Les cheveux noir de crasse, la boue de long de ses jambes, tout lui donnait l'air d'un manant. Le long manteau de coton cachant son armure trainait derrière lui, s'accrochant aux herbes. Le vent soufflait sur son visage, s'engoufrant dans son manteau.

L'esprit embrumé par le manque de sommeil, il trébucha. S'affalant lourdement sur le sol, il dévala la petite butte pour terminer sa course dans un buisson d'orties.

Il avait perdu sa famille, son enfance... même son nom.

Fermant doucement les paupières, il cherchait quelque chose à quoi se raccrocher.

Ses amis? Alicia? Son rêve?... sa mort?

Le soleil se levait au chant des oiseaux sur Oreline. Caché dans un buisson comme pour se cacher du monde, Un mendiant dormait profondément.

Hé toi! *clang*

Un caillou cogna sur sa tête. L'homme ouvrit les yeux et vit un jeune garçon. S'arrachant de son sommeil, il cru reconnaître Marcien, le jeune enfant d'Alicia qu'il avait rencontré à Floran.

Marcien !

Très vite, le visage de Marcien disparut et laissa place à un petit garçon.

- Hein? Je m'appelle pas Marcien moi. Je m'appelle Illan. Ca va? Tu n'as pas l'air bien...

- Euh... ça va.

Mais son ventre disait le contraire et protesta en émettant un bourdonnement. Le petit garçon sourit.

Allez viens.

Il prit le mendiant par la main et l'amena vers une petite maison. En chemin, il lui demanda son nom.

Euh..je...

Tu n'as pas de nom? Tu as peut être oublié.

L'homme acquiesca, l'amnésie a des avantages parfois. Arrivé à la maison, le père d'Illan regarda longuement le mendiant. Il vit très vite que ce dernier portait une armure sous cette couche de saleté. Un guerrier amnésique? Ca n'était pas si improbable après tout. D'un coeur grand comme la main, le père d'Illan l'invita à le suivre jusque dans sa cuisine.

- Tu as du recevoir un mauvais coup, lui dit le père. Mange, tu verras que ça ira beaucoup mieux après.

Le mendiant entama le volumineux pain posé sur la table, tout en vidant son verre de lait de chèvre. Après un long silence, il demanda:

- Que pensez vous du Roi? Je veux dire, Messire Galaar...

Surpris, le père d'Illan regarde le voyageur dans les yeux. Prudent, il finit par dire:

- Euh... tu sais, on ne l'a encore jamais vu nous. Je peux pas dire... Nous, dans notre petite contrée, ça nous affecte pas trop... Nous... le Roi...

La discussion continua autour d'un plat de viande. L'homme comprit le peu d'intérêt que portait la population pour son souverain. Du fossé inévitable entre le peuple et ses dirigeants.

- Neb! Je m'appelle Neb... - Ah ba ça vous revient alors...
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 21:01

Chapitre V : Neb et le marché de l'Île aux Bardes

Talking Island, un matin de plus sous le ciel gris et menaçant.

Tout est calme mis à part le vent qui balaye les herbes hautes aux abords de la ville. Le marché est installé comme tous les jours sur la place du village. C'est l'occasion pour les marchands locaux de présenter le fruit de leur travail aux voyageurs et aux aventuriers qui iront colporter à travers le royaume le savoir faire de Talking Island. Il en vient de toutes les régions, de tous les pays. Au milieu des étales garnies de fruits et de légumes fraichement sortis de terre, Faran porte quelques caisses pour décharger sa mère. Un sourire entre eux témoigne de l'affection qu'ils se portent. A côté d'eux, comme à son habitude, le père de Neb monte sa devanture, seul. Sa mère n'avait jamais eu la fibre commerçante, aussi, il avait pour habitude d'y aller seul avec son fils. Au milieu des badots, Tanella et Lanalia tentent de trouver des affaires à leur goût. Elles inspectent plusieurs récipients, tentes et autres matériel d'aventure. Talking Island n'est pas très cher comparé aux grandes villes et on y trouve souvent de bonnes affaires.

Un enfant sale et peu vêtu trébuche et renverse un voyageur.

Pardon M'sieur. Ce n'est rien petit.

Ravi, l'enfant s'en va rapidement, sûr de son méfait. Aujourd'hui il pourra manger se dit il. Faisant rapidement le tour d'une maison, il plonge sa main dans sa poche à la recherche de la bourse qu'il vient de ravir. Pas de bourse. Seulement quelques adenas. Qu'importe finit il par se dire, il y a de quoi manger une semaine avec ça. Le voyageur raccroche sa bourse et sourit. Prendre un tireur à son propre piège s'était plaisant mais lorsqu'il s'agissait d'un petit enfant affaiblit par la faim, l'aumône était une bonne option. Et puis, sa bourse était aussi précieuse que son contenu, une pièce de cuir finement taillée sur laquelle était inscrit Kimeor.

De l'autre côté du marché, au milieu des étoffes aux motifs les plus divers, une jeune femme s'essaye au jeu des déguisements. Difficile de trouver une tunique à la fois légère, résistante et où l'on se trouve à l'aise. Le vendeur n'est pas de cet avis et le moindre morceau de tissu fait de sa cliente la plus belle des Reines. La mèche bien en place, il repart à la charge:

Oh, celle ci met en valeur vos yeux, ravissante! Je serai à votre place, je ne saurai laquelle prendre. Prenez les toutes dit il en riant. Au fait, quel est le nom qui vous habille?

Sûr de sa tentative, le jeune apprentit marchand bomba le torse en attendant sa réponse.

Seliah, mais je ne pense pas que votre sincérité soit l'égale de votre talent pour la couture dit elle en souriant. Elle profita de son désappointement pour s'enfuir de quelques pas.

Près des échoppes d'armes, une femme agile se faufile entre les passants avec souplesse. Au milieu de la foule, il n'est pas toujours aisé de se frailler un chemin. Encore quelques mètres et il pourra s'entretenir avec ce forgeron nommé Braille la Taille, le meilleur de toute l'île.

Boom!

Epaule contre épaule, l'archère, bien que frêle d'apparence ne bouge pas. Visiblement son adversaire pensait pouvoir dégager facilement cette femme en travers de son chemin mais il faut croire qu'elle allie agilité et résistance. Les regards se croisent, l'un neutre et blasé, l'autre, fort d'être dans son village et connu de tous est défiant.

On m'appelle Croc, étranger car mes bras et mes mains sont aussi dures que l'acier le plus pur. Si tu ne te pousses pas, je vais t'écraser. Les gens s'écartent. Croc était aussi connu pour être aussi bête que fort. Le regard blasé et nullement impressionné de l'archère descend le long des deux mètres du colosse, observant les musclés impressionnants entremélés les uns aux autres. Elle relève sa capuche révélant sa féminité.

Je m'appelle Scara et je te cède volontiers le passage. Un geste de la main et une pivotation de son corps illsutrent son propos. Déçu et un peu honteux de ne pas avoir réussi à bousculer la jeune femme, Croc poursuit son chemin au plus grand plaisir des commerçants.

A "l'Auberge Island", la plus grande auberge de l'île, le tavernier danse au milieu des clients un plateau chargé d'hydromel à la main. L'équilibre semble être ignoré par les choppes qui s'entrechoquent au rythme de ses pas. Il pose un plateau de viandes du pays sur une table.

Voilà Messire, vous m'en direz des nouvelles. 2 adenas s'il vous plaît.

L'homme sort 4 adenas et les pose sur la table.

Oh Messire est très généreux. Dites moi votre nom que je vous inscrive comme de nos meilleurs clients.

L'homme répondit briévement plongé dans ses pensées : Sorata.

Pousse toi manant!

Les paroles n'avait pas été lancées trés fort, pourtant tout le monde y prêta attention sur la place du village. Des drows, trois pour être précis. Depuis la mort du Roi et la fuite de la Reine, la Garde avait été peu à peu rappelée à Aden pour assurer sa défense. Le royaume était en crise et protéger Aden coutait beaucoup à la sécurité des autres villes. Talking Island, petit village loin des hautes autorités, était livré à lui même depuis si bien que ce genre d'incident arrivé de temps en temps.

Personne ne bougea face aux être sombres équipés comme pour faire la guerre.

Tanella, Lanalia, Seliah, Kimeor, Faran, Scara et Sorata se rapprochèrent du centre de la place, les doigts posés sur leur arme. Le pauvre paysan tremblait de tout son corps. Les trois aggresseurs l'entouraient et défiaient du regard tous les paysans autour d'eux.

Pas de Garde, pas de défense pensaient ils.

Une ombre s'élève dernière eux, rapide et agile.

* Slack slack slack*

Les corps sans vie des Elfes noirs tombèrent foudroyés par les épées étincelante de leur bourreau. Le plus grand d'entre eux eu juste le temps de se retourner dans sa chute pour voir le visage de son aggresseur.

Les gens s'écartèrent par réflexe pour découvrir l'homme. Leur regard partit des deux lames ensanglantées, gouttant du sang sur le sol graveux de la place du marché. Ils remontèrent le long d'un buste robuste et fier pour se terminer sur un visage pourtant si familier.

"Neb" murmura l'un d'eux. Le jeune fermier du village avait bien grandit, son regard n'était plus le même. On y lisait de la colère, de l'indignation et aussi une satisfaction personnelle. Il était chez lui ici.

La couverture de nuage laissa transperser un rayon de soleil qui vient droit sur Neb, posant ainsi sur sa tête une couronne de lumière. Ses épées semblaient vibrer au contact du sang. Ses pales habits usés se transformèrent en un manteau de lumière et la poussière soulevée par ses coups suggérait un millier d'étoiles. Les gens s'écartèrent un peu plus en signe de respect.

"Alliscus, fils de Roi" lacha un viel homme au visage harassé par la tâche face à la posture royal de son fils. Neb regarda son père et lui sourit de bon coeur. Aucune créature impure ne peut menacer notre village impunément adressa Neb aux villageois.

Rassurés, les badots reprirent leurs tâches et leur paisible petite vie. Le bourdenement général reprit peu à peu sa place. Le bruit des adenas qu'on passe d'une main à l'autre, le flottement des étoffes au vent, les senteurs des fruits et légumes.

Tanella, Lanalia, Seliah, Kimeor, Faran, Scara et Sorata ne bougèrent pourtant pas.

Neb, légèrement intrigué, les regarda. Il sentait que quelque chose allait se passer mais il était incapable de dire quoi.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 21:01

Chapitre VI : Neb et les cauchemards de Giran

Giran, le port

Une odeur d’iode arrivait aux narines de Neb au fur et à mesure qu’il se rapprochait du port. Giran n’était pas la porte à côté quand on venait de Talking Island mais qu’importe, le trajet en valait la peine. Le pas presque léger, il avançait vers le port en scrutant l’horizon.

Il est peut être déjà là se disait il.

Le retour de Neb à Talking Island depuis la révélation de ses parents s’était mal passé. Il n’avait pas réussi à leur dire tout ce qu’il aurait voulu. Après ses derniers jours d’errance, il avait réfléchit longuement à ce qu’il éprouvait. La perte de son identité l’avait bouleversé mais, pour un enfant habitué à manger des racines et des soupes faîtes d’eau chaude et d’un seul légume les jours de disette, tout cela était surmontable finalement. Il n’avait pas réussi à conclure sur ce qu’il voulait accomplir mais s’était résigné à laisser le destin guider son chemin. De retour chez ses parents, il avait aperçut son père travailler la terre au loin. Il n’avait de cesse de se répéter le discours qu’il avait mis au point.

Papa, maman,

Vous m’avez dit que je n’étais pas votre fils, que j’étais le dernier Prince en quelque sorte de la plus grande lignée royale qu’ait connu la Grande Aden. Mais vous avez tord. Mes parents, c’est vous. L’amour que vous m’avez donné, j’essaye de vous le rendre depuis ma naissance. Les valeurs que vous soutenez sont miennes. Le pain que nous avons partagé depuis tant d’années est notre. Papa, Maman, je vous aime et quoi qu’il advienne de moi, je resterai toujours votre fils. Le sang ne nous unit pas certes mais l’amour est à nous. Nous sommes une famille, je vous dois tout et je voudrais tant vous donner.

Arrivé dans le champ, il croisa le regard de son père. Une éternité fut emprisonnée dans ce regard aussi bref fut il. Perdant ses moyens, submergé par ce qu’il trouva au fond des yeux du vieux paysan, il prit la deuxième pioche et travailla la terre. Sans mot dire, les deux hommes s’expliquèrent à coup de gestes.

L’hiver va être rude, lâcha son père.

Oui, répondit Neb, il faudra retourner la terre au moins trois fois cette année.

Quelques heures plus tard ils s’en étaient retournés à la maison pour se restaurer. Sa mère n’avait rien dit de plus, elle lui avait servi un bol de soupe chaude… comme d’habitude. Voilà, le meilleur discours que Neb aurait pu imaginer. Retrouvailles simples, sans grandes déclarations mais ils étaient comme ça. Après tout, c’était sa famille et il se sentait chez lui.

Tu devrais aller voir Illan le marchand au village lui avait conseillé son père. Il est en commerce avec des navigants qui ramènent les meilleurs objets de l’autre bout du royaume. Il pourrait peut être t’équiper. A peine ces mots dit, son père replongea le nez dans son bol de soupe. Oui, ton père à raison, j’ai regardé ton armure. Elle est rouillée et vieille. Elle ne supportera pas d’avantages de coups. Sa mère retourna à la cuisine remplir une cruche qui était déjà pleine.

Et c’est avec ces quelques mots que le père et la mère de Neb donnèrent leur approbation à leur fils de continuer sa quête. Tout était dit, il restait leur fils mais son destin l’appelait ailleurs.

Neb acquiesça. Il sortit sa bourse et regarda son contenu. Elle n’était pas très pleine malheureusement. Il avait toujours refusé qu’Alicia le paye pour ses services.

Son père, sans lever le regard lui dit : Oh ne t’inquiète pas pour l’argent, ce bougre d’Illan me doit encore quelques chèvres et deux ou trois vaches. Pis, tu sais, il adore les plats de ta mère. On se débrouillera.

Neb regarda son père. Ce dernier n’osa pas croiser les yeux de son fils. Pour des fermiers de Talking Island, tout cela représentait beaucoup. Les chèvres, les vaches, la nourriture, une année complète de travail peut être. Il se demandait comment ses parents allaient faire. La moitié des vaches étaient malades, les chèvres ne donnaient plus beaucoup de lait. Emu et ne pouvant refuser ce cadeau de ses parents, Neb finit son bol sans dire un mot.

Il était allé l’après midi au marché pour rencontrer Illan. Après avoir eut ce petit incident avec des drows trop sûrs d’eux même, il était allé voir le marchant.

Tu tombes bien mon petit ! J’ai justement une cargaison qui arrive après demain. Une armure magnifique, digne des plus grands du royaume. Elle est à toi ! Ah au fait, tu diras à ta mère de me refaire des tartes à la pomme avec beaucoup de crème. Je dois recevoir des amis.

Le sourire jusqu’aux oreilles, Illan se frottait déjà les mains. Il venait de conclure une bonne affaire. Le prix était élevé mais la marchandise en valait le coup. C’était la dure loi des affaires.

De retour au port.

Le navire était là, maintenu par de grandes cordes verdies par les algues.

Un homme finement habillé comptait les caisses que des marins aux visages abîmés par les assauts du sel déchargeaient.

Ah ! tu dois être Neb ? fit le commerçant avec un sourire radieux. Il lui désigna une caisse posée à part sur l’embarcadère. C’est là.

Neb fit sauter les clous avec les lames de ses épées. Un éclair de lumière jaillit mais ce n’était que le reflet du soleil sur les dorures de l’armure. Impressionné, il sortit les pièces de la caisse et les passa une à une. C’était une armure des cauchemars ! Mélangeant l’or, le rouge sang et le noir obscur, elle avait pour réputation d’effrayer les ennemis à sa vue et les rares survivants étaient torturés à vie par d’horribles visions si bien qu’ils en redoutaient de dormir. Neb n’en n’avait encore jamais vu. Il constata qu’elle était parfaitement à sa taille, souple et flexible malgré sa solidité.

L’armure passée complètement, il leva les yeux vers les marins. Ces derniers avaient arrêté de travailler et regardait dans sa direction, craintifs et respectueux. Le marchand avait perdu son sourire.

Neb se pencha au dessus de l’eau pour se voir. Est-ce lui ce chevalier en armure ? Il ne se reconnaissait pas. Il avait l’air tellement… Tellement… ampli de majesté… qui avait peine à admettre qu’il s’agissait de son reflet. Finalement il sourit, les dents d’un blanc éclatant. Voilà qui va donner de sérieux cauchemars aux Drows et aux Orcs et tenir les Elfes en respect.

Remerciant le marchand, qui n’était toujours pas remis de ses émotions, Neb reprit sa route. Il lui restait beaucoup de choses à faire… beaucoup de choses.Giran, le port

Une odeur d’iode arrivait aux narines de Neb au fur et à mesure qu’il se rapprochait du port. Giran n’était pas la porte à côté quand on venait de Talking Island mais qu’importe, le trajet en valait la peine. Le pas presque léger, il avançait vers le port en scrutant l’horizon.

Il est peut être déjà là se disait il.

Le retour de Neb à Talking Island depuis la révélation de ses parents s’était mal passé. Il n’avait pas réussi à leur dire tout ce qu’il aurait voulu. Après ses derniers jours d’errance, il avait réfléchit longuement à ce qu’il éprouvait. La perte de son identité l’avait bouleversé mais, pour un enfant habitué à manger des racines et des soupes faîtes d’eau chaude et d’un seul légume les jours de disette, tout cela était surmontable finalement. Il n’avait pas réussi à conclure sur ce qu’il voulait accomplir mais s’était résigné à laisser le destin guider son chemin. De retour chez ses parents, il avait aperçut son père travailler la terre au loin. Il n’avait de cesse de se répéter le discours qu’il avait mis au point.

Papa, maman,

Vous m’avez dit que je n’étais pas votre fils, que j’étais le dernier Prince en quelque sorte de la plus grande lignée royale qu’ait connu la Grande Aden. Mais vous avez tord. Mes parents, c’est vous. L’amour que vous m’avez donné, j’essaye de vous le rendre depuis ma naissance. Les valeurs que vous soutenez sont miennes. Le pain que nous avons partagé depuis tant d’années est notre. Papa, Maman, je vous aime et quoi qu’il advienne de moi, je resterai toujours votre fils. Le sang ne nous unit pas certes mais l’amour est à nous. Nous sommes une famille, je vous dois tout et je voudrais tant vous donner.

Arrivé dans le champ, il croisa le regard de son père. Une éternité fut emprisonnée dans ce regard aussi bref fut il. Perdant ses moyens, submergé par ce qu’il trouva au fond des yeux du vieux paysan, il prit la deuxième pioche et travailla la terre. Sans mot dire, les deux hommes s’expliquèrent à coup de gestes.

L’hiver va être rude, lâcha son père.

Oui, répondit Neb, il faudra retourner la terre au moins trois fois cette année.

Quelques heures plus tard ils s’en étaient retournés à la maison pour se restaurer. Sa mère n’avait rien dit de plus, elle lui avait servi un bol de soupe chaude… comme d’habitude. Voilà, le meilleur discours que Neb aurait pu imaginer. Retrouvailles simples, sans grandes déclarations mais ils étaient comme ça. Après tout, c’était sa famille et il se sentait chez lui.

Tu devrais aller voir Illan le marchand au village lui avait conseillé son père. Il est en commerce avec des navigants qui ramènent les meilleurs objets de l’autre bout du royaume. Il pourrait peut être t’équiper. A peine ces mots dit, son père replongea le nez dans son bol de soupe. Oui, ton père à raison, j’ai regardé ton armure. Elle est rouillée et vieille. Elle ne supportera pas d’avantages de coups. Sa mère retourna à la cuisine remplir une cruche qui était déjà pleine.

Et c’est avec ces quelques mots que le père et la mère de Neb donnèrent leur approbation à leur fils de continuer sa quête. Tout était dit, il restait leur fils mais son destin l’appelait ailleurs.

Neb acquiesça. Il sortit sa bourse et regarda son contenu. Elle n’était pas très pleine malheureusement. Il avait toujours refusé qu’Alicia le paye pour ses services.

Son père, sans lever le regard lui dit : Oh ne t’inquiète pas pour l’argent, ce bougre d’Illan me doit encore quelques chèvres et deux ou trois vaches. Pis, tu sais, il adore les plats de ta mère. On se débrouillera.

Neb regarda son père. Ce dernier n’osa pas croiser les yeux de son fils. Pour des fermiers de Talking Island, tout cela représentait beaucoup. Les chèvres, les vaches, la nourriture, une année complète de travail peut être. Il se demandait comment ses parents allaient faire. La moitié des vaches étaient malades, les chèvres ne donnaient plus beaucoup de lait. Emu et ne pouvant refuser ce cadeau de ses parents, Neb finit son bol sans dire un mot.

Il était allé l’après midi au marché pour rencontrer Illan. Après avoir eut ce petit incident avec des drows trop sûrs d’eux même, il était allé voir le marchant.

Tu tombes bien mon petit ! J’ai justement une cargaison qui arrive après demain. Une armure magnifique, digne des plus grands du royaume. Elle est à toi ! Ah au fait, tu diras à ta mère de me refaire des tartes à la pomme avec beaucoup de crème. Je dois recevoir des amis.

Le sourire jusqu’aux oreilles, Illan se frottait déjà les mains. Il venait de conclure une bonne affaire. Le prix était élevé mais la marchandise en valait le coup. C’était la dure loi des affaires.

De retour au port.

Le navire était là, maintenu par de grandes cordes verdies par les algues.

Un homme finement habillé comptait les caisses que des marins aux visages abîmés par les assauts du sel déchargeaient.

Ah ! tu dois être Neb ? fit le commerçant avec un sourire radieux. Il lui désigna une caisse posée à part sur l’embarcadère. C’est là.

Neb fit sauter les clous avec les lames de ses épées. Un éclair de lumière jaillit mais ce n’était que le reflet du soleil sur les dorures de l’armure. Impressionné, il sortit les pièces de la caisse et les passa une à une. C’était une armure des cauchemars ! Mélangeant l’or, le rouge sang et le noir obscur, elle avait pour réputation d’effrayer les ennemis à sa vue et les rares survivants étaient torturés à vie par d’horribles visions si bien qu’ils en redoutaient de dormir. Neb n’en n’avait encore jamais vu. Il constata qu’elle était parfaitement à sa taille, souple et flexible malgré sa solidité.

L’armure passée complètement, il leva les yeux vers les marins. Ces derniers avaient arrêté de travailler et regardait dans sa direction, craintifs et respectueux. Le marchand avait perdu son sourire.

Neb se pencha au dessus de l’eau pour se voir. Est-ce lui ce chevalier en armure ? Il ne se reconnaissait pas. Il avait l’air tellement… Tellement… ampli de majesté… qui avait peine à admettre qu’il s’agissait de son reflet. Finalement il sourit, les dents d’un blanc éclatant. Voilà qui va donner de sérieux cauchemars aux Drows et aux Orcs et tenir les Elfes en respect.

Remerciant le marchand, qui n’était toujours pas remis de ses émotions, Neb reprit sa route. Il lui restait beaucoup de choses à faire… beaucoup de choses.
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 21:02

Floran, le petit matin.

Impossible.

Impossible ne rester si loin d'elle sans que toutes ses pensées ne l'appellent avec force. Non, Neb avait tenté de résister. Son avenir se dessinait peu à peu devant lui et malgré cela il ne pensait qu'à Allicia, la jeune veuve, mère de Marcien, qui l'avait recueillit pendant quelques temps.

Allicia? Cela sonnait comme Alliscus... Amusante coïncidence.

Quelques temps, voilà bien un étrange expression pour désigner la période magique qu'il avait vécu. Composée de petits matins frais et vigoureux, de journées douces à souhait et de soirées envoutantes. Oui, il fallait bien se l'avouer, Neb était amoureux et malgré qu'elle doive porter le deuil de son ancien mari, Neb saurait attendre.

La voilà !

Accroupi au milieu des herbes hautes, Neb plia un peu plus les genoux de peur qu'elle ne le voye. Il n'osait pas aller la voir directement, cela n'aurait pas été correcte. Il se contenta de la regarder par la fenêtre aller et venir dans la cuisine. Elle préparait le petit déjeuner de Marcien. Neb se remémora ces matins où, fourbu d'avoir passé la nuit à dormir dans l'étable, il les rejoignait pour partager le lait chaud et les tartines de miel qu'elle avait préparées.

Tiens! Un homme s'approche du portillon.

Neb plissa les yeux pour mieux voir. Il s'agissait d'un fermier. Grand, gaillard, il se dirigea vers la porte d'entrée... dans l'angle mort.

Neb serra les poings. Sa curiosité était trop grande.

Ils repartent... Ce "ils" c'était Allicia et cet inconnu qui partaient bras dessus, bas dessous accompagnés de Marcien.

Sans s'en rendre compte, Neb serra les poings et les dents. Par jalousie? Non, par douleur plutôt. Tout à coup son coeur le faisait souffrir...

Son regard se posa sur l'arrière de la ferme. Le tas de bois qu'il avait terminé de trancher avant de partir avait été remplacé par un autre. Personne n'y avait touché.

Neb descendit, pris la hache et commença à couper les buches. Sa voie chevaleresque ne lui laissait pas le choix. Un amour pour une vie, quoi qu'il arrive. Si le Destin avait décidé de le faire souffrir, il devait affronter cela en face.

Après avoir coupé quelques dizaine de bûches, Neb, apaisé, reprit la route de Talking Island.

Un amour, une vie. Un nom, un destin.

se répétait il sans cesse. C'était aussi simple que cela
[modifier] Chapitre VIII : Neb et la Grande Aden

Aden, porte Sud-Ouest.

La rosée du matin venait à peine de déposer des petits diamants sur les herbes longeant le grand rempart d'Aden. Les pierres blanches reflétaient les premiers rayons du soleil conférant aux murailles une allure de mur de lumière.

Neb contemplait la cité royale. Ses toits, sa fléche partant de l'église comme pour atteindre le ciel, sa place, Aden étant vraiment une cité magnifique. C'est la deuxième fois seulement qu'il la voyait et il regrettait que se soit dans un tel contexte.

Après avoir rencontré ses compagnons à Talking Village, il leur avait demandé de se rendre dans chaque ville et de savoir ce qui rendrait les gens heureux. Quels étaient leurs soucis, leur problèmes. Neb tenait à bien comprendre ce peuple, être proche de lui. Lanalia et Tanella, les jumelles descendantes du grand Général Hugh Fineblade, devaient se rendre à Aden. Dernièrement, elles lui avaient rapporté que les Drows se préparaient à attaquer la cité, la pillier et lui voler toutes ses richesses. Bien sûr, il y avait la Garde Blanche mais Neb ne pouvait se résoudre à faire confiance à la Garde. Après tout, ils avaient repris Aden des mains des orcs pour installer un nouveau Roi.

Alors il était venu et avait prié ses compagnons de faire de même. Le petit matin était là et il était toujours seul... Même les gardes sur les remparts semblaient distants et peu nombreux.

Fixant l'horizon depuis quelques heures, une voix vient troubler ses pensées.

Bonjour Majesté.

C'était la douce Lanalia et sa tornade de soeur, Tanella. Encore gêné par les honneurs qu'elles rendaient à sa descendance, Neb sourit à moitié. Elles étaient venues finalement. Il n'était plus tout seul.

Très vite d'autres se joignèrent à eux. Seliah était venu avec sa soeur Illis de la Garde Blanche et Cethys qui semblait sous ses ordres. Sorata apparut près de la porte mais, comme à son habitude, il garda ses distances.

L'air semblait plus lourd au fur et à mesure où la journée avançait.

Finalement Cethys prit l'initiative de dire une prière. Ses paroles furent sages et encourageantes. Tous se mirent à genoux devant elle, louant les Dieux de leur accorder la victoire. Neb se leva le premier et regarda les guerriers. Tous semblaient attendre quelque chose de lui.

Les mots sortirent tout simplement de sa bouche.

Quand je vous regarde, je ne vois pas des guerriers venus prêter main forte à la Garde Blanche. Non, je vois une armée unie dont le seul but et de protéger Aden et ses habitants. Je vois du courage et de la détermination dans vos yeux. Je vois la rage de vaincre, la rage de montrer aux Drows que nous sommes une grande Nation, prête à tout pour se défendre et qui saura attaquer s'il le faut.

Il regarda vers la Cité. Quelques habitants commençaient à comprendre ce qu'il se passait aux portes d'Aden. Ils regardaient Neb et certains hochaient la tête en signe de soutien. Ce qu'il lut dans leurs yeux lui inspira la suite de son discours.

VOUS êtes les guerriers d'Aden ! Vous êtes les derniers défenseur de la race humaine. Aujourd'hui nous sauvons Aden mais demain nous sauverons tout un peuple ! Mes amis, levez vous, redressez la tête. Tirons nos épées, ne plions pas sous les coups de l'ennemi. Mes frères, des familles comptent sur nous. Des enfants réclament notre protection.

POUR LA GRANDE ADEN !

Tous crièrent en coeur et au milieu des cris, Neb crut entendre des "houra" provenant de par de là les remparts.

La Garde Blanche ne viendra pas semblait dire Illis. Neb sentait qu'elle ne l'aurait jamais avoué mais elle ressentait cela comme une trahison. Le royaume semblait imploser litéralement, sans Roi ni Reine pour les diriger.

Neb leva légèrement la tête et huma l'air. Il portait des effluves nauséabondes, de la peur et la mort aussi.

Ils arrivent! fit-il en dégainant ses épées.

D'un seul bruit, tous firent de même.

Au loin les premières silouhettes des éclaireurs se dessinaient sur les arbres. Les drows arrivaient et visiblement ils ne s'attendaient pas à trouver une véritable armée rassemblée aux portes de la ville, scandant des "Pour Aden!", " Aden libre", "Vive la Grande Aden".

Neb et ses compagnons formèrent une ligne. Une seule ligne droite. Ils chargeront de face, à la seule force de leur courage.

Certains Drows reculèrent d'un pas. Les guerriers d'Aden n'utiliseront pas de subterfuges, pas de stratégie militaire. Non, ils lui affronteront de front, en face à face.

Neb, enragé par la ferveur collective, lança sur ses ennemis un "CHARGEZZZZZZZZ" qu'Aden n'avait pas connu depuis longtemps.

Tous unis comme par un lien puissant, ils fondèrent sur l'ennemi, le mettant en déroute par tant d'audace.

Ce jour là, les épées résonnèrent dans la vallée, les boucliers s'entrechoquèrent et les éclairs de magie s'abatirent sur la terre avec force.

Finalement, à bout de souffle, épuisé, Neb releva la tête. La plupart des Drows s'étaient enfuis, les autres gisés au sol, parfois même en plusieurs endroits. Il chercha des yeux ses compagnons.

Ils étaient tous indemnes. Soulagé, victorieux, Neb leva les bras emporté par la joie.

Ce jour là, des cris de joie résonnèrent dans la vallée et quelques larmes furent versées. Aden avait résisté, mieux même, Aden s'était défendue avec bravoure et tenacité. Les guerriers se regardèrent et échangèrent la complicité de l'après bataille, la fraternité dans le sang, le sentiment d'enfin appartenir à quelque chose de grand.

Au milieu des félicitations, Neb se fraya un chemin vers une jeune guerrière qui s'était tenue à leurs côtés. Elle s'appellait Fuam et accepta de mettre son bras au service du peuple d'Aden, car Neb ne demanda pas de le rejoindre lui mais d'épouser sa cause.

Plutard, quelques villageois vinrent enlever les corps de l'ennemis. Il était de coutume de rassembler les corps des ennemis et de leur donner une légère messe pour leurs âmes. Neb regarda les habitants à l'oeuvre. Le tas grossissait et un homme vint avec un sceau d'huile à la main. Alors qu'il allait le répandre sur les corps pour faciliter la combustion, Neb retint son bras.

Non mon frère. Ils ne méritent pas. Les Drows doivent comprendre qu'ils ne sont plus tolérés sur nos terres, que nous sommes en guerre perpétuelle. Laisse les pourir, les loups viendront bientôt se repètre de leur chair pourrie.

Neb se retourna et partit en direction des autres.

Nos arracherons la paix pour nos familles s'il le faut songeait il...
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 21:02

Chapitre IX : Neb et la plume

Aden, une fin de patrouille

Neb poussa les grandes portes de la grande bibliothèque d'Aden sans trop savoir pourquoi. Les livres n'avaient jamais étaient une grande passion pour lui, tout comme l'enseignement d'ailleurs. L'île aux barbes n'était pas réputé pour prodiguer à ses futurs jeunes agriculteurs une éducation exhaustive. Il fut acceuillit par une bourrasque de vent qui s'échappa du bâtiment aussi vite qu'elle put. Neb pensait bien faire pareil mais il voulait tout d'abord vérifier s'il s'agissait d'un signe.

Quelques minutes plus tôt, il remerciait le Garde Belean pour sa compagnie durant leur patrouille. Belean était un jeune magicien mais il progressait vite et se montrait motivé. A ce moment, Neb aperçut une plume descendant du ciel. Sa chute majestueuse le laisse rêveur quelques instants. Elle vint même se poser sur son épaule comme pour lui murmurer quelque chose à l'oreille. Puis elle reprit sa course en direction de la place d'Aden. Amusé, il commença à la suivre, curieux de savoir où elle finirait sa course. Elle se posa délicatement sur la poignée de la grande porte de la bibliothèque.

Tout était calme à l'intérieur. Quelques personnes projettaient discrètement leur silhouettes sur la lueur des bougies de temps à autre.

Attendant quelques instants d'avoir la certitude qu'il ne s'agissait en aucun cas d'un signe du Destin, Neb en profita pour regarder les grandes étagères se dressant partout dans la pièce. Solides et inquiètantes, elles lui amènerent l'idée, sans trop qu'il ne sache pourquoi, que les hautes murailles de la Grande Aden se prolongeaient jusqu'ici.

- On peut aussi gagner des batailles avec des livres Messire... Il ne le savait pas encore, mais cette phrase le hantera durant toute la nuit

Neb sursauta. Il se retourna et vit Morbus Caius, l'intendant de la Bibliothèque. Il ne l'avait aperçut qu'une seule fois mais ce dernier reconnaissait Neb sans aucune difficulté. L'homme qui faisait beaucoup pour Aden, celui qui avait ressucité les Armées Blanches, tout cela ne passait pas inaperçut ici.

Neb inclina la tête tandis que le viel homme s'inclina en signe de respect.

- Bonjour Caius, fit Neb en souriant.

- Vous cherchiez quelque chose Messire?

- Oh non, je... je passait par là. Neb pensa que tout ceci n'est définitivement pas un signe et qu'il valait mieux rentrer tôt pour être en forme pour la patrouille de demain. - Je ne vous dérange pas plus dans votre travail Monsieur. Bonne soirée. Neb tourna les talons et se dirigea vers la sortie. Il s'arrêta net. Une idée venait de traverser son esprit. Après tout autant en avoir le coeur net songea t il.

- Oh, Monsieur. Pourrais je vous demander d'effectuer une recherche pour moi?

Toujours poli et maître en étiquette mondaine, le viel homme hôcha la tête en l'accompagnant d'un sourire. - Que puis je faire pour vous?

Neb s'approcha et demanda à voix basse. - Voilà, je me demandais si vous pourriez retrouver dans les archives de la ville la trace d'un homme.... enfin d'un enfant plutôt. Il s'agit de... Neb hésita un instant, de peur d'avoir la réponse un jour. Il s'agit d'Alliscus Cadmus.

Le viel homme prit un air sérieux. - Cadmus? Vous vous dire de la lignée Des Cadmus? Bien, je vais voir ce que je peux faire.

Neb sourit et prit la direction de la sortie. Maintenant, il saura, ce n'est plus qu'une question de temps.
[modifier] Chapitre X : Neb face à Alliscus Cadmus

* shrinnnnkkkk*

Les grandes portes de la bibliothèques s'ouvrent, laissant l'ombre de Neb de faufiler au travers des étagères. Les rayons du soleil en profitent pour pénétrer cette salle habituellement éclairée par la lueur des bougies.

Morbus Caius se tenait près de son pupitre, la plume à la main, entrain de retranscrire un texte obscur, parlant d'un dragon, d'un elfe et d'un humain.

- Ah, c'est vous Messire Neb.

Neb lui répondit par un sourire. Il fit quelques pas en direction du Régent de la Bibliothèque d'Aden tout en observant la masse de livres entreposés ça et là.

-Bonjour Messire Caius. Je viens à vous dans l'espoir que vous avez une réponse pour moi.

Morbus se souvenait parfaitement de l'étrange requête du chef de l'Armée Blanche. Rechercher un certain Alliscus Cadmus parmi les archives royales. Il avait du passer une semaine entière sur ce problème quand, enfin, il trouva. Alliscus Cadmus était bien le dernier descendant légitime de la lignée royale Cadmus, autrefois maître d'Aden et son royaume, avant que feu le Roi Galaar ne monte sur le trône. L'information n'avait pas été aisée à trouver. Alliscus a quitté Aden tout jeune, caché de tous pour le protéger des tentatives d'assassinat visant son monarque de père. Les textes, les mémoires de son père, disaient qu'il avait était confié à des personnes de valeur dont la grandeur de coeur était camouflée par un travail acharné. Personne n'avait encore compris le sens de ce message, si bien qu'Alliscus avait peu à peu était oublié d'Aden.

D'un geste pressé, Morbus dégagea une partie des papiers ornant sur pupitre. Il en tira une grande feuille, l'arbre généalogique de la lignée Cadmus et une partie des mémoires de la famille.

- Vous voyez, dit-il en se plongeant dans ses notes, Alliscus est le dernier descendant de la lignée Cadmus. Il a quitté le royaume très jeune pour échapper aux menaces qui pesaient sur son père. Personne n'a jamais su ce qu'il....

* une feuille de papier volette légèrement et se pose sur les notes du bibliothécaire en chef*

- C'est... c'est l'écriture du dernier Roi Cadmus !

L'homme prit la feuille veillit par le temps, incomplète et la lut. Il regarda Neb, les yeux refusant de croire qu'Alliscus Cadmus se tenait face à lui.

- Alors vous êtes... le Prince Alliscus Cadmus!!!

Sa voix résonna de surprise dans tout l'édifice. Il s'inclina respectueusement. Neb ne dit mot, il regardait l'homme tout en sachant que lorsqu'il se relèverait de sa révérence, le nom de Neb cèderait la place à celui d'Alliscus Cadmus.
[modifier] Chapitre XI : Neb et le Village Sombre

Assis sur son trône, le nouveau Roi d'Aden réfléchissait. Un léger sourire ornait son visage depuis que le Gouverneur Elfe et sa petite délégation venait de quitter la salle du trône.

Il repensait simplement à tout ce qu'il venait de se dire pendant leur entrevue...

Le gouverneur avait été en bien mauvaise position à cause de ce complot brillement déjoué par les nouveaux Héros d'Aden. Trois morts pour les séparatistes et aucun blessé de leur côté. Une brillante victoire sur le terrain qui s'était transposée par une brillante victoire politique, imposer une unité de l'Armée Blanche au sein d'Elven Village à fin d'enquêter sur les restes du complot.

L'annonce des Elfes de la visite d'un émissaire Drow ne l'avait pas surpris. Non, il s'y attendait mais ne pensait pas que les drows lui feraient ce cadeau si vite.

* Alliscus souriait*

Lui permettre de place une partie de l'Armée Blanche aux environs directs d'Elven Village pour protéger les Elfes, voilà ce que l'on pouvait appeler un présent. Ainsi, il pourrait mieux contrôler ce qu'il se passe chez les elfes et le complot sera définitivement enterré.

Mais il restait méfiant. Les séparatistes avaient des liens avec les Drows, c'est ce qu'avait rapporté l'enquête sur le complot. Maintenant, les Drows lui offraient l'occasion de positionner l'Armée Blanche sur les terres Elfes... Tout semble indiquer que les Drows cherchaient à pousser Alliscus à raser les Elfes de la carte. Pourquoi? Le traité était signé déjà ... Quel avantage pourraient ils en tirer?

* Alliscus étouffa un rire*

Les Drows seraient ils si bêtes pour qu'ils pensent manipuler le Roi ? Pensaient ils vraiment qu'il se priverait de l'appui Elfe pour assouvrir une quelconque soif de territoire?

Ces êtres sont vraiments pathétiques...murmura-t-il dans un souffle.
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Zarana
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MessageSujet: Re: Les Archives d'Oreline (C4)   Les Archives d'Oreline (C4) - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 21:03

Chapitre XII : Neb et la Main Sombre

DE Village, au petit matin.

Quand Alliscus posa un pied dans le village de ses pires ennemis, c'était un maître des lieux. Il prit quelques minutes pour regarder le décor qui s'offrait à lui. Un village pillé, une population ravagée par les horreurs de la guerre.

D'ordinaire, il aurait détourné les yeux des corps mais là, il s'agissait de Drows... Rien que des Drows qui venait d'être atteints par l'ombre grandissante de la Croix d'Aden.

Son deuxième pas dans la cité fut accompagné d'un sourire narquois. Souvenez vous en ce jour d'été où vous avez voulu pénétrer en Aden et piller la cité. A cette époque, vous aviez été la raison de la renaissance de l'Armée Blanche. Nous vous avions battu et depuis ce jour, je n'avais de cesse que de regarder en direction de votre village pour infliger le même sort aux votres. SOUVENEZ VOUS DROWS ! ... et reconnaissez la grandeur du peuple Humain. Seul peuple au monde a avoir conquit les villages Elfes et Drows sous une même bannière...

Comme Lanalia lui indiquait que les armées attendaient impatiemment son discours, il alla sur la place centrale.

Se tenant à côté de la grande main noire trônant sur la place du village, il dit quelques mots victorieux à ses soldats.

...POUR LA GRANDE ADEN !!!

Les élans de joie étaient immenses même si un soldat eu l'audace de l'interpeler à la fin de son discours.

Avez vous ordonné de tuer femmes et enfants Sir...? Très vite, l'auteur de la question se fondit dans la foule. Alliscus était gêné pour la première fois devant ses hommes. Il regarda le Commandant Tanella et la prit à part, maîtrisant sa colère.

Le zèle de son Commandant l'offuscait à plus haut point. Elle prétendait que c'était nécessaire, que les enfants auraient pris les armes un jour. Elle n'avait pas tordtbien sûr mais il avait était au delà de ses forces de passer un tel ordre. Soit, elle avait compris et l'avait fait pour lui.

Quelques heures plus tard...

Neb était assis sur les marches et Alliscus était debout, droit et fier. L'un était rêveur, fou de joie d'avoir de voir un rêve s'accomplir. L'autre passait déjà des ordres de mouvement pour que les unités, elfes et humains, affectées dans cette partie nord du continent se dirigent vers les villes de Heine, Gludio et tout autour de Dion.

L'un voyait dans cette conquête la main même de sa Déesse. L'autre pensait déjà aux prochaines batailles...

L'un explosait de joie face à cette victoire éclatante L'autre prévoyait déjà la riposte des sombres réfugiés à Giran...

Neb resta à DE Village pour danser sur les cadavres de Drows Alliscus rentra à Aden pour diriger de son trône un continent presqu'entièrement à lui...
[modifier] Chapitre XIII : Neb et Oreline

Assis sur son trône, Allisucus, le Roi d'Aden, l'homme qui avait annexé les elfes, l'homme qui avait pris le Village Sombre, contemplait la grande salle dorée.

Il passait brièvement en revue l'état de la situation, esquissant un léger sourire de satisfaction.

De plus en plus de sujets se pressaient à sa porte. Son armée allait grandir encore et déjà, l'ombre de la croix d'Aden s'étendait sur la majorité du continent. Beaucoup d'hommes, voilà qui formerait une bonne barrière entre les Orcs et eux.

Des rumeurs d'un nouveau complot Elfe parvenaient à ses oreilles depuis déjà quelques temps. L'indépendance qu'ils avaient perdu en signant le Traité commençait à leur manquer. Cette indépendance, fut un temps, il avait été prêt à la céder. Mais apprendre d'autres leur intention "secrète" d'utiliser la force... Non, il ne laisserait pas passer cela et il profitera de cette occasion pour resserrer le noeud que les elfes s'étaient eux même fait autour du cou. Il se rappelait tout petit, c'est admiration qu'il nourissait pour les elfes. Grands, blonds, élégants. Ils semblaient avoir tout pour eux. Mais il avait su très vite ce qui se cachait derrière ce voile d'élégance et de pureté. Leurs agissements d'aujourd'hui ne faisait que confirmer ses pensées. Il semblait que leur parole, et notament celle qu'ils avait donné lors du Traité au nom de leur peuple, ne valait rien.

Les orcs. Si une race avait bien surpris Alliscus, c'était les orcs. Déjà à l'époque, Neb avait combattu face à un de ces guerriers aux alentours de Gludio. L'orc l'avait mis à terre mais n'avait pas voulu porter le coup de grâce. A lieu de cela, il l'avait laissé vivre pour qu'il devienne un adversaire à la hauteur. Tant de noblesse sous cette peau verte avait étonné Neb. Aujourd'hui, Alliscus avait découvert qu'ils étaient aussi intelligents. Se servir des drows comme bouclier, agir discrètement, savoir plier face aux humains quand c'était nécessaire, tout cela était digne... d'un grand peuple. La missive secrète qu'il avait envoyé aux orcs n'était que la résultante de ses constations. La reconnaissance qu'ils étaient de valeureux combattants en quelque sorte. Il regrettait presque que trop de choses les opposaient car c'était peut être la seule race digne d'être l'allié des Humains, de discuter d'égal à égal. Mais ils étaient avec les drows.

Les drows. Un sourire se transforma en rire dont les éclats résonnèrent dans toute la salle du trône. Quelle race pitoyable. Prendre leur village avait était l'apogée du rêve du Neb qu'il avait été. Une race faible, prête à trahir les siens pour savegarder leur vie une journée de plus. Leur armée était en perdition, bousculée par la prise de leur village. La guerre était maintenant terminée avec cette race. Le peu de survivants seront pourchassés et exterminés dans quelques temps mais ils ne représentent plus un danger à ce jour. Le gros des derniers combattants étaient rassemblés à Giran, dans la ville commerciale. Peut être que bientôt les nains les prendront comme aide de forge, leur donnant des tâches insignifiantes comme aller chercher du bois pour les forges...

Les nains. Leur commerce avait explosé avec la guerre. Ils s'en sortaient pour le mieux en prenant grand soin de n'offuscer aucune race. Non, prendre position était bien moins avantageux pour eux et ils s'étaient arrangés pour être autonomes... enfin, c'est ce qu'ils pensaient. Il lui restait encore une carte à jouer.

Oreline était un grand continent mais il semblait tenir dans la salle de trône. Le Royaume Humain avait grandi, il était temps maintenant de le consolider pour qu'il perdure dans le temps, construire l'héritage qu'il lèguerait à son peuple, à ses enfants...
[modifier] Chapitre XIV : Alliscus et la tasse de Kaffé

Aden,

Une légère brise souffle sur les hautes murailles blanches du château. Les rayons du soleil viennent frapper les blanches pierres, éclatant alentour jardins et autres arbustes. Une main sur un créneau, la deuxième coiffant ses chevaux ébouriffés, Alliscus regardait la cité... sa cité.

Cela faisait des mois qu'il n'avait pas vu son ami de toujours Faran. Il pensait souvent à lui ces derniers temps. Tous deux avaient vécu tant de choses tellement différentes de ce qu'ils supposaient étant enfants. Etre Chevalier, être Roi tout cela semblait si facile à l'époque.

- Nous aurons des épées qui seront au service de la justice ! Et des armures étincelantes pour aveugler nos ennemis ! - Oui et le peuple nous portera de joie à chaque retour à la maison ! Tout le monde aura peur de nous, Faran... - tout le monde ? - Oui tout le monde, les orcs et leurs lourdes babines baveuses. Les sombres partiront se cacher dans l'ombre, les Elfes crieront comme des femmes. - Et les nains Neb? - Euh...les nains nous construirons des châteaux merveilleux avec des chambres immenses et des lits très grands. On pourra sauter dessus autant qu'on veut !

Tout cela n'était pas si éloigné à près tout. Le continent était à ses pieds depuis la grande Bataille pour protéger Aden. Mais le petit Neb n'avait pas compté sur l'administration lourde pour diriger un royaume, sur les quelques fous d'humains tentant de lui barrer le chemin dans l'ombre... ni sur les Elfes qui semblaient avoir plus de qualités qu'ils n'en laissaient paraître. Et surtout... sur son ami qu'il n'avait pas vu depuis des mois, sur les pertes tragiques de nobles guerriers morts pour la cause.

Alliscus ferma les yeux et imagina son ami à côté de lui. Connaissant Faran, ils auraient sûrement joué à "Et si j'étais un élément du décor". Faran aurait regardé le paysage, les yeux illuminés par tant de beauté et aurait sûrement trouvé une chose amusante pour se dénigrer et refuser d'admettre ses qualités. Alliscus aurait posait ses yeux sur cet aigle planant dans le ciel. Il aurait dit ces paroles à son ami :

Moi, je serai cet aigle planant contre le vent. Malgré la brise qui tente de l'empêcher d'avancer, il en profite pour prendre l'avantage et s'appuyer dessus afin de monter encore plus haut pour flirter avec le soleil.

Faran aurait ri et trouvé une remarque amusante pour tourner en dérision les propos de Neb.

Ah... enfant tout paraît plus simple.

Un serviteur lui apportait une tasse de cette nouvelle boisson issue des champs proches du village sombre, le Kaffe. Un peu amer mais avec une touche de miel...

Son esprit lui rappela ces quelques instant lors de son anniversaire. Il y avait quelques gardes qui avaient tenu à lui faire une surprise et il s'était laissé aller à leur parler de l'Amour... qu'un royaume ne pouvait tenir sans amour.

Son coeur poussa un soupir. Cela faisait longtemps que l'Amour n'avait pas pris quartier en lui.

Alicia...

Ses yeux devinrent humides à la douce pensée de leur relation interdite. Que devenait elle ? Pensait elle encore à lui ? La belle avait réussi à s'enfuir de Floran avant l'arrivée des orcs. Elle avait laissé une lettre que les gardes qu'il avait envoyés avaient découverte en pénétrant dans la maison. Pas vraiment dans la maison en fait... près du tas de bûches à l'arrière de la cour pour dire vrai. Les gardes n'avaient pas saisi l'émoi de leur Roi quand ils lui apprirent la nouvelle. Ils ne savaient pas que ce pauvre petit tas de bûche représentait énormément pour leur souverain. Alicia pensait encore à lui et la lettre le couvrait d'éloges pour ce qu'il faisait pour le peuple Humain. Pas un mot sur leur relation, pas une allusion. La main qui avait posé ces quelques mots s'était retenu et seul Neb avait pu lire entre les lignes. Il sentait qu'elle l'attendait, qu'elle pensait encore à lui.

L'amour est le ciment de nos vies. Sans lui il n'y a qu'un bras frappant au hasard, des paroles arrangées, des rêves flous.

Sur ces murailles, il avait encouragé ses soldats à rechercher l'amour comme une force tout en se gardant bien de révéler qu'il n'en avait plus en lui...

Oh il y avait bien son rêve de Grande Aden oui... mais maintenant réalisé il semblait pâle. Il y avait aussi ses soldats bien sur, prêts à donner leur vie pour lui mais comment mener une armée au combat si toutes les guerres sont déjà gagnées ?

Tanella, Kiméor, Lanalia et enfin Illis. Ses premiers compagnons, les premiers à avoir cru en lui s'en étaient allés sous les coups des ennemis. Une bien belle mort pour eux que le Roi d'Aden ne pourrait peut être pas s'offrir.

Alliscus sourit un instant. Quelle cruelle ironie de voir le grand rêve d'Aden obscurcir les siens. Quel paradoxe de voir la richesse, la gloire et l'éternité chasser ses aspirations au bonheur, à la joie simple d'un baiser sur une joue, au dépassement de lui même, d'avoir une descendance...

Les enfants. Oui, il savait maintenant qu'il était père mais il n'avait pu se faire à cette idée. Père de qui ? D'enfants qu'il n'a jamais vu grandir ? D'enfants dont il ne connaissait rien ?

C'était peut être là son plus grand échec. Sa plus grande erreur. Petit il rêvait d'être Chevalier, d'être Roi alors que pour être heureux il lui suffisait d'être père.

Alliscus regarda les grandes portes du jardin du château et sourit, les yeux remplis d'étoiles. Une silhouette passait les portes et s'avançait vers le château.

Quel plaisir de te retrouver...

Au fur et à mesure qu'elle avançait, Alliscus sentait revenir en lui la vie. Une nouvelle raison de se battre, une chance de réussir sa vie.

Soit le bienvenu Neb ! Je ne pensais pas te revoir

Le Neb qui était resté à danser sur les cadavres des sombres de DE Village était revenu. Fort de ses nouveaux objectifs, les choses allaient pouvoir avancer maintenant.

Alliscus posa la tasse de Kaffe sur la muraille et Neb alla chercher son armure et ses épées...
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